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(Thèse partie 1)

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Revue bibliographique<br />

du genre Dunaliella, les bactéries halophiles et halotolérantes (à l’exception des<br />

Haloanaerobiales), par les archaea halophiles méthanogènes (Brown, 1976 ; DasSarma,<br />

2001) ainsi que par les trois espèces de bactéries aérobies halophiles extrêmes<br />

nouvellement décrites Halovibrio denitrificans, Halospina denitrificans (Sorokin et al.,<br />

2006) et Salicola marasensis (Maturrano et al., 2006b).<br />

Les solutés compatibles peuvent être des sucres (saccharose, tréhalose), des dérivés de<br />

sucres (sulfotréhalose, glucosylglycérol), certains acides aminés et dérivés (proline, acide<br />

glutamique, glutamine, acide -aminobutyrique, glycine bétaïne), éctoïne et dérivés et des<br />

polyalcools (glycérol, arabitol, mannitol). L’osmoprotecteur le plus fréquemment observé<br />

est la glycine bétaïne (Courtenay et al., 2000). Il est utilisé par de nombreux<br />

microorganismes halophiles et halotolérants telles que les cyanobactéries, les bactéries<br />

aérobies hétérotrophes et les archaea méthanogènes. Il a également été détecté chez<br />

quelques bactéries pourpres (Imhoff, 1988) et bactéries fermentaires (DasSarma, 2001). La<br />

plupart de ces bactéries accumulent la glycine bétaïne par absorption active, mais certaines<br />

sont capables de synthèse comme les bactéries pourpre et les bactéries sulfato-réductrices<br />

(Welsh et al., 1996).<br />

Les levures, les moisissures et les microorganismes eucaryotes halophiles du genre<br />

Dunaliella accumulent des polyalcools et spécialement du glycérol qui est un des<br />

principaux produit de la photosynthèse (DasSarma, 2001). Les disaccharides sont utilisés<br />

par certaines cyanobactéries (Mackay et al., 1984). Cependant, les disaccharides et les<br />

acides aminés possèdent des potentialités limitées en tant qu’osmoprotecteurs (Oren,<br />

2002b). Les voies de biosynthèse des solutés organiques, à l’exception de celle de la<br />

glycine bétaïne, dérivent de la synthèse du glutamate et de l’aspartate (Caumette, 1998). Le<br />

mode d’action des osmoprotecteurs est loin d’être clair. Ils pourraient n’être simplement<br />

que des solutés compatibles inoffensifs, ou au contraire, ils pourraient jouer un rôle<br />

protecteur actif interagissant avec les protéines et les protègent de cette façon de l’action<br />

destructrice due à l’osmolarité (Papageorgion & Murata, 1995 ; Welsh, 2000). Aussi leur<br />

présence dans le cytoplasme n’exige pas une adaptation particulière des protéines<br />

cellulaires.<br />

2. 2. Adaptation à la salinité par accumulation de KCl

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