STOCKAGE A LA SOURCE - WWF Belgium

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Fiche n°12 - Les remblais routiers et les chemins forestiers 5.1. Exemple de réalisation n°1 : Bassin versant du ruisseau Ichaca, commune de Saint –Jean-de-Luz (France) Malheureusement, ce type d’approche est tout récent, et rares sont les exemples d’utilisation de remblais comme retenue temporaire sur les petits bassins versants. Néanmoins, le bassin versant du ruisseau Ichaca (10 km²) s’est vu dotés d’aménagements destinés à réduire les pics de crues. Les autorités ont profité d’une cuvette naturelle en amont d’un chemin rural souvent inondé. Les travaux, dans ce cas-ci, ont consisté en un rehaussement du chemin (le remblai), une protection par enrochement et par un ouvrage semi-circulaire en béton servant à la régulation et à la filtration. Le sous-bassin versant concerné par la retenue s’étend sur 193 ha et génère des débits de crues de l’ordre de 4 m³/s pour les débits de pointe naturels et de l’ordre de 0.5 m³/s pour les débits de pointe laminés. 6. Le coût Le manque d’application du concept ne permet pas de donner un ordre de grandeur quant au coût. Cependant, le remblai routier du bassin versant d’Ichaca a nécessité un investissement de l’ordre de 93000 euros. De plus, la solution d’utilisation des remblais routiers est moins onéreuse que des aménagements spécifiques tels que les bassins de retenue. 7. Référence online • http://catalogue.setra.equipement.gouv.fr/_ftp/Notes_info/EEC/DT872.PDF • http://www.isl-ingenierie.fr/index_flash.htm Source, CETE Méditerranée et CETE du Sud-Ouest 42
Recensement des actions / projets de stockage de l’eau en amont des bassins hydrographiques 4 Conclusions Le stage de 3 mois réalisé dans l’Unité d’Eaux Douces du <strong>WWF</strong>-Belgique dans le cadre du DES en Sciences et Gestion de l’environnement s’est inscrit dans une problématique de gestion durable des cours d’eau. L’aboutissement de ce travail est un recueil d’expériences dédié aux gestionnaires de l’eau, dans le contexte de la maîtrise des eaux de crues en période d’inondation, à l’aide de techniques originales de stockage à la source. Actuellement, la gestion du cycle de l’eau est une préoccupation environnementale planétaire. On ne cesse de rapporter les problèmes liés au manque d’eau et paradoxalement au surplus d’eau de par le monde. Le projet que propose le <strong>WWF</strong> est un projet novateur au niveau du bassin de la Meuse. Il propose de modifier de manière radicale la vision que l’on a de la gestion de l’eau et de l’entrevoir dans une perspective plus soutenable. Pour aboutir à ce projet, il sera nécessaire de rassembler, au travers de partenariats, des secteurs souvent éloignés les uns des autres. Il est temps de penser autrement qu’en termes de maîtrise de la Nature, mais plutôt en association avec elle. Le contrôle absolu des cours d’eau n’est pas une solution à long terme. Ce concept d’aménagement et de réhabilitation des zones de rétention d’eau au sein de réserves naturelles, de parcelles agricoles et autres nécessite encore des réflexions. Notamment, la plupart des aménagements cités dans ce rapport jouent un rôle positif à plusieurs niveaux, c'est-à-dire qu'ils interviennent positivement dans la problématique de l'eau, mais aussi dans la conservation et la restauration des milieux naturels, seminaturels, de la diversité faunistique et floristique, de la diversité paysagère et dans la lutte contre le ruissellement et l'érosion. Cependant, les informations décrites au travers de ce rapport montrent que le concept est plus ou moins mis en pratique (parfois indirectement) dans certaines régions d’Europe, mais reste encore isolé. Néanmoins, on se rend compte que les mentalités commencent à changer radicalement concernant les aménagements au niveau des plaines alluviales. Au travers de renaturations de cours d’eau et de restaurations de méandres, on observe une volonté nouvelle de gestion plus écologique, plus durable des cours d’eau en aval (France, Angleterre, Allemagne, Suisse, Luxembourg,…). Cette prise de conscience devrait servir d’exemple pour une adaptation de la gestion du bassin hydrographique de la Meuse. 46
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