(Thèse partie 1)
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Revue bibliographique<br />
bactéries aux protéases et plus thermotolérants mais ils se dissocient rapidement en<br />
solutions faiblement salines.<br />
La synthèse du flagelle chez les bactéries se fait par transport des sous unités de flagellines<br />
à travers le tube creux du filament (2 nm de diamètre) et s’assemblent spontanément de<br />
sorte que le filament grandit à son extrémité et non dans sa <strong>partie</strong> basale. Alors que les<br />
flagelles des archaea sont fins et ne peuvent donc permettre le cheminement des<br />
flagellines comme chez les bactéries. Par ailleurs, on a noté chez les archaea, la présence<br />
de peptide signal lié aux sous unités de pré-flagellines, ce qui suggère qu’elle passe à<br />
travers la membrane cytoplasmique. Il sera ensuite clivé par une flagelline peptidase.<br />
Cette caractéristique, et autres similarités sont observées entre le flagelle archéen et les<br />
fimbriae bactérien de type 4, font penser que, chez les archaea, le flagelle se construit à<br />
partir de la base (Thomas et al., 2001a).<br />
Quelques membres d’haloarchaea produisent également des vésicules à gaz comme<br />
certaines bactéries aquatiques (DasSarma & Arora, 1997). Ce sont des structures de forme<br />
cylindrique chez Halobacterium salinarum (Halobacterium halobium), entourée par une<br />
membrane de nature protéique de 20 Å d’épaisseur (Krantz & Ballou, 1973). Leur fonction<br />
est d’assurer la flottabilité en réponse à un besoin d’oxygène ou encore de lumière pour la<br />
membrane pourpre. Selon Oren et al. (2006), les vésicules permettent surtout à la cellule<br />
de se positionner parallèlement à la surface des saumures.<br />
3. 3. 4. ARN et ribosomes<br />
Les Archaea ont des ribosomes 70S comme les bactéries, cependant au microscope<br />
électronique leur forme est très variable et peut différer de celle des ribosomes bactériens<br />
ou eucaryotes. Les ribosomes de Halobacterium salinarum (Halobacterium cutirubrum)<br />
paraissent identiques à ceux de E. coli, 70S, une teneur en ARN de 60 % avec 40 % de<br />
protéines (Bayley & Kushner, 1974). Cependant, ils présentent quelques différences. La<br />
sous unité 70S requiert en plus du magnésium (0,1 M), entre 3 et 4 M de potassium pour sa<br />
stabilisation (Visentin et al., 1972). Les tampons utilisés dans les études des ribosomes<br />
provoquent la dissolution de la plupart des protéines et de l’ARNr 5S. Le maintien de<br />
l’intégrité des particules 70S apparaît dépendant de la concentration en KCl. Le<br />
remplacement de KCl par NaCl se traduit par une dissociation en unités 52S et 31S. Une<br />
autre caractéristique est que la plupart des protéines ribosomales halophiles sont acides,