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(Thèse partie 1)

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2. 4. Production d’acides à partir de sucres et d’alcools<br />

102<br />

Chapitre 1 : Résultats et discussion<br />

Selon le tableau 22, la croissance sur les sucres et les alcools tests utilisés<br />

s’accompagne parfois d’une production d’acides responsable de la réduction du pH. Une<br />

production de pyruvate, d’acétate et de lactate a été observée lorsque la croissance de<br />

Halorubrum saccharovorum a lieu sur des hexoses (Hochstein, 1988). Selon nos données,<br />

la réduction du pH est observée le plus souvent en présence de glucose. En effet, il a été<br />

remarqué que la quantité d’acides produite dépend de la nature du sucre. Ainsi il a été<br />

observé que la quantité d’acétate, de pyruvate et de lactate produite à partir de glucose par<br />

Halorubrum saccharovorum est 5 à 7 fois supérieure à celle produite à partir d’autres<br />

hexoses (Oren, 1999b).<br />

Il arrive que la croissance des archaea halophiles extrêmes sur les sucres ne puisse être<br />

détectée et selon certains auteurs cet échec n’est pas obligatoirement dû à une absence de<br />

croissance, ni à un faible taux de ces procaryotes mais plutôt à une « autodestruction » par<br />

production d’acides en excès (Hochstein, 1988).<br />

3. Propriétés biochimiques des souches d’haloarchaea<br />

Toutes les souches étudiées sont catalase et oxydase positives et c’est le cas de toutes<br />

les espèces d’haloarchaea décrites. Les résultats de l’hydrolyse de polymères ou de<br />

l’utilisation du nitrate et de l’arginine en anaérobiose sont résumés dans le tableau 23.<br />

L’hydrolyse de l’amidon est effectuée par plus de souches que celles de la gélatine et de<br />

l’esculine. L’hydrolyse de l’amidon a été observée chez de nombreuses halobactéries<br />

(Oren, 1983b ; Oren et al., 1999 ; Oren et al., 2002b) et dont l’enzyme responsable a été<br />

identifiée comme étant une amyloglucosidase chez Halorubrum sodomense (Oren, 1983a).<br />

Toutes les souches ne produisent pas d’indole. C’est un caractère fréquent chez les<br />

halobactéries (Grant et al., 2001 ; Fan et al., 2004 ; Castillo et al., 2005).

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