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(Thèse partie 1)

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5. Chimiotaxinomie<br />

5. 1. Analyse de lipides polaires membranaires<br />

107<br />

Chapitre 1 : Résultats et discussion<br />

C’est un test d’une grande importance dans la taxinomie des haloarchaea vu que<br />

chaque genre possède une composition spécifique en glycolipides. Les lipides polaires<br />

extraits des souches ont été analysés selon la technique décrite par Oren et al. (1996). Les<br />

souches de référence utilisées sont : Halobacterium salinarum DSM 3754 T , Halococcus<br />

morrhuae NRC 51001 T , Haloarcula hispanica DSM 4426 T , Haloferax mediterranei<br />

ATCC 33500 T , Halorubrum coriense DSM 10284 T et Haloterrigena turkmenica DSM<br />

5511 T .<br />

Après migration sur plaque de gel de silice et détection par pulvérisation de réactifs<br />

spécifiques, les glycolipides ont donné des spots pourpres alors que les phospholipides des<br />

spots bleus. Ces derniers disparaissent dans les cinq premières minutes. Les figures de 21 à<br />

24 montrent les résultats obtenus par chromatographie sur couche mince de silice. La<br />

comparaison des profils des lipides polaires des souches étudiées à ceux des souches de<br />

référence utilisées est présentée dans le tableau 25.<br />

Les souches 1’1, 2a, 2b et 2c possèdent une composition de lipides polaires similaire à<br />

celle de Halobacterium salinarum DSM 3754 T . Une présence de PGP-Me, de PG et de<br />

PGS comme phospholipides et de trois glycolipides ; STeGD, STGD1 et TGD1. Les deux<br />

premiers glycolipides sont caractéristiques du genre Halobacterium.<br />

Les souches 1’3, B5, S1 et S9 possèdent le PGP-Me, le PG et le PGS et deux glycolipides<br />

ayant les mêmes profils de migration sur plaque de silice que les glycolipides TGD2 et<br />

DGD-2. Le premer est celui caractéristique du genre Haloarcula.<br />

Les souches B7, B8 et S4 se démarquent des autres souches par la présence de TGD1<br />

comme glycolipide qui est un trait caractéristique du genre Halococcus. En outre, on note<br />

la présence d’un second glycolipide DGD1 et une absence de PGS comme pour la souche<br />

témoin utilisée Halococcus morrhuae NRC 51001 T .

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