04.07.2013 Views

(Thèse partie 1)

(Thèse partie 1)

(Thèse partie 1)

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

18<br />

Revue bibliographique<br />

Elles sont toutes halophiles et, pour la plupart, ne peuvent se développer qu’à des<br />

concentrations en NaCl supérieures à 1,5 M (Javor, 1989 ; Grant et al., 2001). La plupart<br />

des espèces ont une croissance optimale à des concentrations variant de 3,5 à 4,5 M, et<br />

même proche de la saturation du NaCl (5,2 M) (Rodriguez-Valera et al., 1981 ; Grant et<br />

al., 2001). Certaines espèces exigent des pH élevés alors que d’autres des teneurs élevées<br />

en magnésium, ce qui reflète leur adaptabilité à leur environnement (Oren, 1994 ;<br />

Kamekura, 1999a). Bien que la physiologie des haloarchaea soit différente de celle des<br />

autres groupes d’Archaea, certains traits sont communs à la plupart des Archaea.<br />

3. 2. Taxinomie<br />

Les termes « halobactérie ou haloarchaea » correspondent aux membres d’archaea<br />

halophiles extrêmes aérobies de la famille des Halobacteriaceae, de l’ordre des<br />

Halobacteriales formée par Grant & Larsen (1989). La connaissance des haloarchaea a<br />

commencé avec la formation de deux genres Halobacterium et Halococcus. Ils constituent<br />

un groupe monophylétique où la majorité des espèces ont des valeurs de 83,2 % de<br />

similitude des séquences d’ADNr 16S, indiquant une diversité génomique (Wright, 2006).<br />

Les méthanogènes est le groupe d’archaea le plus étroitement lié aux halobactéries (Olsen<br />

et al., 1994) avec des valeurs de similitudes des séquences d’ADNr 16S de l’ordre de 80<br />

%. La diversité phylogénique des archaea halophiles extrêmes excède de beaucoup tout ce<br />

qui a pu être envisagé il y’a à peine une quinzaine d’années. Dans la seconde édition du<br />

Bergey’s Manual of Systematic Bacteriology, 14 genres ont été décrits (Grant et al., 2001).<br />

À l’heure actuelle, 23 genres existent. Mais, il est probable que la diversité des haloarchaea<br />

soit plus étendue que le nombre de genres décrits, si on considère les non cultivables. La<br />

comparaison des séquence des gènes 16S d’ARNr et l’analyse des lipides polaires<br />

membranaires sont actuellement utilisées comme clés de différenciation entre les membres<br />

des halobactéries (Kamekura, 1998, 1999b ; Kamekura et al., 2004) (Tableau 2-Annexe 1).<br />

3. 3. Structure et physiologie<br />

3. 3. 1. La paroi cellulaire

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!