Canada Lithium Corp.

Canada Lithium Corp.
(anciennement Black Pearl Minerals Consolidated Inc.)
Rapport de gestion
Le présent rapport de gestion, qui porte sur les résultats d’exploitation et la situation financière de
Canada Lithium Corp. (« Canada Lithium » ou la « société ») pour la période de 10 mois terminée le
31 décembre 2009, doit être lu à la lumière des états financiers consolidés de la société et des notes y afférentes
pour la même période, qui ont été établis en conformité avec les principes comptables généralement reconnus du
Canada (les « PCGR du Canada »).
Au cours de cette période, Canada Lithium a porté la date de fin d’exercice de la société du 28 février au
31 décembre. Du fait de cette modification, la société présente les états financiers consolidés pour la période de
10 mois terminée le 31 décembre 2009 avec les chiffres comparatifs pour l’exercice terminé le 28 février 2009.
Des renseignements supplémentaires concernant la société figurent dans des documents qui ont été déposés
électroniquement par le truchement du Système électronique de données, d’analyse et de recherche (« SEDAR ») et
qui peuvent être consultés en ligne à l’adresse www.sedar.com.
Les conventions comptables et les estimations que la société a utilisées pour l’établissement des présents états
financiers sont considérées comme pertinentes dans les circonstances, tout en faisant l’objet de jugements et
d’incertitudes inhérents au processus d’information financière. Le présent rapport contient de l’information
prospective sur les activités de la société et des prévisions qui comportent des risques et des incertitudes. La société
ne garantit pas que les résultats réels répondent aux attentes de la direction. (Lire les rubriques « Mise en garde
concernant les énoncés prospectifs » et « Facteurs de risque ».)
Sauf indication contraire, les montants en dollars sont en dollars canadiens, les symboles « $ CA » et « $ » renvoyant
au dollar canadien, et le symbole « $ US » au dollar américain. L’information contenue dans le présent document est
en date du 29 mars 2010.
SURVOL
Canada Lithium Corp. est une société canadienne d’exploration du secteur des ressources, dont l’action se négocie
sous le symbole CLQ à la Bourse de croissance TSX.
Le 7 mai 2008, la société a acquis un droit indivis exclusif, le titre de propriété et une participation dans la propriété
Québec Lithium, située près de Val-d’Or, au Québec. Cette propriété a été exploitée sous la dénomination
Québec Lithium entre 1955 et 1965. Au cours de cette période, la mine a produit du spodumène et du carbonate de
lithium destinés au marché mondial. Canada Lithium a dressé un relevé des ressources conforme au Règlement 43-101
sur l’information concernant les projets miniers (le « Règlement 43-101 »). La société a de plus retenu les services d’un
cabinet de génie-conseil pour qu’il établisse un rapport technique préliminaire de faisabilité (le « RTPF ») du projet. Si
les conclusions du RTPF sont favorables, la société compte entreprendre une étude de faisabilité susceptible d’un
concours bancaire avant le premier trimestre de 2011, ce qui lui permettrait d’aller de l’avant avec la phase de
construction en 2011.
Selon le calendrier préliminaire actuel, la mine serait en mesure de produire annuellement environ 19 300 tonnes de
carbonate de lithium de qualité électrolytique pour répondre à la croissance prévue du marché de la batterie pour
véhicules électriques. À la date du présent rapport, la société n’avait dégagé aucun produit d’exploitation.
Canada Lithium Corp. a acquis l’un des principaux gisements connus de pegmatite à spodumène lithinifère au
Canada, Québec Lithium, et a réalisé des travaux initiaux d’essai métallurgique afin de produire un concentré de
spodumène et, à la suite de son traitement, du carbonate de lithium de qualité électrolytique à 99,6 %. Récemment,
la société a dressé un relevé des ressources du gisement conforme au Règlement 43-101, et en date du
29 mars 2010, elle avait achevé un RTPF qui comprenait une estimation des dépenses en immobilisations et des
frais d’exploitation. La société a en outre conclu un accord de commercialisation avec Mitsui Corporation.
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Avoirs miniers
i) Québec Lithium – Barraute, Québec
En mai 2008, Canada Lithium a acquis la totalité du projet Québec Lithium près de Val-d’Or, au Québec. La propriété,
située dans le coin nord-est du canton de Lacorne, à environ 38 km au sud-est d’Amos, à 15 km à l’ouest de Barraute
et à 60 km au nord de Val-d’Or, au Québec, est constituée de 12 claims contigus occupant 404,69 hectares. Les
infrastructures routières, ferroviaires et hydroélectriques présentes sur la propriété sont excellentes.
Québec Lithium est un important réseau de dykes riches en spodumène d’une teneur en métaux favorable.
Québec Lithium était une mine souterraine équipée en surface d’un concentrateur et d’une affinerie qui ont été en
activité de 1955 à 1965. La mine a produit 272 000 tonnes de concentrés de spodumène de qualité chimique et
céramique, du carbonate de lithium, de l’hydroxyde de lithium monohydraté ainsi qu’une petite quantité de chlorure de
lithium et de feldspath.
En février 2010, Caracle Creek International Consulting a dressé un relevé des ressources de ce gisement conforme
au Règlement 43-101.
Classement
Tonnes
(en milliers)
Teneur
(% de Li2O)
Ressources mesurées (M) 6 896 1,10
Ressources indiquées (I) 24 740 1,11
Total de M + I 31 636 1,11
Ressources présumées totales 38 940 1,12
Canada Lithium collabore avec SGS Lakefield Research à la réalisation de travaux d’essai métallurgique en vue de
produire un concentré de spodumène, de l’hydroxyde de lithium ainsi que du carbonate de lithium de qualité
électrolytique. Les résultats des essais de traitement métallurgique réalisés jusqu’ici ont abouti à la production d’un
concentré de spodumène titrant 6,5 % de Li2O. SGS a également produit du carbonate de lithium de qualité
électrolytique à 99,6 % (Li2CO3). Dans le cadre de l’étude de faisabilité du projet susceptible d’un concours bancaire,
SGS optimise actuellement sa méthode de traitement afin de faciliter le programme d’essai métallurgique pilote devant
être réalisé avant juin 2010.
Parallèlement à l’activité métallurgique de SGS, la société évalue la rentabilité du projet, notamment les dépenses en
immobilisations et les frais d’exploitation. Au premier trimestre de 2010, BBA Inc. a réalisé une étude préliminaire de
faisabilité (une « EPF »).
La société a en outre retenu les services de Genivar Environmental Consultants pour réaliser des programmes de
contrôle environnemental sur place en vue de présenter un plan environnemental et un plan d’aménagement au
gouvernement du Québec avant la fin de 2010.
La société estime que la mine Québec Lithium pourrait produire annuellement environ 19 300 tonnes de carbonate de
lithium de qualité électrolytique. Le marché du carbonate de lithium connaît une croissance annualisée soutenue de
7 %, la demande s’étant accrue avec de nouvelles applications dans les secteurs de la téléphonie mobile, de
l’ordinateur portatif, de la photographie, etc. La société croit cependant que la croissance future sera dominée par le
marché du véhicule électrique, les grands constructeurs d’automobiles ayant annoncé le lancement de véhicules
électriques hybrides ou véhicules électriques rechargeables au cours des cinq prochaines années.
Pour faciliter l’acceptation par le marché du carbonate de lithium de qualité électrolytique, Canada Lithium a conclu un
accord de commercialisation avec Mitsui and Co. Ltd., importante entreprise de distribution japonaise, qui aura le droit
de commercialiser les produits de Canada Lithium au Japon, en Chine et en Corée.
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La société estime qu’en raison du stade avancé des ressources du projet Québec Lithium, elle pourra suivre un
calendrier accéléré de mise en valeur, sur la base des étapes suivantes :
Achèvement de l’étude préliminaire de faisabilité au premier trimestre de 2010;
Réalisation d’un programme pilote d’essai métallurgique pour le milieu de 2010;
Documentation du plan de contrôle environnemental et d’aménagement pour la fin de 2010;
Réalisation d’une étude de faisabilité susceptible d’un concours bancaire au premier trimestre de 2011.
Si le conseil d’administration donne son aval et que les résultats des études sont favorables, la société estime pouvoir
entreprendre la construction sur place dès 2011.
Au 31 décembre 2009, les charges au titre des propriétés minières et des frais reportés relativement au projet
Québec Lithium s’élevaient à 4 214 250 $ (2 054 897 $ au 28 février 2009).
ii) Nevada Lithium – Nevada, États-Unis
En octobre 2009, Gold Summit Corporation et Canada Lithium ont mis fin à leur alliance qui visait à sonder des
gisements de saumure au Nevada, afin de permettre à la société de se concentrer exclusivement sur le projet
Québec Lithium.
Par suite d’une moins-value de 1 528 781 $ comptabilisée au cours de l’exercice, les charges au titre des propriétés
minières et des frais reportés relativement au projet Nevada Lithium ont été ramenées à néant au 31 décembre 2009
(1 341 302 $ au 28 février 2009).
iii) Canton de Tully (Ontario) (rejetons de nickel)
Le camp aurifère de Timmins est situé dans l’extrémité ouest de la ceinture de schistes verts de l’Abitibi d’âge archéen,
l’un des principaux districts miniers d’or et de métaux communs du monde. Les huit principales mines d’or de la région
de Timmins ont produit plus de 65 millions d’onces.
La société a retenu les services d’un géologue indépendant pour qu’il réalise une étude conforme au Règlement 43-101
de la propriété aurifère du canton de Tully. Les résultats de cette étude sont les suivants : les ressources indiquées
s’élèvent à 362 090 tonnes à raison de 8 grammes par tonne (« g/t »), les ressources présumées à 592 070 tonnes à
raison de 7,3 g/t, soit 93 140 onces et 139 880 onces d’or, respectivement.
Au 31 décembre 2009, les charges au titre des propriétés minières et des frais reportés relativement à la propriété
aurifère du canton de Tully se chiffraient à 784 $ (784 $ au 28 février 2009).
iv) Propriétés Wekusko Lake et Ferro Mine, Manitoba
Le 19 novembre 2004, la société a conclu des conventions d’option avec Strider Resources Ltd. pour acquérir les
propriétés Wekusko Lake et Ferro Mine, au Manitoba. Les deux propriétés ont été radiées au cours du troisième
trimestre de 2008, la société n’ayant pas renouvelé les conventions d’option qui visaient les propriétés aurifères
Wekusko Lake et Ferro Mine.
Au cours de l’exercice 2008, la société a acquis une usine de récupération d’or d’un débit de 10 tonnes à l’heure, de
Gekko Systems Pty. Ltd., à Ballarat, en Australie. L’usine a été montée et mise en service pour traiter un
échantillon massif mis en tas au cours de cette période.
En octobre 2009, la société a conclu un accord avec Good Earth Mining Company Limited (« Good Earth ») de
Vancouver qui devait permettre à Good Earth d’acquérir l’usine de récupération d’or et d’autres infrastructures
contre 1 000 000 $ payables en trois versements égaux entre le 1 er novembre 2009 et le 30 avril 2010. Le premier
paiement a été fait le 1 er novembre 2009. Cet accord a été suspendu le 23 décembre 2009, dans l’attente d’une
étude métallurgique du procédé par Good Earth.
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Des charges de 2 835 845 $ au titre des propriétés minières et des frais reportés relativement à ce projet ont été radiées
au cours de l’exercice terminé le 28 février 2009.
v) Propriété Leo-Gem Gold, Lynn Lake, Manitoba
Au cours de l’exercice 2006, la société a exercé l’option qu’elle détenait sur la propriété Leo-Gem Gold de Strider
Resources Ltd. Cette propriété, constituée de sept claims totalisant 1 664 hectares, est située près de la route
asphaltée 396, à 17 km au sud-ouest de la ville de Lynn Lake, au Manitoba.
Des charges de 165 834 $ au titre des propriétés minières et des frais reportés relativement à ce projet ont été radiées
au cours de l’exercice terminé le 28 février 2009.
vi) Propriété Four Metals – Arizona
Le 3 avril 2006, la société a conclu un accord pour acquérir une participation exclusive dans la propriété Four Metals
(« 4M »), qui héberge des ressources historiques contenant de fortes teneurs en cuivre, en molybdène, en or et en
argent. La propriété est située dans le sud des montagnes de Patagonie, à 14 milles à l’est de Nogales, en Arizona, et à
cinq milles au nord de la frontière des États-Unis avec le Mexique.
Ces avoirs fonciers sont composés actuellement de 66 claims qui couvrent le gisement 4M et ses environs.
Récemment, la société a procédé à la remise en état du terrain et compte se faire rembourser la caution
environnementale.
Des charges de 1 198 104 $ au titre des propriétés minières et des frais reportés relativement à la propriété ont été
radiées au cours de l’exercice terminé le 28 février 2009.
vii) Propriété Thompson Brothers Lithium – Snow Lake, Manitoba
Au cours de l’exercice 2008, la société a conclu une convention d’option visant la propriété, datée du
13 décembre 2007, avec Strider Resources Ltd. Aux termes de cette convention, la société avait l’option d’acquérir
une participation exclusive dans la propriété Thompson Brothers Lithium, située près de Snow Lake, au Manitoba.
Cette propriété a été rétrocédée à Strider Resources au cours de l’exercice terminé le 28 février 2009. Des charges
de 205 090 $ au titre des propriétés minières et des frais reportés relativement à la propriété ont été radiées au cours
de l’exercice terminé le 28 février 2009.
PRINCIPALES INFORMATIONS ANNUELLES
Période de 10 mois terminée le 31 décembre 2009
(avec des chiffres comparatifs pour l’exercice terminé le 28 février 2009)
31 décembre
2009
28 février
2009
Perte de la période (4 737 037) $ (7 071 483) $
Perte par action – de base et diluée (0,04) $ (0,10) $
Flux de trésorerie
Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation (1 124 715) $ (1 828 086) $
Flux de trésorerie liés aux activités de financement 19 116 905 3 846 054
Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement (1 286 014) (1 785 017)
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Au
31 décembre
2009
28 février
2009
Total de l’actif 21 777 695 $ 4 469 591 $
Total du passif 1 426 360 241 124
Capitaux propres 20 351 335 4 228 467
Actions en circulation 147 015 702 88 069 778
RÉSULTATS D’EXPLOITATION
Situation financière
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Au 31 décembre 2009, la trésorerie et les équivalents de trésorerie s’élevaient à 16 965 277 $ (259 101 $ au
28 février 2009). L’augmentation de 16 706 176 $ fait suite à deux placements privés réalisés au cours de la période
de 10 mois terminée le 31 décembre 2009 et à l’exercice de bons de souscription d’actions et d’options sur actions
qui ont totalisé 19 116 905 $, annulés en partie par des dépenses engagées sur des claims miniers et des propriétés
minières et l’achat d’un véhicule automobile, qui ont totalisé 1 286 014 $ et par d’autres frais d’exploitation engagés
pour la période.
Immobilisations corporelles
Au 31 décembre 2009, les immobilisations corporelles totalisaient 42 023 $ (627 695 $ au 28 février 2009). La baisse
de 585 672 $ est essentiellement attribuable à la comptabilisation par la société d’une réduction de 522 355 $ de la
valeur du matériel minier de l’usine de traitement de Wekusko Lake, ce qui en a ramené la valeur comptable à néant.
Propriétés minières et frais d’exploration reportés
Propriétés minières
31 décembre
2009
28 février
2009
Québec Lithium – Barraute, Québec 4 214 250 $ 2 054 897 $
Nevada Lithium – Nevada, États-Unis — 1 341 303
Canton de Tully – Ontario (« rejetons de nickel ») 784 784
4 215 034 $ 3 396 984 $
Au cours de la période de 10 mois terminée le 31 décembre 2009, la société a concentré ses efforts sur le projet
Québec Lithium. Les frais d’exploration capitalisés pour ce projet se sont chiffrés à 2 159 353 $.
Au cours de cette période également, la société a capitalisé des frais d’exploration supplémentaires de 187 478 $
pour son projet Nevada Lithium jusqu’en octobre 2009, lorsque Canada Lithium et son partenaire, Gold Summit
Corporation, ont mis fin à l’accord qui portait sur la zone d’intérêt Nevada Lithium Brine, la société ayant inscrit une
réduction de valeur au titre des propriétés minières et des frais d’exploration reportés de 1 528 781 $, ce qui a
ramené la valeur comptable du projet à néant au 31 décembre 2009.
Comptes créditeurs et charges à payer
Au 31 décembre 2009, les comptes créditeurs et les charges à payer s’établissaient à 1 426 360 $ (241 124 $ au
28 février 2009). L’augmentation de 1 185 236 $, qui découle essentiellement de la priorité accordée par la société
au projet Québec Lithium, comprend divers frais d’exploration liés à ce projet.
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Capital-actions
L’augmentation du capital-actions au cours de la période de 10 mois terminée le 31 décembre 2009 résulte
essentiellement de deux placements privés et de l’exercice de bons de souscription d’actions ordinaires et d’options
sur actions ordinaires qui ont totalisé 15 070 905 $.
Bons de souscription
L’augmentation du nombre de bons de souscription au cours de la période de 10 mois terminée le 31 décembre 2009
s’explique essentiellement par l’émission de bons de souscription et de bons de souscription de placeur pour compte
dans le cadre de deux placements privés réalisés au cours de l’exercice. La juste valeur que la société leur a
attribuée, estimée aux dates d’émission au moyen du modèle d’évaluation des options de Black et Scholes, s’est
établie à 4 046 000 $.
Résultats d’exploitation pour la période de 10 mois terminée le 31 décembre 2009 et pour l’exercice terminé
le 28 février 2009
La société a subi une perte nette de 4 737 037 $ (0,04 $ par action) pour la période de 10 mois terminée le
31 décembre 2009, en regard d’une perte nette de 7 071 483 $ (0,10 $ par action) pour l’exercice terminé le
28 février 2009.
La baisse de la perte nette s’explique essentiellement par le fait que les moins-values des propriétés minières ont
diminué de 2 901 092 $, passant de 4 429 873 $ pour l’exercice terminé le 28 février 2009 à 1 528 781 $ pour la
période de 10 mois terminée le 31 décembre 2009, et qu’elles ont diminué de 371 237 $ dans les cas des
immobilisations corporelles, pour passer de 893 592 $ pour l’exercice précédent à 522 355 $ pour la période écoulée.
Les frais généraux et frais d’administration de la période écoulée se sont élevés à 1 157 324 $ en regard de
784 246 $ pour l’exercice précédent, ces frais ayant augmenté de 373 078 $ avec l’intensification de l’activité
d’exploitation liée au projet Québec Lithium.
La charge d’amortissement de la période écoulée s’est établie à 106 789 $, en baisse de 446 472 $ par rapport à
celle de 553 261 $ de l’exercice précédent. Cette diminution découle essentiellement de la réduction de la valeur du
matériel minier de l’usine de traitement de Wekusko Lake.
La rémunération à base d’actions pour la période écoulée s’est chiffrée à 1 743 000 $, en hausse de 1 359 419 $ par
rapport à celle de 383 581 $ de l’exercice précédent. La juste valeur des options sur actions attribuées a été estimée
aux diverses dates d’émission au moyen du modèle d’évaluation des options de Black et Scholes. L’augmentation de
la juste valeur estimative au cours de la période écoulée par rapport à l’exercice précédent est avant tout attribuable
à une hausse du prix d’exercice des options sur actions émises au cours de la période écoulée.
Au cours de la période de 10 mois terminée le 31 décembre 2009, la société a comptabilisé des revenus de location
de 356 666 $ au titre du bail de location à court terme de l’usine de traitement de Wekusko Lake. Il n’y a eu aucun
revenu de location comparable au cours de l’exercice terminé le 28 février 2009.
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SOMMAIRE DES RÉSULTATS TRIMESTRIELS
Période de dix mois terminée le
31 décembre 2009
(non vérifié)
31 décembre
4 e trimestre
30 novembre
3 e trimestre
31 août
2 e trimestre
31 mai
1 er trimestre
Perte de la période (750 589) $ (3 311 860) $ (471 362) $ (203 226) $
Perte par action – de base et diluée (0,01) (0,02) (0,00) (0,00)
Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation (1 072 553) 398 450 (539 421) 88 809
Flux de trésorerie liés aux activités de financement 152 223 14 910 608 394 566 3 659 508
Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement 288 405 (1 132 763) (302 401) (139 255)
Exercice terminé le
28 février 2009
(non vérifié)
28 février
4 e trimestre
30 novembre
3 e trimestre
31 août
2 e trimestre
31 mai
1 er trimestre
Perte de la période (324 668) $ (535 715) $ (5 493 097) $ (718 003) $
Perte par action – de base et diluée (0,00) (0,01) (0,08) (0,01)
Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation (495 194) (720 220) (164 386) (448 286)
Flux de trésorerie liés aux activités de financement 129 033 920 171 — 2 796 850
Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement 342 590 (264 472) (703 214) (1 159 921)
SITUATION DE TRÉSORERIE ET SOURCES DE FINANCEMENT
La société est une entreprise au stade de l’exploration qui n’a dégagé ni produits ni flux de trésorerie de ses projets
d’exploration. Les flux de trésorerie de la société proviennent essentiellement de l’émission de titres de participation
et de revenus d’intérêts, et dépendent des soldes de trésorerie existants et des taux d’intérêt en vigueur. Pour la
période de 10 mois terminée le 31 décembre 2009, la société a touché 19 116 905 $ de l’émission d’actions
ordinaires et de bons de souscription d’actions ordinaires et 356 666 $ de la location de matériel minier excédentaire.
Pour la période de 10 mois terminée le 31 décembre 2009, la société a touché des intérêts de 16 964 $ sur ses
placements dans des comptes d’épargne quotidiens à intérêt élevé. L’augmentation de 16 494 $ par rapport aux
intérêts gagnés pour l’exercice terminé le 28 février 2009 découle essentiellement d’une hausse des soldes de
trésorerie moyens au cours de la période.
Au 31 décembre 2009, le fonds de roulement de la société s’établissait à 16 069 278 $, en hausse de 15 890 490 $
par rapport aux 178 788 $ le 28 février 2009. L’augmentation enregistrée au cours de la période écoulée s’explique
par les activités de financement de la société, l’émission d’actions ordinaires et de bons de souscription d’actions
ordinaires ayant rapporté 19 116 905 $. Cette augmentation a été en partie annulée par les dépenses engagées au
cours de la période sur des claims miniers et par des frais d’exploration et d’autres frais généraux et frais
d’administration.
Actuellement, la société ne dispose pas de fonds suffisants pour mener à bien les campagnes d’exploration
préconisée pour le projet Québec Lithium. Dans le passé, les besoins en capitaux de la société ont été comblés par
l’émission de titres de participation. La société aura besoin de fonds supplémentaires importants pour poursuivre
l’exploration et la mise en valeur de ce projet. La société disposant de ressources financières limitées et ne disposant
d’aucune source de revenus récurrente pour le moment, rien ne garantit que des fonds supplémentaires seront mis à
sa disposition pour mener à terme les activités d’exploration prévues et d’autres activités d’exploration ou pour
mobiliser les fonds importants qu’il lui faudra pour faire passer le projet au stade de la production commerciale. Afin
de financer la mise en valeur du projet, la société devra envisager une ou plusieurs autres solutions de financement,
y compris l’émission de titres de participation supplémentaires. Rien ne garantit que la société pourra obtenir un
financement suffisant dans l’avenir ou que les modalités de ce financement seront favorables. Le défaut d’obtenir ce
financement supplémentaire pourrait occasionner un retard ou un report indéfini de la poursuite de l’exploration et de
la mise en valeur du projet. Les modalités de tout financement supplémentaire obtenu par la société pourraient
donner lieu à une dilution importante pour ses actionnaires.
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Obligations contractuelles
La société pourrait faire face à divers passifs éventuels qui surviennent dans le cours normal des activités. La société
n’a connaissance d’aucune poursuite en cours ou menace de poursuite, hormis celle dont il est question ci-après (lire
la rubrique « Litiges »), qui pourrait avoir une incidence défavorable importante sur sa situation financière consolidée
ou ses résultats futurs.
Dans le cadre du projet Québec Lithium, la société est tenue de payer certains frais tous les deux ans au
gouvernement du Québec afin de conserver les droits miniers qu’elle détient. Ces paiements annuels estimatifs
s’établissent comme suit :
Litiges
Exercices se terminant les 31 décembre 2010 — $
2011 494
2012 —
2013 494
2014 —
Le 18 novembre 2008, une déclaration a été déposée auprès de la Cour du Banc de la Reine du Manitoba dans
laquelle 1984 Enterprises Inc. (« 1984 ») est le plaignant et Strider Resources Limited, Canada Lithium Corp.
(« Canada Lithium »), ses administrateurs et Cuprus Mining Corporation (« Cuprus ») sont les défendeurs, à l’égard
d’une somme de 215 212 $ plus les intérêts et les frais exigibles en vertu d’un contrat daté du 26 mai 2008 intervenu
entre Cuprus et 1984. 1984 réclame ce montant à Cuprus en faisant valoir que les montants que Canada Lithium a
reçus de Cuprus sont des fonds en fiducie en vertu de la Loi sur le privilège du constructeur du Manitoba et que
Canada Lithium s’est approprié illégalement les montants qui lui ont été versés et qu’elle les a convertis.
Étant donné les incertitudes inhérentes au litige, l’issue finale de cette cause est incertaine, et il est impossible de
déterminer le montant des pertes éventuelles. Canada Lithium continuera de défendre sa position dans ce litige en
faisant valoir que les réclamations qui lui sont faites ainsi qu’à ses dirigeants et administrateurs sont sans fondement.
Aucune provision n’a donc été constituée pour cette cause dans les états financiers consolidés de fin d’exercice.
ARRANGEMENTS HORS BILAN
La société n’a pas conclu d’arrangements hors bilan.
OPÉRATIONS ENTRE APPARENTÉS
Les frais généraux et frais d’administration pour la période de 10 mois terminée le 31 décembre 2009 comprennent
des honoraires de services de conseil de 198 428 $ (150 800 $ pour l’exercice terminé le 28 février 2009) facturés
par des dirigeants de la société.
Des honoraires de services de conseil en géologie capitalisés au titre des propriétés minières et frais d’exploration
reportés au cours de la période de 10 mois terminée le 31 décembre 2009 de 277 330 $ (272 083 $ pour l’exercice
terminé le 28 février 2009) ont été payés à une société contrôlée par un dirigeant de la société.
Au 31 décembre 2009, les comptes créditeurs et charges à payer comprenaient un montant de 84 065 $ (37 408 $
au 28 février 2009) à payer à des administrateurs et dirigeants de la société.
Au 31 décembre 2009 également, les comptes créditeurs et charges à payer comprenaient un montant de
34 348 $ (néant au 28 février 2009) à payer à une autre société apparentée, du fait que certains de ses dirigeants
font aussi partie de la direction de Canada Lithium. Au cours de la période de 10 mois terminée le 31 décembre
2009, cette société apparentée a facturé à Canada Lithium certains services de gestion et locaux à bureaux qui ont
totalisé 68 196 $ (néant pour l’exercice terminé le 28 février 2009). La société s’est fait facturer également certains
achats directs de biens et de services par des tiers qui ont totalisé 51 468 $ (néant pour l’exercice terminé le
28 février 2009).
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(anciennement Black Pearl Minerals Consolidated Inc.)
Rapport de gestion
Ces opérations, qui ont eu lieu dans le cours normal des affaires, sont évaluées à la valeur d’échange de la
contrepartie établie et convenue par les parties prenantes, compte tenu des taux du marché en vigueur.
QUATRIÈME TRIMESTRE
Dans l’état des pertes qui suit, les résultats d’exploitation de la société pour le quatrième trimestre sont comparés en
glissement annuel.
Au cours de l’exercice, Canada Lithium a porté la date de fin d’exercice de la société du 28 février au 31 décembre.
Du fait de cette modification, la société présente l’information financière consolidée du quatrième trimestre pour le
mois terminé le 31 décembre 2009 avec les chiffres comparatifs pour le trimestre terminé le 28 février 2009.
Période de
un mois
terminée le
31 décembre
2009
Trimestre
terminé le
28 février
2009
(Augmentation)
diminution de
la perte pour
la période
Charges
Frais généraux et frais d’administration (298 068) $ (164 606) $ (133 462) $
Honoraires professionnels (1 085) (13 273) 12 188
Amortissement (10 461) (156 924) 146 463
Rémunération à base d’actions — (156 581) 156 581
Perte avant les éléments suivants (309 614) (491 384) 181 770
Réduction de la valeur d’immobilisations corporelles (522 355) 5 596 (527 951)
Réduction de la valeur de propriétés minières — (317 903) 317 903
Intérêts et autres revenus 81 380 23 81 357
Perte avant impôts sur les bénéfices et autres impôts des sociétés (750 589) (803 668) 53 079
Impôts sur les bénéfices
Impôts futurs — 479 000 (479 000)
Perte de la période (750 589) $ (324 668) $ (425 921) $
Perte par action
De base et diluée (0,01) $ (0,00) $ (0,01) $
Dans le tableau qui suit, les flux de trésorerie de la société du mois terminé le 31 décembre 2009 sont comparés en
glissement annuel à ceux du trimestre terminé le 28 février 2009.
Période de
un mois
terminée le
31 décembre
2009
Trimestre
terminé le
28 février
2009
Augmentation
(diminution)
des sorties de
fonds pour la
période
Total des flux de trésorerie d’exploitation (1 072 553) $ (495 194) $ (577 359) $
Total des flux de trésorerie de financement 152 223 129 033 23 190
Total des flux de trésorerie d’investissement 288 405 342 590 (54 185)
(Diminution) augmentation nette de la trésorerie et des équivalents
de trésorerie (631 925) $ (23 571) $ (608 354) $
Les frais généraux et frais d’administration du mois terminé le 31 décembre 2009 se sont élevés à 298 068 $, en
regard de 164 606 $ pour le trimestre terminé le 28 février 2009. Les frais de la période de l’exercice précédent
représentent ceux d’un trimestre complet alors que ceux de la période écoulée ne sont que pour un mois.
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Rapport de gestion
Intérêts et autres revenus pour le trimestre écoulé
Au cours du mois terminé le 31 décembre 2009, la société a comptabilisé une réduction de 522 355 $ de la valeur du
matériel minier de l’usine de traitement de Wekusko Lake pour en ramener la valeur comptable à néant. Au cours du
trimestre terminé le 28 février 2009, la société avait comptabilisé des réductions de valeur de 317 903 $ liées à
plusieurs propriétés minières.
ESTIMATIONS COMPTABLES CRUCIALES
Le présent rapport de gestion de Canada Lithium est fondé sur ses états financiers consolidés, qui ont été établis en
conformité avec les principes comptables généralement reconnus du Canada (les « PCGR du Canada »).
L’établissement de ces états financiers exige que la société fasse des estimations et formule des jugements qui
influent sur les montants déclarés des actifs et des passifs, des produits et des charges, et la présentation connexe
des actifs et des passifs éventuels à la date des états financiers. Les résultats réels pourraient différer de ces
estimations si les hypothèses ou les conditions changent.
Les estimations comptables cruciales sont définies comme étant celles qui demandent beaucoup de jugement et qui
peuvent donner lieu à des résultats sensiblement différents si les hypothèses et les conditions changent. Pour une
description détaillée des principales conventions comptables de Canada Lithium, se reporter à la note 3 des notes
afférentes aux états financiers consolidés du 31 décembre 2009. Ci-après figurent les estimations comptables
cruciales pour l’établissement des états financiers consolidés de Canada Lithium.
Propriétés minières et frais d’exploration reportés
Les frais liés à l’acquisition de propriétés et les frais d’exploration sont capitalisés. Les propriétés minières et les frais
d’exploration reportés sont comptabilisés au coût et comprennent les frais d’acquisition et d’exploration directs et
indirects afférents aux différentes propriétés d’exploration minérale. Ces montants seront amortis selon la méthode
de l’amortissement proportionnel à l’utilisation sur la durée de vie utile estimative des propriétés minières après le
début de la production ou seront radiés, si les propriétés sont vendues ou abandonnées.
La société examine les montants capitalisés pour déterminer s’il y a eu dépréciation, chaque trimestre au moins ou
chaque fois qu’un événement ou un changement de situation indique que leur valeur comptable pourrait ne plus être
récupérable. La valeur comptable des actifs est revue à la baisse chaque fois qu’un actif risque de subir ou a subi
une dépréciation. Les situations suivantes sont notamment considérées comme étant des causes de moins-value :
cessation des activités d’exploration, résultats d’exploration qui ne sont pas prometteurs de sorte que l’exploration
n’est pas prévue dans l’avenir prévisible, expiration des droits de propriété sur des concessions, insuffisance prévue
des fonds pour mener à bien la campagne d’exploration ou propriété d’exploration dont la valeur économique n’est
pas significative pour le plan d’affaires de la société.
Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées au coût, déduction faite des amortissements cumulés. Les
immobilisations corporelles sont amorties selon la méthode de l’amortissement dégressif à taux constant, à des taux
compris entre 10 % et 30 % par an.
Impôts sur les bénéfices et autres impôts des sociétés
La société utilise la méthode du report variable pour comptabiliser les impôts sur les bénéfices. Selon cette méthode,
les actifs et les passifs d’impôts futurs représentent les écarts temporaires entre la valeur comptable des actifs et des
passifs inscrits dans les états financiers et leur valeur fiscale. Les actifs et les passifs d’impôts futurs sont déterminés
à l’aide des taux d’imposition qui, selon les prévisions, devraient être en vigueur dans les périodes au cours
desquelles les écarts temporaires sont censés se résorber. L’incidence sur les actifs et les passifs d’impôts futurs
d’une variation des taux d’imposition est comptabilisée dans la période au cours de laquelle ce taux est pratiquement
en vigueur. Un actif d’impôts futurs n’est comptabilisé que lorsqu’il est plus probable qu’improbable qu’il sera réalisé.
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Rémunération à base d’actions
La juste valeur des options sur actions attribuées est comptabilisée à titre de charge répartie sur la période
d’acquisition des options. La juste valeur de la rémunération à base d’actions est estimée selon un modèle
d’évaluation des options qui tient compte du prix d’exercice, de la durée des options, du cours actuel de l’action, de la
volatilité prévue des actions sous-jacentes, du rendement de l’action prévu et du taux d’intérêt sans risque sur la
durée de l’option.
Bons de souscription
Le modèle d’évaluation des options Black et Scholes a été utilisé pour déterminer la juste valeur des bons de
souscription émis au cours de la période. La société a formulé certaines hypothèses concernant le prix de l’action à
la date d’émission ou de prorogation, la volatilité prévue, le rendement de l’action prévu et le taux d’intérêt sans
risque pour déterminer cette juste valeur.
MODIFICATIONS DE CONVENTIONS COMPTABLES, Y COMPRIS L’ADOPTION INITIALE
Écarts d’acquisition et actifs incorporels
En février 2008, l’ICCA a publié dans son Manuel le chapitre 3064, « Écarts d’acquisition et actifs incorporels », en
remplacement du chapitre 3062, « Écarts d’acquisition et autres actifs incorporels ». La nouvelle norme établit des
normes révisées de comptabilisation, d’évaluation, de présentation et d’information applicables aux actifs incorporels.
La nouvelle norme fournit également des indications pour le traitement des coûts de préproduction et de démarrage
et peut exiger que ces coûts soient passés en charges au moment où ils sont engagés. Dans le cas de la société,
cette norme est entrée en vigueur le 1 er janvier 2009. Son adoption n’a pas eu d’incidence sur les états financiers
consolidés de la société.
Frais d’exploration minière
En mars 2009, le Comité sur les problèmes nouveaux a publié l’abrégé CPN-174, « Frais d’exploration minière », qui
fournit des indications sur la capitalisation des frais d’exploration rattachés aux biens miniers et l’examen de la
dépréciation de ces frais d’exploration capitalisés. Dans le cas de la société, cet abrégé est entré en vigueur le
1 er mars 2009. Après en avoir appliqué les dispositions en matière d’évaluation, la société a déterminé qu’il n’y avait
pas eu dépréciation.
Risque de crédit et juste valeur des actifs financiers et des passifs financiers
En janvier 2009, le Comité sur les problèmes nouveaux de l’ICCA a publié l’abrégé CPN-173, « Risque de crédit et
juste valeur des actifs financiers et des passifs financiers ». Cet abrégé fournit des indications sur la façon de tenir
compte du risque de crédit d’une entité et de sa contrepartie pour déterminer la juste valeur des actifs financiers et
des passifs financiers, y compris les instruments dérivés. L’application de cet abrégé n’a pas eu d’incidence sur les
états financiers consolidés de la société.
Instruments financiers – information à fournir
En janvier 2009, l’ICCA a modifié dans son Manuel le chapitre 3862, « Instruments financiers – informations à
fournir », pour y ajouter des obligations d’information supplémentaires à propos de l’évaluation de la juste valeur
d’instruments financiers et améliorer les obligations d’information sur le risque de liquidité pour les sociétés à capital
ouvert et les autres entités qui choisissent d’appliquer ce chapitre. Ces modifications ont été appliquées aux états
financiers annuels de la société pour l’exercice terminé le 31 décembre 2009.
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Modifications comptables futures
Regroupements d’entreprises
En janvier 2009, l’ICCA a publié dans son Manuel le chapitre 1582, « Regroupements d’entreprises », en
remplacement des normes existantes. Ce chapitre établit les normes de comptabilisation des regroupements
d’entreprises et précise que tous les actifs et passifs d’une entreprise acquise seront comptabilisés à leur juste
valeur. Les obligations concernant les contreparties conditionnelles et les éventualités seront aussi comptabilisées à
leur juste valeur à la date d’acquisition. La norme dit également que les frais connexes à l’acquisition seront passés
en charges au moment où ils seront engagés et que les frais de restructuration seront passés en charges dans les
périodes qui suivront la date d’acquisition. Cette norme s’appliquera de manière prospective aux regroupements
d’entreprises qui surviendront à compter du 1 er janvier 2011. Son adoption anticipée est autorisée. La société compte
adopter cette norme pour l’exercice qui se terminera le 31 décembre 2010 et évalue actuellement l’incidence de
l’adoption de cette norme comptable sur ses états financiers consolidés.
Participations ne donnant pas le contrôle
En janvier 2009, l’ICCA a publié dans son Manuel le chapitre 1602, « Participations ne donnant pas le contrôle », qui
définit des normes pour la comptabilisation, dans les états financiers consolidés établis postérieurement à un
regroupement d’entreprises, de la participation ne donnant pas le contrôle dans une filiale. Cette norme entrera en
vigueur en 2011. Son adoption anticipée est autorisée. La société compte adopter cette norme pour l’exercice qui se
terminera le 31 décembre 2010 et évalue actuellement l’incidence de l’adoption de cette norme comptable sur ses
états financiers consolidés.
États financiers consolidés
En janvier 2009, l’ICCA a publié dans son Manuel le chapitre 1601, « États financiers consolidés », en remplacement
des normes existantes. Ce chapitre définit les normes pour l’établissement d’états financiers consolidés et entrera en
vigueur en 2011. Son adoption anticipée est autorisée. La société compte adopter cette norme pour l’exercice qui se
terminera le 31 décembre 2010 et évalue actuellement l’incidence de l’adoption de cette norme comptable sur ses
états financiers consolidés.
INSTRUMENTS FINANCIERS ET AUTRES INSTRUMENTS
Les risques auxquels la société est exposée et leur incidence sur ses instruments financiers sont résumés ci-après :
Risque de crédit
Le risque de crédit est le risque de subir une perte imprévue si un client ou un tiers qui est partie à un instrument
financier venait à manquer à ses obligations commerciales.
La société ne présente pas de concentration importante de risque de crédit du fait de ses activités d’exploitation. La
direction estime que le risque de crédit à l’égard de la TPS recouvrable auprès du gouvernement fédéral du Canada
est faible.
Risque de liquidité
La société gère le risque de liquidité en s’assurant que sa trésorerie est suffisamment garnie pour acquitter ses
créances à leur échéance. Au 31 décembre 2009, la trésorerie et les équivalents de trésorerie de la société
s’élevaient à 16 965 277 $ (259 101 $ au 28 février 2009) pour régler des créances à court terme de 1 426 360 $
(241 124 $ au 28 février 2009).
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Risque de taux d’intérêt
Le total de la trésorerie et des équivalents de trésorerie de la société se chiffre à 16 965 277 $. La société a pour
politique actuelle de placer ses fonds excédentaires dans des comptes d’épargne quotidiens à intérêt élevée auprès
de grandes institutions financières canadiennes. La société contrôle périodiquement ces comptes pour s’assurer de
la solvabilité des banques avec lesquelles elle traite.
Risque de change
La monnaie de fonctionnement de la société est le dollar canadien, les soldes de trésorerie sont détenus dans des
comptes en dollars canadiens et les principaux achats sont réglés en dollars canadiens. La direction estime que le
risque de change n’est pas significatif.
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INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES CONCERNANT LES ÉMETTEURS D’UNE BOURSE DE CROISSANCE
SANS PRODUITS IMPORTANTS
Propriétés minières et frais reportés 31 décembre 2009 28 février 2009
Coûts d’acquisition
Canton de Tully – Ontario (rejetons de nickel) 784 $ 784 $
Québec Lithium – Barraute, Québec 1 250 000 1 250 000
Nevada Lithium – Nevada, États-Unis — 921 682
1 250 784 2 172 466
Frais d’exploration
Services de conseil 1 161 908 622 298
Frais de forage 698 159 286 546
Études géologiques et extraction 1 177 437 388 928
Subvention reçue du PAEM (73 254) (73 254)
2 964 250 1 224 518
4 215 034 $ 3 396 984 $
Activités d’exploitation de la période
Période de 10 mois
terminée le
31 décembre 2009
Exercice
terminé le
28 février 2009
Activités d’investissement
Dépenses engagées sur les claims miniers et les
propriétés minières 1 242 542 $ 1 671 904 $
Charges
Frais généraux et frais d’administration
Frais de bureau et frais généraux (331 390) (133 330)
Relations avec les investisseurs et renseignements aux
actionnaires (322 800) (310 594)
Promotion et déplacements (155 009) (61 753)
Frais de gestion et honoraires de conseil (316 908) (236 386)
Loyer (31 217) (42 183)
(1 157 324) (784 246)
Honoraires professionnels (130 206) (114 789)
Amortissement (106 789) (553 261)
Rémunération à base d’actions (1 743 000) (383 581)
Perte avant les éléments suivants (3 137 319) (1 835 877)
Réduction de la valeur d’immobilisations corporelles (522 355) (893 592)
Réduction de la valeur de propriétés minières (1 528 781) (4 429 873)
Intérêts sur les billets convertibles — (449 002)
Revenus d’intérêts 94 752 470
Revenu tiré de la location de matériel 356 666 —
Perte avant impôts sur les bénéfices (4 737 037) (7 607 874)
Économie d’impôts futurs — 536 391
Perte nette de la période (4 737 037) $ (7 071 483) $
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AUTRES INFORMATIONS
Données relatives aux actions ordinaires en circulation et aux bons de souscription en cours
Au 29 mars 2010, les actions ordinaires en circulation et les options sur actions ordinaires et bons de souscription
d’actions ordinaires en cours s’établissaient comme suit :
Moyenne pondérée
de la durée
contractuelle restante
(en années)/date
d’échéance
Prix
d’exercice
par action
Nombre
d’actions/
nombre
d’actions à
l’exercice
Actions ordinaires 148 366 702
Options sur actions
Bons de souscription d’actions
Dividendes
1,85 0,16 $ 200 000
0,36 0,10 $ 100 000
4,10 0,15 $ 1 825 000
1,10 0,18 $ 150 000
2,84 0,20 $ 100 000
3,32 0,20 $ 700 000
4,49 0,23 $ 1 000 000
4,75 0,55 $ 3 730 000
4,16 7 805 000
29 mai 2010 0,25 $ 268 500
30 septembre 2010 0,55 $ 1 664 805
30 décembre 2010 0,25 $ 750 000
30 décembre 2010 0,15 $ 1 525 000
30 septembre 2011 0,80 $ 13 873 400
18 081 705
La société n’a ni déclaré ni payé de dividendes sur ses actions ordinaires. La société a l’intention de conserver ses
capitaux propres pour financer sa croissance et étendre ses activités, et ne compte pas verser de dividendes sur ses
actions ordinaires dans un avenir prévisible.
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Rapport de gestion
Normes internationales d’information financière (« IFRS »)
Le Conseil des normes comptables du Canada (le « CNC ») exigera que toutes les entreprises ayant une obligation
publique de rendre des comptes adoptent les Normes internationales d’information financière (les « IFRS ») pour les
états financiers intermédiaires et annuels portant sur les exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2011. Ces sociétés
seront aussi tenues de fournir des informations comparatives en IFRS pour l’exercice précédent. Le passage des PCGR
du Canada aux IFRS s’appliquera à la société pour le premier trimestre de l’exercice se terminant le 31 décembre 2011,
quand elle préparera des informations courantes et comparatives selon les IFRS.
Le passage des PCGR du Canada aux IFRS est une opération d’envergure. Le projet de mise en œuvre comprend trois
étapes principales.
L’étape initiale du diagnostic comprend la conduite d’une évaluation des incidences à un haut niveau pour définir
les principaux domaines susceptibles d’être touchés par le passage aux IFRS. Chaque incidence potentielle définie
au cours de cette étape est classée selon qu’elle a une incidence élevée, moyenne ou faible sur l’information
financière.
L’étape de l’analyse des incidences, de leur évaluation et de l’élaboration de solutions comprend la sélection des
méthodes comptables IFRS par la haute direction et leur examen par le comité de direction, la quantification de
l’incidence des changements aux méthodes existantes sur le bilan d’ouverture et la préparation de modèles d’états
financiers dressés selon les IFRS. Cette phase pourrait comprendre l’élaboration de programmes de formation sur
les IFRS et la détermination des changements à apporter aux contrôles internes à l’égard de l’information financière
et aux processus et procédures de l’entreprise.
L’étape de la mise en œuvre et de l’analyse comprend la prestation de programmes de formation du personnel clé
et des membres du conseil et la mise en application des changements nécessaires aux systèmes d’information et
aux politiques et procédures de l’entreprise qui ont été définis au cours de la phase précédente du projet.
La société suit l’échéancier des principaux événements proposé par le CNC pour obtenir une formation sur les IFRS et
une connaissance approfondie de ces normes, finaliser l’évaluation des méthodes comptables par rapport aux IFRS et
planifier la convergence.
La société prévoit une augmentation importante de l’information à fournir à la suite de l’adoption des IFRS et continuera
d’évaluer le niveau d’information à fournir ainsi que les changements à apporter aux processus ou aux systèmes pour
rassembler l’information exigée. L’objectif de la société dans la sélection des méthodes IFRS et les choix qu’elle fera au
cours de la transition n’est pas seulement de se conformer aux IFRS, mais aussi de fournir l’information la plus
pertinente et transparente possible à ses parties prenantes.
Pour chaque norme, les incidences qualitatives et quantitatives sur les états financiers, les obligations d’information, les
exigences en matière de systèmes, les décisions concernant les méthodes comptables, les changements aux contrôles
internes, y compris le contrôle interne à l’égard de l’information financière, ainsi que les politiques et processus de
l’entreprise seront déterminés.
Contrôle interne à l’égard de l’information financière
Après avoir évalué la conception des contrôles internes de la société à l’égard de l’information financière au cours de
la période visée par le présent rapport de gestion, la direction a déterminé que ces contrôles fournissaient une
assurance raisonnable quant à la fiabilité de l’information financière et à l’établissement, pour les besoins externes,
d’états financiers conformes aux PCGR du Canada.
Contrôles et procédures de communication de l’information
Après avoir évalué l’efficacité de la conception et du fonctionnement des contrôles et des procédures de
communication de l’information à la société au cours de la période visée par le présent rapport de gestion, la
direction a conclu qu’ils fournissaient l’assurance raisonnable que l’information devant être communiquée par la
société est enregistrée, traitée, condensée et présentée dans les délais appropriés.
Approbation
Le conseil d’administration de la société a approuvé l’information contenue dans le présent rapport de gestion.
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Rapport de gestion
MISE EN GARDE CONCERNANT LES ÉNONCÉS PROSPECTIFS
Le présent rapport de gestion contient des « énoncés prospectifs » au sens de la législation canadienne en valeurs
mobilières applicable. De façon générale, l’information financière se reconnaît à l’emploi de termes prévisionnels
comme « planifie », « s’attend » ou « ne s’attend pas », « est prévu », « budget », « programmé », « estimation »,
« prévision », « a l’intention », « prévoit » ou « ne prévoit pas », ou « croit », ou des variantes de ces mots et phrases
ou énoncés voulant que certaines mesures, certains événements ou résultats « puissent », « pourraient »,
« seraient », « pourront » ou « seront pris », « surviendront » ou « seront atteints ». Les énoncés prospectifs et
l’information prospective sont fondés sur des hypothèses raisonnables qui ont été formulées par la société à la date
de cette information. Les énoncés prospectifs sont exposés à des risques connus et inconnus, à des incertitudes et à
d’autres facteurs pouvant faire en sorte que les résultats réels, le niveau d’activité, la performance ou les réalisations
de la société soient sensiblement différents de ceux qui sont annoncés ou sous-entendus dans ces énoncés
prospectifs et cette information prospective, à savoir notamment : les risques d’ordre général liés aux activités de la
société, l’historique de l’exploitation, le personnel clé, les conflits d’intérêts, les capitaux supplémentaires, les titres de
propriété, la conversion des claims, la nature spéculative des activités, le risque lié à l’exploration, le calcul des
ressources, l’insuffisance des ressources, les barrières à la production commerciale, le maintien de participations
dans les propriétés, l’acquisition de nouvelles propriétés, les activités à l’étranger, les risques non assurés, les
facteurs de marché externes, la réglementation publique, la réglementation sur l’environnement, le prix des
marchandises, les taux de change, la détermination des parts de marché, les dividendes, l’absence d’un marché de
négociation public, le risque de change, l’actionnaire détenant le contrôle, le caractère arbitraire du prix de
souscription et la dilution. Bien que la société ait cherché à cerner les facteurs importants qui pourraient faire en sorte
que les résultats réels diffèrent sensiblement de ceux qui sont annoncés dans les énoncés prospectifs et l’information
prospective, d’autres facteurs pourraient faire en sorte que les résultats ne soient pas ceux qui étaient prévus,
estimés ou voulus. Rien ne garantit que cette information puisse se révéler exacte, les résultats réels et les
événements futurs pouvant différer sensiblement de ceux qui sont prévus dans cette information. Par conséquent, le
lecteur ne doit pas se fier outre mesure aux énoncés prospectifs ou à l’information prospective. Canada Lithium ne
s’engage à mettre à jour les énoncés prospectifs contenus dans les présentes que dans la mesure où la législation
en valeurs mobilières qui s’applique l’exige.
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