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(Thèse partie 1)

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4. 3. Hybridation ADN-ADN de la souche B2<br />

162<br />

Chapitre 2 : Résultats et discussion<br />

La souche B2 est phylogénétiquement plus liée à Salicola marasensis CECT 7107 T<br />

(Tableau 37). Afin de connaître sa position taxinomique, l’ADN extrait a été doublement<br />

marqué par la digoxigénine et la biotine puis des études d’homologies ADN-ADN ont été<br />

effectuées avec les quatre espèces proches, Salicola marasensis CECT 7107 T , Pseudomonas<br />

halophila DSM 3050 T , Halovibrio denitrificans DSM 15503 T et Halospina denitrificans DSM<br />

15505 T .<br />

La figure 40 (Annexe 10) montre une courbe étalon classiquement réalisée. D’après cette<br />

courbe, Y = 0,0002 x + 0,5096 où Y représente la D.O. et x la concentration d’ADN.<br />

D’après les résultats d’homologie ADN-ADN (Tableau 39), les taux d’hybridations obtenus<br />

avec la sonde sont inférieurs à 70 % et sont compris entre 17,6 et 52,11 %. La plus grande<br />

valeur a été notée avec la souche type de Salicola marasensis CECT 7107 T . En effet, les deux<br />

séquences sont similaires à 99 % et la distance calculée selon Tamura-Nei est également<br />

faible. Mais selon Stackebrandt et Liesak (1993), le degré de similitude des ADNr ne peut être<br />

utilisé pour détecter de légères différences entre deux espèces très voisines, car les ribosomes<br />

sont des structures cellulaires hautement conservées. Mais un environnement comme les lacs<br />

hypersalés possédant des conditions physico-chimiques très variables peut amener une<br />

évolution rapide des voies métaboliques sans toutefois modifier celle des macromolécules<br />

plus stables. Les bactéries qui s’y trouvent doivent donc posséder un métabolisme très<br />

variable dans le temps. Ces facteurs environnementaux peuvent mener à des adaptations<br />

particulières et à des changements au niveau de certains gènes spécialisés tout en conservant<br />

l’ADN ribosomal. Les principales différences entre la souche B2 et Salicola marasensis<br />

CECT 7107 T se manifestent essentiellement par des différences dans la distribution des acides<br />

gras membranaires, la physiologie et un taux d’hybridation ADN-ADN de 52,11 % justifiant<br />

à lui seul la création d’une nouvelle espèce. Le nom de Salicola salis a été attribué à cette<br />

souche.

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