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(Thèse partie 1)

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166<br />

Conclusion générale et Perspectives<br />

souches archéennes, vu que la plupart des substrats tests ne sont pas utilisés comme source<br />

unique de carbone, d’énergie et/ou d’azote. Par ailleurs, elles sont toutes aérobies strictes, mis<br />

à part quelques souches qui possèdent en plus la capacité de réduire les nitrates en<br />

anaérobiose et/ou de fermenter l’arginine. Cette dernière propriété est propre au genre<br />

Halobacterium. Nous reconnaissons que l’analyse des lipides polaires membranaire par<br />

chromatographie sur couche mince, au niveau de la classification en genres, est la méthode la<br />

plus simple, la plus rapide qui a permis de regrouper les isolats archéens dans les genres<br />

Halobacterium, Haloarcula, Halobaculum, Halococcus, Haloferax, Halorubrum et<br />

Haloterrigena, membres de la famille des Halobacteriaceae. Par ailleurs, une majorité des<br />

souches isolées est retrouvée dans le genre Halorubrum. Quand au séquençage de l’ADNr<br />

16S a donné un élan supplémentaire dans la taxinomie et a permis d’établir des relations de<br />

parenté entre nos séquences et celles de la base de données Genbank.<br />

Cette étude a permis également la description de deux souches bactériennes halophiles,<br />

aérobies et affiliées aux groupes des Gamma-Proteobacteria. La première est apparentée aux<br />

espèces halophiles extrêmes alors que la seconde est intimement liée aux espèces halophiles<br />

modérées de la famille des Halomonadaceae.<br />

Au sein de la collection de microorganismes, archées et bactéries halophiles qui a été<br />

constituée, certaines souches se sont révélées taxinomiquement intéressantes. Des études<br />

d’homologies ADN-ADN ont donc été entreprises afin de déterminer leur positon exact car ce<br />

test permet de classifier les souches sans aucune ambiguïté. Sur la base des résultats obtenus,<br />

deux nouvelles espèces appartenant à l’ordre archéens des Halobacteriales et à l’ordre<br />

bactérien des Oceanospirillales ont été ainsi décrites.<br />

La première nommée Halorubrum ezzemoulense (sp. nov.), a fait l’objet d’une<br />

caractérisation (Kharroub et al., 2006).<br />

La seconde espèce décrite appartenant aux Gamma-Proteobacteria appelée Salicola salis<br />

(sp. nov.) (Kharroub et al., 2006).<br />

Ces deux procaryotes sont des hétérotrophes halophiles extrêmes. Outre l’intérêt lié à leur<br />

position taxinomique nouvelle, Halorubrum ezzemoulense produit un exopolymère. Aussi,<br />

Salicola salis est la première bactérie halophile extrême isolée dans le continent africain.

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