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Dossier<br />
Création d’entreprise<br />
Les ruches ont 20 ans<br />
Balade<br />
Terrils<br />
n°<strong>214</strong> - <strong>Mai</strong> 2008<br />
Édition Métropole<br />
Une faune et une flore remarquables
Images<strong>du</strong>mois<br />
Piffaretti en V.O au musée<br />
départemental Matisse...<br />
Une sélection d’œuvres<br />
choisies par l’artiste<br />
pour leurs relations avec<br />
l’œuvre de Matisse.<br />
À voir jusque mi-juin.<br />
2 - LE NORD - MAI 2008<br />
Le 26 mars, les filles de<br />
l’ESBVA - LM ont rencontré<br />
l’équipe de Reims,<br />
à Villeneuve d’Ascq.<br />
Belle performance, elles ont<br />
gagné une place en finale de<br />
la coupe de France de basket<br />
qui aura lieu le 18 mai<br />
à Bercy.<br />
Balade gourmande au musée municipal<br />
d’Hazebrouck... Une exposition proposée<br />
jusqu’au 6 juillet par le musée départemental<br />
de Flandre actuellement en travaux...<br />
Le Name, festival de musique électronique,<br />
a entraîné le public dans un voyage musical<br />
riche en découvertes, à travers tout<br />
le Département. Ici à l’espace Sculfort<br />
à Maubeuge, le 21 mars dernier...<br />
Invités par Bernard Derosier,<br />
une cinquantaine d’élus<br />
<strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> départemental des<br />
jeunes ont visité l’Assemblée<br />
nationale à Paris, le 12 avril<br />
dernier. L’occasion pour<br />
ces collégiens de découvrir<br />
l’hémicycle et les différentes<br />
salles <strong>du</strong> Palais Bourbon,<br />
dont la très belle bibliothèque.<br />
La 106 e édition de<br />
Paris-Roubaix, remportée par<br />
Tom Boonen, a tenu toutes<br />
ses promesses pour la plus<br />
grande joie des spectateurs<br />
venus en nombre encourager<br />
leurs champions.
Une source<br />
d’emplois et de richesses<br />
Notre département a longtemps été marqué par l’importance<br />
des Charbonnages, de la métallurgie et <strong>du</strong><br />
textile, où la grande in<strong>du</strong>strie organisait tout, et où tout<br />
s’organisait autour de la grande in<strong>du</strong>strie.<br />
Très tôt est alors apparue la nécessité de diversifier<br />
notre économie et d’en favoriser le renouvellement. Le<br />
Département <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> s’est donc engagé de manière<br />
volontariste en faveur <strong>du</strong> développement économique.<br />
En 1988, s’inspirant d’une expérience irlandaise, le<br />
Département a alors décidé de créer ses six premières<br />
ruches départementales d’entreprises (Armentières,<br />
Lille-Hellemmes, Saint-Pol-sur-Mer, Denain, Roubaix et<br />
Maubeuge) montrant ainsi sa volonté et sa détermination<br />
à combattre le chômage et les conséquences des<br />
fermetures d’entreprises.<br />
C’était le début d’un vaste réseau de lieux de ressources<br />
qui compte aujourd’hui 9 ruches implantées au<br />
cœur des territoires (dont Tourcoing, Douai, Villeneuve<br />
d’Ascq), sans oublier l’implantation prochaine d’une<br />
ruche dans le Cambrésis (Beauvois-en-Cambrésis),<br />
offrant aux entreprises nouvellement créées 17 000 m 2<br />
de surface locative, répartis en près de trois cents<br />
bureaux ou ateliers.<br />
Dans un environnement économique mondialisé et<br />
instable, dans une France qui peine à retrouver le chemin<br />
de la croissance, les créateurs d’entreprises constituent<br />
une source d’emplois et de richesses. Le succès<br />
des ruches est un encouragement pour développer<br />
encore notre attractivité.<br />
Unir nos forces, rassembler nos atouts, créer des<br />
emplois nouveaux, telles sont les orientations qui seules<br />
peuvent contribuer à renforcer le tissu économique<br />
<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> !<br />
Bernard Derosier<br />
Président <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />
Sommaire<br />
LE NORD -MAI 2008<br />
4/9<br />
10/15<br />
16/17<br />
19<br />
20/21<br />
22/27<br />
28<br />
29/31<br />
@ Retrouvez<br />
Actualité<br />
Édition Métropole<br />
Événements<br />
Artistes, inscrivez-vous ! • Un festival au pied de la lettre •<br />
Musées by night le 17 mai • Les 4 Jours en 6 étapes...<br />
Solidarité<br />
Risques solaires, se protéger au quotidien • Le Département<br />
contre le cancer • CDJ, internationalement solidaires...<br />
Aménagement - Environnement<br />
ValJoly:ouverture le27juin•L’é<strong>du</strong>cationestdanslepré•<br />
Onplanteaussidanslescollèges•LesArchives<strong>du</strong>futur...<br />
Dossier<br />
Les ruches n’ont pas le bourdon !<br />
20 ans, le bel âge ! Pour la plupart créées en 1988, les ruches<br />
d’entreprises départementales ont acquis une belle maturité.<br />
Gage <strong>du</strong> sérieux <strong>du</strong> travail accompli, le Réseau départemental<br />
des ruches <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> est le seul réseau de pépinières<br />
d’entreprises en France à être doté depuis 2004<br />
d’une certification Afnor.<br />
Édition Métropole<br />
Canal Deûle Escaut : deux ponts fermés à la circulation.<br />
De nouvelles aides pour<br />
un hébergement touristique <strong>du</strong>rable<br />
René Pillot<br />
Les mémoires de La Fontaine<br />
Balade<br />
Terrils, une faune<br />
et une flore remarquables<br />
Les terrils sont aujourd’hui de véritables réserves de nature.<br />
Chauds, acides, pauvres, ils constituent un milieu à part entière<br />
sur lequel se développent des espèces que l’on ne rencontre nulle<br />
part ailleurs dans la région.<br />
Côté collèges<br />
Ménage de printemps à Bray-Dunes<br />
Temps libre<br />
Coups de vents, la suite...<br />
le Département sur Internet : www.cg59.fr<br />
Magazine d’information <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> - 2, rue Jacquemars Giélée - 59047 Lille Cedex<br />
Tél. 03 20 63 52 70 - Fax : 03 20 63 52 23 - e-mail : lenord@cg59.fr - Site Internet <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> : www.cg59.fr<br />
Directrice de la publication : Évelyne Duhaut-Courpron. Directeur-adjoint de la Communication : Hubert Loppinet. Rédactrice en chef : Hélène<br />
Fanchini. Rédaction : Laurence Blondel, Valérie Dassonville (Valenciennois), Antoine Platteel (Douaisis), Alexandra Pigny (Dunkerquois),<br />
Françoise Poiret-Colonge (Avesnois), Arnaud Raes (Cambrésis). Avec la collaboration de Juliette Marcout. Coordinatrice d’édition : Michèle<br />
Sandre. Secrétariat de rédaction : Laurence Blondel/Valérie Dassonville, assistées de Céline Foucart. Création et réalisation : Unité graphique<br />
de la DIC. Responsable photo : Dominique Lampla. Photographies : Christophe Bonamis, Pierre Cheuva, Philippe Houzé, Emmanuel Watteau,<br />
photothèque <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général. Service iconographique : Sylvie Séverin. <strong>Conseil</strong> en communication : R Com’ Rigaux.<br />
Photogravure/Impression : SIB, Boulogne-sur-Mer. ISSN1169-4947. Dépôt légal : mai 2008. Tirage : 1 099 000 exemplaires. Tous droits de<br />
repro<strong>du</strong>ction réservés. © 2000. Le magazine Le <strong>Nord</strong> est distribué gratuitement à tous les habitants <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>. Pour le recevoir à partir d’un<br />
autre département, veuillez contacter le service Lecteurs-Abonnements au 03 20 63 52 38. Si vous ne le recevez pas régulièrement, écrivez<br />
à elourme@cg59.fr<br />
Imprimé sur papier recyclé.<br />
LE NORD - MAI 2008 - 3
Événements<br />
Le bac a 200 ans<br />
Le baccalauréat, principal symbole <strong>du</strong> système<br />
é<strong>du</strong>catif français continue d’alimenter les<br />
débats... Pour célébrer ses 200 ans, un colloque<br />
international est organisé les 14, 15 et 16 mai<br />
2008 aux Archives départementales <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />
par l’Université Charles de Gaulle - Lille 3,<br />
l’Université de Paris IV - La Sorbonne et<br />
le Service d’histoire de l’é<strong>du</strong>cation de l’INRP-<br />
ENS. Il a pour thème : « Le baccalauréat et la<br />
certification des études secondaires : exception<br />
française ou pratique européenne ? (1808-<br />
2008) ». Il propose diverses pistes de réflexion<br />
sur la place <strong>du</strong> baccalauréat dans la société.<br />
Archives départementales <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> :<br />
22, rue Saint-Bernard à Lille,<br />
tél. 03 20 85 31 50.<br />
Rens. également sur www.cg59.fr<br />
Owen écrit<br />
sur les murs<br />
Pour le 90 e anniversaire de l’Armistice de 1918,<br />
de nombreuses manifestations sont organisées.<br />
Ce mois-ci se tient à Lille l’exposition Wilfred<br />
Owen : la maison forestière, présentation <strong>du</strong> projet<br />
architectural de mise en valeur de la maison<br />
forestière <strong>du</strong> village d’Ors dans laquelle<br />
le poète anglais a passé ses derniers jours et<br />
rédigé ses derniers écrits. Ce projet a été conçu<br />
par l’artiste anglais Simon Patterson. Il consiste<br />
à ne garder que l’ossature de la maison et<br />
à investir l’espace avec des poésies de Wilfred<br />
Owen. L’exposition est visible jusqu’au 31 mai, <strong>du</strong><br />
mercredi au samedi de 14 h à 18 h et sur rendezvous<br />
(entrée libre), dans les locaux<br />
de l’association Artconnexion,<br />
9, rue <strong>du</strong> Cirque à Lille. Rens : 03 20 21 10 51<br />
et sur www.artconnexion.org<br />
Journalistes<br />
et citoyens<br />
À quoi sert un journaliste ? Ce sera la question<br />
posée lors de la 2 e édition des assises<br />
internationales <strong>du</strong> journalisme, les 21, 22 et<br />
23 mai à Lille. Ces rencontres sont destinées<br />
aux professionnels mais certains débats sont<br />
publics. Considérant que la presse joue un<br />
rôle fondamental dans la démocratie locale,<br />
le <strong>Conseil</strong> général a décidé d’être partenaire<br />
de cette manifestation.<br />
Plus d’info sur www.assises<strong>du</strong>journalisme.com<br />
4 - LE NORD - MAI 2008<br />
Un festival<br />
au pied de la lettre<br />
Le festival « Par Monts et par mots »,<br />
organisé par le Département à la Villa<br />
départementale Marguerite-Yourcenar,<br />
aura pour thème « La correspondance<br />
dans tous ses états ». Du 12 au 15 juin,<br />
d’innombrables animations seront proposées<br />
: rencontres avec des écrivains,<br />
ateliers d’écriture, cafés littéraires,<br />
tables-rondes et spectacles. Au programme<br />
: une lecture d’extraits de la<br />
correspondance de Flaubert par<br />
Bernadette Lafont*, une adaptation<br />
d’Inconnu à cette adresse de<br />
Kressmann Taylor, une lecture-spectacle<br />
des Lettres à un jeune poète de R-<br />
M. Rilke, une lecture des Lettres de<br />
Calamity Jane à sa fille par Lou<br />
Doillon*, une lecture-spectacle de 84,<br />
Charing Cross Road de Helen Hanff,<br />
une lecture de La nuit sera calme de<br />
Romain Gary par Jacques Gamblin* et<br />
une promenade fantasmagorique et<br />
poétique dans le parc.<br />
Par ailleurs, un concours de mail art (ou<br />
art postal) est organisé, en collaboration<br />
avec l’association Lézard Timbré<br />
(date limite d’envoi le 10 juin). Les<br />
œuvres reçues seront exposées lors <strong>du</strong><br />
festival. Autre événement : une journée<br />
à Bruges* sur les traces de Zénon,<br />
organisée par la province de Flandre<br />
occidentale. Zénon, alchimiste <strong>du</strong> XVI e<br />
siècle, est le héros de L’œuvre au noir,<br />
roman écrit par Marguerite Yourcenar<br />
Un « uniVERRE » partagé<br />
L’atelier-musée <strong>du</strong> verre à Trélon et le<br />
musée-atelier départemental <strong>du</strong> Verre<br />
à Sars-Poteries proposent désormais<br />
un billet unique qui permettra de visiter<br />
les deux structures à un tarif préféren-<br />
Du 12 au 15 juin, de nombreuses animations<br />
seront proposées à l’occasion <strong>du</strong> festival.<br />
en 1968. D’ailleurs, au cours <strong>du</strong> festival,<br />
la Poste lancera un « prêt-à-poster »<br />
commémorant ce 40 e anniversaire.<br />
* Le programme complet <strong>du</strong> festival sera<br />
disponible dès la mi-mai sur le site<br />
www.cg59.fr ou sur demande auprès<br />
de la Villa Marguerite-Yourcenar,<br />
tél. 03 28 43 83 00. Tous les événements<br />
sont gratuits mais pour ceux suivis<br />
ci-dessus d’une astérisque, il est<br />
indispensable de réserver au même numéro.<br />
tiel. Les visiteurs profiteront ainsi d’un<br />
panorama complet de l’histoire <strong>du</strong><br />
verre, de la verrerie in<strong>du</strong>strielle à<br />
Trélon jusqu’à la création artistique<br />
contemporaine à Sars-Poteries. Les<br />
deux musées proposent également des<br />
formules à la journée pour les groupes<br />
avec visites guidées et un repas le midi.<br />
Pass’Verre : 7, 50 euros / personne<br />
Renseignements : musée-atelier<br />
départemental <strong>du</strong> Verre,<br />
1, rue <strong>du</strong> <strong>Général</strong>-de-Gaulle<br />
à Sars-Poteries, tél. 03 27 61 61 44.
Musées by night<br />
le 17 mai<br />
Les quatre musées gérés par le<br />
Département participent à la Nuit des<br />
musées, le 17 mai de 18 h 30 à minuit. À<br />
cette occasion, ils seront non seulement<br />
gratuits et ouverts à des horaires inhabituels,<br />
mais ils vous offrent aussi des<br />
animations exceptionnelles. Outre des<br />
visites guidées de son exposition<br />
Gourmandise au musée d’Hazebrouck,<br />
le musée départemental de Flandre<br />
vous propose de découvrir à la salle des<br />
fêtes de Cassel un savoureux spectacle<br />
humoristique de Ben, Moules frites, sur<br />
le thème de la gastronomie flamande.<br />
Un bus gratuit vous mènera d’un lieu à<br />
l’autre.<br />
Pendant ce temps, à Bavay, la compagnie<br />
Skald, ses conteurs et musiciens,<br />
vous entraîneront dans les vestiges <strong>du</strong><br />
forum antique. Le musée-atelier dépar-<br />
Artistes,<br />
inscrivez-vous !<br />
Du 17 au 19 octobre, les Départements <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>, <strong>du</strong> Pas-de-<br />
Calais et la Province de Flandre occidentale s’associent pour la<br />
11 e édition des « Portes ouvertes des ateliers d’artistes ».<br />
Cette manifestation s’adresse aux artistes amateurs, professionnels<br />
ou confirmés, écoles d’art, associations de plasticiens<br />
ou galeries associatives. Les différentes disciplines concernées<br />
sont la peinture, la sculpture, la photographie, la vidéo, la<br />
performance, le multimédia, le graphisme, le dessin, la calligraphie,<br />
la gravure, le stylisme, la bande dessinée, la céramique,<br />
le fusain…<br />
En 2007, près de 37 000 visiteurs ont découvert les ateliers<br />
d’artistes dans le <strong>Nord</strong>. Vous pouvez participer à ce rendez-vous.<br />
Renseignements et inscriptions : www.cg59.fr/poaa (inscription en ligne)<br />
ou à cette adresse : Département <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> - Direction de l’Action Culturelle<br />
Service Culture (03 20 63 51 97). Courriel: poaa@cg59.fr<br />
Clôture des inscriptions le 31 mai.<br />
temental <strong>du</strong> Verre à<br />
Sars-Poteries vous<br />
invite, lui, à un parcours<br />
poétique<br />
sous les étoiles<br />
avec la compagnie<br />
<strong>du</strong> Théâtre de<br />
Chambre d’Aulnoye-Aymeries. Enfin,<br />
après une visite guidée de la donation<br />
Alice Tériade, le musée départemental<br />
Matisse au Cateau-Cambrésis accueillera<br />
un concert de Jazz New Orleans<br />
avec Pierre Calligaris. Pour vous permettre<br />
de vous rendre dans deux de ces<br />
trois musées* au choix, le Département<br />
a mis en place des navettes gratuites.<br />
* musée-site archéologique départemental à Bavay,<br />
musée-atelier départemental <strong>du</strong> Verre à Sars-Poteries,<br />
musée départemental Matisse au Cateau-Cambrésis.<br />
Le musée-atelier départemental <strong>du</strong> Verre à Sars-Poteries.<br />
Renseignements et réservations :<br />
> musée départemental de Flandre,<br />
tél. 03 28 49 10 97 ;<br />
> musée-site archéologique départemental<br />
à Bavay, tél. 03 27 63 13 95 ;<br />
> musée-atelier départemental <strong>du</strong> Verre<br />
à Sars-Poteries, tél. 03 27 61 61 44 ;<br />
> musée départemental Matisse<br />
au Cateau-Cambrésis, tél. 03 27 84 64 50.<br />
4 Jours en 6 étapes<br />
Le Département <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> parrainera les deux premières étapes<br />
des 4 Jours de Dunkerque.<br />
La 54 e édition de la course cycliste des 4 jours de Dunkerque<br />
aura lieu <strong>du</strong> 6 au 11 mai. Le Département <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> parrainera les<br />
deux premières étapes, à savoir : Dunkerque – Roost-Warendin<br />
le 6 mai et Hénin-Beaumont – Le Cateau-Cambrésis le 7. La<br />
troisième étape emmènera les coureurs à Saint-Quentin dans<br />
l’Aisne. Le peloton sera de retour dans le <strong>Nord</strong> pour le départ<br />
de la quatrième étape, Wasquehal – Calais. La cinquième étape,<br />
le 10 mai reliera Calais au cap Blanc-Nez avant le critérium<br />
final de 128 km dans Dunkerque le 11 mai. Alors, qui pour succéder,<br />
au palmarès, à Mathieu Ladagnous ?<br />
Perturbations, déviations : retrouvez l’itinéraire détaillé sur www.cg59.fr<br />
LE NORD - MAI 2008 - 5
Solidarité-Santé<br />
CDJ,<br />
mondialement<br />
solidaires<br />
Sensibiliser les jeunes collégiens <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />
au problème de l’eau en Afrique, c’est le défi<br />
relevé par les membres de la commission<br />
Relations internationales – Prévention santé<br />
<strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> départemental des jeunes (CDJ).<br />
« Quand on sait qu’un Africain consomme<br />
20 litres d’eau par jour contre 300 litres<br />
pour un Européen, ça fait réfléchir. On ne<br />
peut pas fermer les yeux sur ces conditions<br />
de vie. Ça nous fait également réfléchir<br />
sur notre propre comportement », souligne<br />
Fanny, élue <strong>du</strong> canton de Cysoing<br />
au <strong>Conseil</strong> départemental des jeunes.<br />
L’un des cinq panneaux réalisés<br />
par les collégiens <strong>du</strong> CDJ.<br />
Les collégiens ont réalisé cinq panneaux<br />
présentant, entre autres, le rôle <strong>du</strong> CDJ,<br />
les conséquences sanitaires liées au manque<br />
d’eau, les contrastes entre la France et<br />
l’Afrique… Plus d’une quinzaine de collèges<br />
présenteront l’exposition entre mai et juin<br />
2008. En échange, ils s’engagent à organiser<br />
des actions (entre septembre et décembre<br />
2008) pour récolter des fonds afin de<br />
permettre à l’association Le Partenariat<br />
d’aller construire des équipements<br />
(in<strong>du</strong>ctions d’eau) dans des collèges de la<br />
région de Saint-Louis au Sénégal dès le<br />
premier trimestre 2009. « Un slogan sur une<br />
affiche résume bien l’idée de cette action.<br />
C’est : ne sois pas spectateur, mais acteur de<br />
ce projet en Afrique », conclut Maxime,<br />
élu <strong>du</strong> canton de Seclin-sud.<br />
6 - LE NORD - MAI 2008<br />
Risques solaires,<br />
se protéger au quotidien<br />
Même dans les situations les plus courantes, il faut penser à se protéger <strong>du</strong> soleil.<br />
Jouer au parc, bricoler dans le jardin, se<br />
promener en ville... autant d’activités<br />
que l’on va pouvoir recommencer avec<br />
l’arrivée des beaux jours. <strong>Mai</strong>s prudence !<br />
Dans toutes ces situations de la vie courante,<br />
on a tendance à oublier que le<br />
soleil, même si on ne le voit pas, est bien<br />
présent. En effet, les rayons ultraviolets,<br />
les célèbres « UV », nous traquent aussi<br />
bien par temps nuageux que par grand<br />
soleil. 5 000 nouveaux cas de cancers<br />
de la peau ont été détectés dans le <strong>Nord</strong><br />
en 2007. Notre région est l’une des plus<br />
touchées par cette maladie.<br />
Au cœur de la prévention, le<br />
Département mène chaque année une<br />
grande campagne de communication<br />
15 m 3 ! La taille d’une grosse camionnette.<br />
Voilà la quantité de jouets<br />
récoltés par les élus <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong><br />
pour informer les <strong>Nord</strong>istes sur les<br />
risques solaires. Cette année, une nouvelle<br />
campagne avec un nouveau message<br />
insiste sur la nécessité de se<br />
protéger au quotidien et pas seulement<br />
quand on va à la plage. Une nouvelle<br />
affiche sera bientôt diffusée dans tout<br />
le département. Protéger ses mains, son<br />
visage, son cou, sa tête, même quand il<br />
fait gris, c’est le seul moyen d’éviter les<br />
risques. Alors, dès que vous êtes à l’extérieur,<br />
même si le soleil est masqué par<br />
les nuages, couvrez-vous ou tartinezvous<br />
de crème.<br />
@ Pour<br />
plus d’informations :<br />
www.cg59.fr<br />
Bravo aux collégiens <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />
départemental des jeunes dans leur<br />
collège début février. Les collégiens<br />
<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> ont su se mobiliser. Peluches,<br />
vélos, dînettes, poupées,<br />
chevaux à bascule, jeux<br />
de société, petits ordinateurs…<br />
Tous ces jouets<br />
seront redistribués aux<br />
enfants accueillis en<br />
foyer ou par des assistants<br />
familiaux <strong>du</strong><br />
Département. La solidarité<br />
et le partage, ça<br />
s’apprend dès le plus<br />
jeune âge !
Le Département<br />
contre le cancer<br />
En 2006, les Départements <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>, <strong>du</strong><br />
Pas-de-Calais et la Région ont signé<br />
une Charte Santé qui prévoyait notamment<br />
la lutte contre le cancer. Les trois<br />
collectivités (en partenariat avec l’État<br />
et l’Assurance Maladie) se sont associées<br />
pour organiser la Semaine de<br />
mobilisation face aux cancers <strong>du</strong> 29<br />
mai au 4 juin 2008. La semaine sera<br />
découpée en journées thématiques :<br />
prévention, dépistage, offre de soins,<br />
accompagnement des malades et<br />
recherche. Elle se caractérisera par de<br />
multiples actions locales sur l’ensemble<br />
<strong>du</strong> territoire régional notamment dans<br />
les services de Prévention Santé <strong>du</strong><br />
Département. Diverses activités seront<br />
proposées par les collectivités, les professionnels<br />
et les associations (randonnées,<br />
projections de films, conférences,<br />
« Sébastien a 22 ans. Quand il est arrivé<br />
au foyer* en avril 2007 il ne parlait pas<br />
<strong>du</strong> tout », raconte Perrine Malines, artthérapeute.<br />
Aujourd’hui, Perrine et<br />
Sébastien rigolent bien pendant les<br />
séances d’art-thérapie. Une fois par<br />
semaine, Perrine Malines vient dans ce<br />
foyer des Papillons blancs à Linselles qui<br />
accueille des a<strong>du</strong>ltes handicapés. Elle travaille<br />
avec un petit groupe de quatre personnes<br />
volontaires pour s’initier à la<br />
animations...). Pour l’édition 2008,<br />
cette semaine mettra l’accent sur la<br />
prévention et les acteurs de la santé.<br />
Autour <strong>du</strong> thème « Vie et cancers »,<br />
seront abordés les sujets suivants :<br />
vivre sans (prévention et dépistage),<br />
vivre avec (traitement, accompagnement…),<br />
vivre après (réinsertion sociale<br />
et professionnelle) ; le cancer n’est pas<br />
une fatalité et personne n’est laissé<br />
seul face à cette maladie. Les dépistages<br />
et les soins sont de plus en plus<br />
efficaces et la dimension humaine, dans<br />
la prise en charge des personnes et de<br />
leur entourage, existe réellement. La<br />
Journée mondiale sans tabac <strong>du</strong> 31 mai<br />
sera intégrée à cet événement.<br />
Juliette Marcout<br />
Quand l’art devient thérapie<br />
pratique artistique. « Le premier objectif<br />
est le plaisir sensoriel, précise-t-elle. Tenir<br />
le pinceau, modeler la terre, écouter de la<br />
musique... Il y a également un objectif de<br />
socialisation et puis c’est l’occasion de<br />
montrer qu’on est “capable” de ... »<br />
Pendant la séance chacun évolue à son<br />
rythme. Les consignes sont très souples.<br />
Ici, Perrine Malines intervient auprès<br />
d’a<strong>du</strong>ltes handicapés. Ailleurs, elle prodigue<br />
ses « soins » à des personnes<br />
@ Pour<br />
plus d’informations :<br />
www.cg59.fr<br />
âgées en fin de vie ou à des jeunes en<br />
réinsertion sociale. « L’art permet de<br />
faire un travail de valorisation de soi,<br />
souligne-t-elle. Pour des personnes en<br />
situation d’échec ou douloureuse, c’est<br />
une occasion de se sentir bien. Je pense<br />
à une dame de 90 ans, qui se posait<br />
beaucoup de questions sur la mort, la<br />
déchéance <strong>du</strong> corps. Au bout de plusieurs<br />
séances, alors que je lui jouais de<br />
l’accordéon, elle m’a raconté son premier<br />
bal. Cela évoquait chez elle des émotions<br />
agréables. »<br />
* Les Papillons Blancs : 14, rue Catherine-Rose-<br />
Delannoy, 59126 Linselles, tél. 03 20 25 96 50.<br />
Portes ouvertes<br />
le 17 mai<br />
Le foyer des Papillons blancs de Linselles<br />
héberge des a<strong>du</strong>ltes handicapés mentaux,<br />
qui ne sont pas en mesure de travailler.<br />
Chaque pensionnaire vit dans son studio<br />
mais les repas sont pris en commun. Le<br />
Département prend à sa charge les frais<br />
d’hébergement, pour un montant annuel<br />
d’1,8 M€. Le 17 mai, le foyer ouvrira ses<br />
portes pour une journée en musique.<br />
LE NORD - MAI 2008 - 7
Aménagement-Environnement<br />
Le ValJoly<br />
ouvre le 27 juin<br />
Le ValJoly sera bientôt une station<br />
touristique, ouverte toute l’année. À deux<br />
pas de la base nautique, un centre aquatique<br />
est en construction.<br />
Il comportera plusieurs bassins (couverts et<br />
de plein air), un toboggan, des douches de<br />
massage, un hammam, un jacuzzi etc.<br />
Un village a également été aménagé autour<br />
de la maison <strong>du</strong> ValJoly avec des commerces<br />
et des restaurants. En plus des 30 chalets<br />
existants, un ensemble de 180 cottages<br />
construits dans la forêt accueillera les<br />
touristes. De nombreuses animations seront<br />
proposées (équitation, sports nautiques,<br />
tir à l’arc, mini-golf, trampoline, etc.).<br />
L’ouverture de la station est prévue pour<br />
le 27 juin, mais on peut déjà réserver<br />
sa maison avec vue sur le lac ou sa place<br />
au camping.<br />
Renseignements et réservations,<br />
tel. 03 27 61 83 76 ou www.valjoly.com<br />
Un nouveau<br />
fromage ch’ti<br />
Bienvenue à la Pierre bleue ! Fabriqué<br />
dans le village <strong>du</strong> plus célèbre fromage<br />
nordiste, le nouveau venu a une pâte<br />
molle légèrement persillée et une croûte<br />
fleurie. Il est pro<strong>du</strong>it par la nouvelle<br />
Fromagerie <strong>du</strong> Bocage, au sein<br />
de la <strong>Mai</strong>son <strong>du</strong> pays <strong>du</strong> maroilles,<br />
un équipement co-financé par le<br />
Département.<br />
Rens. au 03 27 07 01 26 et sur<br />
www.fromagerie<strong>du</strong>bocage.com<br />
8 - LE NORD - MAI 2008<br />
On plante<br />
aussi dans les collèges<br />
Ce matin-là, les sixièmes B<br />
<strong>du</strong> collège Dupleix à Landrecies<br />
ont apporté des<br />
pelles, des bêches et des<br />
bottes. Au menu <strong>du</strong> cours<br />
de Sciences de la vie et de<br />
la Terre : planter arbres,<br />
arbustes et plantes grimpantes<br />
pour agrandir la<br />
haie qui cache la grille<br />
d’accès à la mare. « La<br />
mare a été creusée derrière<br />
le collège, il y a deux<br />
ans, avec l’association<br />
<strong>Nord</strong>-Nature Chico-Mendès<br />
», explique Delphine<br />
Faillon, prof de SVT.<br />
Cette mare est l’heureux<br />
prétexte à des cours sur le terrain :<br />
découverte des plantes aquatiques,<br />
des grenouilles, des tritons ou des<br />
libellules. Commencée il y a quatre<br />
ans, la haie est devenue un outil<br />
pédagogique interdisciplinaire.<br />
Marina Librobuono, enseignante de<br />
français, a fait décrire aux élèves leur<br />
vision <strong>du</strong> « coin nature », à l’intention<br />
<strong>du</strong> Centre régional des ressources<br />
génétiques (CRRG) de Villeneuve<br />
d’Ascq qui fournit les plants. Et avec<br />
la prof de documentation, Valérie<br />
Couderc, les enfants ont découvert<br />
les espèces typiques <strong>du</strong> bocage de<br />
l’Avesnois.<br />
Le Département apporte son soutien à<br />
une vingtaine d’associations qui sensibilisent<br />
les <strong>Nord</strong>istes aux enjeux environnementaux<br />
en organisant des<br />
événements festifs et pédagogiques.<br />
Objectif : faire découvrir la biodiversité<br />
régionale et favoriser les pratiques de<br />
protection de l’environnement.<br />
En voici quelques uns :<br />
- Fête <strong>du</strong> printemps, le 18 mai, sur la<br />
base de plein air nature de Morbecque<br />
(rens. 03 28 43 67 22).<br />
- Fête des mares, organisée sur toute<br />
la région par le conservatoire des sites<br />
naturels <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> Pas-de-Calais, les 31<br />
Avec enthousiasme, les élèves <strong>du</strong> collège Dupleix à Landrecies<br />
ont agrandi la haie qui cache la grille d’accès à la mare...<br />
Cette année, 68 collèges <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> ont<br />
participé à la sixième édition de<br />
l’opération « Planter un arbre dans la<br />
cour <strong>du</strong> collège ». 2 630 végétaux<br />
d’espèces locales et 53 arbres fruitiers<br />
ont été plantés. L’opération<br />
associe l’Inspection académique <strong>du</strong><br />
<strong>Nord</strong>, les Espaces naturels régionaux<br />
et le Département qui subventionne<br />
les plantations. Depuis le début de<br />
« Planter dans la cour <strong>du</strong> collège »<br />
quelque 18 000 arbres et arbustes<br />
ont été distribués dans les collèges<br />
<strong>du</strong> <strong>Nord</strong>.<br />
Rens. CRRG 03 20 67 03 51<br />
L’é<strong>du</strong>cation est dans le pré<br />
mai et 1 er juin (rens. 03 21 54 75 00).<br />
- Portes ouvertes, le 1 er juin, <strong>du</strong> Centre<br />
régional de phytosociologie, à Bailleul<br />
(rens. 03 28 49 00 83).<br />
- Portes ouvertes, le 8 juin, de la ferme<br />
<strong>du</strong> Marais, à Warlaing, 03 27 91 40 46.<br />
- Festival <strong>du</strong> sable et des érables,<br />
le 15 juin, organisé par l’Adeeli,<br />
à Zuydcoote (03 28 26 86 76).<br />
- Fête de la nature, le 28 septembre,<br />
organisée par <strong>Nord</strong>-Nature Bavaisis,<br />
à Gussignies (03 27 53 33 13).<br />
- Salon d’automne, le 12 octobre,<br />
sur la base de plein air nature<br />
de Morbecque (03 28 43 67 22).
Accueil paysan : 20 ans déjà<br />
Au pied <strong>du</strong> Mont des Cats,<br />
dans les Flandres, l’ancien<br />
séchoir à houblon est devenu<br />
un joli gîte paysan. Ce sauvetage<br />
a demandé trois ans de<br />
travail à Christophe Decherf.<br />
30 hectares de culture lui permettent<br />
de nourrir sainement<br />
une vingtaine de truies « sur<br />
paille ». Une petite ferme à<br />
l’ancienne, donc, pour laquelle<br />
le gîte constitue une diversification<br />
bienvenue.<br />
« C’est aussi une ouverture aux<br />
autres », souligne Christophe en nous<br />
faisant les honneurs des lieux. Chaux,<br />
chanvre, lin : pour l’isolation, rien que<br />
des matériaux naturels. Chauffe-eau<br />
solaire. Géothermie, pour le chauffage.<br />
Dans la cuisine, la salle de bains<br />
ou les toilettes, tous les équipements<br />
sont accessibles aux personnes handicapées.<br />
« Nous cherchons à préserver le<br />
patrimoine rural et à pérenniser les<br />
petites exploitations agricoles »,<br />
explique Stéphanie Deleurme, d’Accueil<br />
paysan. L’association fête cette<br />
année ses 20 ans. Dans le <strong>Nord</strong>, elle<br />
compte une vingtaine de structures.<br />
Gîte, camping, relais paysan, table,<br />
L’Agenda 21 départemental<br />
Les Archives<br />
<strong>du</strong> futur<br />
En 2004, les Archives départementales<br />
ont fait l’objet de travaux : les<br />
bâtiments accueillant le public ont<br />
été rénovés. Aujourd’hui s’enclenche<br />
une nouvelle phase : la<br />
reconstruction des magasins (les<br />
travaux s’échelonneront de 2009 à<br />
2011). « Le bâtiment actuel date des<br />
années 60, souligne Rosine Cleyet-<br />
Michaud, directrice. Il n’est plus<br />
conforme aux normes de conservation<br />
des documents et les magasins<br />
seront saturés en 2011. » Le futur<br />
bâtimentde14000m 2 seraconstruit<br />
par Norpac*. Il sera à énergie positive,<br />
une première pour une<br />
construction de ce type en France.<br />
chambre ou auberge paysanne : les<br />
restaurations des bâtiments sont<br />
écolo, les pro<strong>du</strong>its proposés toujours<br />
bio. Et des animations pédagogiques<br />
permettent aux petits et aux grands<br />
de retrouver le goût de l’authentique.<br />
Le Département soutient financièrement<br />
le réseau Accueil paysan. La<br />
subvention est plafonnée à 30 % de<br />
l’investissement total (17 100 euros<br />
maximum) pour un gîte accessible<br />
aux personnes à mobilité ré<strong>du</strong>ite.<br />
> Christophe Decherf 03 28 49 00 53<br />
> Accueil paysan <strong>Nord</strong> Pas-de-Calais,<br />
1, rue <strong>du</strong> Moulin, 59190 Hazebrouck,<br />
03 28 48 09 39.<br />
<strong>Mai</strong>l : accueilpaysan59.62@wanadoo.fr<br />
Site : www.accueil-paysan.com<br />
Le futur bâtiment.<br />
Concrètement, le bâtiment ne<br />
consommera pratiquement pas<br />
d’énergie (2 kWh/m 2 par an pour le<br />
chauffage et 4 pour l’électricité).<br />
Sur la toiture, 800 m 2 de panneaux<br />
photovoltaïques permettront de<br />
pro<strong>du</strong>ire de l’électricité. Il s’agit de<br />
faire un équipement « le plus passif<br />
possible ».<br />
« Ce projet allie qualité architecturale,<br />
fonctionnalité et qualité technique<br />
», explique André Michel, chef<br />
de projets au Département.<br />
« Construire <strong>du</strong>rable, c’est penser<br />
de manière globale, souligne José<br />
Cohen, directeur général adjoint<br />
chargé de l’Enseignement, <strong>du</strong> Patri-<br />
Ferme en Ville<br />
à Dunkerque<br />
D’où vient le lin ? Comment fait-on <strong>du</strong><br />
pain ? Qu’est-ce que l’agriculture raisonnée<br />
? Les consommateurs que<br />
nous sommes pourront satisfaire leur<br />
curiosité à la Ferme en Ville, installée<br />
place Jean-Bart à Dunkerque, les 30,<br />
31 mai et 1 er juin, de 10 à 19 h.<br />
Cette manifestation, soutenue par le<br />
Département, vise à mieux faire<br />
connaître le métier d’agriculteur et<br />
les pro<strong>du</strong>its de la terre. Il y aura des<br />
animaux, un marché des saveurs fermières,<br />
des stands ainsi que des animations<br />
(comme un défilé de mode<br />
avec des vêtements en lin, le 31 mai à<br />
14 h 30 et 17 h).<br />
Ferme en Ville est organisée par l’association<br />
Novagri, en partenariat<br />
avec la Fédération départementale<br />
des syndicats d’exploitants agricoles<br />
(FDSEA) <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> et les Jeunes Agriculteurs.<br />
Rens. Charlotte Duyck : 03 27 09 19 32<br />
moine et des Infrastructures au<br />
Département, c’est aussi intégrer<br />
une construction à son environnement.<br />
» Ainsi le quartier dans lequel<br />
sera construit le bâtiment est appelé<br />
à connaître un véritable renouveau.<br />
Le futur bâtiment des Archives, dont<br />
lecoûts’élèveà33millionsd’euros,y<br />
participera activement.<br />
Laurence Blondel<br />
*Legroupementlauréatcomprend:<br />
NorpacSA,Zigzag,JérômedeAlzua,<br />
Betomingénierie,CapTerre,<br />
Sodegingénierie<br />
Archives départementales <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>,<br />
22, rue Saint-Bernard à Lille,<br />
tél. 03 20 85 31 50.<br />
D.R.<br />
LE NORD - MAI 2008 - 9
Dossier<br />
Textes : Antoine Platteel<br />
Photos : Philippe Houzé et Emmanuel Watteau<br />
avril 1987 : pose de la première pierre <strong>du</strong> Centre<br />
d’innovation et de transfert technologique<br />
<strong>du</strong> <strong>Nord</strong>, à Hellemmes. Geste fondateur. L’année<br />
suivante, six ruches d’entreprises prendront leur envol, à<br />
Hellemmes, Armentières, Saint-Pol-sur-Mer, Denain, Roubaix,<br />
Maubeuge. Une idée a pris corps, celle de Bernard Derosier,<br />
alors vice-président <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général chargé des Affaires économiques<br />
: implanter sur tout le territoire des pépinières d’entreprises<br />
comme il a pu en visiter lors d’un voyage en Irlande.<br />
« Sensible à la crise in<strong>du</strong>strielle qui frappait le <strong>Nord</strong>, Le Département<br />
a cherché de nouvelles solutions pour relancer l’emploi,<br />
montrant ainsi sa volonté et sa détermination à combattre<br />
le chômage et les conséquences des fermetures d’entreprises »,<br />
a expliqué récemment le président Bernard Derosier, lors <strong>du</strong><br />
20e 25<br />
anniversaire de son « bébé ».<br />
La formule paraît évidente, maintenant : offrir dans une<br />
« ruche » des conditions d’accueil idéales aux candidats à la<br />
création d’entreprise. Des locaux mo<strong>du</strong>lables, à des loyers abordables.<br />
Des services partagés (accueil téléphonique, secréta-<br />
10 - LE NORD - MAI 2008<br />
20 ans, le bel âge ! Pour la plupart<br />
créées en 1988, les ruches<br />
d’entreprises départementales<br />
ont acquis une belle maturité.<br />
Gage <strong>du</strong> sérieux <strong>du</strong> travail accompli,<br />
le réseau départemental des ruches<br />
<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> est le seul réseau<br />
de pépinières d’entreprises en France<br />
à être doté depuis 2004<br />
d’une certification Afnor*.<br />
Les ruches n’ont<br />
riat…) et des salles de réunion et de conférence. Et surtout, un<br />
suivi personnalisé <strong>du</strong> créateur, « coaché », couvé, conseillé par<br />
le directeur de la ruche.<br />
Aménagement <strong>du</strong> territoire<br />
20 ans après, la réussite est évidente et les créateurs unanimes :<br />
l’hébergement en ruche s’est avéré déterminant dans la réussite<br />
de leur projet. Dans un département longtemps lanterne rouge<br />
pour la création d’entreprise, la vocation d’entrepreneur a été<br />
démultipliée… et démocratisée : « L’entreprise nordiste a longtemps<br />
été celle des barons de l’in<strong>du</strong>strie, une élite, pour ne pas<br />
dire une caste économique, qui avait, seule, les moyens de se<br />
lancer dans l’aventure de la création », a rappelé Bernard Derosier.<br />
Ce n’est plus le cas, dans les ruches : « 30 % des créateurs<br />
d’entreprises sont des personnes à la recherche d’un emploi »,<br />
souligne Patrick Delsinne, directeur général <strong>du</strong> réseau des<br />
ruches.
L’entreprise Ménart à Petite-Forêt fabrique <strong>du</strong> matériel de traitement des déchets et d’entretien des espaces verts.<br />
À gauche : c’est à Bernard Derosier que l’on doit l’idée d’implanter sur tout le territoire des pépinières d’entreprises.<br />
pas le bourdon !<br />
Au fil des années, le dispositif est devenu réseau et s’est étoffé<br />
avec les ruches de Tourcoing, Douai, Villeneuve d’Ascq. « En<br />
créant les ruches, le Département a posé un geste d’aide à la<br />
création d’entreprises. Il a aussi voulu en faire un outil d’aide<br />
à l’aménagement <strong>du</strong> territoire, en les implantant là où c’était<br />
nécessaire, à Denain plutôt qu’à Valenciennes, à Saint-Pol plutôt<br />
qu’à Dunkerque », indique pour sa part, Patrick Kanner,<br />
1 er vice-président chargé de l’Aménagement, <strong>du</strong> Développement<br />
des territoires et <strong>du</strong> Développement économique.<br />
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 20 ans, 890 entreprises<br />
accueillies, 2 200 emplois créés. Taux moyen de remplissage :<br />
76 %. Plus de 80 % des entreprises en ruche passent le cap<br />
des cinq ans d’existence, contre moins de 50 % pour les<br />
autres.<br />
Chaque année, quelque 50 créateurs intègrent le réseau des<br />
ruches <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>… et tout autant en sortent. « On est à 4,3<br />
emplois par entreprise, soit 200 emplois par an fixés sur le<br />
territoire après leur départ de la ruche. Le budget d’accompagnement<br />
des créateurs est de deux millions d’euros, ça fait<br />
10 000 euros par an par emploi créé. Tout le monde s’accorde<br />
à dire que cette somme est très raisonnable, face à l’enjeu »,<br />
explique Patrick Delsinne.<br />
L’arrivée <strong>du</strong> e-commerce<br />
Depuis toujours, les entreprises « branchées » — informatique,<br />
multimédia, NTIC (nouvelles technologies de l’information et<br />
de la communication) — forment un contingent conséquent<br />
au sein des ruches (16 %). Elles sont moins nombreuses, cependant,<br />
que celles des « services aux entreprises » — sécurité,<br />
ingénierie in<strong>du</strong>strielle, bureau d’études (25 %). On observera,<br />
sans surprise, que les entreprises <strong>du</strong> e-commerce ont investi<br />
les ruches départementales ces dernières années. <strong>Mai</strong>s aussi<br />
que l’artisanat, surtout <strong>du</strong> second œuvre dans le bâtiment, y a<br />
fait un retour en force (de 7 % à 12 %).<br />
« En 1988, à Hellemmes, c’était visionnaire de créer à proximité<br />
de l’université une structure dédiée à l’émergence de pro-<br />
LE NORD - MAI 2008 - 11
Dossier<br />
12 - LE NORD - MAI 2008<br />
Les ruches n’ont pas le bourdon !<br />
jets innovants. Ouverte en 2004 sur le parc technologique de la<br />
Haute-Borne à Villeneuve d’Ascq, la ruche CIEL relève de la<br />
même logique », explique Françoise Depoorter, la directrice de<br />
la ruche villeneuvoise. CIEL est même devenue le prolongement<br />
naturel de l’incubateur Cré-Innov, où le porteur de projet<br />
mûrit un « prototype » lié à la recherche et aux nouvelles<br />
technologies, avant de se confronter à la création d’entreprises.<br />
Sept des huit sociétés actuellement installées à CIEL sont ainsi<br />
issues de Cré-Innov, un incubateur que le Département soutient,<br />
tout comme l’APUI (École des Mines de Douai), Innotex<br />
à Roubaix ou le bio-incubateur d’Eurasanté.<br />
Une ruche HQE<br />
sur la zone de l’Union<br />
Signe de vitalité, le réseau des ruches ne cesse d’évoluer. En<br />
lien avec Lille Métropole Communauté urbaine et la SEM ville<br />
renouvelée, le Département ouvrira en 2011 la plus grande des<br />
ruches <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> sur la zone de l’Union, entre Roubaix et Tourcoing.<br />
Elle remplacera la ruche de Roubaix, déjà fermée, et celle<br />
de Tourcoing. Elle sera tournée, mais pas exclusivement, vers<br />
les textiles innovants et l’image, en cohérence avec le pôle d’excellence<br />
programmé sur cette zone. « Ce sera aussi une ruche<br />
HQE (Haute qualité environnementale), implantée dans un<br />
éco-quartier », précise Jean-Philippe De Ochiandiano, directeur<br />
adjoint à l’action économique.<br />
L’arrondissement de Cambrai aura sa ruche en 2009, à Beauvois-en-Cambrésis.<br />
La ruche CIEL sera agrandie (pour atteindre<br />
660 m 2 ) et le réseau des ruches départementales gérera une<br />
ruche dite « associée », construite par la communauté de communes<br />
de Fourmies. On le voit : les projets ne manquent pas !<br />
* Afnor : association française de normalisation<br />
Le réseau des ruches n’est pas un service <strong>du</strong><br />
Département mais un établissement public<br />
autonome. Son conseil d’administration est<br />
composé d’une majorité d’élus <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général<br />
et son président est un <strong>Conseil</strong>ler général.<br />
C’est Jean-Luc Pérat (canton de Trélon) qui<br />
vient de prendre cette fonction. Le réseau est<br />
financé par les dotations <strong>du</strong> Département, complétées<br />
par des aides <strong>du</strong> Fonds social européen,<br />
ainsi que par les loyers et prestations payés par<br />
les entreprises. Chaque ruche est animée par<br />
une équipe de quatre à six salariés, chargés de<br />
la direction, de l’accompagnement, <strong>du</strong> suivi<br />
administratif et de l’entretien <strong>du</strong> bâtiment.<br />
Pour connaître les coordonnées de la ruche la<br />
plus proche, contactez la direction générale <strong>du</strong><br />
réseau des ruches, tél 03 20 17 27 60, mail<br />
contact@reseau-ruches.fr ou rendez-vous sur<br />
le site www.reseau-ruches.fr<br />
Olivier Foubert<br />
« Partager<br />
des expériences »<br />
« Pour m’installer, j’ai cherché une<br />
structure où je pouvais partager<br />
des expériences avec d’autres<br />
entrepreneurs », dit Olivier Foubert<br />
(53 ans). D’où son choix de la<br />
ruche technologique <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>, à<br />
Hellemmes, quand il crée Alerteo<br />
en 2003.<br />
L’entreprise est spécialisée dans la<br />
relève et le suivi, à distance, des<br />
compteurs d’eau, de gaz, d’électricité,<br />
ou des cuves de fuel dans les<br />
stations-service. En 2007, Alerteo<br />
met au point le logiciel Noé, qui<br />
permet une gestion énergétique<br />
optimisée des bâtiments. « On est<br />
dans une perspective de développement<br />
<strong>du</strong>rable. Pour économiser,<br />
il faut compter... Noé permet de détecter en continu les<br />
fuites et les surconsommations et donc d’y remédier au plus<br />
vite », plaide Olivier Foubert.<br />
Pour développer son nouveau pro<strong>du</strong>it, Alerteo s’est appuyée<br />
sur trois entreprises qui sont, comme elle, hébergées à la<br />
ruche technologique <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>. « Ici, on échange des conseils<br />
et des informations. Des liens se sont créés et il se trouve<br />
que trois entreprises travaillent maintenant avec moi !»,<br />
se félicite Olivier Foubert. Alerteo a embauché cinq salariés<br />
depuis 2003. « Nous sommes ambitieux car Noé répond à<br />
une nécessité pour les collectivités et les in<strong>du</strong>stries. Alerteo<br />
est sur le point de décoller et récherche ses<br />
futurs locaux !»
Françoise Depoorter<br />
« Une ruche, ça fait une jolie PME »<br />
Pendant sept ans, Françoise Depoorter<br />
(36 ans) a dirigé la ruche technologique<br />
<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> à Hellemmes. Elle vient<br />
de prendre la direction de la ruche<br />
CIEL à Villeneuve d’Ascq, dont elle<br />
accompagnait la montée en puissance<br />
depuis sa création en 2004.<br />
Elle connaît donc bien un métier qui<br />
s’apparente, par certains côtés, à celui<br />
de chef d’entreprise : « Pleine, la ruche<br />
d’Hellemmes accueille 16 entreprises<br />
et 130 salariés : ça fait une jolie<br />
PME !», note-t-elle, avant de détailler<br />
la mission d’un directeur de ruche :<br />
« accompagner et suivre les entreprises<br />
; gérer le bâtiment ; contribuer<br />
à l’information des créateurs ; sensibiliser<br />
le public, notamment scolaire et<br />
universitaire, à la création d’entreprise.<br />
»<br />
« Créer une entreprise, ajoute-t-elle,<br />
reste une aventure, une bataille ». Pas<br />
tant contre l’administration, « mais<br />
parce qu’il faut, en premier lieu, faire<br />
un tour de table, convaincre les banquiers.<br />
» Et parce que le créateur doit<br />
« rapidement faire face à l’embauche<br />
de personnel : les jeunes ne sont pas<br />
forcément portés vers les très petites<br />
entreprises, il faut les attirer puis les<br />
fidéliser. »<br />
Le « suivi formalisé » des créateurs<br />
prévoit un entretien par trimestre, au<br />
minimum, avec le directeur de la<br />
ruche. « <strong>Mai</strong>s on vit au quotidien avec<br />
eux, on partage leurs soucis et leurs<br />
succès. »«Il y a aussi une sorte d’autoaccompagnement<br />
entre des entreprises<br />
qui sont toutes à un stade<br />
différent de leur développement. »<br />
Héberger une entreprise dans une<br />
ruche, c’est aussi « accompagner son<br />
développement : nos locaux sont<br />
mo<strong>du</strong>lables, on peut démarrer dans<br />
un petit bureau, augmenter ou ré<strong>du</strong>ire<br />
Sandrine Majchrzak<br />
« Ils ont fait un pari sur moi ! »<br />
Sandrine Majchrzak a intégré la ruche de Denain en février 2008.<br />
Auparavant, il lui a fallu convaincre le comité d’agrément, constitué<br />
des directeurs des ruches départementales : « Je leur avais<br />
transmis un dossier expliquant la stratégie commerciale et le<br />
montage financier de mon entreprise, AIF1, raconte-t-elle. L’entretien<br />
a <strong>du</strong>ré une heure. Au final, ils ont cru en ma capacité<br />
entrepreneuriale, ils ont fait un pari sur moi !»<br />
Diplômée de l’université de Valenciennes (Sciences et techniques<br />
comptables et financières), cette jeune femme de 34 ans a travaillé<br />
quelques années comme chef de rayon puis chef de secteur<br />
dans la grande distribution, à Petite-Forêt, à Abou Dhabi et à la<br />
Réunion. Changement de cap : pendant un an, elle effectue un<br />
la voilure suivant la conjoncture »,<br />
rappelle Françoise Depoorter.<br />
Il s’agit également de préparer l’entreprise<br />
à sa sortie de la ruche, en théorie<br />
au bout de 48 mois : « c’est un bon<br />
délai, la plupart des entreprises sont<br />
devenues matures, elles savent ce dont<br />
elles auront besoin en quittant la<br />
ruche, notamment en terme de locaux.<br />
Bien sûr, certaines entreprises demandent<br />
encore une consolidation !»<br />
« travail social » en Colombie. Avant de rentrer à Valenciennes<br />
fin 1995. Que faire ? Elle décide de s’orienter vers le transport<br />
express : « J’ai compris qu’il y avait besoin d’un lien entre transporteurs<br />
et entreprises clientes. » Avec AIF1, elle devient<br />
« femme orchestre : je cherche le client ou le transporteur, j’assure<br />
le suivi <strong>du</strong> transport et la gestion de la commande. »<br />
Allocataire <strong>du</strong> RMI pendant quelques mois à son retour en France,<br />
c’est sa « référente généraliste de parcours » qui oriente Sandrine<br />
vers la ruche : « La directrice, Annick Lozac’h, m’a aidée<br />
à formaliser mon projet. Nous nous sommes vues deux heures<br />
par semaine, pendant cinq mois. Ensemble, on a franchi toutes<br />
les étapes de la création ! »<br />
LE NORD - MAI 2008 - 13
Dossier<br />
14 - LE NORD - MAI 2008<br />
Les ruches n’ont pas le bourdon !<br />
Thomas Delbaere et Laurent Lepaul<br />
« On a pu réaliser notre projet »<br />
Dominique Le Galles<br />
« Intégrer une ruche,<br />
ça a été déterminant »<br />
À Feignies, le bureau d’études ITA (Ingénierie et Techniques de<br />
l’Avesnois) conçoit pour de grosses entreprises, Bouygues, Air<br />
Liquide ou Air France, des structures métalliques partout dans<br />
le monde. Une belle réussite !<br />
En créant l’entreprise en 1991 avec trois associés, Dominique<br />
Le Galles s’est installé à la ruche de Maubeuge : « J’ai quitté un<br />
gros cabinet d’études de la Sambre pour des raisons personnelles<br />
», raconte-t-il. « Intégrer une<br />
ruche, pour moi, ça a été déterminant<br />
! J’avais une expérience de technicien,<br />
pas de gestionnaire... Dans<br />
une ruche, on peut compter sur les<br />
conseils <strong>du</strong> directeur pour tout ce<br />
qui a trait à la trésorerie, aux résultats<br />
ou au chiffre d’affaires. » Dominique<br />
Le Galles poursuit : « On<br />
dispose aussi d’un secrétariat, d’une<br />
salle de réunion correcte… Quand<br />
vous démarrez, vous ne savez même<br />
pas s’il faut louer une photocopieuse<br />
! Cela paraît secondaire, mais<br />
ça compte. D’autant que nous, on a<br />
lancé l’entreprise sans un seul<br />
client. »<br />
<strong>Mai</strong>ntenant, ITA compte six salariés<br />
et accumule les commandes impressionnantes<br />
: une extension des établissements<br />
Rémy, à Saultain, le synchrotron de Saclay, ou en<br />
Corée <strong>du</strong> Sud, l’installation d’une « boîte froide » de 53 mètres<br />
de haut servant à pro<strong>du</strong>ire des gaz rares.<br />
Thomas Delbaere (26 ans) et Laurent<br />
Lepaul (31 ans) sont diplômés d’une école<br />
d’ingénieurs spécialisée dans les technologies<br />
et in<strong>du</strong>stries <strong>du</strong> bois, l’ENSTIB, à<br />
Épinal. « On a imaginé notre projet lors<br />
d’un mo<strong>du</strong>le de création d’entreprise à<br />
l’école. Et c’est à la ruche <strong>du</strong> Douaisis<br />
qu’on a pu le réaliser », disent-ils.<br />
En février 2007, ils ont donc créé le<br />
bureau d’études Ingébois. « Il y a 20 ans,<br />
le bois avait un côté bricoleur <strong>du</strong><br />
dimanche. <strong>Mai</strong>ntenant, c’est considéré<br />
comme un matériau moderne », explique<br />
Laurent Lepaul. Et écolo : le bois stocke le<br />
CO2, alors qu’on en rejette pour faire <strong>du</strong><br />
béton ! « Depuis deux ou trois ans, la<br />
construction en bois marche fort en<br />
France : on rattrape notre retard sur nos<br />
voisins européens », note Thomas Delbaere.<br />
D’où une pénurie d’ouvriers, de<br />
cadres, de dessinateurs pour réaliser des<br />
charpentes de salles de sport ou bien les<br />
façades en bois d’immeubles de standing…<br />
Ingébois ne manque donc pas de clients<br />
(entreprises <strong>du</strong> bâtiment pour lesquelles<br />
le bureau réalise plans et calculs, architectes<br />
dont il accompagne les projets).<br />
« En France, on ne compte que 4 % de maisons<br />
en bois, mais on va vers les 10 % »,<br />
assurent Thomas Delbaere et Laurent<br />
Lepaul, qui concluent : « La ruche nous<br />
permet l’accès à tout un réseau, juristes<br />
et experts-comptables. Et les échanges<br />
avec les autres créateurs sont très enrichissants<br />
!»<br />
Jean-Claude Ménart<br />
« Être rapidement<br />
opérationnel »<br />
À Montrœul-au-Bois, en Belgique, Jean-Claude Ménart a pris la<br />
succession de son père à la tête d’une entreprise de matériel<br />
de traitement des déchets et d’entretien des espaces verts.<br />
« On vendait déjà en France, mais j’ai voulu avoir un pied ici<br />
pour mieux occuper le marché », explique-t-il. En 1990, il crée<br />
la SARL Ménart à la ruche de Denain. « Étant belge, je ne<br />
connaissais rien à l’administration française ! La ruche m’a<br />
permis de ne pas perdre de temps, d’être rapidement opérationnel.<br />
J’ai été aidé dans les démarches administratives, dans<br />
le recrutement <strong>du</strong> personnel et, au final, dans le choix d’un<br />
bâtiment pour la fabrication. »
Denis Potentier<br />
« Ce que j’aime, c’est l’esprit ruche ! »<br />
« Si je n’avais pas suivi le conseil <strong>du</strong> directeur de la ruche, Dominique<br />
Delzenne, je n’existerais plus », reconnaît Denis Potentier.<br />
En 1999, il crée Hydravision à la ruche de Tourcoing. « Tu auras<br />
Car en 1999 la SARL a investi une friche in<strong>du</strong>strielle, à<br />
Petite-Forêt, lui redonnant sa vocation première. « Il y avait<br />
ce qu’il fallait, des ponts roulants, une cabine électrique et<br />
suffisamment de hauteur », dit Jean-Claude Ménart, dont<br />
l’entreprise fabrique, de fait, des machines imposantes :<br />
des composteuses de fumier, des installations de compostage<br />
de déchets verts, ou encore des machines de tri-compostage<br />
des déchets ménagers qui sont ven<strong>du</strong>es dans des<br />
pays en voie de développement, Vietnam, Pakistan, Tunisie<br />
ou Pérou. « Nous réalisons 70 % de notre chiffre d’affaires<br />
à l’export », précise le chef d’entreprise.<br />
La SARL Ménart compte 10 emplois en France, dont huit<br />
créés après le départ de la ruche.<br />
besoin de plus d’argent que ce que tu penses », lui explique alors<br />
Dominique Delzenne. Denis Potentier raconte : « Les autres créateurs<br />
de la ruche m’ont tous dit : “Suis son conseil les yeux fermés<br />
!” Et c’est ce que j’ai fait… »<br />
Heureusement… Son entreprise, qui conçoit des jeux vidéos pour des<br />
éditeurs importants, compte maintenant 31 salariés ! « Au départ,<br />
quand je disais que j’allais en zone franche, ça faisait peur aux gens »,<br />
se souvient Denis Potentier. « <strong>Mai</strong>s pour moi l’allégement des charges<br />
sociales était une vraie nécessité : tant que je n’avais pas sorti de jeu,<br />
je n’avais pas de chiffre d’affaires. » En l’occurrence, les jeux Obscure 1<br />
(2004) puis Obscure 2 (2007) ont été des succès mondiaux !<br />
« Ce que j’aime, c’est l’esprit ruche », ajoute-t-il. « Les débuts d’une<br />
entreprise, c’est difficile. Dans une ruche, tous les créateurs ont les<br />
mêmes problèmes : on s’échange les conseils et on crée des amitiés. »<br />
La ruche de Tourcoing (1) a récemment déménagé mais Hydravision est<br />
restée dans le même bâtiment. Avec le ferme espoir de se développer<br />
encore : « Cette année, on va faire la version 5 <strong>du</strong> jeu Alone in the dark<br />
pour Atari. C’est un gros contrat !»<br />
(1) dirigée par Jean-Jacques Féron<br />
Gérard Milliot<br />
« J’ai pu commencer petit ! »<br />
Gérard Milliot (53 ans) a intégré la ruche d’Armentières dès sa<br />
création en 1988. « L’entreprise où j’étais salarié avait déposé<br />
le bilan et j’avais quatre enfants à charge », explique-t-il. Donc,<br />
Gérard Milliot décide de se lancer : il crée sa propre entreprise<br />
de peinture, à la ruche des Deux Lys. « J’avais 3 ou 4 échelles,<br />
presque rien. Et un carnet de commandes vide », se souvientil.<br />
À la ruche, le local est tout de suite opérationnel : « pas<br />
besoin de se préoccuper des extincteurs ou des issues de<br />
secours. » La jeune entreprise n’a pas non plus de fax et d’ordinateur<br />
: mais la ruche dispose « d’un secrétariat commun et<br />
d’un transfert d’appels ».<br />
Depuis, la SARL G. Milliot a quitté la ruche et s’est installée dans<br />
des locaux neufs. Les cinq salariés <strong>du</strong> début sont maintenant<br />
quinze et le carnet de commandes de l’entreprise est plein ! « Le<br />
secteur <strong>du</strong> bâtiment est porteur, mais il n’y a que les entreprises<br />
solides qui s’en sortent. La ruche m’a permis de commencer petit<br />
et de grossir ensuite ! », dit Gérard Milliot.
édition<br />
Avesnois<br />
Louvroil<br />
Des totems<br />
de bric et de broc<br />
80 enfants participent au projet.<br />
« On fait un bonhomme avec une casserole,<br />
une boîte en fer, un bout de fer et un<br />
sac, et après on va le peindre », résume<br />
Linda, huit ans, pendant qu’un de ses<br />
camarades manie joyeusement le pistolet<br />
à colle pour faire adhérer deux morceaux<br />
de polystyrène. « C’est bien, c’est créatif<br />
», conclut Mohamed, dix ans, occupé à<br />
couper « un bout de polystyrène pour le<br />
bras », sous l’œil attentif de René<br />
Lefebvre, artiste plus connu sous le nom<br />
de Zouzou et spécialisé depuis une<br />
dizaine d’années dans les totems.<br />
Les 80 enfants accueillis au centre de loisirs<br />
<strong>du</strong> centre socioculturel Rail-Atac à<br />
Louvroil participent tous, à un moment<br />
ou un autre, au projet Envirologie et<br />
Totem’art. Ce projet part d’une sensibilisation<br />
à l’environnement, passe par une<br />
réflexion sur la récupération des déchets<br />
et aboutit à la création de totems à l’aide<br />
de matériel de récupération. L’an dernier,<br />
un premier projet de ce type a été mené<br />
avec un autre artiste, Fabrice Maes, de<br />
Saint-Waast-la-Vallée, qui crée des robots<br />
à partir d’objets de récupération. « Cette<br />
année, nous avons choisi le totem, car<br />
16 - LE NORD - MAI 2008<br />
c’est un symbole interculturel. Nous nous<br />
sommes documentés sur les mâts totémiques,<br />
c’est passionnant !» explique,<br />
enthousiaste, Maryse Taillandier, animatrice<br />
chargée de ce projet avec son collègue<br />
Bernard Parisis.<br />
Outre les ateliers avec Zouzou pendant<br />
les vacances et le mercredi après-midi, différentes<br />
animations sont prévues : un<br />
concours de totems pour les familles, des<br />
sorties culturelles pour les ados (à la<br />
Braderie de l’art à Roubaix et à une exposition<br />
sur l’Afrique à Bruxelles), le nettoyage<br />
de sentiers de randonnée, un<br />
déplacement des totems dans les autres<br />
quartiers de Louvroil <strong>du</strong>rant l’été. En<br />
octobre, les totems réalisés seront présentés<br />
dans le parc <strong>du</strong> musée-atelier départemental<br />
<strong>du</strong> Verre à Sars-Poteries. <strong>Mai</strong>s d’ici<br />
là, une grande fête ouverte à tous vous est<br />
proposée les samedi 24 et dimanche 25<br />
mai, au parc et plan d’eau <strong>du</strong> Paradis à<br />
Louvroil.<br />
Centre socio-é<strong>du</strong>catif Rail-Atac,<br />
tél. 03 27 65 85 80.<br />
DR<br />
Maubeuge<br />
Un collège HQE<br />
pour la rentrée<br />
2009<br />
Les travaux de reconstruction <strong>du</strong> collège<br />
Vauban à Maubeuge ont commencé<br />
en mars. Situé à proximité immédiate<br />
de l’actuel établissement, le nouveau<br />
bâtiment doit être livré dans<br />
son intégralité en septembre 2009.<br />
Pendant les travaux, la vie <strong>du</strong> collège<br />
ne sera en rien perturbée.<br />
D’une capacité de 780 élèves dont 80<br />
en Segpa (section d’enseignement général<br />
et professionnel adapté), le futur<br />
bâtiment bénéficiera d’une certification<br />
HQE (haute qualité environnementale),<br />
comme toutes les constructions récentes<br />
dont le Département est maître<br />
d’ouvrage. Les objectifs<br />
principalement visés dans cette<br />
opération seront le faible impact<br />
environnemental <strong>du</strong> chantier, l’intégration<br />
<strong>du</strong> bâtiment avec son environnement<br />
immédiat, le confort hygrothermique,<br />
la gestion de l’énergie, la maintenance et<br />
la pérennité des performances<br />
environnementales.<br />
Le futur collège Vauban.
Cantons de : Avesnes <strong>Nord</strong> • Avesnes Sud • Bavay • Berlaimont • Hautmont • Landrecies • Maubeuge <strong>Nord</strong> • Maubeuge Sud •<br />
Le Quesnoy Est • Le Quesnoy Ouest • Solre-le-Château • Trélon<br />
Maroilles<br />
Première pro<strong>du</strong>ction à la Fromagerie <strong>du</strong> bocage<br />
Avec une première livraison de lait le 20<br />
mars, la Fromagerie <strong>du</strong> bocage commence<br />
tout juste à commercialiser ses<br />
fromages : pas de maroilles pour l’instant<br />
mais une création baptisée Pierre bleue.<br />
Cette fromagerie collective, créée à l’initiative<br />
de 16 pro<strong>du</strong>cteurs de lait des<br />
environs – dont 4 éleveurs bio – est installée<br />
dans la <strong>Mai</strong>son <strong>du</strong> pays <strong>du</strong><br />
maroilles. Début 2009, un espace destiné<br />
à l’accueil <strong>du</strong> public permettra d’assister<br />
à la fabrication <strong>du</strong> fromage et<br />
d’acheter des pro<strong>du</strong>its <strong>du</strong> terroir.<br />
Les installations sont conçues pour traiter<br />
deux millions de litres de lait par an,<br />
soit environ 200 tonnes de fromage.<br />
Quand la fromagerie aura obtenu l’agrément,<br />
elle devrait pro<strong>du</strong>ire 70 t/an de<br />
maroilles et 130 t/an d’autres fromages, à<br />
commencer par cette Pierre bleue, créée<br />
par Éric Havard, le fromager : « Breton<br />
d’origine, lorsque je suis arrivé ici il y a<br />
trois ans, j’ai cherché les éléments <strong>du</strong><br />
patrimoine qui pourraient faire parler<br />
de l’Avesnois et, pour notre première<br />
création, j’ai choisi la pierre bleue. Ce<br />
fromage à pâte molle légèrement persil-<br />
Trélon<br />
Une journée<br />
pour l’environnement<br />
Trois élèves de troisième <strong>du</strong> collège Denis-Saurat à Trélon se<br />
sont lancés dans l’organisation d’une journée consacrée à l’environnement,<br />
en contactant de nombreux partenaires. Ainsi, le<br />
jeudi 5 juin, tous les collégiens passeront la journée à s’informer<br />
sur le développement <strong>du</strong>rable, la biodiversité, le commerce équitable,<br />
la revalorisation des déchets et de nombreux autres<br />
thèmes. Films, conférences, expositions, stands et concours leur<br />
seront proposés, avec la participation <strong>du</strong> Parc naturel régional de<br />
l’Avesnois, <strong>du</strong> groupe Étude-Nature, de l’association thiérachienne<br />
pour la Promotion <strong>du</strong> commerce équitable, <strong>du</strong> Bol Vert<br />
et de l’écomusée de l’Avesnois. À l’exception des conférences,<br />
toutes ces animations – « présentées comme un salon » précise<br />
Maxence, l’un des trois organisateurs – sont ouvertes au public.<br />
De 8 h 10 à 17 h 30, au collège Denis-Saurat, 20, rue Fontesse.<br />
Tél. 03 27 57 00 11.<br />
lée et à croûte fleurie est vraiment<br />
un fromage <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> :<br />
rustique à l’extérieur, tout en<br />
douceur à l’intérieur ! »<br />
Éric Havard et son équipe<br />
– à terme 10 personnes –<br />
devraient proposer bientôt<br />
d’autres fromages imaginés<br />
selon le même principe, en<br />
lien avec des valeurs évoquant<br />
l’Avesnois ou le <strong>Nord</strong>.<br />
Tous les pro<strong>du</strong>its qui sortiront<br />
de la fromagerie seront à<br />
haute valeur ajoutée, avec un<br />
temps d’affinage plus long qu’ailleurs et<br />
une traçabilité totale. Ces fromages<br />
devraient être ven<strong>du</strong>s chez les crémiers,<br />
ainsi que dans les grandes et moyennes<br />
surfaces.<br />
Toujours dans un souci de qualité, la<br />
nouvelle entreprise, située dans une<br />
zone d’activités à vocation agro-alimentaire,<br />
limite au maximum la pollution<br />
qu’elle génère. Ainsi, le lactosérum ou<br />
petit lait, rési<strong>du</strong> de la fabrication <strong>du</strong> fromage,<br />
n’est pas jeté dans les égouts mais<br />
traité sur place dans une petite station<br />
Deux millions de litres de lait seront traités par an,<br />
soit environ 200 tonnes de fromage.<br />
d’épuration. Il pro<strong>du</strong>it <strong>du</strong> méthane qui<br />
servira à chauffer l’espace d’accueil.<br />
La <strong>Mai</strong>son <strong>du</strong> pays <strong>du</strong> maroilles a été<br />
construite par la Communauté de<br />
communes <strong>du</strong> pays de Mormal et<br />
Maroilles et par celle des Deux-Helpes,<br />
avec le soutien <strong>du</strong> Département.<br />
Elle est désormais gérée par une société<br />
d’économie mixte qui loue la partie<br />
fromagerie aux pro<strong>du</strong>cteurs.<br />
Rens. au 03 27 07 01 26<br />
et sur www.fromagerie<strong>du</strong>bocage.com<br />
Vendegies-au-Bois<br />
Pour le plaisir des sportifs<br />
Le village de Vendegiesau-Bois<br />
a récemment<br />
inauguré, en présence <strong>du</strong><br />
président <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong><br />
général <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> Bernard<br />
Derosier, son terrain multisports.<br />
Baptisé Monique<br />
Petit, en l’honneur de<br />
l’ancien maire, et situé en<br />
plein centre de la commune<br />
à la place d’une<br />
pâture qui servait de terrain<br />
de foot, le nouvel<br />
Un terrain pour les écoliers et les habitants.<br />
équipement permet de pratiquer le tennis, le basket, le volley, le<br />
handball, le hockey, le badminton, la course et le football. Utilisé<br />
en priorité par les deux classes de l’école, il est également à la disposition<br />
des habitants qui peuvent le réserver en mairie. D’un<br />
montant total d’environ 69 000 €, ce terrain a été financé par le<br />
<strong>Conseil</strong> général à hauteur de 45 750 €.<br />
LE NORD - MAI 2008 - 17
édition<br />
Les enfants ont confectionné des marionnettes et monté un spectacle.<br />
Ce mois-ci, l’AGSS de l’UDAF* fête ses<br />
50 ans. Couvrant l’ensemble <strong>du</strong> Département<br />
et forte de 500 salariés, cette<br />
association œuvre à la protection de l’enfance.<br />
« Nous travaillons dans le cadre<br />
de l’assistance é<strong>du</strong>cative en milieu<br />
ouvert », précise Jacqueline Bourlard,<br />
directrice de l’association pour les secteurs<br />
de Cambrai et de Douai. « Nos<br />
interventions auprès des enfants et de<br />
leurs parents se font toujours sur décision<br />
d’un juge pour enfant ou d’un juge<br />
aux affaires familiales. » L’un des<br />
domaines d’intervention de l’AGSS est<br />
l’aide à la parentalité. « Dans le Cambrésis,<br />
nous suivons 200 familles (soit environ<br />
350 enfants). Il faut aider les parents<br />
à mieux appréhender leur rôle d’é<strong>du</strong>cateurs<br />
», explique Mme Bourlard.<br />
En octobre dernier, l’association a lancé<br />
un atelier de marionnettes réunissant<br />
onze enfants de 7 à 11 ans. À l’aide de<br />
matériaux de récupération, et aidés de<br />
leurs parents, ces enfants ont confectionné<br />
des marionnettes et ont monté<br />
un spectacle. L’histoire était inspirée<br />
d’un dessin animé. Ce projet a été mené<br />
en collaboration avec l’association<br />
lilloise Chti Teranga.<br />
La finalité n’était pas le spectacle en soi<br />
mais tout le travail relationnel mené en<br />
16 - LE NORD - MAI 2008<br />
Cambrésis<br />
Cambrai<br />
Quand la marionnette<br />
resserre les liens<br />
amont. « Ce projet a permis de développer<br />
la créativité des enfants, qui ont souvent<br />
peu accès à l’imaginaire au sein de<br />
la cellule familiale, et par ce biais, de permettre<br />
aux parents de partager une activité<br />
avec eux tout en renforçant l’estime<br />
de soi », explique Valérie Husson, é<strong>du</strong>catrice<br />
à l’AGSS. Certains enfants se sont<br />
ainsi désinhibés au contact des autres et<br />
les parents se sont fortement impliqués<br />
dans la préparation <strong>du</strong> spectacle. Entre<br />
eux, des liens se sont resserrés. « Quel<br />
que soit le type de problématique, notre<br />
objectif est de trouver le support adapté<br />
afin de susciter un rapprochement entre<br />
les parents et l’enfant », précise Mme<br />
Bourlard. Celle-ci souligne également à<br />
quel point le regard extérieur des travailleurs<br />
sociaux est important pour que les<br />
parents prennent conscience de leurs<br />
difficultés à dialoguer et assumer leur<br />
fonction parentale.<br />
Donné à la grange dîmière de Cambrai,<br />
le spectacle a permis des sourires, des<br />
rires et de longs regards complices<br />
emplis de tendresse.<br />
* Association de gestion des services sociaux de<br />
l’Union départementale des affaires familiales.<br />
Rens. www.udaf59.fr<br />
Saulzoir<br />
Le carrefour<br />
prend tournure<br />
Le carrefour situé à la croisée des routes<br />
départementales 114 et 955 représentait<br />
une difficulté pour les poids lourds<br />
et les autocars qui souhaitaient prendre<br />
la direction de Solesmes au débouché<br />
de la D 114. Ils devaient en effet parfois<br />
effectuer un demi-tour un peu plus loin<br />
si leur tonnage ne leur permettait pas<br />
de prendre correctement le virage.<br />
Cette situation est aujourd’hui en passe<br />
d’être résorbée par le Département.<br />
Ainsi, un ancien café qui faisait l’angle<br />
a été démoli au début de l’année pour<br />
permettre l’agrandissement de la courbe<br />
de la chaussée et améliorer la visibilité.<br />
La structure de la chaussée a également<br />
été renforcée.<br />
Les travaux, d’un montant<br />
de 550 000 euros, devraient être achevés<br />
au début de ce mois de mai.
Cantons de : Cambrai Est • Cambrai Ouest • Carnières • Le Cateau • Clary • Marcoing • Solesmes<br />
Cambrai<br />
Collège Jules-Ferry : le neuf a la coque<br />
Voici à quoi ressemblera la demi-pension <strong>du</strong> collège Jules-Ferry à la prochaine rentrée<br />
scolaire : façade de brique, larges baies vitrées et toiture en forme de coque de bateau<br />
à l’envers. Sa construction a débuté au mois de septembre dernier sur un ancien terrain<br />
vague. Jusqu’à présent, le collège ne dispose pas de demi-pension.<br />
Pour prendre leur repas, les élèves doivent se rendre, via un service d’autocar,<br />
à quelques kilomètres de là, au collège Lamartine. Cette contrainte ne sera bientôt plus<br />
qu’un mauvais souvenir. Les 179 actuels demi-pensionnaires de Jules-Ferry découvriront<br />
dès le mois de septembre un nouveau restaurant capable d’accueillir 250 élèves.<br />
Le montant investi par le Département dans la création de la demi-pension s’élève<br />
à 4 millions d’euros.<br />
Spectacle<br />
près de chez vous<br />
Le réseau départemental de diffusion culturelle en milieu rural vous propose deux<br />
spectacles au mois de mai dans le Cambrésis.<br />
Patrick Cottet-Moine<br />
Expert en mime et bruitage à la silhouette longiligne et très expressive, Patrick Cottet-<br />
Moine nous fait découvrir un spectacle très visuel et hors <strong>du</strong> temps.<br />
Il incarne toutes les scènes qu’il suggère : décors, accessoires, protagonistes et bandeson.<br />
Par des gestes d’une grande précision et des expressions impayables, Patrick<br />
Cottet-Moine donne vie à des personnages extravagants en proie à des situations<br />
cocasses. Un spectacle farfelu, décalé et sensible.<br />
Vendredi 16 mai à 20 h 30, au théâtre de Caudry. Tarifs : 6 et 12 e.<br />
Rens : 03 27 70 09 60.<br />
Musique : Les Goûts réunis, par l’ensemble Alia Mens<br />
Programme de musique baroque pour clavecin et cordes : Bach (concerto pour clavecin<br />
et cordes en ré mineur, BWV 1052, et 5 e concerto brandebourgeois en ré majeur),<br />
Michel Corette (Concerto Les sauvages) et Vivaldi, concerto pour viole d’amour.<br />
Samedi 24 mai à 20 h 30, à l’église de Malincourt. Tarifs : 6 et 12 e.<br />
Rens : 03 27 70 09 60.<br />
D.R.<br />
Stéphanie Richez<br />
Le Cateau-Cambrésis<br />
La cité de Matisse<br />
héberge les 4 Jours<br />
L’épreuve cycliste des 4 Jours de Dunkerque,<br />
qui se déroulera <strong>du</strong> 6 au 11 mai,<br />
fera une halte au Cateau-Cambrésis les<br />
mercredi 7 et jeudi 8. La cité de Matisse<br />
sera en effet ville étape.<br />
Mercredi 7, le peloton bouclera devant<br />
le beffroi de l’hôtel de ville la deuxième<br />
étape (Hénin-Beaumont – Le Cateau, soit<br />
192 km). L’arrivée est prévue vers<br />
17 h 20.<br />
Le lendemain, à 11 h 45, les coureurs<br />
s’élanceront de la rue <strong>du</strong> Bois Monplaisir<br />
pour une troisième étape qui les emmènera<br />
à Saint-Quentin (191 km).<br />
L’association Catésienne des 4 Jours de<br />
Dunkerque, créée en 2006 à l’occasion<br />
d’une arrivée d’étape dans la ville, organise<br />
de nouveau les festivités liées à cet<br />
événement et s’occupera, avec la Communauté<br />
de communes <strong>du</strong> Pays de<br />
Matisse, de la promotion <strong>du</strong> Catésis.<br />
Pour cette 54 e édition, environ 180 coureurs<br />
sont atten<strong>du</strong>s, précédés par la traditionnelle<br />
caravane publicitaire de<br />
60 véhicules (la deuxième plus importante<br />
caravane de l’hexagone après le<br />
Tour de France).<br />
Retrouvez l’itinéraire détaillé sur www.cg59.fr<br />
Les 4 Jours de Dunkerque feront une halte au<br />
Cateau-Cambrésis.<br />
LE NORD - MAI 2008 - 17
édition<br />
Douaisis<br />
La Scarpe inférieure,<br />
corridor vert<br />
Les berges de la Scarpe sont renforcées avec des enrochements et des plantes adaptées au milieu.<br />
Voilà belle lurette que l’on ne voit plus<br />
passer les péniches sur la Scarpe canalisée.<br />
Pas question pourtant de laisser<br />
péricliter ce superbe patrimoine naturel.<br />
Au contraire, il s’agit de le pérenniser<br />
et d’en faire profiter les<br />
randonneurs, les cyclistes, et les plaisanciers<br />
dès que la rivière sera rouverte à<br />
la navigation !<br />
En 2006, un bureau d’études a établi un<br />
diagnostic écologique sur la portion<br />
comprise entre Douai et Mortagne-<strong>du</strong>-<br />
<strong>Nord</strong>, avec comme objectif de reconstituer,<br />
sur ces quelque 30 kilomètres, un<br />
véritable corridor écologique et paysager.<br />
Ce diagnostic a permis de recenser<br />
les plantes invasives (comme la renouée<br />
<strong>du</strong> Japon) et les plantes protégées, de<br />
A Marchiennes, un chemin de halage est réservé<br />
aux piétons et aux cyclistes.<br />
16 - LE NORD - MAI 2008<br />
dresser un inventaire des arbres à couper,<br />
à élaguer ou à conserver.<br />
En novembre dernier, le chantier a<br />
débuté sous maîtrise d’ouvrage VNF<br />
(Voies navigables de France). Des<br />
arbres et des arbustes ont été plantés le<br />
long de la rivière et aux abords des six<br />
écluses <strong>du</strong> parcours. Des barrières sélectives<br />
réservant l’accès au chemin de<br />
halage aux seuls piétons et cyclistes ont<br />
été installées, ainsi qu’une signalétique<br />
et des lisses de sécurité (en bois) pour<br />
prévenir les chutes.<br />
Toujours sous maîtrise d’ouvrage VNF,<br />
un second chantier a été engagé en octobre<br />
2006 et doit s’achever cet été. Il<br />
consiste à restaurer, sur la rive droite<br />
entre Saint-Amand-les-Eaux et Douai, le<br />
chemin de halage grâce à un revêtement<br />
de sable stabilisé, et à renforcer la berge<br />
de la Scarpe avec des enrochements et<br />
des plantes adaptées au milieu aquatique.<br />
Talus et accotements seront<br />
ensuite engazonnés.<br />
L’ensemble de ces travaux est évalué à<br />
5,4 millions d’euros. Le Département y<br />
contribue à hauteur de 400 000 euros,<br />
au titre <strong>du</strong> Fonds départemental pour<br />
l’aménagement <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> (FDAN Grands<br />
Projets).<br />
« Petit territoire,<br />
grand cœur »<br />
En 1997, le SIRA (syndicat intercommunal<br />
de la région d’Arleux) a adhéré au Réseau<br />
départemental de diffusion culturelle créé<br />
par le Département pour faire vivre<br />
la culture dans les zones rurales.<br />
C’est ainsi que depuis 10 ans quelque<br />
200 manifestations ont eu lieu dans<br />
les 16 communes de l’Arleusis !<br />
La programmation culturelle proposée<br />
pour le premier semestre 2008 a pour<br />
thème « Petit territoire, grand cœur ».<br />
Le 11 mai à Hamel, la compagnie le Petit<br />
Orphéon a concocté une balade musicale<br />
ponctuée de pauses instrumentales qui<br />
évoque des animaux ou des plantes<br />
(gratuit, réservation au 03 27 89 04 56) ;<br />
le 13 mai, salle des fêtes de Cantin,<br />
la compagnie de théâtre l’Oiseau-Mouche<br />
invite sur scène des résidants <strong>du</strong> foyer<br />
de vie de Cantin (19 h, entrée 4,5 euros.<br />
Réservation au 03 27 89 99 94) ; les 17 et<br />
18 mai à la salle des fêtes d’Erchin,<br />
une biennale est organisée par les Artistes<br />
douaisiens et Aquasol (gratuit, samedi<br />
14-18 h, dimanche 10-18 h) ; le 31 mai,<br />
au stade de Gœulzin, « scène ouverte »<br />
aux groupes rock et pop <strong>du</strong> territoire<br />
(à partir de 18 h, gratuit) ; le 1 er juin à<br />
Fressain, le marché rural et ses pro<strong>du</strong>cteurs<br />
locaux (ferme Nicaise, rue de la Fontaine,<br />
10-18 h, gratuit) ; le 7 juin à la salle des<br />
fêtes de Cantin, concert des cuivres et bois<br />
de l’orchestre de Douai (20 h 30, entrée<br />
4,5 euros) ; le 20 juin, église de Brunémont,<br />
suite musicale proposée par la Cie le Petit<br />
Orphéon (20 h 30, entrée 4,5 euros).
Cantons de : Arleux - Douai <strong>Nord</strong> • Douai <strong>Nord</strong>-Est • Douai Sud • Douai Sud-Ouest • Marchiennes • Orchies<br />
Auby<br />
Portes ouvertes au collège<br />
Le nouveau collège Victor-Hugo.<br />
Le collège Victor-Hugo à Auby organise<br />
le samedi 17 mai, de 9 à 12 h, ses premières<br />
portes ouvertes depuis sa reconstruction.<br />
Les 380 élèves ont investi, à la<br />
rentrée 2006, le bâtiment tout neuf, fruit<br />
d’un an de travaux. Le collège a été<br />
reconstruit sur site, précisément à l’emplacement<br />
de l’ancien stade municipal et<br />
de la cour de l’ancien collège, lequel avait<br />
été ouvert en 1965 et agrandi en 1977.<br />
Superbe, très élégant, le nouveau collège<br />
est aussi fonctionnel. Il dispose d’un CDI<br />
(centre de documentation et d’informa-<br />
tion) et d’une salle polyvalente,<br />
mais aussi de salles spécifiques,<br />
dédiées à la technologie, aux<br />
sciences physiques, aux SVT<br />
(sciences de la vie et de la Terre)<br />
et à l’informatique. Des ateliers<br />
(cuisine, métallerie, peinture,<br />
hygiène alimentaire et services)<br />
ont été installés à l’intention des<br />
élèves de la SEGPA (section d’enseignement<br />
général et professionnel<br />
adapté). La salle de sports a été<br />
dotée d’un mur d’escalade et un<br />
plateau multisports a été réalisé à<br />
l’extérieur.<br />
À noter que la très belle fresque de céramique<br />
réalisée par Pignon en 1979 dans<br />
l’ancien bâtiment a été soigneusement<br />
réinstallée dans le nouveau.<br />
La reconstruction a été prise en charge<br />
par le Département (17,3 millions d’euros).<br />
Une démarche HQE (haute qualité<br />
environnementale) a été menée afin de<br />
permettre la récupération des eaux de<br />
pluie et la pro<strong>du</strong>ction d’eau chaude<br />
solaire pour les sanitaires et aussi l’infiltration<br />
naturelle des eaux pluviales.<br />
Musée de la Chartreuse à Douai<br />
Le réfectoire remet le couvert<br />
Après quatre années de fermeture, l’ancien<br />
réfectoire des Chartreux est rouvert<br />
au public. Toiture, charpente, en<strong>du</strong>its et<br />
vitraux ont été refaits. Dans ce superbe<br />
bâtiment construit en 1687, sont présentées<br />
deux œuvres majeures <strong>du</strong> peintre<br />
douaisien Jean Bellegambe (1470-1535) :<br />
L’ancien réfectoire des Chartreux<br />
est rouvert au public.<br />
le triptyque de l’Immaculée Conception<br />
(restauré en 1996) et le polyptyque d’Anchin<br />
(restauration achevée en 2006). On<br />
peut aussi y admirer cinq statues en<br />
chêne, œuvres d’artistes flamands anonymes<br />
<strong>du</strong> début <strong>du</strong> XVI e siècle.<br />
Le Département a financé 80 % de la<br />
réfection des en<strong>du</strong>its et des vitraux<br />
(20 000 euros) de ce bâtiment classé<br />
Monument historique.<br />
À noter que la prochaine exposition<br />
temporaire <strong>du</strong> musée des Beaux-Arts de<br />
Douai est consacrée à André Derain,<br />
sculpteur et photographe (<strong>du</strong> 17 mai au<br />
15 septembre).<br />
Musée de la Chartreuse,<br />
130, rue des Chartreux, à Douai, ouvert<br />
tous les jours de 10 à 12 h et de 14 à 18 h.<br />
Fermeture le mardi. Tarif : 3 euros.<br />
D.R.<br />
Un canicross<br />
à Arleux le 11 mai<br />
Le canicross, vous connaissez ? Cette<br />
discipline est apparue dans les années 90.<br />
Le chien court devant : husky, briard ou<br />
braque allemand, peu importe le gabarit,<br />
pourvu qu’il soit adapté à celui <strong>du</strong> maître,<br />
qui court derrière ! Tous deux sont munis<br />
d’un harnais, et reliés par une longe<br />
élastique. « Il faut une complicité totale<br />
entre l’animal et l’homme », explique<br />
Nathalie Delaplace, la présidente de<br />
l’ASLA (Association sports loisirs<br />
arleusienne). Créée en 2006,<br />
cette association organise<br />
son 3 e canicross le 11 mai (rendez-vous au<br />
stade Jacques-Noël à Arleux, à partir<br />
de 8 h). Pour les a<strong>du</strong>ltes (et leurs chiens),<br />
une boucle de 7 kilomètres a été tracée<br />
à travers les marais de la Sensée.<br />
Une complicité totale entre l’animal et l’homme.<br />
Pour les enfants, car le canicross<br />
se pratique à tout âge, la distance<br />
n’est que de 1,5 kilomètre.<br />
L’ASLA compte une quarantaine de<br />
membres. Une quinzaine font <strong>du</strong> canicross<br />
ou <strong>du</strong> caniVTT, les autres font simplement<br />
<strong>du</strong> jogging. Trois entraînements ont lieu<br />
chaque semaine, dont un le dimanche<br />
réservé au canicross.<br />
Le 28 septembre, l’ASLA organise<br />
un « 10 kilomètres de l’ail fumé »,<br />
dont ce sera la première édition.<br />
Renseignements : Nathalie Delaplace,<br />
06 25 61 75 57 ou Benoît Delaplace<br />
vice-président), 06 07 23 41 21.<br />
LE NORD - MAI 2008 - 17
édition<br />
16 - LE NORD - MAI 2008<br />
Bambecque<br />
La fête à la ferme<br />
La nouvelle salle des fêtes a été construite dans le prolongement de la mairie.<br />
À Bambecque, on n’est pas peu fier de<br />
la nouvelle salle des fêtes. Et il y a de<br />
quoi ! L’ancienne salle de 80 m 2 , qui<br />
peinait à recevoir tous les amateurs de<br />
loto, n’est plus qu’un vague souvenir<br />
au regard de ce nouvel espace de<br />
quelque 270 m 2 . L’ancien équipement<br />
s’est quant à lui transformé en cantine<br />
municipale qui devrait recevoir à<br />
terme près de 80 enfants des deux<br />
écoles primaires <strong>du</strong> village.<br />
La nouvelle salle des fêtes a été<br />
construite dans la prolongation de la<br />
mairie dans une architecture reprenant<br />
à s’y méprendre les caractéristiques<br />
d’une ferme à la flamande :<br />
briques rouges, grande arche rouge<br />
rappelant les portes d’une grange,<br />
petite cour intérieure. La mairie<br />
retrouve alors sa physionomie d’origine<br />
puisqu’elle était le dernier vestige<br />
d’un ancien corps de ferme.<br />
Financée par le Département au titre<br />
<strong>du</strong> Fonds départemental pour l’aménagement<br />
<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> à hauteur de<br />
184 556 euros, la salle a pour ambition<br />
de recevoir non seulement les réceptions<br />
de baptêmes ou de mariages,<br />
mais également des activités associatives,<br />
des conférences et des spec-<br />
tacles. Tout y est pour organiser ces<br />
manifestations dans les meilleures<br />
conditions : cuisine dernier cri,<br />
estrade démontable, câblage pour la<br />
sonorisation ou la projection vidéo…<br />
Une petite route a également été créée<br />
pour permettre d’accéder à un parking<br />
sur le côté de la salle.<br />
Côté économie d’énergie, la salle des<br />
fêtes de Bambecque sera particulièrement<br />
performante. Une pompe à chaleur<br />
air/eau permet de capter la<br />
chaleur de l’air et de la transformer en<br />
énergie qui chauffe l’eau d’un circuit<br />
de chauffage. Résultat : pour 1 kilowatt<br />
d’électricité consommé, ce sont<br />
3 kilowatts qui sont pro<strong>du</strong>its en chauffage.<br />
Cette pompe à chaleur a été<br />
financée en partie par le Département<br />
au titre <strong>du</strong> Fonds départemental de<br />
solidarité territoriale.<br />
Les habitants de Bambecque et des<br />
alentours savent désormais où venir<br />
faire la fête.<br />
Rens. <strong>Mai</strong>rie de Bambecque,<br />
tél. 03 28 27 62 31.<br />
De Dunkerque<br />
à Bray-Dunes<br />
Rendez-vous<br />
à la mer<br />
Envie de vous initier au char à voile ou<br />
au jet ski ? Rendez-vous à la Fête de<br />
la mer et <strong>du</strong> nautisme, organisée par<br />
le Syndicat intercommunal des Dunes de<br />
Flandre, les 17 et 18 mai, au bord de l’eau,<br />
de Dunkerque à Bray-Dunes. Pendant<br />
ces deux jours, il sera possible de s’initier<br />
à de nombreuses activités nautiques et<br />
de découvrir l’univers maritime sous tous<br />
ses aspects : patrimoine, traditions,<br />
métiers, environnement. À Bray-Dunes,<br />
le char à voile sera à l’honneur autour de<br />
tout un village d’animations, avec ateliers<br />
de maquette, concerts, chants marins,<br />
circuit en char à voile. Côté base de<br />
la Licorne à Dunkerque-Malo, cap sur<br />
les sensations fortes avec des initiations<br />
de bouée tractée ou de jet ski. Au Centre<br />
régional de la voile, des sorties en voilier<br />
seront organisées sur la rade. Et pour<br />
ceux qui aiment la nouveauté, place<br />
aux surfbikes, turbo paddlers et water<br />
ball au village <strong>du</strong> Bassin <strong>du</strong> commerce<br />
à Dunkerque. La nature ne sera pas non<br />
plus en reste avec un village marin,<br />
proposé par le Centre permanent<br />
d’initiatives pour l’environnement-Flandre<br />
maritime, entièrement consacré<br />
aux merveilles <strong>du</strong> patrimoine naturel<br />
marin et à la protection <strong>du</strong> littoral.<br />
Le plus de cette manifestation :<br />
la majorité des activités sont gratuites.<br />
Pour que la mer et le nautisme soient<br />
accessibles à tout le monde.<br />
Rens. Syndicat intercommunal des Dunes<br />
de Flandre : 124, avenue <strong>du</strong> Large<br />
à Dunkerque, tél. 03 28 24 59 99.<br />
www.les<strong>du</strong>nesdeflandre.fr
Cantons de : Bailleul <strong>Nord</strong>-Est • Bailleul Sud-Ouest • Bergues • Bourbourg • Cassel • Coudekerque-Branche •<br />
Dunkerque Est • Dunkerque Ouest • Grande-Synthe • Gravelines • Hazebrouck <strong>Nord</strong> • Hazebrouck Sud • Hondschoote •<br />
Merville • Steenvoorde • Wormhout<br />
Bergues<br />
Le marché aux bestiaux rénové<br />
Autrefois, la place <strong>du</strong> Marché aux bestiaux de Bergues était<br />
toute entière destinée à la vente des bestiaux. Aujourd’hui,<br />
elle n’en garde plus que le nom et ne retrouve l’odeur <strong>du</strong> crottin<br />
que lors <strong>du</strong> concours d’animaux de la foire des rameaux.<br />
Tout le reste <strong>du</strong> temps, sa principale fonction est de permettre<br />
aux voitures de circuler. Ce qu’elles faisaient trop vite il y a<br />
encore peu de temps, alors que la place n’est qu’à deux pas <strong>du</strong><br />
collège Saint-Winoc.<br />
Désormais, avec les travaux récents, financés en partie par le<br />
Département au titre <strong>du</strong> Fonds départemental pour l’aménagement<br />
<strong>du</strong> <strong>Nord</strong>, l’entrée de l’établissement scolaire est sécurisée,<br />
la voie de circulation ayant été rétrécie et son axe décalé.<br />
Un large parvis de grès a ainsi pu être créé juste devant le collège.<br />
Ces travaux ont également permis la valorisation <strong>du</strong><br />
patrimoine existant : notamment les remparts avec ses trottoirs<br />
en pavés de grès ainsi que la bascule (qui servait à peser<br />
les animaux), désormais ceinte par un parvis et des bor<strong>du</strong>res<br />
hautes empêchant le stationnement. Minimiser la place de la<br />
voiture, c’est aussi rendre sa ville plus agréable à vivre.<br />
Bierne<br />
Route coupée<br />
D’importants travaux de voirie vont être engagés sur la commune de Bierne début<br />
juin. La RD352, permettant la jonction entre la RD3 au nord <strong>du</strong> canal de la Colme et<br />
le centre de la commune de Bierne, sera totalement coupée. La ville restera bien enten<strong>du</strong>e<br />
accessible avec un itinéraire de déviation. Les travaux, d’une <strong>du</strong>rée totale de huit<br />
mois, permettront la reconstruction de deux anciens ponts mobiles métalliques. La<br />
situation actuelle avec une seule voie de circulation sur chacun des ponts ne permet<br />
pas de fluidifier suffisamment le trafic sur la RD3. Les travaux, entièrement à la charge<br />
<strong>du</strong> Département pour un montant de 1 890 000 euros, consisteront à reconstruire ces<br />
deux ouvrages pourvus de deux voies de circulation et d’un trottoir aménagé d’un seul<br />
côté. Pour les besoins de la navigation sur le canal de la Colme, le pont côté écluse sera<br />
conçu pour être mobile. L’autre pont sera totalement fixe.<br />
Rens. Direction de la voirie départementale, unité territoriale de Dunkerque :<br />
03 28 24 42 40.<br />
Vous pouvez également suivre l'état des travaux dans l'arrondissement de Dunkerque<br />
sur www.cg59.fr rubrique « Routes départementales ».<br />
Spectacles<br />
près de chez vous<br />
Le réseau départemental de diffusion culturelle en milieu rural vous<br />
propose un spectacle dans le Dunkerquois début juin :<br />
La bascule, qui servait à peser les animaux, est désormais ceinte par un parvis.<br />
Saint-Pol-sur-Mer<br />
Bientôt<br />
une UTPAS<br />
toute neuve<br />
Début 2009, l’unité territoriale de<br />
Prévention et d’Action sociale prendra<br />
place dans de nouveaux locaux.<br />
Actuellement installée dans deux<br />
bâtiments différents au 6, rue de<br />
Beaumont et au 14ter, rue <strong>du</strong> Sud<br />
à Dunkerque, elle sera relogée<br />
rue de la République à Saint-Pol-sur-Mer,<br />
dans un nouvel immeuble de bureaux,<br />
actuellement en construction. Celui-ci<br />
sera basé sur une ancienne friche,<br />
le Département participant ainsi à<br />
la reconquête de cet espace délaissé.<br />
> Concert : Taraf Dékalé<br />
Cordes, cuivres et accordéons pour des sons klezmers, tziganes et<br />
orientaux.… Taraf Dékalé, c’est une véritable machine à danser<br />
réunissant onze musiciens de la compagnie <strong>du</strong> Tire-Laine.<br />
Le 7 juin, <strong>Mai</strong>son <strong>du</strong> Westhoek à Esquelbecq.<br />
Tarifs : de 2,50 à 5 e.<br />
Rens. Pays des Moulins de Flandre : 03 28 65 76 79.<br />
LE NORD - MAI 2008 - 17
édition<br />
Métropole<br />
Canal Deûle-Escaut<br />
Deux ponts fermés à la circulation<br />
Le pont-levis de Grimonpont à Leers sera reconstruit.<br />
Le projet Blue Links vise à rétablir la<br />
navigation de plaisance sur la liaison<br />
Deûle-Escaut. Plusieurs programmes de<br />
travaux sont mis en place : remise à<br />
neuf des ponts et des écluses, réhabilitation<br />
<strong>du</strong> canal et aménagement des<br />
berges. Cette valorisation <strong>du</strong> canal<br />
contribuera également à la redynamisation<br />
des territoires traversés.<br />
Actuellement, deux chantiers sont<br />
menés par le Département pour la<br />
remise à neuf de deux ponts-levis : le<br />
pont <strong>du</strong> Blanc-Seau à Tourcoing et celui<br />
de Grimonpont à Leers.<br />
Construit en 1989, le pont <strong>du</strong> Blanc-<br />
Seau sera notamment pourvu de nouveaux<br />
systèmes mécanique et<br />
hydraulique. Les travaux ont commencé<br />
le 25 février pour une <strong>du</strong>rée de<br />
six mois mais les perturbations se limiteront<br />
aux mois de juin et de juillet.<br />
Durant cette période, la circulation sur<br />
le pont (RD 9) sera coupée afin de<br />
maintenir l’ouvrage en position levée<br />
pour intervenir sur le dessous. Une<br />
déviation sera mise en place. Une passerelle<br />
déjà existante, reliant la rue<br />
16 - LE NORD - MAI 2008<br />
Blanc-Seau à la rue Claude-Bernard,<br />
permettra aux piétons de traverser le<br />
canal.<br />
De son côté, le pont-levis de<br />
Grimonpont, qui date de 1976, est complètement<br />
reconstruit. Le nouvel<br />
ouvrage a été élargi afin d’agrandir les<br />
trottoirs et d’ajouter deux bandes cyclables.<br />
La circulation sur la RD 91 est coupée<br />
entre Leers et Wattrelos jusqu’à fin<br />
août. Une déviation a été mise en place<br />
par l’avenue de Ver<strong>du</strong>n et la rue <strong>du</strong><br />
Maréchal-Leclerc à Leers, par la RD 700,<br />
la RD 391 et la rue de Leers à Wattrelos.<br />
Une passerelle a également été<br />
construite pour maintenir une circulation<br />
piétonne pendant toute la <strong>du</strong>rée<br />
<strong>du</strong> chantier.<br />
Pour plus de renseignements<br />
sur le projet www.bluelinks2008.org<br />
Pour connaître le détail des chantiers<br />
menés par le Département www.cg59.fr<br />
Un vélo tout beau<br />
Plusieurs commerçants et lieux publics<br />
de la Métropole ont accepté la proposition<br />
de l’ADAV (Association Droit au<br />
vélo) et de Villavélo de mettre une<br />
pompe à vélo de qualité à disposition<br />
des cyclistes ainsi que <strong>du</strong> petit matériel<br />
de réparation. Un visuel sera apposé<br />
sur les vitrines des commerçants participant<br />
à l’opération.<br />
Pour connaître<br />
l’ensemble<br />
des Points SOS vélo<br />
de la Métropole,<br />
rendez-vous<br />
sur le site<br />
www.droitauvelo.org<br />
Vivre<br />
avec Alzheimer<br />
Le Clic Eollis* entame un cycle<br />
de conférences autour de<br />
la maladie d’Alzheimer.<br />
Animées par des professionnels<br />
de la santé, ces rencontres<br />
sont ouvertes à tous.<br />
> Lundi 5 mai, présentation de la maladie.<br />
> Lundi 26 mai, la prise en charge<br />
médico-sociale.<br />
> Lundi 16 juin, stimuler votre proche<br />
et organiser votre vie quotidienne.<br />
Des groupes de parole sont également<br />
ouverts aux familles, les premiers lundis<br />
<strong>du</strong> mois de 14 h à 15 h 30 dans les locaux<br />
<strong>du</strong> Clic.<br />
* Clic Eollis, 7, rue Jean-Baptiste Lebas,<br />
59133 Phalempin, tél. 03 20 90 01 01.
Cantonsde:Armentières•LaBassée•Cysoing•Haubourdin•Lannoy•LilleCentre•LilleEst•Lille<strong>Nord</strong>•Lille<strong>Nord</strong>-Est•LilleOuest•<br />
LilleSud•LilleSud-Est•LilleSud-Ouest•Lomme•Marcq-en-Barœul•Pont-à-Marcq•Quesnoy-sur-Deûle•RoubaixCentre•<br />
RoubaixEst•Roubaix<strong>Nord</strong>•RoubaixOuest•Seclin<strong>Nord</strong>•SeclinSud•Tourcoing<strong>Nord</strong>•Tourcoing<strong>Nord</strong>-Est•TourcoingSud•<br />
Villeneuved’Ascq<strong>Nord</strong>•Villeneuved’AscqSud<br />
Wasquehal<br />
Pour tous les jeunes enfants<br />
Deux nouvelles structures destinées<br />
aux enfants en bas âge ont ouvert<br />
leurs portes, fin février, à Wasquehal.<br />
La première est particulièrement<br />
innovante puisqu’il s’agit d’un lieu<br />
ressource pour les bébés handicapés.<br />
Afin de mieux les intégrer au sein des<br />
crèches et haltes-garderies, un réseau<br />
s’est créé entre 7 communes* pour<br />
aboutir à l’ouverture de ce lieu occupé<br />
par une ergothérapeute. « J’assure<br />
une permanence dans ce nouveau<br />
L’unité territoriale de Prévention et<br />
d’Action sociale de Roubaix a emménagé<br />
il y a quelques semaines dans des<br />
locaux flambant neufs. Désormais<br />
situés juste à côté <strong>du</strong> métro Épeule-<br />
Montesquieu, les nouveaux bureaux<br />
sont colorés, lumineux et surtout, accessibles<br />
aux personnes à mobilité ré<strong>du</strong>ite<br />
et aux poussettes, ce qui représente<br />
incontestablement une plus-value pour<br />
les usagers. L’accent a été mis sur l’accueil<br />
avec un bureau fermé qui respecte<br />
davantage la confidentialité des usagers.<br />
Plus de salles sont disponibles<br />
pour les rencontres avec les travailleurs<br />
sociaux et une salle parent-enfant a été<br />
local à Wasquehal. J’accueille les<br />
parents et le personnel des crèches ou<br />
haltes-garderies. Je peux leur prêter<br />
<strong>du</strong> matériel adapté mais aussi me rendre<br />
sur place pour leur montrer comment<br />
il fonctionne et aider le<br />
personnel à accueillir les enfants,<br />
explique Caroline Grumiaux. Les<br />
parents peuvent également venir me<br />
voir ou m’appeler pour se renseigner<br />
sur les possibilités d’accueil de leur<br />
enfant. Le local est situé en plein cen-<br />
UTPAS Roubaix-Croix-Wasquehal<br />
Des locaux plus accueillants<br />
aménagée pour permettre aux enfants<br />
confiés à l’Aide sociale à l’enfance de<br />
rencontrer leurs parents. Les usagers se<br />
disent contents de ce déménagement et<br />
apprécient l’accueil. Emmanuel, 50 ans,<br />
assistant familial témoigne : « L’accueil<br />
est toujours aussi bien mais les locaux<br />
sont plus agréables. » Carole, 52 ans,<br />
renchérit : « Je trouve que c’est beaucoup<br />
plus lumineux, plus agréable. »<br />
UTPAS Roubaix-Croix-Wasquehal :<br />
194, rue de Lille, 59100 Roubaix.<br />
Tél. 03 28 04 28 50.<br />
tre ville, en face de la mairie, à deux<br />
pas <strong>du</strong> métro. »<br />
La deuxième structure est plus classique<br />
et s’adresse plus particulièrement<br />
aux habitants de la ville : il<br />
s’agit <strong>du</strong> Centre de la petite enfance.<br />
Celui-ci comprend la crèche les<br />
Petites Canailles, un relais d’assistantes<br />
maternelles mais aussi les services<br />
<strong>du</strong> Département dédiés aux<br />
futures mamans et à leur enfant : le<br />
service de Protection maternelle et<br />
infantile et le centre de planification.<br />
* Le RIIEH, Réseau intercommunal interinstitutionnel<br />
enfance handicap, réunit les communes<br />
de Bon<strong>du</strong>es, Marcq-en-Barœul, Mouvaux,<br />
Roubaix, Tourcoing, Wasquehal, Wattrelos, le<br />
Département, la CAF, la DDASS <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> et les<br />
Papillons blancs.<br />
Lieu ressource <strong>du</strong> RIIEH,<br />
3, place Mendès-France à Wasquehal.<br />
Contact : Anne-Sophie Barbieux,<br />
tél. 03 20 69 11 20.<br />
Centre de la petite enfance, Lucie-et-<br />
Louis Vancapernolle,<br />
22, rue Louis-Lejeune (espace Gérard-<br />
Philipe) à Wasquehal, tél. 03 20 70 37 64.<br />
L’accent a été mis sur l’accueil.<br />
LE NORD - MAI 2008 - 17
édition<br />
Valenciennois<br />
La Scarpe inférieure,<br />
corridor vert<br />
Les berges de la Scarpe sont renforcées avec des enrochements et des plantes adaptées au milieu.<br />
Voilà belle lurette que l’on ne voit plus<br />
passer les péniches sur la Scarpe canalisée.<br />
Pas question pourtant de laisser<br />
péricliter ce superbe patrimoine naturel.<br />
Au contraire, il s’agit de le pérenniser et<br />
d’en faire profiter les randonneurs, les<br />
cyclistes, et les plaisanciers dès que la<br />
rivière sera rouverte à la navigation ! En<br />
2006, un bureau d’études a établi un<br />
diagnostic écologique sur la portion<br />
comprise entre Douai et Mortagne-<strong>du</strong>-<br />
<strong>Nord</strong>, avec comme objectif de reconstituer,<br />
sur ces quelque 30 kilomètres, un<br />
véritable corridor écologique et paysager.<br />
Ce diagnostic a permis de recenser les<br />
plantes invasives (comme la renouée <strong>du</strong><br />
À Marchiennes, un chemin de halage est réservé<br />
aux piétons et cyclistes.<br />
16 - LE NORD - MAI 2008<br />
Japon) et les plantes protégées, de dresser<br />
un inventaire des arbres à couper, à<br />
élaguer ou à conserver. En novembre<br />
dernier, le chantier a débuté sous maîtrise<br />
d’ouvrage VNF (Voies navigables<br />
de France). Des arbres et des arbustes<br />
ont été plantés le long de la rivière et<br />
aux abords des six écluses <strong>du</strong> parcours.<br />
Des barrières sélectives réservant l’accès<br />
au chemin de halage aux seuls piétons<br />
et cyclistes ont été installées, ainsi<br />
qu’une signalétique et des lisses de sécurité<br />
(en bois) pour prévenir les chutes.<br />
Toujours sous maîtrise d’ouvrage VNF,<br />
un second chantier a été engagé en octobre<br />
2006 et doit s’achever cet été. Il<br />
consiste à restaurer, sur la rive droite<br />
entre Saint-Amand-les-Eaux et<br />
Douai, le chemin de halage<br />
grâce à un revêtement de sable<br />
stabilisé et à renforcer la berge<br />
de la Scarpe avec des enrochements<br />
et des plantes adaptées<br />
au milieu aquatique. Talus et<br />
accotements seront ensuite<br />
engazonnés.<br />
L’ensemble de ces travaux est<br />
évalué à 5,4 millions d’euros.<br />
Le Département y contribue à<br />
hauteur de 400 000 euros, au<br />
titre <strong>du</strong> Fonds départemental<br />
pour l’aménagement <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />
(FDAN Grands Projets).<br />
Neuville-sur-Escaut<br />
Plus belle la ville<br />
La commune de Neuville-sur-Escaut vient<br />
de se doter d’une nouvelle salle<br />
polyvalente. Cette construction, qui<br />
a nécessité la démolition de l’ancienne<br />
salle des fêtes devenue vétuste, intègre<br />
des critères de Haute qualité<br />
environnementale. Le bâtiment a été<br />
pensé de manière à optimiser l’isolation<br />
(murs en briques de terre cuite choisie<br />
pour ses capacités isolantes, bois<br />
privilégié par rapport au plastique),<br />
maîtriser les consommations d’eau et<br />
d’énergie (panneaux solaires) et garantir<br />
un meilleur confort (géométrie <strong>du</strong> lieu<br />
favorable à une bonne acoustique,<br />
gestion de la ventilation, etc.).<br />
La nouvelle salle polyvalente.<br />
Le nouvel établissement, dont le coût<br />
s’élève à 775 000 euros, financé par<br />
le Département à hauteur<br />
de 210 000 euros dans le cadre <strong>du</strong> Fonds<br />
départemental pour l’aménagement <strong>du</strong><br />
<strong>Nord</strong> (FDAN), offrira une capacité d’accueil<br />
plus grande, avec une salle principale de<br />
145 m 2 et des annexes abritant<br />
notamment une cuisine. Il accueillera<br />
réceptions municipales et associatives et<br />
pourra être loué à des particuliers.<br />
Par ailleurs, le réaménagement de la place<br />
Léon-Blum sur laquelle se trouve la salle<br />
polyvalente se termine également.<br />
Il permettra une mise en valeur<br />
des établissements communaux :<br />
école Matisse, salle des sports,<br />
maison de la petite enfance.<br />
Rens. à la mairie : 03 27 44 21 97
Cantons de : Anzin • Bouchain • Condé-sur-l’Escaut • Denain • Saint-Amand Rive Droite • Saint-Amand Rive Gauche •<br />
Valenciennes Est • Valenciennes <strong>Nord</strong> • Valenciennes Sud<br />
Scarpe Escaut<br />
Du développement <strong>du</strong>rable sur grand écran<br />
Le Parc naturel régional Scarpe Escaut,<br />
Cinéligue <strong>Nord</strong> Pas-de-Calais et le réseau<br />
des Espaces infos énergie s’associent<br />
pour l’opération « Le développement<br />
<strong>du</strong>rable… c’est pas que <strong>du</strong> cinéma ».<br />
De nombreux rendez-vous sont programmés<br />
dans différentes communes <strong>du</strong> Parc,<br />
jusqu’en décembre 2008, avec notamment<br />
des séances de cinéma (documentaire,<br />
fiction, manga…) accompagnées<br />
d’échanges avec le public (sur le climat,<br />
l’alimentation, la biodiversité ou la pollution)<br />
et d’animations sur le thème de la<br />
soirée (observation des étoiles, exposition,<br />
dégustation de pro<strong>du</strong>its de terroir…).<br />
Plusieurs journées portes ouvertes chez<br />
l’habitant* sont également proposées,<br />
animées par un spécialiste des Espaces<br />
infos énergie. L’occasion de rencontrer<br />
des particuliers qui ont choisi de se<br />
chauffer par géothermie, à l’aide d’une<br />
chaudière-bois ou de panneaux solaires,<br />
de pro<strong>du</strong>ire de l’électricité grâce à des<br />
Saint-Amand-les-Eaux<br />
Béthanie s’agrandit<br />
La maison de retraite Béthanie,<br />
Établissement d’hébergement<br />
pour personnes âgées dépendantes,<br />
compte 67 chambres, dont<br />
12 pour l’accueil des personnes<br />
atteintes de la maladie d’Alzheimer<br />
et 5 réservées à l’accueil temporaire.<br />
Des travaux sont en cours<br />
pour accroître sa capacité d’accueil<br />
de 10 lits. « Quand les nou-<br />
Les travaux à la maison de retraite<br />
devraient se terminer en fin d’année.<br />
panneaux photovoltaïques ou en utilisant<br />
le vent…<br />
Enfin, des balades nature autour des pro<strong>du</strong>its<br />
locaux ou de saison, des marchés à<br />
la ferme, des randonnées accompagnées<br />
velles chambres seront terminées,<br />
explique Frédéric Desjardins, le<br />
directeur de la structure, nous<br />
allons réhabiliter les anciennes<br />
chambres. Avec trois chambres,<br />
nous allons en faire deux. »<br />
La salle à manger sera également<br />
agrandie et une nouvelle salle de<br />
vie créée. Le Département a attribué<br />
une subvention de 45 926<br />
euros à l’association Béthanie<br />
pour l’extension et l’aménagement<br />
des chambres. L’ensemble<br />
des travaux devrait être terminé<br />
avant la fin de l’année.<br />
<strong>Mai</strong>son de retraite Béthanie :<br />
877, route de Roubaix,<br />
BP 40183,<br />
59734 Saint-Amand-les-Eaux Cedex.<br />
Tél. 03 27 48 08 33.<br />
L’unité territoriale de Prévention<br />
et d’Action sociale<br />
de Saint-Amand-les-Eaux<br />
a accueilli l’exposition Les<br />
Amandinoises mises en<br />
lumière, résultat d’un travail<br />
de plus de six mois (à<br />
raison d’une journée et<br />
demie par semaine) mené<br />
par l’association Poinfor<br />
avec une quinzaine de<br />
sont organisés tout au long de l’année.<br />
Parce que le développement <strong>du</strong>rable, ce<br />
n’est pas que dans les films.<br />
Prochains ciné-débats :<br />
> mardi 20 mai, à la salle des fêtes de<br />
Rumegies à 20 h : Une vérité qui dérange,<br />
documentaire de David Guggenheim,<br />
commenté par Al Gore, exposition Alerte<br />
aux climats, stand animé par les Espaces<br />
infos énergie.<br />
> mardi 3 juin, à la salle des fêtes de<br />
Rosult à 20 h : Origine, film d’animation<br />
de Keiichi Sugiyama.<br />
Tarif : 2,5 euros.<br />
Programme complet sur<br />
www.pnr-scarpe-escaut.fr,<br />
renseignements au 03 27 19 19 70.<br />
* Inscriptions, horaires et lieux de rendez-vous<br />
sur demande auprès <strong>du</strong> Parc.<br />
Les Amandinoises<br />
mises en lumière<br />
L’exposition est le résultat<br />
d’un travail de plus de six mois.<br />
femmes allocataires <strong>du</strong> RMI. Le but de cette action « Vie<br />
quotidienne et équilibre » était de les sensibiliser à la<br />
médecine préventive, de leur faire découvrir les structures<br />
médico-sociales, le dépistage et le bilan médical gratuit et<br />
de les faire travailler à partir de situations concrètes (gestion<br />
<strong>du</strong> budget de la famille, droits et devoirs des locataires,<br />
etc.). L’exposition, qui a tourné dans différents lieux<br />
de la ville (médiathèque, espace solidarité Bédé…), a permis<br />
de présenter leurs réalisations mais surtout de valoriser<br />
leur travail.<br />
LE NORD - MAI 2008 - 17
Libre Expression<br />
Conformément à la délibération <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général en date <strong>du</strong> 16 décembre 2002, en application de la Loi <strong>du</strong> 27 février 2002<br />
relative à la démocratie de proximité, une tribune politique est publiée chaque mois dans Le <strong>Nord</strong>.<br />
Groupe Socialiste<br />
La réforme des finances locales est une urgence !<br />
En mars dernier, les citoyens ont fait leur devoir, et ont voté pour une<br />
politique qui engage l’avenir de leur commune et de leur Département. Il<br />
faut maintenant une réforme des finances locales qui préserve l’autonomie<br />
financière des collectivités et libère leur action. Cette réforme est<br />
indispensable pour redonner un sens à la démocratie locale. Depuis 2004,<br />
l’État a transféré de nombreuses charges. Par exemple, le RMI, l’APA, les<br />
routes nationales, les personnels TOS relèvent désormais de la compétence<br />
des Départements. Malheureusement, ces transferts n’ont pas été<br />
assortis des moyens financiers correspondants. L’État fait donc des économies<br />
sur le dos des collectivités territoriales. Les conséquences sont<br />
Groupe Communiste<br />
La faillite de l’action gouvernementale est une évidence. Le chef de l’État<br />
tente de masquer par des mesures dites de modernisation un véritable plan<br />
d’austérité qui frappe une majorité de Français dans leur quotidien.<br />
Présentées comme la « réforme de l’État » pour noyer le poisson de sept<br />
milliards d’euros d’économie à réaliser d’ici à 2011, les 166 mesures drastiques<br />
annoncées visent essentiellement les catégories les moins favorisées<br />
ou moyennes, au mépris de leurs difficultés actuelles de pouvoir d’achat, de<br />
logement et d’accès à l’emploi.<br />
Terminé, le candidat <strong>du</strong> pouvoir d’achat. Oubliée, la croissance qu’on ira<br />
chercher avec les dents s’il le faut.<br />
Alors que les déficits publics se creusent par l’inefficacité d’un gouvernement<br />
habile à servir la rente, le patrimoine et les profits financiers des nan-<br />
18 - LE NORD - MAI 2008<br />
dramatiques. Pour le <strong>Nord</strong>, l’ardoise de l’État représente, à ce jour, un<br />
total de 289 millions d’euros ! Un trou béant dans nos budgets qui ne fera<br />
que s’aggraver chaque année puisque les dettes s’accumulent. Nous ne<br />
pourrons pas indéfiniment augmenter les taux d’imposition, recourir à<br />
l’emprunt, et freiner la mise en œuvre de politiques volontaristes. Il faut<br />
empêcher la banqueroute des collectivités. C’est pourquoi la réforme des<br />
finances locales est devenue une urgence. Les conseillers généraux socialistes<br />
et apparentés feront tout pour que l’État régularise sa dette envers<br />
les <strong>Nord</strong>istes, et qu’il assume toute sa part dans les transferts de charges<br />
qui pénalisent les contribuables locaux.<br />
Austérité pour les uns, opulence pour les autres<br />
Groupe Union pour le <strong>Nord</strong><br />
État, Région, Département : même combat<br />
De 2005 à 2015, le nombre de personnes âgées de plus de 85 ans dans<br />
notre pays doublera tandis que la part des plus de 60 ans passera de 20<br />
à 30 % de notre population. Parallèlement, la loi a conféré aux 5 millions<br />
de personnes handicapées qui vivent en France de nouveaux droits à compensation.<br />
Pour répondre à l’ensemble de ces besoins, des accompagnants<br />
de proximité de qualité devront être mis en place dans les<br />
meilleurs délais.<br />
Notre secrétaire d’État nordiste à la solidarité, Valérie Létard, chiffre à<br />
400 000 emplois supplémentaires dans ce secteur d’activité les besoins<br />
à l’horizon 2015.<br />
Didier Manier<br />
Président <strong>du</strong> groupe « Socialiste et apparentés »<br />
tis, Nicolas Sarkozy entend ré<strong>du</strong>ire les aides au logement et limiter son<br />
accès, supprimer un emploi de fonctionnaire sur deux partant en retraite,<br />
soit 35 000 postes (16 000 dans l’É<strong>du</strong>cation nationale), supprimer le dispositif<br />
favorisant les retraites anticipées, limiter fortement les contrats aidés...<br />
Parallèlement, les 15 milliards d’euros de cadeaux contenus dans le « paquet<br />
fiscal » donnés chaque année aux plus aisés ne sont pas remis en cause. Il<br />
n’y a pas d’argent pour certaines dépenses sociales et collectives mais il y<br />
en a toujours pour ré<strong>du</strong>ire les contributions des plus riches.<br />
Au delà <strong>du</strong> débat sur l’austérité, c’est une véritable régression des politiques<br />
publiques qui est programmée.<br />
Jacques Michon<br />
Président <strong>du</strong> groupe Communiste<br />
Ces auxiliaires de vie devront être formés au bien-être des personnes les<br />
plus vulnérables et à l’aide aux familles, ce qui a amené l’État à conventionner<br />
avec la Région <strong>Nord</strong> Pas-de-Calais, responsable de la politique de<br />
formation des travailleurs sociaux.<br />
Le recrutement des personnels devra également permettre aux publics en<br />
situation précaire d’accéder aux métiers de la dépendance, ce qui imposera<br />
une étroite collaboration avec les <strong>Conseil</strong>s généraux.<br />
L’âge, le handicap, la dépendance ne sont ni de droite ni de gauche. C’est<br />
la responsabilité la plus élémentaire des élus d’unir toutes leurs forces au<br />
service d’un intérêt général partagé par tous.<br />
Jean-René Lecerf<br />
Président <strong>du</strong> groupe Union Pour le <strong>Nord</strong>
Vous souhaitez créer un gîte<br />
ou une chambre d’hôtes ?<br />
Aménager un camping ou une<br />
aire d’accueil pour camping-cars ?<br />
Rénover un hôtel ? Le Département<br />
peut vous y aider en vous apportant<br />
conseils et subventions. Pour cela, il<br />
vous faut désormais répondre à des critères<br />
liés en grande partie au développement<br />
<strong>du</strong>rable. Le Département<br />
n’exige pas de construire selon les<br />
normes HQE (Haute qualité environnementale)<br />
mais il propose aux porteurs<br />
de projets deux niveaux d’exigence : la<br />
qualité <strong>du</strong>rable et la haute qualité<br />
<strong>du</strong>rable.<br />
Avec l’aide de nombreux partenaires et<br />
en lien avec les douze objectifs définis<br />
par l’Organisation mondiale <strong>du</strong> tourisme,<br />
le service Tourisme <strong>du</strong><br />
Département a élaboré avec ses partenaires<br />
une liste de critères permettant<br />
de concevoir différemment les nouveaux<br />
hébergements ou ceux qui vont<br />
d’être refaits à neuf. Les critères, obligatoires<br />
ou facultatifs, balayent un champ<br />
très large. Certains ont trait à l’environnement<br />
: préservation de la diversité<br />
biologique, utilisation maîtrisée des ressources<br />
naturelles, ré<strong>du</strong>ction des pollutions…<br />
D’autres ont un caractère social<br />
(accessibilité au public handicapé, qualité<br />
de l’emploi des salariés…) ou écono-<br />
À votre service<br />
De nouvelles aides pour<br />
un hébergement touristique <strong>du</strong>rable<br />
À compter <strong>du</strong> 1 er juin, toutes les demandes de subvention concernant<br />
la création ou la rénovation d’hébergements touristiques devront<br />
obligatoirement répondre à des critères de développement <strong>du</strong>rable.<br />
Ce gîte, à Cobrieux,<br />
est équipé de panneaux solaires.<br />
Un gîte de style suédois à Saint-Hilaire-sur-Helpe.<br />
mique (viabilité à long terme, implication<br />
dans l’économie locale…). Un<br />
cahier des charges très détaillé, avec de<br />
nombreux exemples, a été élaboré afin<br />
d’aider les créateurs dans la mise en<br />
place de leur projet. Quel que soit le<br />
type d’hébergement prévu, ils peuvent<br />
également bénéficier <strong>du</strong> conseil gratuit<br />
d’un architecte <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> d’architecture,<br />
d’urbanisme et d’environnement<br />
(CAUE) et obtenir des subventions pour<br />
la réalisation d’études de faisabilité ou<br />
d’études techniques.<br />
L’objectif de cette politique ? Influencer<br />
en amont les projets en vue de contribuer<br />
à l’évolution de l’offre touristique<br />
en lien avec les principes <strong>du</strong> développement<br />
<strong>du</strong>rable. Certes les porteurs de<br />
projets ont de nouveaux critères à respecter<br />
(80 critères obligatoires pour les<br />
hébergements ruraux, 107 pour les<br />
campings et plus de 130 pour les<br />
hôtels), mais ils ont tout à y gagner : des<br />
économies d’énergie à long terme, la<br />
création d’une offre concurrentielle,<br />
une influence positive sur l’avenir de la<br />
planète et aussi – et c’est loin d’être<br />
négligeable – une aide départementale<br />
plus incitative qu’elle ne l’était auparavant.<br />
Ainsi, à titre d’exemple, pour la<br />
création d’un gîte, un propriétaire peut<br />
obtenir une subvention de 16 500 €<br />
pour un gîte de qualité <strong>du</strong>rable et jusqu’à<br />
42 000 € pour un gîte « hébergement<br />
de pays » de haute qualité<br />
<strong>du</strong>rable.<br />
Françoise Poiret-Colonge<br />
Renseignements au service Tourisme,<br />
tél. 03 20 63 58 12<br />
ou dans les Points relais services.<br />
LE NORD - MAI 2008 - 19
Rencontre<br />
Comédien, metteur en scène<br />
et dramaturge, René Pillot<br />
a récemment publié un livre<br />
de mémoires. Défricheurs<br />
d’aurore raconte, de 1968<br />
à 1991, la naissance et la vie<br />
<strong>du</strong> théâtre La Fontaine,<br />
première compagnie<br />
de théâtre jeune public<br />
<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> qu’il a créée.<br />
René Pillot<br />
Le <strong>Nord</strong> : Pourquoi écrire<br />
vos mémoires ?<br />
René Pillot : Pour plusieurs raisons et<br />
d’abord parce que beaucoup de gens<br />
m’ont conseillé de le faire. J’ai longtemps<br />
boudé cette idée car je suis<br />
essentiellement un homme de dialogue<br />
et je n’avais pas trouvé comment<br />
construire ce livre de façon satisfaisante.<br />
La façon de faire chronologique<br />
que j’ai finalement choisie est la plus<br />
difficile pour moi mais la plus intéressante,<br />
je crois. Le déroulement chronologique<br />
m’a permis de montrer plusieurs<br />
axes : le cheminement culturel<br />
20 - LE NORD - MAI 2008<br />
Les mémoires de La Fontaine<br />
de cette région et le cheminement<br />
d’une troupe avec ses joies et ses difficultés<br />
pour faire avancer une cause<br />
artistique et sociale forte. C’était aussi<br />
une façon de montrer l’évolution des<br />
mentalités dans l’accueil fait à la chose<br />
culturelle, ainsi que l’évolution <strong>du</strong> théâtre<br />
pour la jeunesse dans la région et<br />
au plan national. J’y ai ajouté un peu de<br />
ma vie personnelle non pas pour le plaisir<br />
de me montrer mais parce qu’une<br />
aventure de pionnier ne s’explique pas<br />
uniquement par des analyses théoriques,<br />
comme le nombre d’enfants et<br />
les difficultés sociales <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> Pas-de-<br />
Calais. Cette façon de faire a ren<strong>du</strong><br />
l’exercice difficile et long… trois ans de<br />
travail, c’est-à-dire de joies retrouvées,<br />
d’angoisses revécues et d’indignations<br />
que le temps a cicatrisées mais que<br />
l’exercice ravive un peu.<br />
LN : Vous commencez votre récit en<br />
1968. <strong>Mai</strong>s avant, que faisiez-vous ?<br />
RP : J’ai grandi à Paris. Il y avait une<br />
lignée artistique chez moi : beaucoup<br />
de peintres <strong>du</strong> côté de ma grand-mère<br />
maternelle et aussi des chansonniers,<br />
des illustrateurs, des compositeurs. Je<br />
descends même <strong>du</strong> peintre Millet ! J’ai
commencé à jouer à 17 ans dans un<br />
patronage à Champigny-sur-Marne,<br />
dans des décors dans lesquels Georges<br />
Wilson avait joué ! Par la suite, j’ai tenu<br />
des petits rôles au TNP (Théâtre national<br />
populaire), au côté de grands comédiens<br />
— Gérard Philipe, par exemple.<br />
Ensuite la guerre d’Algérie a un peu<br />
tout chamboulé et ma vie s’est réorientée<br />
vers les régions.<br />
LN : Et pourquoi vous intéresser<br />
particulièrement aux jeunes ?<br />
RP : Dans le <strong>Nord</strong> Pas-de-Calais, très<br />
influencé par mai 68, nous nous disions<br />
que l’engagement théâtral était surtout<br />
axé sur le désir d’offrir le meilleur<br />
à la classe ouvrière. Les intentions<br />
étaient louables mais les résultats<br />
n’étaient pas là. Et nous nous sommes<br />
donc dit : pourquoi ne pas initier la jeunesse<br />
au théâtre ? D’autant qu’après<br />
1968, les activités d’éveil sont entrées<br />
dans les programmes scolaires. Je me<br />
suis ren<strong>du</strong> compte que les gens attendaient<br />
des propositions nouvelles et<br />
n’étaient pas encore capables de les<br />
formuler. C’était passionnant d’aller audevant<br />
d’une attente et d’y donner<br />
forme. À l’époque très peu d’autres<br />
régions avaient <strong>du</strong> théâtre pour la jeunesse.<br />
Le statut de centre dramatique<br />
pour la jeunesse, obtenu à la fin des<br />
années 70, a permis à La Fontaine<br />
d’être reconnu au même titre que les<br />
autres théâtres. C’était pour nous une<br />
belle avancée mais à quel prix ! Car<br />
pendant longtemps nous avons dû nous<br />
battre, l’opinion publique considérant<br />
qu’un théâtre spécifiquement pour les<br />
jeunes n’était pas nécessaire.<br />
LN : Pourtant, il y avait déjà<br />
des sorties scolaires…<br />
RP : Oui mais, pour beaucoup, le théâtre<br />
pour la jeunesse était considéré<br />
comme <strong>du</strong> remplissage de salle de<br />
manière invraisemblable. En faisant<br />
des matinées scolaires, j’avais constaté<br />
que c’était une pratique qui n’évoluait<br />
pas, on jouait devant des salles archipleines<br />
! J’ai demandé qu’au lieu de<br />
jouer une fois devant 800 à 900 personnes,<br />
on joue deux fois devant la<br />
moitié des spectateurs. Avant de créer<br />
<strong>du</strong> nouveau, il fallait apporter de nouvelles<br />
bases, mais elles ne furent pas<br />
faciles à faire accepter car cela signifiait<br />
déranger deux fois l’établissement,<br />
utiliser deux fois la salle, payer<br />
deux fois les comédiens… Nous avons<br />
été parmi les premiers à créer des<br />
Lors d’une lecture à la Villa Marguerite-Yourcenar, au mont Noir.<br />
spectacles de « petite forme » réunissant<br />
100 à 150 spectateurs. Notre relation<br />
avec le public s’est de mieux en<br />
mieux construite.<br />
LN : Quelles autres nouveautés<br />
avez-vous apportées ?<br />
RP : De nouveaux textes ! En effet,<br />
créer un répertoire nouveau par rapport<br />
à l’É<strong>du</strong>cation nationale, ça n’a l’air<br />
de rien mais, jusque-là, les élèves ne<br />
voyaient que des pièces classiques, faisant<br />
partie <strong>du</strong> programme. Les premières<br />
de nos pièces étaient des adaptations<br />
de romans connus : Le Roman<br />
de Renart, Les Chevaliers de la Table<br />
ronde, La Chanson de Roland — le<br />
Moyen-Âge était très à la mode dans<br />
les années 70 — et Le Petit Prince. On<br />
s’est assez vite ren<strong>du</strong> compte qu’à partir<br />
de tout ce que nous découvrions de<br />
nos relations avec le public et de ce qui<br />
se passait à l’étranger, nous commencions<br />
à posséder des éléments pour<br />
écrire <strong>du</strong> théâtre pour la jeunesse. En<br />
Allemagne et au Québec par exemple,<br />
ils ont un théâtre basé beaucoup plus<br />
sur la vie quotidienne des enfants. J’ai<br />
commencé à écrire des pièces pour les<br />
jeunes : La Fontaine, l’âne et le roi, La<br />
légende de Lydéric et Phinaert,<br />
Poissons…<br />
LN : Aviez-vous prévu de passer<br />
à l’écriture ?<br />
RP : Je savais que j’écrirais un jour. Ou<br />
disons que je savais que plus tard,<br />
d’une façon ou d’une autre, je ne serais<br />
pas seul. Peut-être cela vient-il <strong>du</strong> fait<br />
que mes parents étaient sourds et<br />
muets. Les efforts de ma mère pour<br />
être comprise par les autres — par<br />
l’écrit, les gestes ou les sons qu’elle<br />
formulait — ont dû s’imprimer en moi<br />
pour la vie. J’ai revu récemment les<br />
films de Charlot et j’y ai retrouvé certains<br />
gestes qu’avait adoptés ma mère<br />
pour se faire comprendre. Elle m’a<br />
donné à la fois le goût de la curiosité et<br />
le plaisir de savoir être compris, même<br />
quand on dit des choses avec difficulté,<br />
voire des choses insolites.<br />
LN : Quel regard portez-vous sur<br />
l’évolution <strong>du</strong> théâtre dans le <strong>Nord</strong> ?<br />
RP : Le côté pionnier a porté ses fruits.<br />
Mon épouse Janine a été l’une des premières<br />
à éditer <strong>du</strong> théâtre pour la jeunesse.<br />
Elle a aussi ouvert à Lille en<br />
1996 la première librairie consacrée<br />
aux arts <strong>du</strong> spectacle en dehors de<br />
Paris. Alors qu’en 1968, une telle librairie<br />
n’aurait pas tenu deux mois ! <strong>Mai</strong>s la<br />
grande réussite de notre région, c’est<br />
que l’ensemble des pratiques culturelles<br />
a avancé. Je ne dis pas que la vie<br />
des jeunes compagnies aujourd’hui est<br />
facile, c’est toujours compliqué financièrement<br />
et administrativement, mais<br />
il y a une vie culturelle qui n’existait<br />
pas : l’opéra est revenu, il y a des expositions<br />
de peinture, etc. Le meilleur<br />
signe, je l’ai quand je traverse la<br />
Grand’place de Lille. Avant, on ne la<br />
regardait pas, cette place. Aujourd’hui,<br />
je vois tout le temps des touristes<br />
accompagnés de guides. Jamais on<br />
n’aurait pu imaginer cela autrefois. Estce<br />
que le théâtre se porte mieux ? Je<br />
ne sais pas. La vie culturelle a considérablement<br />
évolué. Sur la façon dont on<br />
s’y prend, c’est une autre histoire et ça<br />
pourrait être l’objet d’un prochain<br />
livre ! Ce n’est pas parce qu’on aime<br />
cette région et qu’on en est fier qu’on<br />
doit devenir des moutons. Les choses<br />
ne sont crédibles que quand on garde<br />
une capacité d’indignation.<br />
Propos recueillis<br />
par Françoise Poiret-Colonge<br />
Photos : Emmanuel Watteau<br />
« Défricheurs d’aurore »,<br />
René Pillot, Édition La Fontaine<br />
LE NORD - MAI 2008 - 21
Balade<br />
Textes : Valérie Dassonville<br />
Photos : Guillaume Lemoine, Emmanuel Watteau<br />
«O<br />
n peut venir ici au printemps voir la flore (floraison<br />
des cladonies) qui émerge, pendant l’été<br />
observer papillons, sauterelles ou grillons, à<br />
l’automne admirer les tapis rouges d’amanites tue-mouches ou<br />
l’hiver contempler les paysages de taïga sibérienne », explique<br />
Guillaume Lemoine, ingénieur écologue au Département, à propos<br />
<strong>du</strong> terril des Argales (120 ha), à cheval sur les communes<br />
de Rieulay et Pecquencourt. « C’est un formidable réservoir de<br />
biodiversité. »<br />
Hérités de deux siècles d’exploitation minière, créés de toutes<br />
pièces par l’homme, les terrils ont longtemps été accusés d’enlaidir<br />
les paysages. Il fallait absolument gommer ces tâches<br />
noires, ces crassiers, symboles de labeur. Beaucoup ont disparu,<br />
mais ceux qui ont subsisté (une centaine dans le <strong>Nord</strong> Pas-de-<br />
Calais) sont devenus des cœurs de nature, des espaces de vie<br />
pour une faune et une flore aptes à supporter des contraintes<br />
de chaleur, d’acidité, de pauvreté.<br />
Espèce pionnière, le Bouleau verruqueux (bouleau blanc)<br />
apprécie les sols nus, les milieux pauvres et ouverts. « La colo-<br />
22 - LE NORD - MAI 2008<br />
Le pourpier est une espèce que l’on rencontre traditionnellement<br />
dans les vignobles <strong>du</strong> sud de la France.<br />
Loin de l’image noire qu’ils ont longtemps véhiculée,<br />
les terrils sont aujourd’hui de véritables réserves<br />
de nature. Chauds, acides, pauvres, ils constituent<br />
un milieu à part entière sur lequel se développent<br />
des espèces que l’on ne rencontre nulle part ailleurs<br />
dans la région. Le <strong>Nord</strong> vous propose ce mois-ci<br />
une balade à la découverte de la faune<br />
et de la flore des espaces miniers.<br />
Une faune et une<br />
nisation s’effectue par stades, raconte Guillaume Lemoine,<br />
d’abord les mousses et les lichens, ensuite les plantes herbacées<br />
puis les arbres. Le bouleau a cette capacité d’accepter des<br />
sols pauvres et de pro<strong>du</strong>ire de très nombreuses graines disséminées<br />
par le vent. À l’inverse, le gland n’est pas capable d’arriver<br />
seul. Il peut être présent mais à la condition qu’un oiseau<br />
vienne l’enterrer. Les chênes ne s’installent pas tout de suite. Ils<br />
n’apparaissent que lorsque le terril commence à ressembler à<br />
une forêt. »<br />
Des espèces d’Australie,<br />
d’Indonésie, d’Afrique <strong>du</strong> Sud<br />
De nombreuses espèces sont ainsi rapportées par les oiseaux<br />
(merisier, sorbier) ou par le vent (frênes, érables, pins). Globalement,<br />
toutes les espèces peuvent pousser sur les terrils mais<br />
la chaleur qu’ils dégagent privilégie les espèces xéro-thermophiles*<br />
qui vont trouver des conditions favorables à leur déve-
loppement : vipérines, onagres, millepertuis, molènes, piloselles,<br />
etc. mais aussi – et c’est beaucoup plus original – des<br />
plantes de milieux chauds méditerranéens ou extra-européens :<br />
Chénopode d’Australie, Vergerette de Sumatra, Sénéçon <strong>du</strong><br />
Cap, arrivés avec la laine des moutons dans les lainières de Wallonie<br />
ou intro<strong>du</strong>its par les troupes <strong>du</strong> Commonwealth présentes<br />
dans la région lors des derniers conflits mondiaux,<br />
Dittriche fétide, Nar<strong>du</strong>re unilatéral et Micropyre délicat, venus<br />
des bords de la Méditerranée au gré des hasards et des vents,<br />
ou encore Buddleia, originaire de l’Himalaya. Découverte par<br />
un abbé (le Père David) parti évangéliser les païens d’Asie au<br />
XIX e siècle, cette espèce est d’abord restée dans des jardins<br />
botaniques pendant de nombreuses années. Après la guerre<br />
14-18, elle s’est répan<strong>du</strong>e sur les décombres et les terrains<br />
abrupts, puis sur les terrils et dans les ruines des immeubles en<br />
ville.<br />
Le sol, pouvant atteindre sur certains secteurs en combustion<br />
des températures extrêmes (50° en surface et 700° en profondeur),<br />
a permis à une mousse normalement établie sur les<br />
Les sites miniers sont devenus d’agréables lieux de balade et de découverte.<br />
flore remarquables<br />
Molènes, vipérines, Sénéçons <strong>du</strong> Cap :<br />
des espèces typiques des milieux secs et chauds.<br />
LE NORD - MAI 2008 - 23
Balade<br />
Le pavot cornu.<br />
24 - LE NORD - MAI 2008<br />
Une faune et une flore remarquables<br />
pentes <strong>du</strong> Vésuve de s’épanouir<br />
chez nous. On peut encore rencontrer<br />
la Scrofulaire des chiens, la<br />
Saponaire de Montpellier, le Pourpier<br />
(espèce des vignobles <strong>du</strong> sud<br />
de la France) ou encore l’Onagre de<br />
Silésie, d’ordinaire plus habitués<br />
au climat méditerranéen ou continental.<br />
Les terrils constituent également<br />
des compléments d’habitat<br />
pour des espèces présentes dans les <strong>du</strong>nes ou sur les coteaux<br />
calcaires, comme la Carline sauvage, la petite Cotonnière, le<br />
Pavot cornu ou la Spergule rouge, et accueillent une espèce<br />
montagnarde auparavant inconnue dans la région mais désormais<br />
protégée : l’Oseille en écusson (Rumex scutatus) qui aime<br />
les terrains en pente, les éboulis. « Il y a plusieurs explications<br />
à sa présence, analyse Guillaume Lemoine. Le bois utilisé dans<br />
les galeries des mines était ”un bois qui parle, qui craque” qui<br />
permettait d’avertir et d’anticiper les catastrophes. Ce bois,<br />
c’était un bois de conifères. La résine a sans doute permis de<br />
transporter des graines de Rumex qui se sont installées sur les<br />
bords des terrils. Autres hypothèses : il aurait été cultivé dans<br />
certains potagers ou aurait été ramené par un botaniste de la<br />
montagne. »<br />
Faune et flore nécessitent<br />
une attention particulière<br />
Épargnés par les pesticides, les terrils<br />
offrent à de nombreux<br />
insectes, amphibiens, reptiles,<br />
Le crapaud calamite.<br />
oiseaux ou petits mammifères<br />
d’agréables refuges. À la recherche<br />
de chaleur, le Lézard des murailles<br />
est l’espèce des terrils. Il n’est présent<br />
dans le <strong>Nord</strong> Pas-de-Calais que<br />
sur une quinzaine de terrils, les<br />
ballasts de chemins de fer, les<br />
vieux murs et quelques carrières…<br />
Certains batraciens particuliers qui apprécient les espaces pionniers<br />
et steppiques fréquentent également les lieux.<br />
Une gestion respectueuse de l’environnement<br />
La requalification des terrils a été réalisée par l’Établissement<br />
public foncier, à la demande <strong>du</strong> Département qui s’est ren<strong>du</strong><br />
propriétaire et/ou gestionnaire de plus de 600 ha d’espaces<br />
miniers*. Les interventions réalisées visent à favoriser une<br />
grande diversité de milieux et le maintien des conditions édapho-climatiques**<br />
extrêmes pour conserver aux terrils leurs<br />
caractéristiques écologiques : maintien des sols aussi nus que<br />
possible en évitant toute modification de leur structure (pas de<br />
décompactage ni d’apport de terre végétale ou de semis), pratique<br />
de fauches ponctuelles avec exportation de la végétation,<br />
développement <strong>du</strong> pâturage extensif sans apport d’engrais…<br />
D’autres opérations ont été menées selon les sites. Elles ont<br />
consisté à maintenir des champs de cailloux, des pierriers et<br />
dénivellations diverses, limiter l’enfrichement des pelouses rases<br />
existantes et lutter contre la dynamique forestière, préserver ou<br />
créer des zones temporaires d’accumulation d’eau, favoriser l’ensoleillement<br />
maximal de ces milieux, protéger et restaurer les<br />
falaises à Hirondelles des rivages lorsqu’elles existent. Elles ont<br />
aussi permis de réaliser des dépressions humides temporaires<br />
pour les Crapauds calamites, garder des steppes caillouteuses<br />
pour le petit Gravelot et l’Alouette lulu, protéger et créer de<br />
vastes éten<strong>du</strong>es de roselières et des zones de vasières au contact
Le terril Ledoux<br />
à Condé-sur-l’Escaut.<br />
Le sol peut atteindre,<br />
sur certains secteurs<br />
en combustion,<br />
des températures extrêmes :<br />
50° en surface,<br />
700° en profondeur.<br />
Une falaise à Hirondelles des rivages à Rieulay-Pecquencourt.<br />
des terrils avec les étangs d’affaissement minier, ainsi que<br />
des îlots pour la nidification d’oiseaux… Des travaux qui<br />
offrent aux terrils d’abriter aujourd’hui une faune, une flore<br />
et des habitats remarquables et de former à terme l’épine<br />
dorsale d’une trame verte dans le bassin minier.<br />
* à Condé-sur-l’Escaut, Haveluy, Denain, Escaudain, Auberchicourt,<br />
Monchecourt, Rieulay/Pecquencourt, Marchiennes/ Flines-les-Râches,<br />
Roost-Warendin/Râches, Ostricourt.<br />
** conditions particulières <strong>du</strong> sol et <strong>du</strong> climat.<br />
Des filets ont été placés dans la roselière<br />
pour attraper les oiseaux.<br />
Le Bruant des roseaux est bagué, mesuré, pesé...<br />
dans le cadre d’un programme de suivi<br />
temporaire des oiseaux communs.<br />
Opération baguage<br />
Il fait froid en cette fin d’après-midi de février, sur les<br />
terrils <strong>du</strong> 11/19 à Loos-en-Gohelle. Philippe Cannesson,<br />
responsable <strong>du</strong> volet formation au Centre permanent<br />
d’initiatives pour l’environnement Chaîne des<br />
terrils et bagueur agréé, va procéder avec un de ses<br />
collègues au baguage de Bruants des roseaux*.<br />
« C’est une opération que nous menons depuis<br />
2004, dans le cadre d’un programme de suivi temporaire<br />
des oiseaux communs,<br />
explique-t-il. Nous plaçons des filets<br />
très fins dans la roselière, au même<br />
endroit et aux mêmes dates chaque<br />
année, pour étudier la fidélité des<br />
populations, l’état de la nidification, de<br />
la repro<strong>du</strong>ction… Nous avons même<br />
équipé quelques oiseaux d’émetteur. »<br />
Il est 17 h 45. Les derniers rayons <strong>du</strong><br />
soleil disparaissent et les premiers indi-<br />
vi<strong>du</strong>s arrivent. « La roselière constitue<br />
un dortoir pour les Bruants des<br />
roseaux. Ils sont une petite trentaine à<br />
s’installer ici, de novembre à fin février.<br />
Ce sont des oiseaux qui viennent <strong>du</strong><br />
nord de l’Europe. Nous en avons déjà<br />
récupéré un de Norvège, deux de Hollande<br />
et un de Belgique. »<br />
Un Bruant s’est pris dans les filets. Il est<br />
déjà bagué (sa bague – en aluminium,<br />
très légère – comporte un numéro<br />
d’immatriculation et la mention<br />
« museum de Paris »). « Il a été bagué<br />
ici », commente Philippe Cannesson qui<br />
va mesurer l’aile de l’oiseau avec une<br />
réglette et le peser à l’aide d’un cornet<br />
doté d’une petite balance. Il regarde également son<br />
taux de graisse, son bec et ses pattes, son plumage :<br />
« Il y a une flèche sur ses plumes, c’est une<br />
femelle ». Au regard des ailes, il détermine l’âge <strong>du</strong><br />
passereau : « c’est un oiseau né au printemps<br />
2006 ».<br />
L’opération aura <strong>du</strong>ré à peine plus d’une minute.<br />
« On a un oiseau vivant, il faut qu’il reparte<br />
vivant. » Le Bruant des roseaux a repris son vol<br />
pour très vite rejoindre ses congénères et passer<br />
la nuit dans la roselière.<br />
D’autres programmes sont mis en place d’août à octobre.<br />
Les terrils se trouvent en plein couloir de migration<br />
(la région <strong>Nord</strong> Pas-de-Calais est traversée de nordest<br />
en sud-ouest) et sont très importants pour les<br />
oiseaux migrateurs qui y trouvent un refuge en même<br />
temps que de quoi se nourrir et un lieu pour nidifier.<br />
* Le Bruant des roseaux est une espèce des zones humides.<br />
Bien qu'elle fréquente les étangs d'affaissement miniers, elle<br />
n'est pas spécifique aux terrils.<br />
LE NORD - MAI 2008 - 25
Balade Une faune et une flore remarquables<br />
Le Bouleau verruqueux est le premier à s’installer. Il accepte les sols pauvres et pro<strong>du</strong>it de nombreuses graines disséminées par le vent.<br />
Parmi eux : le Crapaud calamite, abondant à Condé-sur-l’Escaut,<br />
Rieulay et Pecquencourt, le Pélodyte ponctué qui atteint dans<br />
le <strong>Nord</strong> sa limite mondiale d’aire de répartition (il ne passe pas<br />
la frontière belge). Présent sur le littoral, il apprécie la chaleur<br />
des <strong>du</strong>nes ; il est ainsi présent sur certains isolats chauds plus<br />
au nord comme les terrils ou les carrières, et l’Alyte accoucheur.<br />
« Le terril a échappé aux logiques agricoles, observe Guillaume<br />
Lemoine. Il accueille des plantes qui vont à leur tour nourrir<br />
des tas d’insectes. C’est là que l’on trouve les derniers machaons<br />
(papillons), menacés sur le reste <strong>du</strong> territoire régional. On peut<br />
également rencontrer de belles communautés de sauterelles,<br />
des criquets à ailes bleues, des Souffrés (Colias), des abeilles<br />
sauvages… » Le grillon domestique, qui vit dans les boulangeries<br />
et dans le métro parisien, y a élu domicile. Dès le mois de<br />
février, on peut l’entendre chanter sur les zones en combustion.<br />
Riches en insectes, les terrils attirent aussi les chauvessouris<br />
qui viennent ici chasser.<br />
Les oiseaux des espaces miniers sont des oiseaux de milieux<br />
ouverts, typiques des zones de gravier (petit Gravelot), des<br />
milieux thermophiles (Alouette lulu), des clairières forestières<br />
(Engoulevent d’Europe). On peut y croiser des espèces plus<br />
classiques (Perdrix grise, Caille des blés). Il n’y a pas de grosses<br />
communautés de mammifères : des chevreuils sur certains terrils,<br />
des lapins, précieux auxiliaires de gestion, des renards et<br />
parfois des belettes, hermines ou hérissons…<br />
Extraordinaires réserves de nature, les terrils ne se gèrent pas<br />
comme n’importe quel milieu : faune et flore nécessitent une<br />
26 - LE NORD - MAI 2008<br />
À l’automne, le sol de certains terrils se transforme<br />
en tapis d’amanites tue-mouches.<br />
attention particulière, l’objectif étant de créer une mosaïque<br />
d’habitats (pentes nues, pelouses rases, buissons…) face à l’arrivée<br />
inexorable de la forêt pour conserver aux sites miniers<br />
leurs caractéristiques écologiques et protéger les espèces présentes.<br />
Les « tâches noires » dans le paysage ne sont plus qu’un<br />
vieux souvenir. Elles sont devenues d’agréables lieux de balade<br />
et de découverte.<br />
* des milieux secs et chauds.
Les pelouses rases sont des pelouses pauvres sur lesquelles<br />
se développent des plantes caractéristiques des milieux très secs.<br />
Le Lézard<br />
des murailles apprécie<br />
la chaleur des terrils.<br />
À ne pas manquer<br />
> Jusqu’au 31 décembre 2008 au CHM de Lewarde<br />
« Pays vert/Pays noir, empreintes de l’in<strong>du</strong>strie minière<br />
dans le <strong>Nord</strong> Pas-de-Calais »<br />
Le Centre historique minier de Lewarde présente une<br />
exposition sur la transformation et la mutation<br />
des paysages liés à l’exploitation minière dans le <strong>Nord</strong><br />
Pas-de-Calais. De nombreux aspects sont évoqués dont<br />
la transformation <strong>du</strong> sous-sol et donc <strong>du</strong> sol.<br />
L’exposition est axée sur des exemples concrets<br />
d’empreintes de l’in<strong>du</strong>strie minière dans l’ex-bassin<br />
houiller.<br />
Rens. 03 27 95 82 82.<br />
> Sorties thématiques<br />
La <strong>Mai</strong>son <strong>du</strong> terril à Rieulay propose, en plus des<br />
explications sur la reconversion des terrils, la géologie<br />
minière ou la reconquête des paysages, des sorties<br />
thématiques sur le terril des Argales (reconnaître<br />
les plantes aromatiques et médicinales et apprendre<br />
leurs bienfaits, observer les arbres, découvrir une zone<br />
humide et la végétation spécifique à ce milieu…).<br />
Rens. 03 27 86 03 64.<br />
Quelques rendez-vous<br />
> Samedi 17 mai : terril des Argales à Rieulay<br />
Reconversion, faune, flore, roches, lecture<br />
<strong>du</strong> paysage seront les thèmes de cette balade<br />
de 4 à 5 km sur le plus grand terril plat <strong>du</strong><br />
<strong>Nord</strong> Pas-de-Calais (sortie guidée de 2 h).<br />
RV 15 h 30 à la <strong>Mai</strong>son <strong>du</strong> terril de Rieulay.<br />
> Mercredi 21 mai : terril d’Audifret à Escaudain<br />
La vie de la « bête à bon Dieu »<br />
(description, mœurs, ainsi que les différentes<br />
espèces rencontrées sur le terril).<br />
CPIE Chaîne des terrils, RV 14 h,<br />
parking de la mairie à Escaudain.<br />
> Samedi 24 mai : terril Sabatier à Raismes<br />
Découverte géologique <strong>du</strong> terril. Paysage lunaire,<br />
réserve naturelle atypique, belvédère naturel…<br />
les terrils sont devenus des lieux de promenade<br />
uniques. Avec un guide géologue, découvrez<br />
une partie de l’histoire de notre région.<br />
Museum d’histoire naturelle, rens. 06 27 52 54 48.<br />
> Mercredi 4 juin : terril d’Audifret à Escaudain<br />
Balade écologique à la découverte des oiseaux,<br />
mammifères, insectes, plantes.<br />
CPIE Chaîne des terrils, RV 14 h,<br />
parking de la mairie à Escaudain.<br />
> Samedi 7 juin : terril de Chabaud-Latour<br />
à Condé-sur-l’Escaut<br />
Découverte géologique <strong>du</strong> terril. Paysage lunaire,<br />
réserve naturelle atypique, belvédère naturel…<br />
Avec un guide géologue.<br />
Museum d’histoire naturelle, rens. 06 27 52 54 48.<br />
> Mercredi 11 juin : terril des Argales<br />
à Pecquencourt<br />
Le site accueille une grande richesse floristique et<br />
faunistique. Les aménagements réalisés permettent<br />
d’en augmenter la diversité. Venez découvrir<br />
ces aménagements et les espèces rencontrées<br />
sur le terril.<br />
CPIE Chaîne des terrils, RV 14 h, parking<br />
de la maison <strong>du</strong> terril à Rieulay.<br />
D’autres sorties (gratuites) sont<br />
proposées dans le guide<br />
des Rendez-vous nature<br />
disponible dans les offices de<br />
tourisme et syndicats<br />
d’initiative et auprès<br />
<strong>du</strong> Comité départemental <strong>du</strong><br />
tourisme <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>,<br />
tél. 03 20 57 59 59.<br />
LE NORD - MAI 2008 - 27
Côté collèges<br />
Ménage de printemps à Bray-Dunes<br />
Sur les plages <strong>du</strong> littoral,<br />
bouteilles en plastique,<br />
cordages, cannettes de soda<br />
jonchent le sable.<br />
Avec le Centre permanent<br />
d’initiatives pour<br />
l’environnement (CPIE)<br />
Flandre maritime, plusieurs<br />
classes de collèges <strong>du</strong><br />
Dunkerquois ont participé au<br />
ramassage de ces détritus.<br />
Un objectif : sensibiliser<br />
les enfants à la protection<br />
de l’environnement.<br />
Fin mars, le vent souffle sur la plage de<br />
Bray-Dunes. Les élèves <strong>du</strong> collège <strong>du</strong><br />
Moulin de Grande-Synthe, emmitouflés<br />
dans leurs anoraks, attendent les instructions<br />
pour démarrer le grand nettoyage<br />
de la plage. Les élèves sont<br />
répartis en équipe : celles pour le<br />
ramassage <strong>du</strong> plastique, celles pour les<br />
En 2007, un canard en plastique provenant<br />
d’Australie a été retrouvé à Dunkerque.<br />
cordages et celles pour les déchets<br />
divers (papiers, bois, cartons…). Dès le<br />
début, nombreux sont surpris par la<br />
quantité de choses qu’ils ramassent.<br />
« C’est pas bien de laisser traîner les<br />
déchets. Pourtant c’est simple d’aller à<br />
la poubelle ou de prendre un sac plastique<br />
», s’étonne Léa.<br />
Après une petite heure de ramassage,<br />
le verdict tombe : 340 litres de déchets<br />
ont été récoltés, dont plus de 170 litres<br />
de cordages, rejetés par les bateaux en<br />
pleinemer,et140litresdeplastique!Le<br />
tout sur moins de 300 mètres de<br />
plage… « Au moins maintenant, elle<br />
sera moins polluée, alors c’est bien de<br />
28 - LE NORD - MAI 2008<br />
« Il faut faire attention : ramasser les mauvais déchets et laisser ceux dont la plage a besoin. »<br />
l’avoir fait », s’enthousiasme Steven.<br />
Deux semaines auparavant, le CPIE<br />
avait proposé en classe une initiation<br />
sur les laisses de mer, c’est-à-dire ce qui<br />
est « laissé » sur la plage par la mer. En<br />
effet, lesdéchetsretrouvéssurlaplage<br />
peuvent venir de n’importe où, portés<br />
parlesrivières,lesfleuvesetlesocéans<br />
<strong>du</strong> monde entier. C’est ainsi qu’en 2007,<br />
un canard en plastique, en provenance<br />
d’un cargo échoué au large de l’Australie,<br />
a été retrouvé sur la plage de Dunkerque<br />
après deux ans de voyage à<br />
traverslesmers !<br />
Cette initiation a également permis aux<br />
collégiens de distinguer les rejets naturels<br />
à préserver et les déchets à ramasser.Alorsqueleplastique,lescartonset<br />
autresdéchetssontpolluants,ilnefaut<br />
À vos plumes !<br />
À l’occasion <strong>du</strong> festival « Par monts et par mots »,<br />
la Villa départementale Marguerite-Yourcenar<br />
organise un concours d’écriture ouvert à tous les<br />
collégiens <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>. Le principe ? Écrire une lettre,<br />
mais pas n’importe laquelle. Pour savoir comment<br />
participer (avant le 23 mai), consulter le<br />
règlement sur le site www.cg59.fr.<br />
Les dix meilleurs textes de chaque catégorie<br />
(6 e -5 e / 4 e -3 e ) seront récompensés<br />
par des chèques multimédia ou des<br />
chèques-cadeaux.<br />
surtout pas enlever des plages les<br />
petits coquillages, les mé<strong>du</strong>ses ou les<br />
crustacés morts, les algues, etc. car ils<br />
fournissent les nutriments essentiels<br />
aux plantes qui poussent dans le sable.<br />
Et ces plantes sont indispensables<br />
puisqu’elles servent à la formation des<br />
<strong>du</strong>nes, protections naturelles contre<br />
les inondations. Quand on sait que les<br />
machines de nettoyage de plage ne<br />
ramassent que 15 % de déchets, contre<br />
70 % de sable et 15 % d’algues et de<br />
coquillages, on comprend encore plus<br />
l’intérêt de faire participer de nombreux<br />
collégiens au ramassage manuel<br />
surlesplages<strong>du</strong>littoral<strong>du</strong><strong>Nord</strong>.<br />
Alexandra Pigny
Temps libre<br />
( )<br />
le Département vous propose<br />
Coups de vents : la suite<br />
Après les quarts de finale <strong>du</strong> concours Coups de Vents de composition<br />
pour orchestres d’harmonie <strong>du</strong> 3 au 10 mai, les réjouissances se<br />
poursuivent avec les quarts de finale. Ceux-ci auront lieu le 23 mai à<br />
Lille (théâtre Sébastopol), le 24 mai à Bruay-La-Buissière, le 25 mai<br />
à Sangatte, le 31 mai à Saint-Omer et le 1 er juin à Montigny-en-Gohelle.<br />
Les morceaux retenus seront interprétés<br />
par des orchestres amateurs. Les cinq<br />
œuvres sélectionnées pour la finale<br />
seront interprétées, le 28 juin au<br />
Nouveau Siècle à Lille, par l’orchestre<br />
d’harmonie des Hauts de France et par le<br />
Koninklijke Harmonie Van Thorn (Pays-<br />
Bas).<br />
Agenda<br />
( )<br />
Expositions<br />
◗ Jusqu’au 9 mai<br />
Abdelkebir Belasri, à la galerie<br />
de l’hôtel de Ville de<br />
Marcq-en-Barœul.<br />
◗ Du 8 au 12 mai<br />
Salon de printemps de l’atelier<br />
Gaspard Desprez, au centre<br />
social <strong>du</strong> Champ <strong>du</strong> cerf à<br />
Ronchin, tél. 03 20 88 46 76.<br />
◗ Du 7 au 14 mai<br />
Exposition d’art contemporain de<br />
l’atelier Watteau escaudinois, en<br />
hommage à Marius Wrobel, à la<br />
salle de la jeunesse à Escaudain,<br />
tél. 03 27 43 13 61.<br />
◗ Du 10 au 15 mai<br />
Exposition <strong>du</strong> club Art et Soie, au<br />
centre culturel de Solesmes,<br />
tél. 06 82 50 07 88.<br />
◗ Jusqu’au 17 mai<br />
Destins tissés <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>, peinture<br />
de Dominique Beaune, à la<br />
Manufacture des Flandres à<br />
Roubaix, tél. 03 20 20 09 17.<br />
◗ Jusqu’au 18 mai<br />
A, B, C, D, Et caetera, œuvres de<br />
Bertrand Gadenne et Étienne<br />
Pressager, au LAAC à<br />
Dunkerque, tél. 03 28 29 56 06.<br />
◗ Jusqu’au 25 mai<br />
• Dunkerque, les défis de la sidérurgie<br />
sur l’eau, au musée portuaire à<br />
Dunkerque, tél. 03 28 63 33 39.<br />
• Le Zoo d’Orsay et Bijoux Sculptures,<br />
à la Piscine à Roubaix,<br />
tél. 03 20 69 23 65.<br />
◗ Du 25 avril au 30 mai<br />
Dans mes petits papiers, installation<br />
de Dimitri Vazemsky, au Vivat<br />
à Armentières,<br />
tél. 03 20 77 18 77.<br />
Rens. et réservations pour la finale :<br />
Domaine musiques, tél. 03 20 63 65 80<br />
et www.coupsdevents.com<br />
◗ Du 3 au 31 mai<br />
Transparences, par Philippe<br />
Gourier, <strong>du</strong> mardi au samedi<br />
de 14 à 18 h à la galerie<br />
Robespierre à Grande-Synthe.<br />
◗ Jusqu’au 1 er juin<br />
Terres, traces et défilement,<br />
photographies de Sophie<br />
Deballe, au Centre historique<br />
minier, à Lewarde,<br />
tél. 03 28 95 82 82.<br />
◗ Jusqu’au 31 mai<br />
Wilfred Owen : la maison forestière,<br />
œuvres de Simon Patterson,<br />
au 9, rue <strong>du</strong> Cirque à Lille,<br />
tél. 03 20 21 10 51.<br />
D.R.<br />
◗ Du 29 mai au 1 er juin<br />
Ateliers Jean de Bologne, peintures<br />
et aquarelles, à la Halle<br />
aux draps à Douai,<br />
tél. 03 27 88 41 19.<br />
◗ Les 31 mai au 1 er juin<br />
1 ers rendez-vous d’été, peintures<br />
sur tous supports (bois, toile,<br />
porcelaine, tissu…) à la salle<br />
polyvalente d’Escaudœuvres,<br />
tél. 03 27 83 88 61.<br />
◗ Du 14 mai au 22 juin<br />
François, l’humanité radieuse,<br />
28 photos grandeur nature de<br />
fresques de Giotto, à l’église<br />
St-Maurice à Lille,<br />
tél. 06 69 15 91 43.<br />
◗ Jusqu’au 28 juillet<br />
Goya : les caprices et Les caprices<br />
contemporains, œuvres de<br />
Morimura, Chapman, Schütte,<br />
Pondick et Reekie, au palais<br />
des Beaux-Arts à Lille,<br />
tél. 03 20 06 78 00.<br />
Sur les traces d’Ana Thiel<br />
Originaire <strong>du</strong> Mexique, Ana Thiel a passé deux mois à<br />
l’atelier départemental <strong>du</strong> Verre à Sars-Poteries en<br />
résidence. Pendant ce séjour, elle a sillonné les<br />
routes, les champs et les villages afin de s’imprégner<br />
de l’histoire et de l’identité locales. Au creux d’un<br />
arbre, entre deux pavés, dans la niche d’une statuette,<br />
elle a pris des empreintes pour les transformer<br />
en pièces de verre. Le résultat de cette quête<br />
est livré dans une exposition poétique : on y découvre<br />
les pièces de verre, moulées par l’artiste, mais<br />
également les photos de ces pièces insérées dans la<br />
nature, à l’endroit même où elles ont été moulées.<br />
« Traces sur traces », <strong>du</strong> 24 avril au 25 août, musée-atelier départemental<br />
<strong>du</strong> Verre à Sars-Poteries, tél. 03 27 61 61 44 ou www.cg59.fr<br />
@ Pour en savoir plus : www.cg59.fr<br />
◗ Jusqu’au 31 août<br />
D’après nature, au musée des<br />
Beaux-Arts de Dunkerque,<br />
tél. 03 28 59 21 65.<br />
Salons/Foires<br />
◗ Le 11 mai<br />
33 e foire aux asperges, braderie,<br />
animation, vente de soupe,<br />
élection de Miss Asperges…<br />
à Raimbeaucourt,<br />
tél. 03 27 80 18 18.<br />
◗ Les 17 et 18 mai<br />
• 6 es Jardinades, animations<br />
culturelles, pédagogiques et<br />
sportives sur l’environnement,<br />
le jardinage et le cadre de vie,<br />
au château Dampierre à<br />
Anzin, tél. 03 27 28 21 12.<br />
• 7 es rendez-vous gourmands, à la<br />
salle <strong>du</strong> Meulenhof à Rexpoede,<br />
tél. 03 28 62 69 56.<br />
◗ Du 23 au 26 mai<br />
1 re fête <strong>du</strong> terroir, 150 pro<strong>du</strong>cteurs<br />
fermiers de toute la France, à<br />
l’espace Sculfort à Maubeuge,<br />
tél. 06 81 98 03 39.<br />
◗ Le 25 mai<br />
32 e bourse internationale d’échange<br />
de miniatures automobiles et jouets<br />
anciens, à l’hôtel Mercure à<br />
Lesquin, tél. 06 09 62 57 37.<br />
◗ Du 30 mai au 1 er juin<br />
1 er salon d’art et de création florale,<br />
au complexe André-Alsberghe à<br />
Wasquehal, tél. 03 20 65 72 31.<br />
◗ Le 1 er juin<br />
2 e salon <strong>du</strong> modélisme, à la salle des<br />
sports de Ligny-en-Cambrésis,<br />
tél. 03 27 85 54 90.<br />
◗ Le 6 juin<br />
Tremplin des créateurs, peintures,<br />
sculptures, bijoux, poteries,<br />
musiques, textes, etc. au square<br />
de l’Abbaye à Mons-en-Pévèle,<br />
tél. 06 07 55 52 04.<br />
◗ Les 7 et 8 juin<br />
Exposition vente-conseil d’horticulture<br />
et décoration de jardin, au Vert Bois<br />
à Bon<strong>du</strong>es, tél. 03 20 98 56 15.<br />
Théâtre<br />
◗ Le 6 mai<br />
Oscar et la dame rose, d’Éric-<br />
Emmanuel Schmitt, mise en<br />
scène Daniéla Bisconti,<br />
à l’espace Agora à Santes,<br />
tél. 03 20 07 88 26.<br />
◗ Le 11 mai<br />
Entre chien et loup, de Daniel<br />
Lemahieu, par la Cie A<br />
proprement dit, à 17 h à la<br />
salle des fêtes d’Avesnes-sur-<br />
Helpe, tél. 06 87 26 63 89.<br />
◗ Les 14, 15 et 16 mai<br />
Nous sommes tous des papous,<br />
de Denis Chabroullet,<br />
au Phénix à Valenciennes,<br />
tél. 03 27 32 32 32.<br />
◗ Les 16 et 17 mai<br />
Arlequin, serviteur de deux maîtres,<br />
de Carlo Goldoni, par la<br />
Caboche, au théâtre de Douai,<br />
tél. 03 27 88 86 54.<br />
◗ Du 27 au 31 mai<br />
Fêt’Art, festival des amateurs<br />
de théâtre, au théâtre<br />
des 3 chênes à Le Quesnoy,<br />
tél. 03 27 28 78 20.<br />
Cirque<br />
◗ Le 25 mai<br />
Semianyki, par le Teatr Licedei<br />
au théâtre Sébastopol à Lille,<br />
tél. 03 20 52 71 24.<br />
LE NORD - MAI 2008 - 29
( )<br />
Agenda<br />
◗ Les 26, 27 et 28 mai<br />
Je ne suis pas un numéro, par<br />
Ludor Citrik, au Prato à Lille,<br />
tél. 03 20 52 71 24.<br />
Danse<br />
◗ Le 14 mai<br />
Tricôté, chorégraphie Mourad<br />
Merzouki, C ie Käfig,<br />
au Manège à Maubeuge,<br />
tél. 03 27 65 65 40.<br />
◗ Le 16 mai<br />
Celtic Legends, sur la scène<br />
Vauban à Gravelines,<br />
tél. 03 28 23 59 57.<br />
◗ Le 18 mai<br />
Grand bal tango avec l’orchestre<br />
Zarate, à la salle Gustave<br />
Dedecker à Croix,<br />
tél. 03 20 26 67 53.<br />
◗ Le 20 mai<br />
Mil et An, chorégraphie Pàl<br />
Frenàk, au Phénix<br />
à Valenciennes,<br />
tél. 03 27 32 32 32.<br />
◗ Les 22 et 23 mai<br />
Les couturiers, chorégraphie<br />
Nathalie Baldo, le 22 au Vivat<br />
à Armentières,<br />
tél. 03 20 77 18 77, et le 23<br />
à l’espace Agora à Santes,<br />
tél. 03 20 07 88 26.<br />
◗ Les 23 et 24 mai<br />
Terrain vague, par la C ie Käfig,<br />
au Colisée de Roubaix,<br />
tél. 03 20 24 07 07.<br />
Sport<br />
◗ Du 8 au 11 mai<br />
Concours international d’attelage<br />
de chevaux de trait, au domaine<br />
<strong>du</strong> Bien aller à Marquillies,<br />
tél. 03 20 29 43 76.<br />
◗ Le 11 mai<br />
• 20 e fête de la randonnée, avec<br />
randonnées cyclo, pédestre et<br />
VTT et randonnée musicale<br />
avec la Cie le Petit Orphéon,<br />
départ salle des fêtes<br />
d’Hamel, tél. 03 27 89 04 56.<br />
• 24 e challenge cyclo <strong>du</strong> Dr Forest,<br />
4 circuits route de 25 à 100<br />
km et le circuit des 15 côtes<br />
(95 km), au départ de<br />
Maubeuge,<br />
tél. 03 27 68 41 60.<br />
◗ Le 18 mai<br />
Course d’orientation, par équipe<br />
de deux : VTT et /ou cavalier(s),<br />
boucle de 17 km, au départ à<br />
l’accueil de jour <strong>du</strong> centre<br />
Hélène-Borel à Raimbeaucourt,<br />
tél. 03 27 93 16 65.<br />
◗ Le 25 mai<br />
13 e cyclothon Lille-Cassel, 10 e<br />
randonnée pédestre (14 km)<br />
et 5 e balade familiale (5 km)<br />
Cassel-Cassel, au profit des<br />
Petits frères des Pauvres,<br />
tél. 03 20 74 01 07.<br />
30 - LE NORD - MAI 2008<br />
◗ Le 1 er juin<br />
Rando des monts des Flandres,<br />
parcours fléchés de 6, 12 et 16<br />
km, au départ de la salle des<br />
fêtes <strong>du</strong> moulin de Boeschèpe,<br />
tél. 03 28 49 44 78.<br />
Tourisme<br />
◗ Le 10 mai<br />
Circuit des monts de Baives,<br />
départ 14 h 30 de l’église<br />
de Baives.<br />
◗ Le 22 mai<br />
Papoter sans faim, visite guidée<br />
et repas convivial sur le thème<br />
<strong>du</strong> Torse de Camille Claudel,<br />
à la Piscine à Roubaix,<br />
tél. 03 20 69 23 61.<br />
◗ Le 1 er juin<br />
Circuit des fraudeurs, de 10 à 12 h<br />
au départ de l’ancienne<br />
douane à Wattrelos,<br />
tél. 03 20 75 85 86.<br />
Musique<br />
◗ Du 2 au 22 mai<br />
10 e festival Wazemmes l’accordéon,<br />
à Lille, tél. 03 20 22 12 59.<br />
◗ Le 16 mai<br />
Vampire weekend, au Grand Mix à<br />
Tourcoing, tél. 03 20 70 10 00.<br />
◗ Le 18 mai<br />
La symphonie fantastique, de Berlioz<br />
par l’orchestre Anima Eterna,<br />
direction Jos Van Immerseel,<br />
au Phénix à Valenciennes,<br />
tél. 03 27 32 32 32.<br />
◗ Le 21 mai<br />
Juliette, au théâtre Sébastopol à<br />
Lille, tél. 03 28 04 56 62.<br />
◗ Le 22 mai<br />
Philippe Jaroussky, contre-ténor,<br />
à l’Hippodrome à Douai,<br />
tél. 03 27 99 66 66.<br />
◗ Le 24 mai<br />
• Le grand orchestre de Marcq-en-<br />
Barœul, direction Marc Bollen,<br />
jazz, au théâtre Charcot à<br />
Marcq-en-Barœul,<br />
tél. 03 20 74 18 64.<br />
• L’amour aux rayons X, conférence<br />
lyrique et fantaisiste par la C ie<br />
On Off, à la salle des fêtes de<br />
Seclin, tél. 03 20 62 94 43.<br />
◗ Le 25 mai<br />
Feist, à l’Aéronef à Lille,<br />
tél. 03 28 04 56 62.<br />
◗ Les 30 et 31 mai<br />
Cisco Herzhaft, au Croque-Notes à<br />
Seclin, tél. 03 20 90 08 34.<br />
◗ Le 30 mai<br />
Concert des amis de l’orgue,<br />
F. Lombard, P. Meesemaecker,<br />
D. Houque, R. Moercant et la<br />
chorale Capella, à l’église de<br />
Malo à Dunkerque,<br />
tél. 06 74 54 35 89.<br />
◗ Le 31 mai<br />
Les Prairie Dogs, à l’Ermitage<br />
à Aubigny-au-Bac,<br />
tél. 03 27 80 55 66.<br />
Humour<br />
◗ Le 16 mai<br />
Patrick Cottet-Moine, au théâtre de<br />
Caudry, tél. 03 27 70 09 60.<br />
◗ Le 23 mai<br />
Marc Jolivet aime sa planète,<br />
au Phénix à Valenciennes,<br />
tél. 03 27 32 32 32.<br />
◗ Les 30 et 31 mai<br />
Éloge de la pifométrie,le 30 au<br />
palais <strong>du</strong> Littoral à Grande-<br />
Synthe, tél. 03 28 21 66 00,<br />
et le 31 au théâtre de Caudry,<br />
tél. 03 27 70 09 60.<br />
Fêtes/Festivals<br />
◗ Le 11 mai<br />
5 e rata <strong>du</strong> poilu, repas et journée<br />
portes ouvertes au fort de<br />
Leveau à Feignies,<br />
tél. 03 27 62 37 07.<br />
◗ Du 13 au 18 mai<br />
Semaine Art et Psychiatrie,<br />
expo, conférences, théâtre…<br />
à l’EPSM des Flandres à<br />
Bailleul, tél. 03 28 43 45 46,<br />
poste 42 28.<br />
◗ Du 3 au 17 mai<br />
Nuits Document’A.L., regards<br />
documentaires sur l’Amérique<br />
latine, dans différents lieux<br />
de la Métropole,<br />
tél. 06 24 01 13 40.<br />
◗ Du 14 au 25 mai<br />
6 e festival de l’Amitié et de la<br />
Citoyenneté, sur le thème <strong>du</strong><br />
Portugal, musique, danse,<br />
théâtre, expositions… à<br />
Roubaix, tél. 03 20 66 46 44.<br />
◗ Du 17 au 23 mai<br />
Souffles de verres, en présence<br />
de trois artistes verriers en<br />
résidence, à l’atelier-musée<br />
<strong>du</strong> verre àTrélon,<br />
tél. 03 27 60 66 11.<br />
◗ Les 17 et 18 mai<br />
Fête <strong>du</strong> nautisme, exposition et<br />
vente de bateaux, brocante<br />
nautique, balades en bateau…<br />
à la base nautique Flandre Lys<br />
à Haverskerque,<br />
tél. 03 28 50 14 90.<br />
◗ Le 18 mai<br />
• 7 e journée <strong>du</strong> livre jeunesse et de<br />
la BD, animations, contes et<br />
lectures, expo, spectacles,<br />
jeux…, de 10 h à 18 h 30 à la<br />
Ribambelle à Lesquin.<br />
• Fête de la fraise et <strong>du</strong> bon goût,<br />
terroir, artisanat, animations,<br />
à la salle polyvalente de<br />
Tressin, tél. 03 20 41 01 48.<br />
◗ Le 1 er juin<br />
Brocante, de 7 à 15 h à<br />
Saint-Amand-les-Eaux,<br />
tél. 06 80 35 85 07.<br />
◗ Le 8 juin<br />
Vide grenier des cousins, grande<br />
vente au déballage dans<br />
le quartier de la Cousinerie<br />
à Villeneuve d’Ascq,<br />
tél. 03 20 05 04 86.<br />
Jeune public<br />
◗ Le 7 mai<br />
Pinocchio, texte et mise en<br />
scène Joël Pommerat d’après<br />
Carlo Collodi, à l’Hippodrome à<br />
Douai, tél. 03 27 99 66 66.<br />
D.R.<br />
◗ Le 13 mai<br />
L’enfant de la jungle, par la Cie<br />
l’Oiseau-Mouche, dès 8 ans,<br />
à la salle des fêtes de Cantin,<br />
tél. 03 27 89 99 94.<br />
◗ Les 17 et 21 mai<br />
Hansel et Gretel, mise en scène<br />
de Marcello Chiarenza, dès<br />
6 ans, au Grand Bleu à Lille,<br />
tél. 03 20 09 88 44.<br />
◗ Les 18 et 21 mai<br />
La Balle rouge, opéra d’objets par<br />
la C ie <strong>du</strong> Chat Pitre, dès 5 ans,<br />
le 18 aux Arcades à Faches<br />
Thumesnil, tél. 03 20 62 96,<br />
96 et le 21 au palais <strong>du</strong> Littoral<br />
à Grande-Synthe,<br />
tél. 03 28 21 66 00.<br />
◗ Le 20 mai<br />
Parôles, de Malo C ie à l’espace<br />
culturel Barbara à Petite-Forêt,<br />
tél. 03 27 34 86 53.<br />
◗ Le 27 mai<br />
Les trois écus d’or, danse<br />
contemporaine par la C ie<br />
Myriam Dooge, dès 6 ans, aux<br />
Arcades à Faches Thumesnil,<br />
tél. 03 20 62 96 96.<br />
◗ Les 28 et 31 mai<br />
Mystoires, marionnettes, dès 3<br />
ans, au Grand Bleu à Lille,<br />
tél. 03 20 09 88 44.<br />
◗ Le 1 er juin<br />
Pinocchio, par la Cie Pascale<br />
Meurisse, au théâtre municipal<br />
d’Anzin, tél. 03 27 38 01 10.<br />
◗ Jusqu’au 25 juin<br />
Ateliers comptines, pour les<br />
moins de 12 ans et leurs<br />
parents, 7 thèmes différents,<br />
30 séances dans 19 communes<br />
<strong>du</strong> Valenciennois,<br />
tél. 03 27 09 97 78.
Livres<br />
( )<br />
L’Indigène<br />
de Jean-Denis Clabaut<br />
En ce 90 e anniversaire<br />
de l’Armistice,<br />
ce n’est pas la<br />
moindre des qualités<br />
de L’Indigène<br />
que de faire revivre<br />
la mémoire<br />
des tirailleurs sénégalais, morts<br />
pour la France en 14-18. À la<br />
grande histoire, Jean-Denis Clabaut<br />
mêle la petite histoire de la<br />
passion secrète et éphémère<br />
vécue par Kandjoura et Marianne,<br />
dans l’enfer de la Somme.<br />
Une écriture fluide sert au mieux<br />
un scénario bien ficelé, fruit de<br />
l’imagination d’un auteur par ailleurs<br />
professeur des écoles et<br />
archéologue médiéviste.<br />
France-Empire, 329 pages, 20 euros.<br />
L’usine dans la ville<br />
Fives-Lille<br />
d’Emmanuel Goulliart<br />
E m m a n u e l<br />
Goulliart allie<br />
images d’archives<br />
et phot<br />
o g ra p h i e s<br />
c o n t e m p o -<br />
raines pour présenter l’usine<br />
Fives-Lille au cœur de son quartier.<br />
Les témoignages des habitants<br />
<strong>du</strong> quartier et des anciens<br />
employés animent les photographies<br />
et retracent l’histoire de<br />
l’entreprise. L’occasion de découvrir<br />
les techniques d’antan et le<br />
visage poétique d’un quartier<br />
autour de son usine. Un très beau<br />
livre !<br />
Éditions de l’Étagère, 30 euros.<br />
Les Archives en expos<br />
Disponible notamment<br />
auprès des<br />
CDI des collèges<br />
ainsi que dans les<br />
mairies, le catalogue<br />
des expositions<br />
itinérantes des Archives<br />
départementales <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> vient<br />
d’être édité. Présenté sous forme<br />
de classeur, il est constitué de<br />
fiches présentant chronologiquement<br />
et par thèmes quelque 29<br />
expositions. L’emprunt de ces<br />
expositions, composées de panneaux,<br />
photos, affiches et autres<br />
documents pédagogiques, est<br />
gratuit.<br />
Rens. ADN, 22, rue Saint-Bernard<br />
à Lille, 03 20 85 31 50.<br />
CD<br />
( )<br />
Labo<br />
One billion satellites<br />
R e p r e n a n t<br />
q u e l q u e s<br />
m o r c e a u x<br />
d’un premier<br />
mini-album,<br />
le groupe<br />
lillois sort aujourd’hui un vrai premier<br />
opus de onze titres. Le quatuor<br />
développe son savoir-faire<br />
aperçu précédemment avec des<br />
compositions rock ou pop mâtinées<br />
d’un zest d’électro. Labo<br />
crée une atmosphère qui lui est<br />
propre, envoûtante (Fag end, Bristow)<br />
et accrocheuse (Echoes,<br />
20_B). Une atmosphère qui ne<br />
demande qu’à prendre toute sa<br />
dimension en concert.<br />
Tourne disque / WTPL Music.<br />
( )<br />
DVD<br />
La trilogie<br />
chorégraphique<br />
d’Arnaud Demuynck<br />
Trois films d’animations<br />
autour<br />
d’un seul et<br />
même sujet : la<br />
danse. Arnaud<br />
Demyunck, scénariste,réalisateur<br />
et pro<strong>du</strong>cteur de ces trois<br />
courts-métrages, propose une<br />
plongée dans la création contemporaine<br />
en s’inspirant des chorégraphies<br />
réelles de Cyril Viallon,<br />
Cécile Loyer et Thomas Lebrun.<br />
Ces trois univers laissent place à<br />
l’émotion par la force des corps<br />
en mouvement.<br />
Les Films <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>, 14,95 euros,<br />
www.lesfilms<strong>du</strong>nord.com<br />
à table<br />
( )<br />
Ingrédients<br />
(pour 4 personnes)<br />
Préparation<br />
> 2 soles ou 8 filets<br />
> 50 g de beurre<br />
> farine<br />
> sel fin<br />
> poivre blanc<br />
Pour la vinaigrette :<br />
> 15 cl de vinaigre<br />
blanc<br />
> 50 g de sucre<br />
semoule<br />
> 2 à 3 cl<br />
de chicorée liquide<br />
un plat, des chefs<br />
Philippe Leroy,<br />
professeur de cuisine<br />
et les élèves <strong>du</strong> lycée<br />
hôtelier Notre-Dame<br />
de la Providence<br />
à Orchies<br />
Salade d’endives<br />
aux filets de sole<br />
> Lever les filets de sole puis<br />
les rouler en plaçant le côté<br />
peau à l’intérieur. <strong>Mai</strong>ntenir<br />
à l’aide d’un pic en bois<br />
puis réserver au frais.<br />
> Dans une petite casserole,<br />
placer le vinaigre blanc et le<br />
sucre puis ré<strong>du</strong>ire l’ensemble<br />
jusqu’à épaississement,<br />
ajouter la chicorée liquide.<br />
Détendre avec un peu d’eau<br />
si le mélange est trop épais.<br />
> Plonger dans l’eau bouillante<br />
salée les feuilles de céleri vert<br />
puis les rafraîchir. Bien les<br />
égoutter et les mixer avec<br />
l’huile de pépin de raisin.<br />
Verser dans une passette<br />
pour récupérer l’huile.<br />
> Fariner chaque côté<br />
<strong>du</strong> médaillon de sole. Fondre<br />
le beurre dans une poêle et<br />
> 15 cl d’huile de<br />
pépin de raisin<br />
> 20 feuilles de<br />
céleri vert environ<br />
> sel et poivre<br />
Pour la salade :<br />
> 2 endives<br />
> 2 carmina<br />
(endives rouges)<br />
lorsqu’il devient légèrement<br />
noisette, ajouter<br />
les médaillons. Colorer<br />
chaque face et arroser à l’aide<br />
<strong>du</strong> beurre de cuisson (celui-ci<br />
ne doit pas brûler).<br />
Assaisonner les filets.<br />
> Tailler finement les endives<br />
(au dernier moment). Dans<br />
un saladier, ajouter un peu de<br />
vinaigre de chicorée, <strong>du</strong> sel,<br />
<strong>du</strong> poivre puis l’huile de céleri.<br />
Mélanger et incorporer les<br />
endives afin de les assaisonner.<br />
> Sur une assiette à fond<br />
blanc, réaliser des traces de<br />
vinaigre de chicorée et d’huile<br />
de céleri. Placer vos filets<br />
(2 par personne). Disposer<br />
votre salade d’endives<br />
et décorer de feuilles<br />
de céleri frit.<br />
LE NORD - MAI 2008 - 31