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(Thèse partie 1)

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Revue bibliographique<br />

méthodes mathématiques. La généralisation de l’analyse des séquences d’ADNr 16S a<br />

incité les auteurs à corréler les pourcentages d’identité entre les séquences d’ADNr 16S et<br />

les pourcentages de réassociations ADN-ADN. Il a été mis en évidence que des similitudes<br />

d’ADNr 16S inférieures à 97 % ne correspondent jamais à des pourcentages de<br />

réassociation ADN-ADN supérieures à 60 % (Devereux et al., 1990 ; Fry et al., 1991). Par<br />

extension on considère que des isolats dont les séquences ont un pourcentage de similitude<br />

inférieur à 97 % n’ap<strong>partie</strong>nnent pas à la même espèce (Stackebrandt & Goebel, 1994). S’il<br />

est compris entre 93 et 95 %, les deux souches ap<strong>partie</strong>nnent à des genres différents<br />

(Devereux et al., 1990 ; Whitman et al., 2001). Néanmoins, deux espèces peuvent avoir<br />

des séquences des ARNr 16S très proches et être différentes par hybridation ADN-ADN<br />

(Dijkshoorn et al., 2000).<br />

L’ADNr 16S utilisé d’une façon généralisée en taxinomie moléculaire présente lui aussi<br />

ses limites. Il est suffisamment discriminant pour séparer entre des espèces différentes<br />

mais il ne permet de regrouper des espèces identiques. En outre, le nombre de copies de<br />

l’opéron rrn est variable d’un organisme à l’autre et les gènes codant pour les ARNr 16S<br />

peuvent présenter une micro-hétérogénéité au sein des différents opérons rrn ; cas de<br />

Haloarcula marismortui qui possède 3 gènes d’ARNr 16S possédant 5 % de différences<br />

(Dennis et al., 1998 ; Kamekura et al. 2004).<br />

6. 1. 4. Taxinomie mixte et consensuelle<br />

Les termes de « polyphasic taxonomy » ont été introduits en 1970 par Colwell pour<br />

faire référence à une classification qui tient compte d’un maximum de données.<br />

Aujourd’hui, l’intérêt d’une approche polyphasique intégrant les données génotypiques et<br />

phénotypiques dans les descriptions d’espèce nouvelle est nécessaire. De même que la<br />

détermination du contenu G+C du génome est exigée pour la souche type de la nouvelle<br />

espèce (Stackebrandt et al., 2002).<br />

6. 2. L’approche culturale<br />

L’étude de la diversité microbienne consiste traditionnellement à cultiver des<br />

microorganismes par enrichissement puis isolement avant identification de leurs caractères<br />

phénotypiques. Ainsi le phénotype de nombreuses bactéries sera décrit, et plusieurs

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