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(Thèse partie 1)

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Revue bibliographique<br />

Lors de l’analyse des génomes des halobactéries, on a noté la présence de gènes codant<br />

pour les enzymes du cycle de la -oxydation mais aucune oxydation d’acides gras n’a été<br />

observée (Ng et al., 2000 ; Falb et al., 2005). La chaîne de transport des électrons chez<br />

Halobacterium salinarum consiste en un complexe cytochrome b contenant au moins trois<br />

cytochromes type b, un cytochrome type c et une oxydase terminale de type aa3 (Fujiwara<br />

et al., 1989). Il semblerait que le transport des électrons par la chaîne respiratoire soit<br />

stimulé par le glycérol (Oren, 1994). Les halobactéries sont des aérobies mais une<br />

respiration anaérobie a été également signalée chez ce groupe. Ainsi, on a noté que<br />

Haloferax mediterranei, Haloferax denitrificans et Haloferax volcanii réduisent les nitrates<br />

en nitrites (Tindall, 1992).<br />

3. 3. 6. Production de halocines<br />

Les halophiles extrêmes du domaine Archaea produisent des substances protéiques<br />

excrétées dans l’environnement, appelées halocines. Elles ont été décrites pour, la première<br />

fois, par Rodriguez-valera et al. (1982), ce type de bactériocines détruit les membranes<br />

cellulaires ou inhibe la transcription, la traduction et l’activité nucléasique (ADN et ARN)<br />

(Price & Shand, 2000). Bien que la production d’halocines semble être une caractéristique<br />

universelle des halophiles extrêmes (Torreblanca et al., 1991), seulement cinq halocines<br />

ont été caractérisées au niveau protéique. Trois d’entre elles se distinguent par leur haut<br />

poids moléculaire : l’halocine H4 produite par Haloferax mediterranei R4 d’environ 28<br />

kDa (Meseguer & Rodriguez-Valera, 1985), l’halocine H6 produite par Haloferax<br />

gibbonsii Ma d’environ 32 kDa (Torreblanca et al., 1989) et l’halocine III de 31 kDa<br />

produite par Haloferax mediterranei Xia3 (Platas et al., 1996). Les deux autres<br />

microhalocines ont un poids moléculaire inférieur à 3 kDa (Price & Shand, 2000).<br />

3. 3. 7. Bactériorhodopsine et photosynthèse chez les haloarchaea<br />

Les haloarchaea diffèrent des Archaea par la capacité qu’ont certains membres des<br />

genres Halobacterium, Haloarcula et l’espèce Halorubrum sodomense (Blaurock &<br />

Stoeckenius, 1971 ; Oren, 1983b ; Kitajima et al., 1996) de réaliser un type particulier de<br />

photosynthèse en absence de chlorophylle. A basse pression <strong>partie</strong>lle d’oxygène, elles<br />

synthétisent des taches pourpres qui apparaissent sur leur membrane cytoplasmique<br />

(membrane rouge) et qui peuvent couvrir plus de la moitié de la membrane cellulaire :

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