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(Thèse partie 1)

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Revue bibliographique<br />

C’est un groupe de procaryotes atypiques dont certains se sont fait remarquer par leur<br />

capacité à vivre dans des conditions dites extrêmes (pH, température, salinité, etc.). En fait,<br />

il existe beaucoup d’Archaea qui vivent dans des conditions plus «normales» tout autour<br />

de nous (les Archaea non cultivables du sol, des lacs et de l’océan), et même en nous (les<br />

méthanogènes de nos intestins) (Schleper, 1999). Les archaea sont considérées comme non<br />

pathogènes (Cavicchioli et al., 2003). Ce qui les distingue de tous les autres organismes,<br />

c’est leur biologie moléculaire et leur biochimie, différentes à la fois des Bacteria et des<br />

Eucarya, en particulier, la structure des lipides polaires (Kates, 1972). Les mécanismes<br />

informationnels ressemblant beaucoup plus aux nôtres qu’à ceux des bactéries (Forterre,<br />

1997 ; Olsen et Woese, 1997). D’un point de vue phylogénique, le domaine des Archaea<br />

est divisé en trois règnes :<br />

Les Crenarchaeota qui regroupent les organismes les plus thermophiles, les<br />

Thermoproteales, les Pyrodictiales et les Sulfolobales métabolisant le soufre comme<br />

source d’énergie.<br />

Les Korarchaeota renferment les organismes isolés de sources chaudes mais aucune<br />

souche n’a été isolée en culture pure.<br />

Les Euryarchaeota (appelées auparavant Eocytes) regroupent les phénotypes variés,<br />

Thermococcales, les Methanococcales, les Methanobacteriales et les Halobacteriales.<br />

Phylogéniquement distinct et distant des Eucarya et des Bacteria, les archaea<br />

halophiles extrêmes sont très fréquentes dans les lacs salés et les salines ou mares<br />

préparées pour l’évaporation de l’eau de mer conduisant à l’obtention de sel marin (Nuttall<br />

& Dyall-Smith, 1993 ; Montalvo-Rodriguez et al., 2000 ; Asker & Ohta, 2002). Elles ont<br />

été isolées des dépôts de sel du Permien et du Triasique (Stan-Lotter et al., 1993, 1999,<br />

2000), des mines de sel (Norton et al., 1993 ; Denner et al., 1994 ; McGenity et al., 2000 ;<br />

Stan-Lotter et al., 2001, 2002). Elles peuplent aussi les lacs hypersalés (Oren et al., 1995 ;<br />

Xin et al., 2000), les lacs natronés (Soliman & Trüper,, 1982 ; Tindall et al., 1984 ; Kanai<br />

et al., 1995 ; Xu et al., 2001), les sols salés (Zvyagintseva & Tarasov, 1987 ; Hezayen et<br />

al., 2002) et le sable marin (Kamekura & Dyall-Smith, 1995). Les halobactéries ont été<br />

également isolées de poissons et autres aliments conservés par le sel (Petter, 1931 ; Bailey<br />

& Birbir, 1993 ; Mevarech, 2000).

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