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Mai - N° 214 - Conseil Général du Nord

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Dossier<br />

Création d’entreprise<br />

Les ruches ont 20 ans<br />

Balade<br />

Terrils<br />

n°<strong>214</strong> - <strong>Mai</strong> 2008<br />

Édition Métropole<br />

Une faune et une flore remarquables


Images<strong>du</strong>mois<br />

Piffaretti en V.O au musée<br />

départemental Matisse...<br />

Une sélection d’œuvres<br />

choisies par l’artiste<br />

pour leurs relations avec<br />

l’œuvre de Matisse.<br />

À voir jusque mi-juin.<br />

2 - LE NORD - MAI 2008<br />

Le 26 mars, les filles de<br />

l’ESBVA - LM ont rencontré<br />

l’équipe de Reims,<br />

à Villeneuve d’Ascq.<br />

Belle performance, elles ont<br />

gagné une place en finale de<br />

la coupe de France de basket<br />

qui aura lieu le 18 mai<br />

à Bercy.<br />

Balade gourmande au musée municipal<br />

d’Hazebrouck... Une exposition proposée<br />

jusqu’au 6 juillet par le musée départemental<br />

de Flandre actuellement en travaux...<br />

Le Name, festival de musique électronique,<br />

a entraîné le public dans un voyage musical<br />

riche en découvertes, à travers tout<br />

le Département. Ici à l’espace Sculfort<br />

à Maubeuge, le 21 mars dernier...<br />

Invités par Bernard Derosier,<br />

une cinquantaine d’élus<br />

<strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> départemental des<br />

jeunes ont visité l’Assemblée<br />

nationale à Paris, le 12 avril<br />

dernier. L’occasion pour<br />

ces collégiens de découvrir<br />

l’hémicycle et les différentes<br />

salles <strong>du</strong> Palais Bourbon,<br />

dont la très belle bibliothèque.<br />

La 106 e édition de<br />

Paris-Roubaix, remportée par<br />

Tom Boonen, a tenu toutes<br />

ses promesses pour la plus<br />

grande joie des spectateurs<br />

venus en nombre encourager<br />

leurs champions.


Une source<br />

d’emplois et de richesses<br />

Notre département a longtemps été marqué par l’importance<br />

des Charbonnages, de la métallurgie et <strong>du</strong><br />

textile, où la grande in<strong>du</strong>strie organisait tout, et où tout<br />

s’organisait autour de la grande in<strong>du</strong>strie.<br />

Très tôt est alors apparue la nécessité de diversifier<br />

notre économie et d’en favoriser le renouvellement. Le<br />

Département <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> s’est donc engagé de manière<br />

volontariste en faveur <strong>du</strong> développement économique.<br />

En 1988, s’inspirant d’une expérience irlandaise, le<br />

Département a alors décidé de créer ses six premières<br />

ruches départementales d’entreprises (Armentières,<br />

Lille-Hellemmes, Saint-Pol-sur-Mer, Denain, Roubaix et<br />

Maubeuge) montrant ainsi sa volonté et sa détermination<br />

à combattre le chômage et les conséquences des<br />

fermetures d’entreprises.<br />

C’était le début d’un vaste réseau de lieux de ressources<br />

qui compte aujourd’hui 9 ruches implantées au<br />

cœur des territoires (dont Tourcoing, Douai, Villeneuve<br />

d’Ascq), sans oublier l’implantation prochaine d’une<br />

ruche dans le Cambrésis (Beauvois-en-Cambrésis),<br />

offrant aux entreprises nouvellement créées 17 000 m 2<br />

de surface locative, répartis en près de trois cents<br />

bureaux ou ateliers.<br />

Dans un environnement économique mondialisé et<br />

instable, dans une France qui peine à retrouver le chemin<br />

de la croissance, les créateurs d’entreprises constituent<br />

une source d’emplois et de richesses. Le succès<br />

des ruches est un encouragement pour développer<br />

encore notre attractivité.<br />

Unir nos forces, rassembler nos atouts, créer des<br />

emplois nouveaux, telles sont les orientations qui seules<br />

peuvent contribuer à renforcer le tissu économique<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> !<br />

Bernard Derosier<br />

Président <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />

Sommaire<br />

LE NORD -MAI 2008<br />

4/9<br />

10/15<br />

16/17<br />

19<br />

20/21<br />

22/27<br />

28<br />

29/31<br />

@ Retrouvez<br />

Actualité<br />

Édition Métropole<br />

Événements<br />

Artistes, inscrivez-vous ! • Un festival au pied de la lettre •<br />

Musées by night le 17 mai • Les 4 Jours en 6 étapes...<br />

Solidarité<br />

Risques solaires, se protéger au quotidien • Le Département<br />

contre le cancer • CDJ, internationalement solidaires...<br />

Aménagement - Environnement<br />

ValJoly:ouverture le27juin•L’é<strong>du</strong>cationestdanslepré•<br />

Onplanteaussidanslescollèges•LesArchives<strong>du</strong>futur...<br />

Dossier<br />

Les ruches n’ont pas le bourdon !<br />

20 ans, le bel âge ! Pour la plupart créées en 1988, les ruches<br />

d’entreprises départementales ont acquis une belle maturité.<br />

Gage <strong>du</strong> sérieux <strong>du</strong> travail accompli, le Réseau départemental<br />

des ruches <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> est le seul réseau de pépinières<br />

d’entreprises en France à être doté depuis 2004<br />

d’une certification Afnor.<br />

Édition Métropole<br />

Canal Deûle Escaut : deux ponts fermés à la circulation.<br />

De nouvelles aides pour<br />

un hébergement touristique <strong>du</strong>rable<br />

René Pillot<br />

Les mémoires de La Fontaine<br />

Balade<br />

Terrils, une faune<br />

et une flore remarquables<br />

Les terrils sont aujourd’hui de véritables réserves de nature.<br />

Chauds, acides, pauvres, ils constituent un milieu à part entière<br />

sur lequel se développent des espèces que l’on ne rencontre nulle<br />

part ailleurs dans la région.<br />

Côté collèges<br />

Ménage de printemps à Bray-Dunes<br />

Temps libre<br />

Coups de vents, la suite...<br />

le Département sur Internet : www.cg59.fr<br />

Magazine d’information <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> - 2, rue Jacquemars Giélée - 59047 Lille Cedex<br />

Tél. 03 20 63 52 70 - Fax : 03 20 63 52 23 - e-mail : lenord@cg59.fr - Site Internet <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> : www.cg59.fr<br />

Directrice de la publication : Évelyne Duhaut-Courpron. Directeur-adjoint de la Communication : Hubert Loppinet. Rédactrice en chef : Hélène<br />

Fanchini. Rédaction : Laurence Blondel, Valérie Dassonville (Valenciennois), Antoine Platteel (Douaisis), Alexandra Pigny (Dunkerquois),<br />

Françoise Poiret-Colonge (Avesnois), Arnaud Raes (Cambrésis). Avec la collaboration de Juliette Marcout. Coordinatrice d’édition : Michèle<br />

Sandre. Secrétariat de rédaction : Laurence Blondel/Valérie Dassonville, assistées de Céline Foucart. Création et réalisation : Unité graphique<br />

de la DIC. Responsable photo : Dominique Lampla. Photographies : Christophe Bonamis, Pierre Cheuva, Philippe Houzé, Emmanuel Watteau,<br />

photothèque <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général. Service iconographique : Sylvie Séverin. <strong>Conseil</strong> en communication : R Com’ Rigaux.<br />

Photogravure/Impression : SIB, Boulogne-sur-Mer. ISSN1169-4947. Dépôt légal : mai 2008. Tirage : 1 099 000 exemplaires. Tous droits de<br />

repro<strong>du</strong>ction réservés. © 2000. Le magazine Le <strong>Nord</strong> est distribué gratuitement à tous les habitants <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>. Pour le recevoir à partir d’un<br />

autre département, veuillez contacter le service Lecteurs-Abonnements au 03 20 63 52 38. Si vous ne le recevez pas régulièrement, écrivez<br />

à elourme@cg59.fr<br />

Imprimé sur papier recyclé.<br />

LE NORD - MAI 2008 - 3


Événements<br />

Le bac a 200 ans<br />

Le baccalauréat, principal symbole <strong>du</strong> système<br />

é<strong>du</strong>catif français continue d’alimenter les<br />

débats... Pour célébrer ses 200 ans, un colloque<br />

international est organisé les 14, 15 et 16 mai<br />

2008 aux Archives départementales <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />

par l’Université Charles de Gaulle - Lille 3,<br />

l’Université de Paris IV - La Sorbonne et<br />

le Service d’histoire de l’é<strong>du</strong>cation de l’INRP-<br />

ENS. Il a pour thème : « Le baccalauréat et la<br />

certification des études secondaires : exception<br />

française ou pratique européenne ? (1808-<br />

2008) ». Il propose diverses pistes de réflexion<br />

sur la place <strong>du</strong> baccalauréat dans la société.<br />

Archives départementales <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> :<br />

22, rue Saint-Bernard à Lille,<br />

tél. 03 20 85 31 50.<br />

Rens. également sur www.cg59.fr<br />

Owen écrit<br />

sur les murs<br />

Pour le 90 e anniversaire de l’Armistice de 1918,<br />

de nombreuses manifestations sont organisées.<br />

Ce mois-ci se tient à Lille l’exposition Wilfred<br />

Owen : la maison forestière, présentation <strong>du</strong> projet<br />

architectural de mise en valeur de la maison<br />

forestière <strong>du</strong> village d’Ors dans laquelle<br />

le poète anglais a passé ses derniers jours et<br />

rédigé ses derniers écrits. Ce projet a été conçu<br />

par l’artiste anglais Simon Patterson. Il consiste<br />

à ne garder que l’ossature de la maison et<br />

à investir l’espace avec des poésies de Wilfred<br />

Owen. L’exposition est visible jusqu’au 31 mai, <strong>du</strong><br />

mercredi au samedi de 14 h à 18 h et sur rendezvous<br />

(entrée libre), dans les locaux<br />

de l’association Artconnexion,<br />

9, rue <strong>du</strong> Cirque à Lille. Rens : 03 20 21 10 51<br />

et sur www.artconnexion.org<br />

Journalistes<br />

et citoyens<br />

À quoi sert un journaliste ? Ce sera la question<br />

posée lors de la 2 e édition des assises<br />

internationales <strong>du</strong> journalisme, les 21, 22 et<br />

23 mai à Lille. Ces rencontres sont destinées<br />

aux professionnels mais certains débats sont<br />

publics. Considérant que la presse joue un<br />

rôle fondamental dans la démocratie locale,<br />

le <strong>Conseil</strong> général a décidé d’être partenaire<br />

de cette manifestation.<br />

Plus d’info sur www.assises<strong>du</strong>journalisme.com<br />

4 - LE NORD - MAI 2008<br />

Un festival<br />

au pied de la lettre<br />

Le festival « Par Monts et par mots »,<br />

organisé par le Département à la Villa<br />

départementale Marguerite-Yourcenar,<br />

aura pour thème « La correspondance<br />

dans tous ses états ». Du 12 au 15 juin,<br />

d’innombrables animations seront proposées<br />

: rencontres avec des écrivains,<br />

ateliers d’écriture, cafés littéraires,<br />

tables-rondes et spectacles. Au programme<br />

: une lecture d’extraits de la<br />

correspondance de Flaubert par<br />

Bernadette Lafont*, une adaptation<br />

d’Inconnu à cette adresse de<br />

Kressmann Taylor, une lecture-spectacle<br />

des Lettres à un jeune poète de R-<br />

M. Rilke, une lecture des Lettres de<br />

Calamity Jane à sa fille par Lou<br />

Doillon*, une lecture-spectacle de 84,<br />

Charing Cross Road de Helen Hanff,<br />

une lecture de La nuit sera calme de<br />

Romain Gary par Jacques Gamblin* et<br />

une promenade fantasmagorique et<br />

poétique dans le parc.<br />

Par ailleurs, un concours de mail art (ou<br />

art postal) est organisé, en collaboration<br />

avec l’association Lézard Timbré<br />

(date limite d’envoi le 10 juin). Les<br />

œuvres reçues seront exposées lors <strong>du</strong><br />

festival. Autre événement : une journée<br />

à Bruges* sur les traces de Zénon,<br />

organisée par la province de Flandre<br />

occidentale. Zénon, alchimiste <strong>du</strong> XVI e<br />

siècle, est le héros de L’œuvre au noir,<br />

roman écrit par Marguerite Yourcenar<br />

Un « uniVERRE » partagé<br />

L’atelier-musée <strong>du</strong> verre à Trélon et le<br />

musée-atelier départemental <strong>du</strong> Verre<br />

à Sars-Poteries proposent désormais<br />

un billet unique qui permettra de visiter<br />

les deux structures à un tarif préféren-<br />

Du 12 au 15 juin, de nombreuses animations<br />

seront proposées à l’occasion <strong>du</strong> festival.<br />

en 1968. D’ailleurs, au cours <strong>du</strong> festival,<br />

la Poste lancera un « prêt-à-poster »<br />

commémorant ce 40 e anniversaire.<br />

* Le programme complet <strong>du</strong> festival sera<br />

disponible dès la mi-mai sur le site<br />

www.cg59.fr ou sur demande auprès<br />

de la Villa Marguerite-Yourcenar,<br />

tél. 03 28 43 83 00. Tous les événements<br />

sont gratuits mais pour ceux suivis<br />

ci-dessus d’une astérisque, il est<br />

indispensable de réserver au même numéro.<br />

tiel. Les visiteurs profiteront ainsi d’un<br />

panorama complet de l’histoire <strong>du</strong><br />

verre, de la verrerie in<strong>du</strong>strielle à<br />

Trélon jusqu’à la création artistique<br />

contemporaine à Sars-Poteries. Les<br />

deux musées proposent également des<br />

formules à la journée pour les groupes<br />

avec visites guidées et un repas le midi.<br />

Pass’Verre : 7, 50 euros / personne<br />

Renseignements : musée-atelier<br />

départemental <strong>du</strong> Verre,<br />

1, rue <strong>du</strong> <strong>Général</strong>-de-Gaulle<br />

à Sars-Poteries, tél. 03 27 61 61 44.


Musées by night<br />

le 17 mai<br />

Les quatre musées gérés par le<br />

Département participent à la Nuit des<br />

musées, le 17 mai de 18 h 30 à minuit. À<br />

cette occasion, ils seront non seulement<br />

gratuits et ouverts à des horaires inhabituels,<br />

mais ils vous offrent aussi des<br />

animations exceptionnelles. Outre des<br />

visites guidées de son exposition<br />

Gourmandise au musée d’Hazebrouck,<br />

le musée départemental de Flandre<br />

vous propose de découvrir à la salle des<br />

fêtes de Cassel un savoureux spectacle<br />

humoristique de Ben, Moules frites, sur<br />

le thème de la gastronomie flamande.<br />

Un bus gratuit vous mènera d’un lieu à<br />

l’autre.<br />

Pendant ce temps, à Bavay, la compagnie<br />

Skald, ses conteurs et musiciens,<br />

vous entraîneront dans les vestiges <strong>du</strong><br />

forum antique. Le musée-atelier dépar-<br />

Artistes,<br />

inscrivez-vous !<br />

Du 17 au 19 octobre, les Départements <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>, <strong>du</strong> Pas-de-<br />

Calais et la Province de Flandre occidentale s’associent pour la<br />

11 e édition des « Portes ouvertes des ateliers d’artistes ».<br />

Cette manifestation s’adresse aux artistes amateurs, professionnels<br />

ou confirmés, écoles d’art, associations de plasticiens<br />

ou galeries associatives. Les différentes disciplines concernées<br />

sont la peinture, la sculpture, la photographie, la vidéo, la<br />

performance, le multimédia, le graphisme, le dessin, la calligraphie,<br />

la gravure, le stylisme, la bande dessinée, la céramique,<br />

le fusain…<br />

En 2007, près de 37 000 visiteurs ont découvert les ateliers<br />

d’artistes dans le <strong>Nord</strong>. Vous pouvez participer à ce rendez-vous.<br />

Renseignements et inscriptions : www.cg59.fr/poaa (inscription en ligne)<br />

ou à cette adresse : Département <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> - Direction de l’Action Culturelle<br />

Service Culture (03 20 63 51 97). Courriel: poaa@cg59.fr<br />

Clôture des inscriptions le 31 mai.<br />

temental <strong>du</strong> Verre à<br />

Sars-Poteries vous<br />

invite, lui, à un parcours<br />

poétique<br />

sous les étoiles<br />

avec la compagnie<br />

<strong>du</strong> Théâtre de<br />

Chambre d’Aulnoye-Aymeries. Enfin,<br />

après une visite guidée de la donation<br />

Alice Tériade, le musée départemental<br />

Matisse au Cateau-Cambrésis accueillera<br />

un concert de Jazz New Orleans<br />

avec Pierre Calligaris. Pour vous permettre<br />

de vous rendre dans deux de ces<br />

trois musées* au choix, le Département<br />

a mis en place des navettes gratuites.<br />

* musée-site archéologique départemental à Bavay,<br />

musée-atelier départemental <strong>du</strong> Verre à Sars-Poteries,<br />

musée départemental Matisse au Cateau-Cambrésis.<br />

Le musée-atelier départemental <strong>du</strong> Verre à Sars-Poteries.<br />

Renseignements et réservations :<br />

> musée départemental de Flandre,<br />

tél. 03 28 49 10 97 ;<br />

> musée-site archéologique départemental<br />

à Bavay, tél. 03 27 63 13 95 ;<br />

> musée-atelier départemental <strong>du</strong> Verre<br />

à Sars-Poteries, tél. 03 27 61 61 44 ;<br />

> musée départemental Matisse<br />

au Cateau-Cambrésis, tél. 03 27 84 64 50.<br />

4 Jours en 6 étapes<br />

Le Département <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> parrainera les deux premières étapes<br />

des 4 Jours de Dunkerque.<br />

La 54 e édition de la course cycliste des 4 jours de Dunkerque<br />

aura lieu <strong>du</strong> 6 au 11 mai. Le Département <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> parrainera les<br />

deux premières étapes, à savoir : Dunkerque – Roost-Warendin<br />

le 6 mai et Hénin-Beaumont – Le Cateau-Cambrésis le 7. La<br />

troisième étape emmènera les coureurs à Saint-Quentin dans<br />

l’Aisne. Le peloton sera de retour dans le <strong>Nord</strong> pour le départ<br />

de la quatrième étape, Wasquehal – Calais. La cinquième étape,<br />

le 10 mai reliera Calais au cap Blanc-Nez avant le critérium<br />

final de 128 km dans Dunkerque le 11 mai. Alors, qui pour succéder,<br />

au palmarès, à Mathieu Ladagnous ?<br />

Perturbations, déviations : retrouvez l’itinéraire détaillé sur www.cg59.fr<br />

LE NORD - MAI 2008 - 5


Solidarité-Santé<br />

CDJ,<br />

mondialement<br />

solidaires<br />

Sensibiliser les jeunes collégiens <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />

au problème de l’eau en Afrique, c’est le défi<br />

relevé par les membres de la commission<br />

Relations internationales – Prévention santé<br />

<strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> départemental des jeunes (CDJ).<br />

« Quand on sait qu’un Africain consomme<br />

20 litres d’eau par jour contre 300 litres<br />

pour un Européen, ça fait réfléchir. On ne<br />

peut pas fermer les yeux sur ces conditions<br />

de vie. Ça nous fait également réfléchir<br />

sur notre propre comportement », souligne<br />

Fanny, élue <strong>du</strong> canton de Cysoing<br />

au <strong>Conseil</strong> départemental des jeunes.<br />

L’un des cinq panneaux réalisés<br />

par les collégiens <strong>du</strong> CDJ.<br />

Les collégiens ont réalisé cinq panneaux<br />

présentant, entre autres, le rôle <strong>du</strong> CDJ,<br />

les conséquences sanitaires liées au manque<br />

d’eau, les contrastes entre la France et<br />

l’Afrique… Plus d’une quinzaine de collèges<br />

présenteront l’exposition entre mai et juin<br />

2008. En échange, ils s’engagent à organiser<br />

des actions (entre septembre et décembre<br />

2008) pour récolter des fonds afin de<br />

permettre à l’association Le Partenariat<br />

d’aller construire des équipements<br />

(in<strong>du</strong>ctions d’eau) dans des collèges de la<br />

région de Saint-Louis au Sénégal dès le<br />

premier trimestre 2009. « Un slogan sur une<br />

affiche résume bien l’idée de cette action.<br />

C’est : ne sois pas spectateur, mais acteur de<br />

ce projet en Afrique », conclut Maxime,<br />

élu <strong>du</strong> canton de Seclin-sud.<br />

6 - LE NORD - MAI 2008<br />

Risques solaires,<br />

se protéger au quotidien<br />

Même dans les situations les plus courantes, il faut penser à se protéger <strong>du</strong> soleil.<br />

Jouer au parc, bricoler dans le jardin, se<br />

promener en ville... autant d’activités<br />

que l’on va pouvoir recommencer avec<br />

l’arrivée des beaux jours. <strong>Mai</strong>s prudence !<br />

Dans toutes ces situations de la vie courante,<br />

on a tendance à oublier que le<br />

soleil, même si on ne le voit pas, est bien<br />

présent. En effet, les rayons ultraviolets,<br />

les célèbres « UV », nous traquent aussi<br />

bien par temps nuageux que par grand<br />

soleil. 5 000 nouveaux cas de cancers<br />

de la peau ont été détectés dans le <strong>Nord</strong><br />

en 2007. Notre région est l’une des plus<br />

touchées par cette maladie.<br />

Au cœur de la prévention, le<br />

Département mène chaque année une<br />

grande campagne de communication<br />

15 m 3 ! La taille d’une grosse camionnette.<br />

Voilà la quantité de jouets<br />

récoltés par les élus <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong><br />

pour informer les <strong>Nord</strong>istes sur les<br />

risques solaires. Cette année, une nouvelle<br />

campagne avec un nouveau message<br />

insiste sur la nécessité de se<br />

protéger au quotidien et pas seulement<br />

quand on va à la plage. Une nouvelle<br />

affiche sera bientôt diffusée dans tout<br />

le département. Protéger ses mains, son<br />

visage, son cou, sa tête, même quand il<br />

fait gris, c’est le seul moyen d’éviter les<br />

risques. Alors, dès que vous êtes à l’extérieur,<br />

même si le soleil est masqué par<br />

les nuages, couvrez-vous ou tartinezvous<br />

de crème.<br />

@ Pour<br />

plus d’informations :<br />

www.cg59.fr<br />

Bravo aux collégiens <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />

départemental des jeunes dans leur<br />

collège début février. Les collégiens<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> ont su se mobiliser. Peluches,<br />

vélos, dînettes, poupées,<br />

chevaux à bascule, jeux<br />

de société, petits ordinateurs…<br />

Tous ces jouets<br />

seront redistribués aux<br />

enfants accueillis en<br />

foyer ou par des assistants<br />

familiaux <strong>du</strong><br />

Département. La solidarité<br />

et le partage, ça<br />

s’apprend dès le plus<br />

jeune âge !


Le Département<br />

contre le cancer<br />

En 2006, les Départements <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>, <strong>du</strong><br />

Pas-de-Calais et la Région ont signé<br />

une Charte Santé qui prévoyait notamment<br />

la lutte contre le cancer. Les trois<br />

collectivités (en partenariat avec l’État<br />

et l’Assurance Maladie) se sont associées<br />

pour organiser la Semaine de<br />

mobilisation face aux cancers <strong>du</strong> 29<br />

mai au 4 juin 2008. La semaine sera<br />

découpée en journées thématiques :<br />

prévention, dépistage, offre de soins,<br />

accompagnement des malades et<br />

recherche. Elle se caractérisera par de<br />

multiples actions locales sur l’ensemble<br />

<strong>du</strong> territoire régional notamment dans<br />

les services de Prévention Santé <strong>du</strong><br />

Département. Diverses activités seront<br />

proposées par les collectivités, les professionnels<br />

et les associations (randonnées,<br />

projections de films, conférences,<br />

« Sébastien a 22 ans. Quand il est arrivé<br />

au foyer* en avril 2007 il ne parlait pas<br />

<strong>du</strong> tout », raconte Perrine Malines, artthérapeute.<br />

Aujourd’hui, Perrine et<br />

Sébastien rigolent bien pendant les<br />

séances d’art-thérapie. Une fois par<br />

semaine, Perrine Malines vient dans ce<br />

foyer des Papillons blancs à Linselles qui<br />

accueille des a<strong>du</strong>ltes handicapés. Elle travaille<br />

avec un petit groupe de quatre personnes<br />

volontaires pour s’initier à la<br />

animations...). Pour l’édition 2008,<br />

cette semaine mettra l’accent sur la<br />

prévention et les acteurs de la santé.<br />

Autour <strong>du</strong> thème « Vie et cancers »,<br />

seront abordés les sujets suivants :<br />

vivre sans (prévention et dépistage),<br />

vivre avec (traitement, accompagnement…),<br />

vivre après (réinsertion sociale<br />

et professionnelle) ; le cancer n’est pas<br />

une fatalité et personne n’est laissé<br />

seul face à cette maladie. Les dépistages<br />

et les soins sont de plus en plus<br />

efficaces et la dimension humaine, dans<br />

la prise en charge des personnes et de<br />

leur entourage, existe réellement. La<br />

Journée mondiale sans tabac <strong>du</strong> 31 mai<br />

sera intégrée à cet événement.<br />

Juliette Marcout<br />

Quand l’art devient thérapie<br />

pratique artistique. « Le premier objectif<br />

est le plaisir sensoriel, précise-t-elle. Tenir<br />

le pinceau, modeler la terre, écouter de la<br />

musique... Il y a également un objectif de<br />

socialisation et puis c’est l’occasion de<br />

montrer qu’on est “capable” de ... »<br />

Pendant la séance chacun évolue à son<br />

rythme. Les consignes sont très souples.<br />

Ici, Perrine Malines intervient auprès<br />

d’a<strong>du</strong>ltes handicapés. Ailleurs, elle prodigue<br />

ses « soins » à des personnes<br />

@ Pour<br />

plus d’informations :<br />

www.cg59.fr<br />

âgées en fin de vie ou à des jeunes en<br />

réinsertion sociale. « L’art permet de<br />

faire un travail de valorisation de soi,<br />

souligne-t-elle. Pour des personnes en<br />

situation d’échec ou douloureuse, c’est<br />

une occasion de se sentir bien. Je pense<br />

à une dame de 90 ans, qui se posait<br />

beaucoup de questions sur la mort, la<br />

déchéance <strong>du</strong> corps. Au bout de plusieurs<br />

séances, alors que je lui jouais de<br />

l’accordéon, elle m’a raconté son premier<br />

bal. Cela évoquait chez elle des émotions<br />

agréables. »<br />

* Les Papillons Blancs : 14, rue Catherine-Rose-<br />

Delannoy, 59126 Linselles, tél. 03 20 25 96 50.<br />

Portes ouvertes<br />

le 17 mai<br />

Le foyer des Papillons blancs de Linselles<br />

héberge des a<strong>du</strong>ltes handicapés mentaux,<br />

qui ne sont pas en mesure de travailler.<br />

Chaque pensionnaire vit dans son studio<br />

mais les repas sont pris en commun. Le<br />

Département prend à sa charge les frais<br />

d’hébergement, pour un montant annuel<br />

d’1,8 M€. Le 17 mai, le foyer ouvrira ses<br />

portes pour une journée en musique.<br />

LE NORD - MAI 2008 - 7


Aménagement-Environnement<br />

Le ValJoly<br />

ouvre le 27 juin<br />

Le ValJoly sera bientôt une station<br />

touristique, ouverte toute l’année. À deux<br />

pas de la base nautique, un centre aquatique<br />

est en construction.<br />

Il comportera plusieurs bassins (couverts et<br />

de plein air), un toboggan, des douches de<br />

massage, un hammam, un jacuzzi etc.<br />

Un village a également été aménagé autour<br />

de la maison <strong>du</strong> ValJoly avec des commerces<br />

et des restaurants. En plus des 30 chalets<br />

existants, un ensemble de 180 cottages<br />

construits dans la forêt accueillera les<br />

touristes. De nombreuses animations seront<br />

proposées (équitation, sports nautiques,<br />

tir à l’arc, mini-golf, trampoline, etc.).<br />

L’ouverture de la station est prévue pour<br />

le 27 juin, mais on peut déjà réserver<br />

sa maison avec vue sur le lac ou sa place<br />

au camping.<br />

Renseignements et réservations,<br />

tel. 03 27 61 83 76 ou www.valjoly.com<br />

Un nouveau<br />

fromage ch’ti<br />

Bienvenue à la Pierre bleue ! Fabriqué<br />

dans le village <strong>du</strong> plus célèbre fromage<br />

nordiste, le nouveau venu a une pâte<br />

molle légèrement persillée et une croûte<br />

fleurie. Il est pro<strong>du</strong>it par la nouvelle<br />

Fromagerie <strong>du</strong> Bocage, au sein<br />

de la <strong>Mai</strong>son <strong>du</strong> pays <strong>du</strong> maroilles,<br />

un équipement co-financé par le<br />

Département.<br />

Rens. au 03 27 07 01 26 et sur<br />

www.fromagerie<strong>du</strong>bocage.com<br />

8 - LE NORD - MAI 2008<br />

On plante<br />

aussi dans les collèges<br />

Ce matin-là, les sixièmes B<br />

<strong>du</strong> collège Dupleix à Landrecies<br />

ont apporté des<br />

pelles, des bêches et des<br />

bottes. Au menu <strong>du</strong> cours<br />

de Sciences de la vie et de<br />

la Terre : planter arbres,<br />

arbustes et plantes grimpantes<br />

pour agrandir la<br />

haie qui cache la grille<br />

d’accès à la mare. « La<br />

mare a été creusée derrière<br />

le collège, il y a deux<br />

ans, avec l’association<br />

<strong>Nord</strong>-Nature Chico-Mendès<br />

», explique Delphine<br />

Faillon, prof de SVT.<br />

Cette mare est l’heureux<br />

prétexte à des cours sur le terrain :<br />

découverte des plantes aquatiques,<br />

des grenouilles, des tritons ou des<br />

libellules. Commencée il y a quatre<br />

ans, la haie est devenue un outil<br />

pédagogique interdisciplinaire.<br />

Marina Librobuono, enseignante de<br />

français, a fait décrire aux élèves leur<br />

vision <strong>du</strong> « coin nature », à l’intention<br />

<strong>du</strong> Centre régional des ressources<br />

génétiques (CRRG) de Villeneuve<br />

d’Ascq qui fournit les plants. Et avec<br />

la prof de documentation, Valérie<br />

Couderc, les enfants ont découvert<br />

les espèces typiques <strong>du</strong> bocage de<br />

l’Avesnois.<br />

Le Département apporte son soutien à<br />

une vingtaine d’associations qui sensibilisent<br />

les <strong>Nord</strong>istes aux enjeux environnementaux<br />

en organisant des<br />

événements festifs et pédagogiques.<br />

Objectif : faire découvrir la biodiversité<br />

régionale et favoriser les pratiques de<br />

protection de l’environnement.<br />

En voici quelques uns :<br />

- Fête <strong>du</strong> printemps, le 18 mai, sur la<br />

base de plein air nature de Morbecque<br />

(rens. 03 28 43 67 22).<br />

- Fête des mares, organisée sur toute<br />

la région par le conservatoire des sites<br />

naturels <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> Pas-de-Calais, les 31<br />

Avec enthousiasme, les élèves <strong>du</strong> collège Dupleix à Landrecies<br />

ont agrandi la haie qui cache la grille d’accès à la mare...<br />

Cette année, 68 collèges <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> ont<br />

participé à la sixième édition de<br />

l’opération « Planter un arbre dans la<br />

cour <strong>du</strong> collège ». 2 630 végétaux<br />

d’espèces locales et 53 arbres fruitiers<br />

ont été plantés. L’opération<br />

associe l’Inspection académique <strong>du</strong><br />

<strong>Nord</strong>, les Espaces naturels régionaux<br />

et le Département qui subventionne<br />

les plantations. Depuis le début de<br />

« Planter dans la cour <strong>du</strong> collège »<br />

quelque 18 000 arbres et arbustes<br />

ont été distribués dans les collèges<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong>.<br />

Rens. CRRG 03 20 67 03 51<br />

L’é<strong>du</strong>cation est dans le pré<br />

mai et 1 er juin (rens. 03 21 54 75 00).<br />

- Portes ouvertes, le 1 er juin, <strong>du</strong> Centre<br />

régional de phytosociologie, à Bailleul<br />

(rens. 03 28 49 00 83).<br />

- Portes ouvertes, le 8 juin, de la ferme<br />

<strong>du</strong> Marais, à Warlaing, 03 27 91 40 46.<br />

- Festival <strong>du</strong> sable et des érables,<br />

le 15 juin, organisé par l’Adeeli,<br />

à Zuydcoote (03 28 26 86 76).<br />

- Fête de la nature, le 28 septembre,<br />

organisée par <strong>Nord</strong>-Nature Bavaisis,<br />

à Gussignies (03 27 53 33 13).<br />

- Salon d’automne, le 12 octobre,<br />

sur la base de plein air nature<br />

de Morbecque (03 28 43 67 22).


Accueil paysan : 20 ans déjà<br />

Au pied <strong>du</strong> Mont des Cats,<br />

dans les Flandres, l’ancien<br />

séchoir à houblon est devenu<br />

un joli gîte paysan. Ce sauvetage<br />

a demandé trois ans de<br />

travail à Christophe Decherf.<br />

30 hectares de culture lui permettent<br />

de nourrir sainement<br />

une vingtaine de truies « sur<br />

paille ». Une petite ferme à<br />

l’ancienne, donc, pour laquelle<br />

le gîte constitue une diversification<br />

bienvenue.<br />

« C’est aussi une ouverture aux<br />

autres », souligne Christophe en nous<br />

faisant les honneurs des lieux. Chaux,<br />

chanvre, lin : pour l’isolation, rien que<br />

des matériaux naturels. Chauffe-eau<br />

solaire. Géothermie, pour le chauffage.<br />

Dans la cuisine, la salle de bains<br />

ou les toilettes, tous les équipements<br />

sont accessibles aux personnes handicapées.<br />

« Nous cherchons à préserver le<br />

patrimoine rural et à pérenniser les<br />

petites exploitations agricoles »,<br />

explique Stéphanie Deleurme, d’Accueil<br />

paysan. L’association fête cette<br />

année ses 20 ans. Dans le <strong>Nord</strong>, elle<br />

compte une vingtaine de structures.<br />

Gîte, camping, relais paysan, table,<br />

L’Agenda 21 départemental<br />

Les Archives<br />

<strong>du</strong> futur<br />

En 2004, les Archives départementales<br />

ont fait l’objet de travaux : les<br />

bâtiments accueillant le public ont<br />

été rénovés. Aujourd’hui s’enclenche<br />

une nouvelle phase : la<br />

reconstruction des magasins (les<br />

travaux s’échelonneront de 2009 à<br />

2011). « Le bâtiment actuel date des<br />

années 60, souligne Rosine Cleyet-<br />

Michaud, directrice. Il n’est plus<br />

conforme aux normes de conservation<br />

des documents et les magasins<br />

seront saturés en 2011. » Le futur<br />

bâtimentde14000m 2 seraconstruit<br />

par Norpac*. Il sera à énergie positive,<br />

une première pour une<br />

construction de ce type en France.<br />

chambre ou auberge paysanne : les<br />

restaurations des bâtiments sont<br />

écolo, les pro<strong>du</strong>its proposés toujours<br />

bio. Et des animations pédagogiques<br />

permettent aux petits et aux grands<br />

de retrouver le goût de l’authentique.<br />

Le Département soutient financièrement<br />

le réseau Accueil paysan. La<br />

subvention est plafonnée à 30 % de<br />

l’investissement total (17 100 euros<br />

maximum) pour un gîte accessible<br />

aux personnes à mobilité ré<strong>du</strong>ite.<br />

> Christophe Decherf 03 28 49 00 53<br />

> Accueil paysan <strong>Nord</strong> Pas-de-Calais,<br />

1, rue <strong>du</strong> Moulin, 59190 Hazebrouck,<br />

03 28 48 09 39.<br />

<strong>Mai</strong>l : accueilpaysan59.62@wanadoo.fr<br />

Site : www.accueil-paysan.com<br />

Le futur bâtiment.<br />

Concrètement, le bâtiment ne<br />

consommera pratiquement pas<br />

d’énergie (2 kWh/m 2 par an pour le<br />

chauffage et 4 pour l’électricité).<br />

Sur la toiture, 800 m 2 de panneaux<br />

photovoltaïques permettront de<br />

pro<strong>du</strong>ire de l’électricité. Il s’agit de<br />

faire un équipement « le plus passif<br />

possible ».<br />

« Ce projet allie qualité architecturale,<br />

fonctionnalité et qualité technique<br />

», explique André Michel, chef<br />

de projets au Département.<br />

« Construire <strong>du</strong>rable, c’est penser<br />

de manière globale, souligne José<br />

Cohen, directeur général adjoint<br />

chargé de l’Enseignement, <strong>du</strong> Patri-<br />

Ferme en Ville<br />

à Dunkerque<br />

D’où vient le lin ? Comment fait-on <strong>du</strong><br />

pain ? Qu’est-ce que l’agriculture raisonnée<br />

? Les consommateurs que<br />

nous sommes pourront satisfaire leur<br />

curiosité à la Ferme en Ville, installée<br />

place Jean-Bart à Dunkerque, les 30,<br />

31 mai et 1 er juin, de 10 à 19 h.<br />

Cette manifestation, soutenue par le<br />

Département, vise à mieux faire<br />

connaître le métier d’agriculteur et<br />

les pro<strong>du</strong>its de la terre. Il y aura des<br />

animaux, un marché des saveurs fermières,<br />

des stands ainsi que des animations<br />

(comme un défilé de mode<br />

avec des vêtements en lin, le 31 mai à<br />

14 h 30 et 17 h).<br />

Ferme en Ville est organisée par l’association<br />

Novagri, en partenariat<br />

avec la Fédération départementale<br />

des syndicats d’exploitants agricoles<br />

(FDSEA) <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> et les Jeunes Agriculteurs.<br />

Rens. Charlotte Duyck : 03 27 09 19 32<br />

moine et des Infrastructures au<br />

Département, c’est aussi intégrer<br />

une construction à son environnement.<br />

» Ainsi le quartier dans lequel<br />

sera construit le bâtiment est appelé<br />

à connaître un véritable renouveau.<br />

Le futur bâtiment des Archives, dont<br />

lecoûts’élèveà33millionsd’euros,y<br />

participera activement.<br />

Laurence Blondel<br />

*Legroupementlauréatcomprend:<br />

NorpacSA,Zigzag,JérômedeAlzua,<br />

Betomingénierie,CapTerre,<br />

Sodegingénierie<br />

Archives départementales <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>,<br />

22, rue Saint-Bernard à Lille,<br />

tél. 03 20 85 31 50.<br />

D.R.<br />

LE NORD - MAI 2008 - 9


Dossier<br />

Textes : Antoine Platteel<br />

Photos : Philippe Houzé et Emmanuel Watteau<br />

avril 1987 : pose de la première pierre <strong>du</strong> Centre<br />

d’innovation et de transfert technologique<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong>, à Hellemmes. Geste fondateur. L’année<br />

suivante, six ruches d’entreprises prendront leur envol, à<br />

Hellemmes, Armentières, Saint-Pol-sur-Mer, Denain, Roubaix,<br />

Maubeuge. Une idée a pris corps, celle de Bernard Derosier,<br />

alors vice-président <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général chargé des Affaires économiques<br />

: implanter sur tout le territoire des pépinières d’entreprises<br />

comme il a pu en visiter lors d’un voyage en Irlande.<br />

« Sensible à la crise in<strong>du</strong>strielle qui frappait le <strong>Nord</strong>, Le Département<br />

a cherché de nouvelles solutions pour relancer l’emploi,<br />

montrant ainsi sa volonté et sa détermination à combattre<br />

le chômage et les conséquences des fermetures d’entreprises »,<br />

a expliqué récemment le président Bernard Derosier, lors <strong>du</strong><br />

20e 25<br />

anniversaire de son « bébé ».<br />

La formule paraît évidente, maintenant : offrir dans une<br />

« ruche » des conditions d’accueil idéales aux candidats à la<br />

création d’entreprise. Des locaux mo<strong>du</strong>lables, à des loyers abordables.<br />

Des services partagés (accueil téléphonique, secréta-<br />

10 - LE NORD - MAI 2008<br />

20 ans, le bel âge ! Pour la plupart<br />

créées en 1988, les ruches<br />

d’entreprises départementales<br />

ont acquis une belle maturité.<br />

Gage <strong>du</strong> sérieux <strong>du</strong> travail accompli,<br />

le réseau départemental des ruches<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> est le seul réseau<br />

de pépinières d’entreprises en France<br />

à être doté depuis 2004<br />

d’une certification Afnor*.<br />

Les ruches n’ont<br />

riat…) et des salles de réunion et de conférence. Et surtout, un<br />

suivi personnalisé <strong>du</strong> créateur, « coaché », couvé, conseillé par<br />

le directeur de la ruche.<br />

Aménagement <strong>du</strong> territoire<br />

20 ans après, la réussite est évidente et les créateurs unanimes :<br />

l’hébergement en ruche s’est avéré déterminant dans la réussite<br />

de leur projet. Dans un département longtemps lanterne rouge<br />

pour la création d’entreprise, la vocation d’entrepreneur a été<br />

démultipliée… et démocratisée : « L’entreprise nordiste a longtemps<br />

été celle des barons de l’in<strong>du</strong>strie, une élite, pour ne pas<br />

dire une caste économique, qui avait, seule, les moyens de se<br />

lancer dans l’aventure de la création », a rappelé Bernard Derosier.<br />

Ce n’est plus le cas, dans les ruches : « 30 % des créateurs<br />

d’entreprises sont des personnes à la recherche d’un emploi »,<br />

souligne Patrick Delsinne, directeur général <strong>du</strong> réseau des<br />

ruches.


L’entreprise Ménart à Petite-Forêt fabrique <strong>du</strong> matériel de traitement des déchets et d’entretien des espaces verts.<br />

À gauche : c’est à Bernard Derosier que l’on doit l’idée d’implanter sur tout le territoire des pépinières d’entreprises.<br />

pas le bourdon !<br />

Au fil des années, le dispositif est devenu réseau et s’est étoffé<br />

avec les ruches de Tourcoing, Douai, Villeneuve d’Ascq. « En<br />

créant les ruches, le Département a posé un geste d’aide à la<br />

création d’entreprises. Il a aussi voulu en faire un outil d’aide<br />

à l’aménagement <strong>du</strong> territoire, en les implantant là où c’était<br />

nécessaire, à Denain plutôt qu’à Valenciennes, à Saint-Pol plutôt<br />

qu’à Dunkerque », indique pour sa part, Patrick Kanner,<br />

1 er vice-président chargé de l’Aménagement, <strong>du</strong> Développement<br />

des territoires et <strong>du</strong> Développement économique.<br />

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 20 ans, 890 entreprises<br />

accueillies, 2 200 emplois créés. Taux moyen de remplissage :<br />

76 %. Plus de 80 % des entreprises en ruche passent le cap<br />

des cinq ans d’existence, contre moins de 50 % pour les<br />

autres.<br />

Chaque année, quelque 50 créateurs intègrent le réseau des<br />

ruches <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>… et tout autant en sortent. « On est à 4,3<br />

emplois par entreprise, soit 200 emplois par an fixés sur le<br />

territoire après leur départ de la ruche. Le budget d’accompagnement<br />

des créateurs est de deux millions d’euros, ça fait<br />

10 000 euros par an par emploi créé. Tout le monde s’accorde<br />

à dire que cette somme est très raisonnable, face à l’enjeu »,<br />

explique Patrick Delsinne.<br />

L’arrivée <strong>du</strong> e-commerce<br />

Depuis toujours, les entreprises « branchées » — informatique,<br />

multimédia, NTIC (nouvelles technologies de l’information et<br />

de la communication) — forment un contingent conséquent<br />

au sein des ruches (16 %). Elles sont moins nombreuses, cependant,<br />

que celles des « services aux entreprises » — sécurité,<br />

ingénierie in<strong>du</strong>strielle, bureau d’études (25 %). On observera,<br />

sans surprise, que les entreprises <strong>du</strong> e-commerce ont investi<br />

les ruches départementales ces dernières années. <strong>Mai</strong>s aussi<br />

que l’artisanat, surtout <strong>du</strong> second œuvre dans le bâtiment, y a<br />

fait un retour en force (de 7 % à 12 %).<br />

« En 1988, à Hellemmes, c’était visionnaire de créer à proximité<br />

de l’université une structure dédiée à l’émergence de pro-<br />

LE NORD - MAI 2008 - 11


Dossier<br />

12 - LE NORD - MAI 2008<br />

Les ruches n’ont pas le bourdon !<br />

jets innovants. Ouverte en 2004 sur le parc technologique de la<br />

Haute-Borne à Villeneuve d’Ascq, la ruche CIEL relève de la<br />

même logique », explique Françoise Depoorter, la directrice de<br />

la ruche villeneuvoise. CIEL est même devenue le prolongement<br />

naturel de l’incubateur Cré-Innov, où le porteur de projet<br />

mûrit un « prototype » lié à la recherche et aux nouvelles<br />

technologies, avant de se confronter à la création d’entreprises.<br />

Sept des huit sociétés actuellement installées à CIEL sont ainsi<br />

issues de Cré-Innov, un incubateur que le Département soutient,<br />

tout comme l’APUI (École des Mines de Douai), Innotex<br />

à Roubaix ou le bio-incubateur d’Eurasanté.<br />

Une ruche HQE<br />

sur la zone de l’Union<br />

Signe de vitalité, le réseau des ruches ne cesse d’évoluer. En<br />

lien avec Lille Métropole Communauté urbaine et la SEM ville<br />

renouvelée, le Département ouvrira en 2011 la plus grande des<br />

ruches <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> sur la zone de l’Union, entre Roubaix et Tourcoing.<br />

Elle remplacera la ruche de Roubaix, déjà fermée, et celle<br />

de Tourcoing. Elle sera tournée, mais pas exclusivement, vers<br />

les textiles innovants et l’image, en cohérence avec le pôle d’excellence<br />

programmé sur cette zone. « Ce sera aussi une ruche<br />

HQE (Haute qualité environnementale), implantée dans un<br />

éco-quartier », précise Jean-Philippe De Ochiandiano, directeur<br />

adjoint à l’action économique.<br />

L’arrondissement de Cambrai aura sa ruche en 2009, à Beauvois-en-Cambrésis.<br />

La ruche CIEL sera agrandie (pour atteindre<br />

660 m 2 ) et le réseau des ruches départementales gérera une<br />

ruche dite « associée », construite par la communauté de communes<br />

de Fourmies. On le voit : les projets ne manquent pas !<br />

* Afnor : association française de normalisation<br />

Le réseau des ruches n’est pas un service <strong>du</strong><br />

Département mais un établissement public<br />

autonome. Son conseil d’administration est<br />

composé d’une majorité d’élus <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général<br />

et son président est un <strong>Conseil</strong>ler général.<br />

C’est Jean-Luc Pérat (canton de Trélon) qui<br />

vient de prendre cette fonction. Le réseau est<br />

financé par les dotations <strong>du</strong> Département, complétées<br />

par des aides <strong>du</strong> Fonds social européen,<br />

ainsi que par les loyers et prestations payés par<br />

les entreprises. Chaque ruche est animée par<br />

une équipe de quatre à six salariés, chargés de<br />

la direction, de l’accompagnement, <strong>du</strong> suivi<br />

administratif et de l’entretien <strong>du</strong> bâtiment.<br />

Pour connaître les coordonnées de la ruche la<br />

plus proche, contactez la direction générale <strong>du</strong><br />

réseau des ruches, tél 03 20 17 27 60, mail<br />

contact@reseau-ruches.fr ou rendez-vous sur<br />

le site www.reseau-ruches.fr<br />

Olivier Foubert<br />

« Partager<br />

des expériences »<br />

« Pour m’installer, j’ai cherché une<br />

structure où je pouvais partager<br />

des expériences avec d’autres<br />

entrepreneurs », dit Olivier Foubert<br />

(53 ans). D’où son choix de la<br />

ruche technologique <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>, à<br />

Hellemmes, quand il crée Alerteo<br />

en 2003.<br />

L’entreprise est spécialisée dans la<br />

relève et le suivi, à distance, des<br />

compteurs d’eau, de gaz, d’électricité,<br />

ou des cuves de fuel dans les<br />

stations-service. En 2007, Alerteo<br />

met au point le logiciel Noé, qui<br />

permet une gestion énergétique<br />

optimisée des bâtiments. « On est<br />

dans une perspective de développement<br />

<strong>du</strong>rable. Pour économiser,<br />

il faut compter... Noé permet de détecter en continu les<br />

fuites et les surconsommations et donc d’y remédier au plus<br />

vite », plaide Olivier Foubert.<br />

Pour développer son nouveau pro<strong>du</strong>it, Alerteo s’est appuyée<br />

sur trois entreprises qui sont, comme elle, hébergées à la<br />

ruche technologique <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>. « Ici, on échange des conseils<br />

et des informations. Des liens se sont créés et il se trouve<br />

que trois entreprises travaillent maintenant avec moi !»,<br />

se félicite Olivier Foubert. Alerteo a embauché cinq salariés<br />

depuis 2003. « Nous sommes ambitieux car Noé répond à<br />

une nécessité pour les collectivités et les in<strong>du</strong>stries. Alerteo<br />

est sur le point de décoller et récherche ses<br />

futurs locaux !»


Françoise Depoorter<br />

« Une ruche, ça fait une jolie PME »<br />

Pendant sept ans, Françoise Depoorter<br />

(36 ans) a dirigé la ruche technologique<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> à Hellemmes. Elle vient<br />

de prendre la direction de la ruche<br />

CIEL à Villeneuve d’Ascq, dont elle<br />

accompagnait la montée en puissance<br />

depuis sa création en 2004.<br />

Elle connaît donc bien un métier qui<br />

s’apparente, par certains côtés, à celui<br />

de chef d’entreprise : « Pleine, la ruche<br />

d’Hellemmes accueille 16 entreprises<br />

et 130 salariés : ça fait une jolie<br />

PME !», note-t-elle, avant de détailler<br />

la mission d’un directeur de ruche :<br />

« accompagner et suivre les entreprises<br />

; gérer le bâtiment ; contribuer<br />

à l’information des créateurs ; sensibiliser<br />

le public, notamment scolaire et<br />

universitaire, à la création d’entreprise.<br />

»<br />

« Créer une entreprise, ajoute-t-elle,<br />

reste une aventure, une bataille ». Pas<br />

tant contre l’administration, « mais<br />

parce qu’il faut, en premier lieu, faire<br />

un tour de table, convaincre les banquiers.<br />

» Et parce que le créateur doit<br />

« rapidement faire face à l’embauche<br />

de personnel : les jeunes ne sont pas<br />

forcément portés vers les très petites<br />

entreprises, il faut les attirer puis les<br />

fidéliser. »<br />

Le « suivi formalisé » des créateurs<br />

prévoit un entretien par trimestre, au<br />

minimum, avec le directeur de la<br />

ruche. « <strong>Mai</strong>s on vit au quotidien avec<br />

eux, on partage leurs soucis et leurs<br />

succès. »«Il y a aussi une sorte d’autoaccompagnement<br />

entre des entreprises<br />

qui sont toutes à un stade<br />

différent de leur développement. »<br />

Héberger une entreprise dans une<br />

ruche, c’est aussi « accompagner son<br />

développement : nos locaux sont<br />

mo<strong>du</strong>lables, on peut démarrer dans<br />

un petit bureau, augmenter ou ré<strong>du</strong>ire<br />

Sandrine Majchrzak<br />

« Ils ont fait un pari sur moi ! »<br />

Sandrine Majchrzak a intégré la ruche de Denain en février 2008.<br />

Auparavant, il lui a fallu convaincre le comité d’agrément, constitué<br />

des directeurs des ruches départementales : « Je leur avais<br />

transmis un dossier expliquant la stratégie commerciale et le<br />

montage financier de mon entreprise, AIF1, raconte-t-elle. L’entretien<br />

a <strong>du</strong>ré une heure. Au final, ils ont cru en ma capacité<br />

entrepreneuriale, ils ont fait un pari sur moi !»<br />

Diplômée de l’université de Valenciennes (Sciences et techniques<br />

comptables et financières), cette jeune femme de 34 ans a travaillé<br />

quelques années comme chef de rayon puis chef de secteur<br />

dans la grande distribution, à Petite-Forêt, à Abou Dhabi et à la<br />

Réunion. Changement de cap : pendant un an, elle effectue un<br />

la voilure suivant la conjoncture »,<br />

rappelle Françoise Depoorter.<br />

Il s’agit également de préparer l’entreprise<br />

à sa sortie de la ruche, en théorie<br />

au bout de 48 mois : « c’est un bon<br />

délai, la plupart des entreprises sont<br />

devenues matures, elles savent ce dont<br />

elles auront besoin en quittant la<br />

ruche, notamment en terme de locaux.<br />

Bien sûr, certaines entreprises demandent<br />

encore une consolidation !»<br />

« travail social » en Colombie. Avant de rentrer à Valenciennes<br />

fin 1995. Que faire ? Elle décide de s’orienter vers le transport<br />

express : « J’ai compris qu’il y avait besoin d’un lien entre transporteurs<br />

et entreprises clientes. » Avec AIF1, elle devient<br />

« femme orchestre : je cherche le client ou le transporteur, j’assure<br />

le suivi <strong>du</strong> transport et la gestion de la commande. »<br />

Allocataire <strong>du</strong> RMI pendant quelques mois à son retour en France,<br />

c’est sa « référente généraliste de parcours » qui oriente Sandrine<br />

vers la ruche : « La directrice, Annick Lozac’h, m’a aidée<br />

à formaliser mon projet. Nous nous sommes vues deux heures<br />

par semaine, pendant cinq mois. Ensemble, on a franchi toutes<br />

les étapes de la création ! »<br />

LE NORD - MAI 2008 - 13


Dossier<br />

14 - LE NORD - MAI 2008<br />

Les ruches n’ont pas le bourdon !<br />

Thomas Delbaere et Laurent Lepaul<br />

« On a pu réaliser notre projet »<br />

Dominique Le Galles<br />

« Intégrer une ruche,<br />

ça a été déterminant »<br />

À Feignies, le bureau d’études ITA (Ingénierie et Techniques de<br />

l’Avesnois) conçoit pour de grosses entreprises, Bouygues, Air<br />

Liquide ou Air France, des structures métalliques partout dans<br />

le monde. Une belle réussite !<br />

En créant l’entreprise en 1991 avec trois associés, Dominique<br />

Le Galles s’est installé à la ruche de Maubeuge : « J’ai quitté un<br />

gros cabinet d’études de la Sambre pour des raisons personnelles<br />

», raconte-t-il. « Intégrer une<br />

ruche, pour moi, ça a été déterminant<br />

! J’avais une expérience de technicien,<br />

pas de gestionnaire... Dans<br />

une ruche, on peut compter sur les<br />

conseils <strong>du</strong> directeur pour tout ce<br />

qui a trait à la trésorerie, aux résultats<br />

ou au chiffre d’affaires. » Dominique<br />

Le Galles poursuit : « On<br />

dispose aussi d’un secrétariat, d’une<br />

salle de réunion correcte… Quand<br />

vous démarrez, vous ne savez même<br />

pas s’il faut louer une photocopieuse<br />

! Cela paraît secondaire, mais<br />

ça compte. D’autant que nous, on a<br />

lancé l’entreprise sans un seul<br />

client. »<br />

<strong>Mai</strong>ntenant, ITA compte six salariés<br />

et accumule les commandes impressionnantes<br />

: une extension des établissements<br />

Rémy, à Saultain, le synchrotron de Saclay, ou en<br />

Corée <strong>du</strong> Sud, l’installation d’une « boîte froide » de 53 mètres<br />

de haut servant à pro<strong>du</strong>ire des gaz rares.<br />

Thomas Delbaere (26 ans) et Laurent<br />

Lepaul (31 ans) sont diplômés d’une école<br />

d’ingénieurs spécialisée dans les technologies<br />

et in<strong>du</strong>stries <strong>du</strong> bois, l’ENSTIB, à<br />

Épinal. « On a imaginé notre projet lors<br />

d’un mo<strong>du</strong>le de création d’entreprise à<br />

l’école. Et c’est à la ruche <strong>du</strong> Douaisis<br />

qu’on a pu le réaliser », disent-ils.<br />

En février 2007, ils ont donc créé le<br />

bureau d’études Ingébois. « Il y a 20 ans,<br />

le bois avait un côté bricoleur <strong>du</strong><br />

dimanche. <strong>Mai</strong>ntenant, c’est considéré<br />

comme un matériau moderne », explique<br />

Laurent Lepaul. Et écolo : le bois stocke le<br />

CO2, alors qu’on en rejette pour faire <strong>du</strong><br />

béton ! « Depuis deux ou trois ans, la<br />

construction en bois marche fort en<br />

France : on rattrape notre retard sur nos<br />

voisins européens », note Thomas Delbaere.<br />

D’où une pénurie d’ouvriers, de<br />

cadres, de dessinateurs pour réaliser des<br />

charpentes de salles de sport ou bien les<br />

façades en bois d’immeubles de standing…<br />

Ingébois ne manque donc pas de clients<br />

(entreprises <strong>du</strong> bâtiment pour lesquelles<br />

le bureau réalise plans et calculs, architectes<br />

dont il accompagne les projets).<br />

« En France, on ne compte que 4 % de maisons<br />

en bois, mais on va vers les 10 % »,<br />

assurent Thomas Delbaere et Laurent<br />

Lepaul, qui concluent : « La ruche nous<br />

permet l’accès à tout un réseau, juristes<br />

et experts-comptables. Et les échanges<br />

avec les autres créateurs sont très enrichissants<br />

!»<br />

Jean-Claude Ménart<br />

« Être rapidement<br />

opérationnel »<br />

À Montrœul-au-Bois, en Belgique, Jean-Claude Ménart a pris la<br />

succession de son père à la tête d’une entreprise de matériel<br />

de traitement des déchets et d’entretien des espaces verts.<br />

« On vendait déjà en France, mais j’ai voulu avoir un pied ici<br />

pour mieux occuper le marché », explique-t-il. En 1990, il crée<br />

la SARL Ménart à la ruche de Denain. « Étant belge, je ne<br />

connaissais rien à l’administration française ! La ruche m’a<br />

permis de ne pas perdre de temps, d’être rapidement opérationnel.<br />

J’ai été aidé dans les démarches administratives, dans<br />

le recrutement <strong>du</strong> personnel et, au final, dans le choix d’un<br />

bâtiment pour la fabrication. »


Denis Potentier<br />

« Ce que j’aime, c’est l’esprit ruche ! »<br />

« Si je n’avais pas suivi le conseil <strong>du</strong> directeur de la ruche, Dominique<br />

Delzenne, je n’existerais plus », reconnaît Denis Potentier.<br />

En 1999, il crée Hydravision à la ruche de Tourcoing. « Tu auras<br />

Car en 1999 la SARL a investi une friche in<strong>du</strong>strielle, à<br />

Petite-Forêt, lui redonnant sa vocation première. « Il y avait<br />

ce qu’il fallait, des ponts roulants, une cabine électrique et<br />

suffisamment de hauteur », dit Jean-Claude Ménart, dont<br />

l’entreprise fabrique, de fait, des machines imposantes :<br />

des composteuses de fumier, des installations de compostage<br />

de déchets verts, ou encore des machines de tri-compostage<br />

des déchets ménagers qui sont ven<strong>du</strong>es dans des<br />

pays en voie de développement, Vietnam, Pakistan, Tunisie<br />

ou Pérou. « Nous réalisons 70 % de notre chiffre d’affaires<br />

à l’export », précise le chef d’entreprise.<br />

La SARL Ménart compte 10 emplois en France, dont huit<br />

créés après le départ de la ruche.<br />

besoin de plus d’argent que ce que tu penses », lui explique alors<br />

Dominique Delzenne. Denis Potentier raconte : « Les autres créateurs<br />

de la ruche m’ont tous dit : “Suis son conseil les yeux fermés<br />

!” Et c’est ce que j’ai fait… »<br />

Heureusement… Son entreprise, qui conçoit des jeux vidéos pour des<br />

éditeurs importants, compte maintenant 31 salariés ! « Au départ,<br />

quand je disais que j’allais en zone franche, ça faisait peur aux gens »,<br />

se souvient Denis Potentier. « <strong>Mai</strong>s pour moi l’allégement des charges<br />

sociales était une vraie nécessité : tant que je n’avais pas sorti de jeu,<br />

je n’avais pas de chiffre d’affaires. » En l’occurrence, les jeux Obscure 1<br />

(2004) puis Obscure 2 (2007) ont été des succès mondiaux !<br />

« Ce que j’aime, c’est l’esprit ruche », ajoute-t-il. « Les débuts d’une<br />

entreprise, c’est difficile. Dans une ruche, tous les créateurs ont les<br />

mêmes problèmes : on s’échange les conseils et on crée des amitiés. »<br />

La ruche de Tourcoing (1) a récemment déménagé mais Hydravision est<br />

restée dans le même bâtiment. Avec le ferme espoir de se développer<br />

encore : « Cette année, on va faire la version 5 <strong>du</strong> jeu Alone in the dark<br />

pour Atari. C’est un gros contrat !»<br />

(1) dirigée par Jean-Jacques Féron<br />

Gérard Milliot<br />

« J’ai pu commencer petit ! »<br />

Gérard Milliot (53 ans) a intégré la ruche d’Armentières dès sa<br />

création en 1988. « L’entreprise où j’étais salarié avait déposé<br />

le bilan et j’avais quatre enfants à charge », explique-t-il. Donc,<br />

Gérard Milliot décide de se lancer : il crée sa propre entreprise<br />

de peinture, à la ruche des Deux Lys. « J’avais 3 ou 4 échelles,<br />

presque rien. Et un carnet de commandes vide », se souvientil.<br />

À la ruche, le local est tout de suite opérationnel : « pas<br />

besoin de se préoccuper des extincteurs ou des issues de<br />

secours. » La jeune entreprise n’a pas non plus de fax et d’ordinateur<br />

: mais la ruche dispose « d’un secrétariat commun et<br />

d’un transfert d’appels ».<br />

Depuis, la SARL G. Milliot a quitté la ruche et s’est installée dans<br />

des locaux neufs. Les cinq salariés <strong>du</strong> début sont maintenant<br />

quinze et le carnet de commandes de l’entreprise est plein ! « Le<br />

secteur <strong>du</strong> bâtiment est porteur, mais il n’y a que les entreprises<br />

solides qui s’en sortent. La ruche m’a permis de commencer petit<br />

et de grossir ensuite ! », dit Gérard Milliot.


édition<br />

Avesnois<br />

Louvroil<br />

Des totems<br />

de bric et de broc<br />

80 enfants participent au projet.<br />

« On fait un bonhomme avec une casserole,<br />

une boîte en fer, un bout de fer et un<br />

sac, et après on va le peindre », résume<br />

Linda, huit ans, pendant qu’un de ses<br />

camarades manie joyeusement le pistolet<br />

à colle pour faire adhérer deux morceaux<br />

de polystyrène. « C’est bien, c’est créatif<br />

», conclut Mohamed, dix ans, occupé à<br />

couper « un bout de polystyrène pour le<br />

bras », sous l’œil attentif de René<br />

Lefebvre, artiste plus connu sous le nom<br />

de Zouzou et spécialisé depuis une<br />

dizaine d’années dans les totems.<br />

Les 80 enfants accueillis au centre de loisirs<br />

<strong>du</strong> centre socioculturel Rail-Atac à<br />

Louvroil participent tous, à un moment<br />

ou un autre, au projet Envirologie et<br />

Totem’art. Ce projet part d’une sensibilisation<br />

à l’environnement, passe par une<br />

réflexion sur la récupération des déchets<br />

et aboutit à la création de totems à l’aide<br />

de matériel de récupération. L’an dernier,<br />

un premier projet de ce type a été mené<br />

avec un autre artiste, Fabrice Maes, de<br />

Saint-Waast-la-Vallée, qui crée des robots<br />

à partir d’objets de récupération. « Cette<br />

année, nous avons choisi le totem, car<br />

16 - LE NORD - MAI 2008<br />

c’est un symbole interculturel. Nous nous<br />

sommes documentés sur les mâts totémiques,<br />

c’est passionnant !» explique,<br />

enthousiaste, Maryse Taillandier, animatrice<br />

chargée de ce projet avec son collègue<br />

Bernard Parisis.<br />

Outre les ateliers avec Zouzou pendant<br />

les vacances et le mercredi après-midi, différentes<br />

animations sont prévues : un<br />

concours de totems pour les familles, des<br />

sorties culturelles pour les ados (à la<br />

Braderie de l’art à Roubaix et à une exposition<br />

sur l’Afrique à Bruxelles), le nettoyage<br />

de sentiers de randonnée, un<br />

déplacement des totems dans les autres<br />

quartiers de Louvroil <strong>du</strong>rant l’été. En<br />

octobre, les totems réalisés seront présentés<br />

dans le parc <strong>du</strong> musée-atelier départemental<br />

<strong>du</strong> Verre à Sars-Poteries. <strong>Mai</strong>s d’ici<br />

là, une grande fête ouverte à tous vous est<br />

proposée les samedi 24 et dimanche 25<br />

mai, au parc et plan d’eau <strong>du</strong> Paradis à<br />

Louvroil.<br />

Centre socio-é<strong>du</strong>catif Rail-Atac,<br />

tél. 03 27 65 85 80.<br />

DR<br />

Maubeuge<br />

Un collège HQE<br />

pour la rentrée<br />

2009<br />

Les travaux de reconstruction <strong>du</strong> collège<br />

Vauban à Maubeuge ont commencé<br />

en mars. Situé à proximité immédiate<br />

de l’actuel établissement, le nouveau<br />

bâtiment doit être livré dans<br />

son intégralité en septembre 2009.<br />

Pendant les travaux, la vie <strong>du</strong> collège<br />

ne sera en rien perturbée.<br />

D’une capacité de 780 élèves dont 80<br />

en Segpa (section d’enseignement général<br />

et professionnel adapté), le futur<br />

bâtiment bénéficiera d’une certification<br />

HQE (haute qualité environnementale),<br />

comme toutes les constructions récentes<br />

dont le Département est maître<br />

d’ouvrage. Les objectifs<br />

principalement visés dans cette<br />

opération seront le faible impact<br />

environnemental <strong>du</strong> chantier, l’intégration<br />

<strong>du</strong> bâtiment avec son environnement<br />

immédiat, le confort hygrothermique,<br />

la gestion de l’énergie, la maintenance et<br />

la pérennité des performances<br />

environnementales.<br />

Le futur collège Vauban.


Cantons de : Avesnes <strong>Nord</strong> • Avesnes Sud • Bavay • Berlaimont • Hautmont • Landrecies • Maubeuge <strong>Nord</strong> • Maubeuge Sud •<br />

Le Quesnoy Est • Le Quesnoy Ouest • Solre-le-Château • Trélon<br />

Maroilles<br />

Première pro<strong>du</strong>ction à la Fromagerie <strong>du</strong> bocage<br />

Avec une première livraison de lait le 20<br />

mars, la Fromagerie <strong>du</strong> bocage commence<br />

tout juste à commercialiser ses<br />

fromages : pas de maroilles pour l’instant<br />

mais une création baptisée Pierre bleue.<br />

Cette fromagerie collective, créée à l’initiative<br />

de 16 pro<strong>du</strong>cteurs de lait des<br />

environs – dont 4 éleveurs bio – est installée<br />

dans la <strong>Mai</strong>son <strong>du</strong> pays <strong>du</strong><br />

maroilles. Début 2009, un espace destiné<br />

à l’accueil <strong>du</strong> public permettra d’assister<br />

à la fabrication <strong>du</strong> fromage et<br />

d’acheter des pro<strong>du</strong>its <strong>du</strong> terroir.<br />

Les installations sont conçues pour traiter<br />

deux millions de litres de lait par an,<br />

soit environ 200 tonnes de fromage.<br />

Quand la fromagerie aura obtenu l’agrément,<br />

elle devrait pro<strong>du</strong>ire 70 t/an de<br />

maroilles et 130 t/an d’autres fromages, à<br />

commencer par cette Pierre bleue, créée<br />

par Éric Havard, le fromager : « Breton<br />

d’origine, lorsque je suis arrivé ici il y a<br />

trois ans, j’ai cherché les éléments <strong>du</strong><br />

patrimoine qui pourraient faire parler<br />

de l’Avesnois et, pour notre première<br />

création, j’ai choisi la pierre bleue. Ce<br />

fromage à pâte molle légèrement persil-<br />

Trélon<br />

Une journée<br />

pour l’environnement<br />

Trois élèves de troisième <strong>du</strong> collège Denis-Saurat à Trélon se<br />

sont lancés dans l’organisation d’une journée consacrée à l’environnement,<br />

en contactant de nombreux partenaires. Ainsi, le<br />

jeudi 5 juin, tous les collégiens passeront la journée à s’informer<br />

sur le développement <strong>du</strong>rable, la biodiversité, le commerce équitable,<br />

la revalorisation des déchets et de nombreux autres<br />

thèmes. Films, conférences, expositions, stands et concours leur<br />

seront proposés, avec la participation <strong>du</strong> Parc naturel régional de<br />

l’Avesnois, <strong>du</strong> groupe Étude-Nature, de l’association thiérachienne<br />

pour la Promotion <strong>du</strong> commerce équitable, <strong>du</strong> Bol Vert<br />

et de l’écomusée de l’Avesnois. À l’exception des conférences,<br />

toutes ces animations – « présentées comme un salon » précise<br />

Maxence, l’un des trois organisateurs – sont ouvertes au public.<br />

De 8 h 10 à 17 h 30, au collège Denis-Saurat, 20, rue Fontesse.<br />

Tél. 03 27 57 00 11.<br />

lée et à croûte fleurie est vraiment<br />

un fromage <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> :<br />

rustique à l’extérieur, tout en<br />

douceur à l’intérieur ! »<br />

Éric Havard et son équipe<br />

– à terme 10 personnes –<br />

devraient proposer bientôt<br />

d’autres fromages imaginés<br />

selon le même principe, en<br />

lien avec des valeurs évoquant<br />

l’Avesnois ou le <strong>Nord</strong>.<br />

Tous les pro<strong>du</strong>its qui sortiront<br />

de la fromagerie seront à<br />

haute valeur ajoutée, avec un<br />

temps d’affinage plus long qu’ailleurs et<br />

une traçabilité totale. Ces fromages<br />

devraient être ven<strong>du</strong>s chez les crémiers,<br />

ainsi que dans les grandes et moyennes<br />

surfaces.<br />

Toujours dans un souci de qualité, la<br />

nouvelle entreprise, située dans une<br />

zone d’activités à vocation agro-alimentaire,<br />

limite au maximum la pollution<br />

qu’elle génère. Ainsi, le lactosérum ou<br />

petit lait, rési<strong>du</strong> de la fabrication <strong>du</strong> fromage,<br />

n’est pas jeté dans les égouts mais<br />

traité sur place dans une petite station<br />

Deux millions de litres de lait seront traités par an,<br />

soit environ 200 tonnes de fromage.<br />

d’épuration. Il pro<strong>du</strong>it <strong>du</strong> méthane qui<br />

servira à chauffer l’espace d’accueil.<br />

La <strong>Mai</strong>son <strong>du</strong> pays <strong>du</strong> maroilles a été<br />

construite par la Communauté de<br />

communes <strong>du</strong> pays de Mormal et<br />

Maroilles et par celle des Deux-Helpes,<br />

avec le soutien <strong>du</strong> Département.<br />

Elle est désormais gérée par une société<br />

d’économie mixte qui loue la partie<br />

fromagerie aux pro<strong>du</strong>cteurs.<br />

Rens. au 03 27 07 01 26<br />

et sur www.fromagerie<strong>du</strong>bocage.com<br />

Vendegies-au-Bois<br />

Pour le plaisir des sportifs<br />

Le village de Vendegiesau-Bois<br />

a récemment<br />

inauguré, en présence <strong>du</strong><br />

président <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong><br />

général <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> Bernard<br />

Derosier, son terrain multisports.<br />

Baptisé Monique<br />

Petit, en l’honneur de<br />

l’ancien maire, et situé en<br />

plein centre de la commune<br />

à la place d’une<br />

pâture qui servait de terrain<br />

de foot, le nouvel<br />

Un terrain pour les écoliers et les habitants.<br />

équipement permet de pratiquer le tennis, le basket, le volley, le<br />

handball, le hockey, le badminton, la course et le football. Utilisé<br />

en priorité par les deux classes de l’école, il est également à la disposition<br />

des habitants qui peuvent le réserver en mairie. D’un<br />

montant total d’environ 69 000 €, ce terrain a été financé par le<br />

<strong>Conseil</strong> général à hauteur de 45 750 €.<br />

LE NORD - MAI 2008 - 17


édition<br />

Les enfants ont confectionné des marionnettes et monté un spectacle.<br />

Ce mois-ci, l’AGSS de l’UDAF* fête ses<br />

50 ans. Couvrant l’ensemble <strong>du</strong> Département<br />

et forte de 500 salariés, cette<br />

association œuvre à la protection de l’enfance.<br />

« Nous travaillons dans le cadre<br />

de l’assistance é<strong>du</strong>cative en milieu<br />

ouvert », précise Jacqueline Bourlard,<br />

directrice de l’association pour les secteurs<br />

de Cambrai et de Douai. « Nos<br />

interventions auprès des enfants et de<br />

leurs parents se font toujours sur décision<br />

d’un juge pour enfant ou d’un juge<br />

aux affaires familiales. » L’un des<br />

domaines d’intervention de l’AGSS est<br />

l’aide à la parentalité. « Dans le Cambrésis,<br />

nous suivons 200 familles (soit environ<br />

350 enfants). Il faut aider les parents<br />

à mieux appréhender leur rôle d’é<strong>du</strong>cateurs<br />

», explique Mme Bourlard.<br />

En octobre dernier, l’association a lancé<br />

un atelier de marionnettes réunissant<br />

onze enfants de 7 à 11 ans. À l’aide de<br />

matériaux de récupération, et aidés de<br />

leurs parents, ces enfants ont confectionné<br />

des marionnettes et ont monté<br />

un spectacle. L’histoire était inspirée<br />

d’un dessin animé. Ce projet a été mené<br />

en collaboration avec l’association<br />

lilloise Chti Teranga.<br />

La finalité n’était pas le spectacle en soi<br />

mais tout le travail relationnel mené en<br />

16 - LE NORD - MAI 2008<br />

Cambrésis<br />

Cambrai<br />

Quand la marionnette<br />

resserre les liens<br />

amont. « Ce projet a permis de développer<br />

la créativité des enfants, qui ont souvent<br />

peu accès à l’imaginaire au sein de<br />

la cellule familiale, et par ce biais, de permettre<br />

aux parents de partager une activité<br />

avec eux tout en renforçant l’estime<br />

de soi », explique Valérie Husson, é<strong>du</strong>catrice<br />

à l’AGSS. Certains enfants se sont<br />

ainsi désinhibés au contact des autres et<br />

les parents se sont fortement impliqués<br />

dans la préparation <strong>du</strong> spectacle. Entre<br />

eux, des liens se sont resserrés. « Quel<br />

que soit le type de problématique, notre<br />

objectif est de trouver le support adapté<br />

afin de susciter un rapprochement entre<br />

les parents et l’enfant », précise Mme<br />

Bourlard. Celle-ci souligne également à<br />

quel point le regard extérieur des travailleurs<br />

sociaux est important pour que les<br />

parents prennent conscience de leurs<br />

difficultés à dialoguer et assumer leur<br />

fonction parentale.<br />

Donné à la grange dîmière de Cambrai,<br />

le spectacle a permis des sourires, des<br />

rires et de longs regards complices<br />

emplis de tendresse.<br />

* Association de gestion des services sociaux de<br />

l’Union départementale des affaires familiales.<br />

Rens. www.udaf59.fr<br />

Saulzoir<br />

Le carrefour<br />

prend tournure<br />

Le carrefour situé à la croisée des routes<br />

départementales 114 et 955 représentait<br />

une difficulté pour les poids lourds<br />

et les autocars qui souhaitaient prendre<br />

la direction de Solesmes au débouché<br />

de la D 114. Ils devaient en effet parfois<br />

effectuer un demi-tour un peu plus loin<br />

si leur tonnage ne leur permettait pas<br />

de prendre correctement le virage.<br />

Cette situation est aujourd’hui en passe<br />

d’être résorbée par le Département.<br />

Ainsi, un ancien café qui faisait l’angle<br />

a été démoli au début de l’année pour<br />

permettre l’agrandissement de la courbe<br />

de la chaussée et améliorer la visibilité.<br />

La structure de la chaussée a également<br />

été renforcée.<br />

Les travaux, d’un montant<br />

de 550 000 euros, devraient être achevés<br />

au début de ce mois de mai.


Cantons de : Cambrai Est • Cambrai Ouest • Carnières • Le Cateau • Clary • Marcoing • Solesmes<br />

Cambrai<br />

Collège Jules-Ferry : le neuf a la coque<br />

Voici à quoi ressemblera la demi-pension <strong>du</strong> collège Jules-Ferry à la prochaine rentrée<br />

scolaire : façade de brique, larges baies vitrées et toiture en forme de coque de bateau<br />

à l’envers. Sa construction a débuté au mois de septembre dernier sur un ancien terrain<br />

vague. Jusqu’à présent, le collège ne dispose pas de demi-pension.<br />

Pour prendre leur repas, les élèves doivent se rendre, via un service d’autocar,<br />

à quelques kilomètres de là, au collège Lamartine. Cette contrainte ne sera bientôt plus<br />

qu’un mauvais souvenir. Les 179 actuels demi-pensionnaires de Jules-Ferry découvriront<br />

dès le mois de septembre un nouveau restaurant capable d’accueillir 250 élèves.<br />

Le montant investi par le Département dans la création de la demi-pension s’élève<br />

à 4 millions d’euros.<br />

Spectacle<br />

près de chez vous<br />

Le réseau départemental de diffusion culturelle en milieu rural vous propose deux<br />

spectacles au mois de mai dans le Cambrésis.<br />

Patrick Cottet-Moine<br />

Expert en mime et bruitage à la silhouette longiligne et très expressive, Patrick Cottet-<br />

Moine nous fait découvrir un spectacle très visuel et hors <strong>du</strong> temps.<br />

Il incarne toutes les scènes qu’il suggère : décors, accessoires, protagonistes et bandeson.<br />

Par des gestes d’une grande précision et des expressions impayables, Patrick<br />

Cottet-Moine donne vie à des personnages extravagants en proie à des situations<br />

cocasses. Un spectacle farfelu, décalé et sensible.<br />

Vendredi 16 mai à 20 h 30, au théâtre de Caudry. Tarifs : 6 et 12 e.<br />

Rens : 03 27 70 09 60.<br />

Musique : Les Goûts réunis, par l’ensemble Alia Mens<br />

Programme de musique baroque pour clavecin et cordes : Bach (concerto pour clavecin<br />

et cordes en ré mineur, BWV 1052, et 5 e concerto brandebourgeois en ré majeur),<br />

Michel Corette (Concerto Les sauvages) et Vivaldi, concerto pour viole d’amour.<br />

Samedi 24 mai à 20 h 30, à l’église de Malincourt. Tarifs : 6 et 12 e.<br />

Rens : 03 27 70 09 60.<br />

D.R.<br />

Stéphanie Richez<br />

Le Cateau-Cambrésis<br />

La cité de Matisse<br />

héberge les 4 Jours<br />

L’épreuve cycliste des 4 Jours de Dunkerque,<br />

qui se déroulera <strong>du</strong> 6 au 11 mai,<br />

fera une halte au Cateau-Cambrésis les<br />

mercredi 7 et jeudi 8. La cité de Matisse<br />

sera en effet ville étape.<br />

Mercredi 7, le peloton bouclera devant<br />

le beffroi de l’hôtel de ville la deuxième<br />

étape (Hénin-Beaumont – Le Cateau, soit<br />

192 km). L’arrivée est prévue vers<br />

17 h 20.<br />

Le lendemain, à 11 h 45, les coureurs<br />

s’élanceront de la rue <strong>du</strong> Bois Monplaisir<br />

pour une troisième étape qui les emmènera<br />

à Saint-Quentin (191 km).<br />

L’association Catésienne des 4 Jours de<br />

Dunkerque, créée en 2006 à l’occasion<br />

d’une arrivée d’étape dans la ville, organise<br />

de nouveau les festivités liées à cet<br />

événement et s’occupera, avec la Communauté<br />

de communes <strong>du</strong> Pays de<br />

Matisse, de la promotion <strong>du</strong> Catésis.<br />

Pour cette 54 e édition, environ 180 coureurs<br />

sont atten<strong>du</strong>s, précédés par la traditionnelle<br />

caravane publicitaire de<br />

60 véhicules (la deuxième plus importante<br />

caravane de l’hexagone après le<br />

Tour de France).<br />

Retrouvez l’itinéraire détaillé sur www.cg59.fr<br />

Les 4 Jours de Dunkerque feront une halte au<br />

Cateau-Cambrésis.<br />

LE NORD - MAI 2008 - 17


édition<br />

Douaisis<br />

La Scarpe inférieure,<br />

corridor vert<br />

Les berges de la Scarpe sont renforcées avec des enrochements et des plantes adaptées au milieu.<br />

Voilà belle lurette que l’on ne voit plus<br />

passer les péniches sur la Scarpe canalisée.<br />

Pas question pourtant de laisser<br />

péricliter ce superbe patrimoine naturel.<br />

Au contraire, il s’agit de le pérenniser<br />

et d’en faire profiter les<br />

randonneurs, les cyclistes, et les plaisanciers<br />

dès que la rivière sera rouverte à<br />

la navigation !<br />

En 2006, un bureau d’études a établi un<br />

diagnostic écologique sur la portion<br />

comprise entre Douai et Mortagne-<strong>du</strong>-<br />

<strong>Nord</strong>, avec comme objectif de reconstituer,<br />

sur ces quelque 30 kilomètres, un<br />

véritable corridor écologique et paysager.<br />

Ce diagnostic a permis de recenser<br />

les plantes invasives (comme la renouée<br />

<strong>du</strong> Japon) et les plantes protégées, de<br />

A Marchiennes, un chemin de halage est réservé<br />

aux piétons et aux cyclistes.<br />

16 - LE NORD - MAI 2008<br />

dresser un inventaire des arbres à couper,<br />

à élaguer ou à conserver.<br />

En novembre dernier, le chantier a<br />

débuté sous maîtrise d’ouvrage VNF<br />

(Voies navigables de France). Des<br />

arbres et des arbustes ont été plantés le<br />

long de la rivière et aux abords des six<br />

écluses <strong>du</strong> parcours. Des barrières sélectives<br />

réservant l’accès au chemin de<br />

halage aux seuls piétons et cyclistes ont<br />

été installées, ainsi qu’une signalétique<br />

et des lisses de sécurité (en bois) pour<br />

prévenir les chutes.<br />

Toujours sous maîtrise d’ouvrage VNF,<br />

un second chantier a été engagé en octobre<br />

2006 et doit s’achever cet été. Il<br />

consiste à restaurer, sur la rive droite<br />

entre Saint-Amand-les-Eaux et Douai, le<br />

chemin de halage grâce à un revêtement<br />

de sable stabilisé, et à renforcer la berge<br />

de la Scarpe avec des enrochements et<br />

des plantes adaptées au milieu aquatique.<br />

Talus et accotements seront<br />

ensuite engazonnés.<br />

L’ensemble de ces travaux est évalué à<br />

5,4 millions d’euros. Le Département y<br />

contribue à hauteur de 400 000 euros,<br />

au titre <strong>du</strong> Fonds départemental pour<br />

l’aménagement <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> (FDAN Grands<br />

Projets).<br />

« Petit territoire,<br />

grand cœur »<br />

En 1997, le SIRA (syndicat intercommunal<br />

de la région d’Arleux) a adhéré au Réseau<br />

départemental de diffusion culturelle créé<br />

par le Département pour faire vivre<br />

la culture dans les zones rurales.<br />

C’est ainsi que depuis 10 ans quelque<br />

200 manifestations ont eu lieu dans<br />

les 16 communes de l’Arleusis !<br />

La programmation culturelle proposée<br />

pour le premier semestre 2008 a pour<br />

thème « Petit territoire, grand cœur ».<br />

Le 11 mai à Hamel, la compagnie le Petit<br />

Orphéon a concocté une balade musicale<br />

ponctuée de pauses instrumentales qui<br />

évoque des animaux ou des plantes<br />

(gratuit, réservation au 03 27 89 04 56) ;<br />

le 13 mai, salle des fêtes de Cantin,<br />

la compagnie de théâtre l’Oiseau-Mouche<br />

invite sur scène des résidants <strong>du</strong> foyer<br />

de vie de Cantin (19 h, entrée 4,5 euros.<br />

Réservation au 03 27 89 99 94) ; les 17 et<br />

18 mai à la salle des fêtes d’Erchin,<br />

une biennale est organisée par les Artistes<br />

douaisiens et Aquasol (gratuit, samedi<br />

14-18 h, dimanche 10-18 h) ; le 31 mai,<br />

au stade de Gœulzin, « scène ouverte »<br />

aux groupes rock et pop <strong>du</strong> territoire<br />

(à partir de 18 h, gratuit) ; le 1 er juin à<br />

Fressain, le marché rural et ses pro<strong>du</strong>cteurs<br />

locaux (ferme Nicaise, rue de la Fontaine,<br />

10-18 h, gratuit) ; le 7 juin à la salle des<br />

fêtes de Cantin, concert des cuivres et bois<br />

de l’orchestre de Douai (20 h 30, entrée<br />

4,5 euros) ; le 20 juin, église de Brunémont,<br />

suite musicale proposée par la Cie le Petit<br />

Orphéon (20 h 30, entrée 4,5 euros).


Cantons de : Arleux - Douai <strong>Nord</strong> • Douai <strong>Nord</strong>-Est • Douai Sud • Douai Sud-Ouest • Marchiennes • Orchies<br />

Auby<br />

Portes ouvertes au collège<br />

Le nouveau collège Victor-Hugo.<br />

Le collège Victor-Hugo à Auby organise<br />

le samedi 17 mai, de 9 à 12 h, ses premières<br />

portes ouvertes depuis sa reconstruction.<br />

Les 380 élèves ont investi, à la<br />

rentrée 2006, le bâtiment tout neuf, fruit<br />

d’un an de travaux. Le collège a été<br />

reconstruit sur site, précisément à l’emplacement<br />

de l’ancien stade municipal et<br />

de la cour de l’ancien collège, lequel avait<br />

été ouvert en 1965 et agrandi en 1977.<br />

Superbe, très élégant, le nouveau collège<br />

est aussi fonctionnel. Il dispose d’un CDI<br />

(centre de documentation et d’informa-<br />

tion) et d’une salle polyvalente,<br />

mais aussi de salles spécifiques,<br />

dédiées à la technologie, aux<br />

sciences physiques, aux SVT<br />

(sciences de la vie et de la Terre)<br />

et à l’informatique. Des ateliers<br />

(cuisine, métallerie, peinture,<br />

hygiène alimentaire et services)<br />

ont été installés à l’intention des<br />

élèves de la SEGPA (section d’enseignement<br />

général et professionnel<br />

adapté). La salle de sports a été<br />

dotée d’un mur d’escalade et un<br />

plateau multisports a été réalisé à<br />

l’extérieur.<br />

À noter que la très belle fresque de céramique<br />

réalisée par Pignon en 1979 dans<br />

l’ancien bâtiment a été soigneusement<br />

réinstallée dans le nouveau.<br />

La reconstruction a été prise en charge<br />

par le Département (17,3 millions d’euros).<br />

Une démarche HQE (haute qualité<br />

environnementale) a été menée afin de<br />

permettre la récupération des eaux de<br />

pluie et la pro<strong>du</strong>ction d’eau chaude<br />

solaire pour les sanitaires et aussi l’infiltration<br />

naturelle des eaux pluviales.<br />

Musée de la Chartreuse à Douai<br />

Le réfectoire remet le couvert<br />

Après quatre années de fermeture, l’ancien<br />

réfectoire des Chartreux est rouvert<br />

au public. Toiture, charpente, en<strong>du</strong>its et<br />

vitraux ont été refaits. Dans ce superbe<br />

bâtiment construit en 1687, sont présentées<br />

deux œuvres majeures <strong>du</strong> peintre<br />

douaisien Jean Bellegambe (1470-1535) :<br />

L’ancien réfectoire des Chartreux<br />

est rouvert au public.<br />

le triptyque de l’Immaculée Conception<br />

(restauré en 1996) et le polyptyque d’Anchin<br />

(restauration achevée en 2006). On<br />

peut aussi y admirer cinq statues en<br />

chêne, œuvres d’artistes flamands anonymes<br />

<strong>du</strong> début <strong>du</strong> XVI e siècle.<br />

Le Département a financé 80 % de la<br />

réfection des en<strong>du</strong>its et des vitraux<br />

(20 000 euros) de ce bâtiment classé<br />

Monument historique.<br />

À noter que la prochaine exposition<br />

temporaire <strong>du</strong> musée des Beaux-Arts de<br />

Douai est consacrée à André Derain,<br />

sculpteur et photographe (<strong>du</strong> 17 mai au<br />

15 septembre).<br />

Musée de la Chartreuse,<br />

130, rue des Chartreux, à Douai, ouvert<br />

tous les jours de 10 à 12 h et de 14 à 18 h.<br />

Fermeture le mardi. Tarif : 3 euros.<br />

D.R.<br />

Un canicross<br />

à Arleux le 11 mai<br />

Le canicross, vous connaissez ? Cette<br />

discipline est apparue dans les années 90.<br />

Le chien court devant : husky, briard ou<br />

braque allemand, peu importe le gabarit,<br />

pourvu qu’il soit adapté à celui <strong>du</strong> maître,<br />

qui court derrière ! Tous deux sont munis<br />

d’un harnais, et reliés par une longe<br />

élastique. « Il faut une complicité totale<br />

entre l’animal et l’homme », explique<br />

Nathalie Delaplace, la présidente de<br />

l’ASLA (Association sports loisirs<br />

arleusienne). Créée en 2006,<br />

cette association organise<br />

son 3 e canicross le 11 mai (rendez-vous au<br />

stade Jacques-Noël à Arleux, à partir<br />

de 8 h). Pour les a<strong>du</strong>ltes (et leurs chiens),<br />

une boucle de 7 kilomètres a été tracée<br />

à travers les marais de la Sensée.<br />

Une complicité totale entre l’animal et l’homme.<br />

Pour les enfants, car le canicross<br />

se pratique à tout âge, la distance<br />

n’est que de 1,5 kilomètre.<br />

L’ASLA compte une quarantaine de<br />

membres. Une quinzaine font <strong>du</strong> canicross<br />

ou <strong>du</strong> caniVTT, les autres font simplement<br />

<strong>du</strong> jogging. Trois entraînements ont lieu<br />

chaque semaine, dont un le dimanche<br />

réservé au canicross.<br />

Le 28 septembre, l’ASLA organise<br />

un « 10 kilomètres de l’ail fumé »,<br />

dont ce sera la première édition.<br />

Renseignements : Nathalie Delaplace,<br />

06 25 61 75 57 ou Benoît Delaplace<br />

vice-président), 06 07 23 41 21.<br />

LE NORD - MAI 2008 - 17


édition<br />

16 - LE NORD - MAI 2008<br />

Bambecque<br />

La fête à la ferme<br />

La nouvelle salle des fêtes a été construite dans le prolongement de la mairie.<br />

À Bambecque, on n’est pas peu fier de<br />

la nouvelle salle des fêtes. Et il y a de<br />

quoi ! L’ancienne salle de 80 m 2 , qui<br />

peinait à recevoir tous les amateurs de<br />

loto, n’est plus qu’un vague souvenir<br />

au regard de ce nouvel espace de<br />

quelque 270 m 2 . L’ancien équipement<br />

s’est quant à lui transformé en cantine<br />

municipale qui devrait recevoir à<br />

terme près de 80 enfants des deux<br />

écoles primaires <strong>du</strong> village.<br />

La nouvelle salle des fêtes a été<br />

construite dans la prolongation de la<br />

mairie dans une architecture reprenant<br />

à s’y méprendre les caractéristiques<br />

d’une ferme à la flamande :<br />

briques rouges, grande arche rouge<br />

rappelant les portes d’une grange,<br />

petite cour intérieure. La mairie<br />

retrouve alors sa physionomie d’origine<br />

puisqu’elle était le dernier vestige<br />

d’un ancien corps de ferme.<br />

Financée par le Département au titre<br />

<strong>du</strong> Fonds départemental pour l’aménagement<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> à hauteur de<br />

184 556 euros, la salle a pour ambition<br />

de recevoir non seulement les réceptions<br />

de baptêmes ou de mariages,<br />

mais également des activités associatives,<br />

des conférences et des spec-<br />

tacles. Tout y est pour organiser ces<br />

manifestations dans les meilleures<br />

conditions : cuisine dernier cri,<br />

estrade démontable, câblage pour la<br />

sonorisation ou la projection vidéo…<br />

Une petite route a également été créée<br />

pour permettre d’accéder à un parking<br />

sur le côté de la salle.<br />

Côté économie d’énergie, la salle des<br />

fêtes de Bambecque sera particulièrement<br />

performante. Une pompe à chaleur<br />

air/eau permet de capter la<br />

chaleur de l’air et de la transformer en<br />

énergie qui chauffe l’eau d’un circuit<br />

de chauffage. Résultat : pour 1 kilowatt<br />

d’électricité consommé, ce sont<br />

3 kilowatts qui sont pro<strong>du</strong>its en chauffage.<br />

Cette pompe à chaleur a été<br />

financée en partie par le Département<br />

au titre <strong>du</strong> Fonds départemental de<br />

solidarité territoriale.<br />

Les habitants de Bambecque et des<br />

alentours savent désormais où venir<br />

faire la fête.<br />

Rens. <strong>Mai</strong>rie de Bambecque,<br />

tél. 03 28 27 62 31.<br />

De Dunkerque<br />

à Bray-Dunes<br />

Rendez-vous<br />

à la mer<br />

Envie de vous initier au char à voile ou<br />

au jet ski ? Rendez-vous à la Fête de<br />

la mer et <strong>du</strong> nautisme, organisée par<br />

le Syndicat intercommunal des Dunes de<br />

Flandre, les 17 et 18 mai, au bord de l’eau,<br />

de Dunkerque à Bray-Dunes. Pendant<br />

ces deux jours, il sera possible de s’initier<br />

à de nombreuses activités nautiques et<br />

de découvrir l’univers maritime sous tous<br />

ses aspects : patrimoine, traditions,<br />

métiers, environnement. À Bray-Dunes,<br />

le char à voile sera à l’honneur autour de<br />

tout un village d’animations, avec ateliers<br />

de maquette, concerts, chants marins,<br />

circuit en char à voile. Côté base de<br />

la Licorne à Dunkerque-Malo, cap sur<br />

les sensations fortes avec des initiations<br />

de bouée tractée ou de jet ski. Au Centre<br />

régional de la voile, des sorties en voilier<br />

seront organisées sur la rade. Et pour<br />

ceux qui aiment la nouveauté, place<br />

aux surfbikes, turbo paddlers et water<br />

ball au village <strong>du</strong> Bassin <strong>du</strong> commerce<br />

à Dunkerque. La nature ne sera pas non<br />

plus en reste avec un village marin,<br />

proposé par le Centre permanent<br />

d’initiatives pour l’environnement-Flandre<br />

maritime, entièrement consacré<br />

aux merveilles <strong>du</strong> patrimoine naturel<br />

marin et à la protection <strong>du</strong> littoral.<br />

Le plus de cette manifestation :<br />

la majorité des activités sont gratuites.<br />

Pour que la mer et le nautisme soient<br />

accessibles à tout le monde.<br />

Rens. Syndicat intercommunal des Dunes<br />

de Flandre : 124, avenue <strong>du</strong> Large<br />

à Dunkerque, tél. 03 28 24 59 99.<br />

www.les<strong>du</strong>nesdeflandre.fr


Cantons de : Bailleul <strong>Nord</strong>-Est • Bailleul Sud-Ouest • Bergues • Bourbourg • Cassel • Coudekerque-Branche •<br />

Dunkerque Est • Dunkerque Ouest • Grande-Synthe • Gravelines • Hazebrouck <strong>Nord</strong> • Hazebrouck Sud • Hondschoote •<br />

Merville • Steenvoorde • Wormhout<br />

Bergues<br />

Le marché aux bestiaux rénové<br />

Autrefois, la place <strong>du</strong> Marché aux bestiaux de Bergues était<br />

toute entière destinée à la vente des bestiaux. Aujourd’hui,<br />

elle n’en garde plus que le nom et ne retrouve l’odeur <strong>du</strong> crottin<br />

que lors <strong>du</strong> concours d’animaux de la foire des rameaux.<br />

Tout le reste <strong>du</strong> temps, sa principale fonction est de permettre<br />

aux voitures de circuler. Ce qu’elles faisaient trop vite il y a<br />

encore peu de temps, alors que la place n’est qu’à deux pas <strong>du</strong><br />

collège Saint-Winoc.<br />

Désormais, avec les travaux récents, financés en partie par le<br />

Département au titre <strong>du</strong> Fonds départemental pour l’aménagement<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong>, l’entrée de l’établissement scolaire est sécurisée,<br />

la voie de circulation ayant été rétrécie et son axe décalé.<br />

Un large parvis de grès a ainsi pu être créé juste devant le collège.<br />

Ces travaux ont également permis la valorisation <strong>du</strong><br />

patrimoine existant : notamment les remparts avec ses trottoirs<br />

en pavés de grès ainsi que la bascule (qui servait à peser<br />

les animaux), désormais ceinte par un parvis et des bor<strong>du</strong>res<br />

hautes empêchant le stationnement. Minimiser la place de la<br />

voiture, c’est aussi rendre sa ville plus agréable à vivre.<br />

Bierne<br />

Route coupée<br />

D’importants travaux de voirie vont être engagés sur la commune de Bierne début<br />

juin. La RD352, permettant la jonction entre la RD3 au nord <strong>du</strong> canal de la Colme et<br />

le centre de la commune de Bierne, sera totalement coupée. La ville restera bien enten<strong>du</strong>e<br />

accessible avec un itinéraire de déviation. Les travaux, d’une <strong>du</strong>rée totale de huit<br />

mois, permettront la reconstruction de deux anciens ponts mobiles métalliques. La<br />

situation actuelle avec une seule voie de circulation sur chacun des ponts ne permet<br />

pas de fluidifier suffisamment le trafic sur la RD3. Les travaux, entièrement à la charge<br />

<strong>du</strong> Département pour un montant de 1 890 000 euros, consisteront à reconstruire ces<br />

deux ouvrages pourvus de deux voies de circulation et d’un trottoir aménagé d’un seul<br />

côté. Pour les besoins de la navigation sur le canal de la Colme, le pont côté écluse sera<br />

conçu pour être mobile. L’autre pont sera totalement fixe.<br />

Rens. Direction de la voirie départementale, unité territoriale de Dunkerque :<br />

03 28 24 42 40.<br />

Vous pouvez également suivre l'état des travaux dans l'arrondissement de Dunkerque<br />

sur www.cg59.fr rubrique « Routes départementales ».<br />

Spectacles<br />

près de chez vous<br />

Le réseau départemental de diffusion culturelle en milieu rural vous<br />

propose un spectacle dans le Dunkerquois début juin :<br />

La bascule, qui servait à peser les animaux, est désormais ceinte par un parvis.<br />

Saint-Pol-sur-Mer<br />

Bientôt<br />

une UTPAS<br />

toute neuve<br />

Début 2009, l’unité territoriale de<br />

Prévention et d’Action sociale prendra<br />

place dans de nouveaux locaux.<br />

Actuellement installée dans deux<br />

bâtiments différents au 6, rue de<br />

Beaumont et au 14ter, rue <strong>du</strong> Sud<br />

à Dunkerque, elle sera relogée<br />

rue de la République à Saint-Pol-sur-Mer,<br />

dans un nouvel immeuble de bureaux,<br />

actuellement en construction. Celui-ci<br />

sera basé sur une ancienne friche,<br />

le Département participant ainsi à<br />

la reconquête de cet espace délaissé.<br />

> Concert : Taraf Dékalé<br />

Cordes, cuivres et accordéons pour des sons klezmers, tziganes et<br />

orientaux.… Taraf Dékalé, c’est une véritable machine à danser<br />

réunissant onze musiciens de la compagnie <strong>du</strong> Tire-Laine.<br />

Le 7 juin, <strong>Mai</strong>son <strong>du</strong> Westhoek à Esquelbecq.<br />

Tarifs : de 2,50 à 5 e.<br />

Rens. Pays des Moulins de Flandre : 03 28 65 76 79.<br />

LE NORD - MAI 2008 - 17


édition<br />

Métropole<br />

Canal Deûle-Escaut<br />

Deux ponts fermés à la circulation<br />

Le pont-levis de Grimonpont à Leers sera reconstruit.<br />

Le projet Blue Links vise à rétablir la<br />

navigation de plaisance sur la liaison<br />

Deûle-Escaut. Plusieurs programmes de<br />

travaux sont mis en place : remise à<br />

neuf des ponts et des écluses, réhabilitation<br />

<strong>du</strong> canal et aménagement des<br />

berges. Cette valorisation <strong>du</strong> canal<br />

contribuera également à la redynamisation<br />

des territoires traversés.<br />

Actuellement, deux chantiers sont<br />

menés par le Département pour la<br />

remise à neuf de deux ponts-levis : le<br />

pont <strong>du</strong> Blanc-Seau à Tourcoing et celui<br />

de Grimonpont à Leers.<br />

Construit en 1989, le pont <strong>du</strong> Blanc-<br />

Seau sera notamment pourvu de nouveaux<br />

systèmes mécanique et<br />

hydraulique. Les travaux ont commencé<br />

le 25 février pour une <strong>du</strong>rée de<br />

six mois mais les perturbations se limiteront<br />

aux mois de juin et de juillet.<br />

Durant cette période, la circulation sur<br />

le pont (RD 9) sera coupée afin de<br />

maintenir l’ouvrage en position levée<br />

pour intervenir sur le dessous. Une<br />

déviation sera mise en place. Une passerelle<br />

déjà existante, reliant la rue<br />

16 - LE NORD - MAI 2008<br />

Blanc-Seau à la rue Claude-Bernard,<br />

permettra aux piétons de traverser le<br />

canal.<br />

De son côté, le pont-levis de<br />

Grimonpont, qui date de 1976, est complètement<br />

reconstruit. Le nouvel<br />

ouvrage a été élargi afin d’agrandir les<br />

trottoirs et d’ajouter deux bandes cyclables.<br />

La circulation sur la RD 91 est coupée<br />

entre Leers et Wattrelos jusqu’à fin<br />

août. Une déviation a été mise en place<br />

par l’avenue de Ver<strong>du</strong>n et la rue <strong>du</strong><br />

Maréchal-Leclerc à Leers, par la RD 700,<br />

la RD 391 et la rue de Leers à Wattrelos.<br />

Une passerelle a également été<br />

construite pour maintenir une circulation<br />

piétonne pendant toute la <strong>du</strong>rée<br />

<strong>du</strong> chantier.<br />

Pour plus de renseignements<br />

sur le projet www.bluelinks2008.org<br />

Pour connaître le détail des chantiers<br />

menés par le Département www.cg59.fr<br />

Un vélo tout beau<br />

Plusieurs commerçants et lieux publics<br />

de la Métropole ont accepté la proposition<br />

de l’ADAV (Association Droit au<br />

vélo) et de Villavélo de mettre une<br />

pompe à vélo de qualité à disposition<br />

des cyclistes ainsi que <strong>du</strong> petit matériel<br />

de réparation. Un visuel sera apposé<br />

sur les vitrines des commerçants participant<br />

à l’opération.<br />

Pour connaître<br />

l’ensemble<br />

des Points SOS vélo<br />

de la Métropole,<br />

rendez-vous<br />

sur le site<br />

www.droitauvelo.org<br />

Vivre<br />

avec Alzheimer<br />

Le Clic Eollis* entame un cycle<br />

de conférences autour de<br />

la maladie d’Alzheimer.<br />

Animées par des professionnels<br />

de la santé, ces rencontres<br />

sont ouvertes à tous.<br />

> Lundi 5 mai, présentation de la maladie.<br />

> Lundi 26 mai, la prise en charge<br />

médico-sociale.<br />

> Lundi 16 juin, stimuler votre proche<br />

et organiser votre vie quotidienne.<br />

Des groupes de parole sont également<br />

ouverts aux familles, les premiers lundis<br />

<strong>du</strong> mois de 14 h à 15 h 30 dans les locaux<br />

<strong>du</strong> Clic.<br />

* Clic Eollis, 7, rue Jean-Baptiste Lebas,<br />

59133 Phalempin, tél. 03 20 90 01 01.


Cantonsde:Armentières•LaBassée•Cysoing•Haubourdin•Lannoy•LilleCentre•LilleEst•Lille<strong>Nord</strong>•Lille<strong>Nord</strong>-Est•LilleOuest•<br />

LilleSud•LilleSud-Est•LilleSud-Ouest•Lomme•Marcq-en-Barœul•Pont-à-Marcq•Quesnoy-sur-Deûle•RoubaixCentre•<br />

RoubaixEst•Roubaix<strong>Nord</strong>•RoubaixOuest•Seclin<strong>Nord</strong>•SeclinSud•Tourcoing<strong>Nord</strong>•Tourcoing<strong>Nord</strong>-Est•TourcoingSud•<br />

Villeneuved’Ascq<strong>Nord</strong>•Villeneuved’AscqSud<br />

Wasquehal<br />

Pour tous les jeunes enfants<br />

Deux nouvelles structures destinées<br />

aux enfants en bas âge ont ouvert<br />

leurs portes, fin février, à Wasquehal.<br />

La première est particulièrement<br />

innovante puisqu’il s’agit d’un lieu<br />

ressource pour les bébés handicapés.<br />

Afin de mieux les intégrer au sein des<br />

crèches et haltes-garderies, un réseau<br />

s’est créé entre 7 communes* pour<br />

aboutir à l’ouverture de ce lieu occupé<br />

par une ergothérapeute. « J’assure<br />

une permanence dans ce nouveau<br />

L’unité territoriale de Prévention et<br />

d’Action sociale de Roubaix a emménagé<br />

il y a quelques semaines dans des<br />

locaux flambant neufs. Désormais<br />

situés juste à côté <strong>du</strong> métro Épeule-<br />

Montesquieu, les nouveaux bureaux<br />

sont colorés, lumineux et surtout, accessibles<br />

aux personnes à mobilité ré<strong>du</strong>ite<br />

et aux poussettes, ce qui représente<br />

incontestablement une plus-value pour<br />

les usagers. L’accent a été mis sur l’accueil<br />

avec un bureau fermé qui respecte<br />

davantage la confidentialité des usagers.<br />

Plus de salles sont disponibles<br />

pour les rencontres avec les travailleurs<br />

sociaux et une salle parent-enfant a été<br />

local à Wasquehal. J’accueille les<br />

parents et le personnel des crèches ou<br />

haltes-garderies. Je peux leur prêter<br />

<strong>du</strong> matériel adapté mais aussi me rendre<br />

sur place pour leur montrer comment<br />

il fonctionne et aider le<br />

personnel à accueillir les enfants,<br />

explique Caroline Grumiaux. Les<br />

parents peuvent également venir me<br />

voir ou m’appeler pour se renseigner<br />

sur les possibilités d’accueil de leur<br />

enfant. Le local est situé en plein cen-<br />

UTPAS Roubaix-Croix-Wasquehal<br />

Des locaux plus accueillants<br />

aménagée pour permettre aux enfants<br />

confiés à l’Aide sociale à l’enfance de<br />

rencontrer leurs parents. Les usagers se<br />

disent contents de ce déménagement et<br />

apprécient l’accueil. Emmanuel, 50 ans,<br />

assistant familial témoigne : « L’accueil<br />

est toujours aussi bien mais les locaux<br />

sont plus agréables. » Carole, 52 ans,<br />

renchérit : « Je trouve que c’est beaucoup<br />

plus lumineux, plus agréable. »<br />

UTPAS Roubaix-Croix-Wasquehal :<br />

194, rue de Lille, 59100 Roubaix.<br />

Tél. 03 28 04 28 50.<br />

tre ville, en face de la mairie, à deux<br />

pas <strong>du</strong> métro. »<br />

La deuxième structure est plus classique<br />

et s’adresse plus particulièrement<br />

aux habitants de la ville : il<br />

s’agit <strong>du</strong> Centre de la petite enfance.<br />

Celui-ci comprend la crèche les<br />

Petites Canailles, un relais d’assistantes<br />

maternelles mais aussi les services<br />

<strong>du</strong> Département dédiés aux<br />

futures mamans et à leur enfant : le<br />

service de Protection maternelle et<br />

infantile et le centre de planification.<br />

* Le RIIEH, Réseau intercommunal interinstitutionnel<br />

enfance handicap, réunit les communes<br />

de Bon<strong>du</strong>es, Marcq-en-Barœul, Mouvaux,<br />

Roubaix, Tourcoing, Wasquehal, Wattrelos, le<br />

Département, la CAF, la DDASS <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> et les<br />

Papillons blancs.<br />

Lieu ressource <strong>du</strong> RIIEH,<br />

3, place Mendès-France à Wasquehal.<br />

Contact : Anne-Sophie Barbieux,<br />

tél. 03 20 69 11 20.<br />

Centre de la petite enfance, Lucie-et-<br />

Louis Vancapernolle,<br />

22, rue Louis-Lejeune (espace Gérard-<br />

Philipe) à Wasquehal, tél. 03 20 70 37 64.<br />

L’accent a été mis sur l’accueil.<br />

LE NORD - MAI 2008 - 17


édition<br />

Valenciennois<br />

La Scarpe inférieure,<br />

corridor vert<br />

Les berges de la Scarpe sont renforcées avec des enrochements et des plantes adaptées au milieu.<br />

Voilà belle lurette que l’on ne voit plus<br />

passer les péniches sur la Scarpe canalisée.<br />

Pas question pourtant de laisser<br />

péricliter ce superbe patrimoine naturel.<br />

Au contraire, il s’agit de le pérenniser et<br />

d’en faire profiter les randonneurs, les<br />

cyclistes, et les plaisanciers dès que la<br />

rivière sera rouverte à la navigation ! En<br />

2006, un bureau d’études a établi un<br />

diagnostic écologique sur la portion<br />

comprise entre Douai et Mortagne-<strong>du</strong>-<br />

<strong>Nord</strong>, avec comme objectif de reconstituer,<br />

sur ces quelque 30 kilomètres, un<br />

véritable corridor écologique et paysager.<br />

Ce diagnostic a permis de recenser les<br />

plantes invasives (comme la renouée <strong>du</strong><br />

À Marchiennes, un chemin de halage est réservé<br />

aux piétons et cyclistes.<br />

16 - LE NORD - MAI 2008<br />

Japon) et les plantes protégées, de dresser<br />

un inventaire des arbres à couper, à<br />

élaguer ou à conserver. En novembre<br />

dernier, le chantier a débuté sous maîtrise<br />

d’ouvrage VNF (Voies navigables<br />

de France). Des arbres et des arbustes<br />

ont été plantés le long de la rivière et<br />

aux abords des six écluses <strong>du</strong> parcours.<br />

Des barrières sélectives réservant l’accès<br />

au chemin de halage aux seuls piétons<br />

et cyclistes ont été installées, ainsi<br />

qu’une signalétique et des lisses de sécurité<br />

(en bois) pour prévenir les chutes.<br />

Toujours sous maîtrise d’ouvrage VNF,<br />

un second chantier a été engagé en octobre<br />

2006 et doit s’achever cet été. Il<br />

consiste à restaurer, sur la rive droite<br />

entre Saint-Amand-les-Eaux et<br />

Douai, le chemin de halage<br />

grâce à un revêtement de sable<br />

stabilisé et à renforcer la berge<br />

de la Scarpe avec des enrochements<br />

et des plantes adaptées<br />

au milieu aquatique. Talus et<br />

accotements seront ensuite<br />

engazonnés.<br />

L’ensemble de ces travaux est<br />

évalué à 5,4 millions d’euros.<br />

Le Département y contribue à<br />

hauteur de 400 000 euros, au<br />

titre <strong>du</strong> Fonds départemental<br />

pour l’aménagement <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />

(FDAN Grands Projets).<br />

Neuville-sur-Escaut<br />

Plus belle la ville<br />

La commune de Neuville-sur-Escaut vient<br />

de se doter d’une nouvelle salle<br />

polyvalente. Cette construction, qui<br />

a nécessité la démolition de l’ancienne<br />

salle des fêtes devenue vétuste, intègre<br />

des critères de Haute qualité<br />

environnementale. Le bâtiment a été<br />

pensé de manière à optimiser l’isolation<br />

(murs en briques de terre cuite choisie<br />

pour ses capacités isolantes, bois<br />

privilégié par rapport au plastique),<br />

maîtriser les consommations d’eau et<br />

d’énergie (panneaux solaires) et garantir<br />

un meilleur confort (géométrie <strong>du</strong> lieu<br />

favorable à une bonne acoustique,<br />

gestion de la ventilation, etc.).<br />

La nouvelle salle polyvalente.<br />

Le nouvel établissement, dont le coût<br />

s’élève à 775 000 euros, financé par<br />

le Département à hauteur<br />

de 210 000 euros dans le cadre <strong>du</strong> Fonds<br />

départemental pour l’aménagement <strong>du</strong><br />

<strong>Nord</strong> (FDAN), offrira une capacité d’accueil<br />

plus grande, avec une salle principale de<br />

145 m 2 et des annexes abritant<br />

notamment une cuisine. Il accueillera<br />

réceptions municipales et associatives et<br />

pourra être loué à des particuliers.<br />

Par ailleurs, le réaménagement de la place<br />

Léon-Blum sur laquelle se trouve la salle<br />

polyvalente se termine également.<br />

Il permettra une mise en valeur<br />

des établissements communaux :<br />

école Matisse, salle des sports,<br />

maison de la petite enfance.<br />

Rens. à la mairie : 03 27 44 21 97


Cantons de : Anzin • Bouchain • Condé-sur-l’Escaut • Denain • Saint-Amand Rive Droite • Saint-Amand Rive Gauche •<br />

Valenciennes Est • Valenciennes <strong>Nord</strong> • Valenciennes Sud<br />

Scarpe Escaut<br />

Du développement <strong>du</strong>rable sur grand écran<br />

Le Parc naturel régional Scarpe Escaut,<br />

Cinéligue <strong>Nord</strong> Pas-de-Calais et le réseau<br />

des Espaces infos énergie s’associent<br />

pour l’opération « Le développement<br />

<strong>du</strong>rable… c’est pas que <strong>du</strong> cinéma ».<br />

De nombreux rendez-vous sont programmés<br />

dans différentes communes <strong>du</strong> Parc,<br />

jusqu’en décembre 2008, avec notamment<br />

des séances de cinéma (documentaire,<br />

fiction, manga…) accompagnées<br />

d’échanges avec le public (sur le climat,<br />

l’alimentation, la biodiversité ou la pollution)<br />

et d’animations sur le thème de la<br />

soirée (observation des étoiles, exposition,<br />

dégustation de pro<strong>du</strong>its de terroir…).<br />

Plusieurs journées portes ouvertes chez<br />

l’habitant* sont également proposées,<br />

animées par un spécialiste des Espaces<br />

infos énergie. L’occasion de rencontrer<br />

des particuliers qui ont choisi de se<br />

chauffer par géothermie, à l’aide d’une<br />

chaudière-bois ou de panneaux solaires,<br />

de pro<strong>du</strong>ire de l’électricité grâce à des<br />

Saint-Amand-les-Eaux<br />

Béthanie s’agrandit<br />

La maison de retraite Béthanie,<br />

Établissement d’hébergement<br />

pour personnes âgées dépendantes,<br />

compte 67 chambres, dont<br />

12 pour l’accueil des personnes<br />

atteintes de la maladie d’Alzheimer<br />

et 5 réservées à l’accueil temporaire.<br />

Des travaux sont en cours<br />

pour accroître sa capacité d’accueil<br />

de 10 lits. « Quand les nou-<br />

Les travaux à la maison de retraite<br />

devraient se terminer en fin d’année.<br />

panneaux photovoltaïques ou en utilisant<br />

le vent…<br />

Enfin, des balades nature autour des pro<strong>du</strong>its<br />

locaux ou de saison, des marchés à<br />

la ferme, des randonnées accompagnées<br />

velles chambres seront terminées,<br />

explique Frédéric Desjardins, le<br />

directeur de la structure, nous<br />

allons réhabiliter les anciennes<br />

chambres. Avec trois chambres,<br />

nous allons en faire deux. »<br />

La salle à manger sera également<br />

agrandie et une nouvelle salle de<br />

vie créée. Le Département a attribué<br />

une subvention de 45 926<br />

euros à l’association Béthanie<br />

pour l’extension et l’aménagement<br />

des chambres. L’ensemble<br />

des travaux devrait être terminé<br />

avant la fin de l’année.<br />

<strong>Mai</strong>son de retraite Béthanie :<br />

877, route de Roubaix,<br />

BP 40183,<br />

59734 Saint-Amand-les-Eaux Cedex.<br />

Tél. 03 27 48 08 33.<br />

L’unité territoriale de Prévention<br />

et d’Action sociale<br />

de Saint-Amand-les-Eaux<br />

a accueilli l’exposition Les<br />

Amandinoises mises en<br />

lumière, résultat d’un travail<br />

de plus de six mois (à<br />

raison d’une journée et<br />

demie par semaine) mené<br />

par l’association Poinfor<br />

avec une quinzaine de<br />

sont organisés tout au long de l’année.<br />

Parce que le développement <strong>du</strong>rable, ce<br />

n’est pas que dans les films.<br />

Prochains ciné-débats :<br />

> mardi 20 mai, à la salle des fêtes de<br />

Rumegies à 20 h : Une vérité qui dérange,<br />

documentaire de David Guggenheim,<br />

commenté par Al Gore, exposition Alerte<br />

aux climats, stand animé par les Espaces<br />

infos énergie.<br />

> mardi 3 juin, à la salle des fêtes de<br />

Rosult à 20 h : Origine, film d’animation<br />

de Keiichi Sugiyama.<br />

Tarif : 2,5 euros.<br />

Programme complet sur<br />

www.pnr-scarpe-escaut.fr,<br />

renseignements au 03 27 19 19 70.<br />

* Inscriptions, horaires et lieux de rendez-vous<br />

sur demande auprès <strong>du</strong> Parc.<br />

Les Amandinoises<br />

mises en lumière<br />

L’exposition est le résultat<br />

d’un travail de plus de six mois.<br />

femmes allocataires <strong>du</strong> RMI. Le but de cette action « Vie<br />

quotidienne et équilibre » était de les sensibiliser à la<br />

médecine préventive, de leur faire découvrir les structures<br />

médico-sociales, le dépistage et le bilan médical gratuit et<br />

de les faire travailler à partir de situations concrètes (gestion<br />

<strong>du</strong> budget de la famille, droits et devoirs des locataires,<br />

etc.). L’exposition, qui a tourné dans différents lieux<br />

de la ville (médiathèque, espace solidarité Bédé…), a permis<br />

de présenter leurs réalisations mais surtout de valoriser<br />

leur travail.<br />

LE NORD - MAI 2008 - 17


Libre Expression<br />

Conformément à la délibération <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général en date <strong>du</strong> 16 décembre 2002, en application de la Loi <strong>du</strong> 27 février 2002<br />

relative à la démocratie de proximité, une tribune politique est publiée chaque mois dans Le <strong>Nord</strong>.<br />

Groupe Socialiste<br />

La réforme des finances locales est une urgence !<br />

En mars dernier, les citoyens ont fait leur devoir, et ont voté pour une<br />

politique qui engage l’avenir de leur commune et de leur Département. Il<br />

faut maintenant une réforme des finances locales qui préserve l’autonomie<br />

financière des collectivités et libère leur action. Cette réforme est<br />

indispensable pour redonner un sens à la démocratie locale. Depuis 2004,<br />

l’État a transféré de nombreuses charges. Par exemple, le RMI, l’APA, les<br />

routes nationales, les personnels TOS relèvent désormais de la compétence<br />

des Départements. Malheureusement, ces transferts n’ont pas été<br />

assortis des moyens financiers correspondants. L’État fait donc des économies<br />

sur le dos des collectivités territoriales. Les conséquences sont<br />

Groupe Communiste<br />

La faillite de l’action gouvernementale est une évidence. Le chef de l’État<br />

tente de masquer par des mesures dites de modernisation un véritable plan<br />

d’austérité qui frappe une majorité de Français dans leur quotidien.<br />

Présentées comme la « réforme de l’État » pour noyer le poisson de sept<br />

milliards d’euros d’économie à réaliser d’ici à 2011, les 166 mesures drastiques<br />

annoncées visent essentiellement les catégories les moins favorisées<br />

ou moyennes, au mépris de leurs difficultés actuelles de pouvoir d’achat, de<br />

logement et d’accès à l’emploi.<br />

Terminé, le candidat <strong>du</strong> pouvoir d’achat. Oubliée, la croissance qu’on ira<br />

chercher avec les dents s’il le faut.<br />

Alors que les déficits publics se creusent par l’inefficacité d’un gouvernement<br />

habile à servir la rente, le patrimoine et les profits financiers des nan-<br />

18 - LE NORD - MAI 2008<br />

dramatiques. Pour le <strong>Nord</strong>, l’ardoise de l’État représente, à ce jour, un<br />

total de 289 millions d’euros ! Un trou béant dans nos budgets qui ne fera<br />

que s’aggraver chaque année puisque les dettes s’accumulent. Nous ne<br />

pourrons pas indéfiniment augmenter les taux d’imposition, recourir à<br />

l’emprunt, et freiner la mise en œuvre de politiques volontaristes. Il faut<br />

empêcher la banqueroute des collectivités. C’est pourquoi la réforme des<br />

finances locales est devenue une urgence. Les conseillers généraux socialistes<br />

et apparentés feront tout pour que l’État régularise sa dette envers<br />

les <strong>Nord</strong>istes, et qu’il assume toute sa part dans les transferts de charges<br />

qui pénalisent les contribuables locaux.<br />

Austérité pour les uns, opulence pour les autres<br />

Groupe Union pour le <strong>Nord</strong><br />

État, Région, Département : même combat<br />

De 2005 à 2015, le nombre de personnes âgées de plus de 85 ans dans<br />

notre pays doublera tandis que la part des plus de 60 ans passera de 20<br />

à 30 % de notre population. Parallèlement, la loi a conféré aux 5 millions<br />

de personnes handicapées qui vivent en France de nouveaux droits à compensation.<br />

Pour répondre à l’ensemble de ces besoins, des accompagnants<br />

de proximité de qualité devront être mis en place dans les<br />

meilleurs délais.<br />

Notre secrétaire d’État nordiste à la solidarité, Valérie Létard, chiffre à<br />

400 000 emplois supplémentaires dans ce secteur d’activité les besoins<br />

à l’horizon 2015.<br />

Didier Manier<br />

Président <strong>du</strong> groupe « Socialiste et apparentés »<br />

tis, Nicolas Sarkozy entend ré<strong>du</strong>ire les aides au logement et limiter son<br />

accès, supprimer un emploi de fonctionnaire sur deux partant en retraite,<br />

soit 35 000 postes (16 000 dans l’É<strong>du</strong>cation nationale), supprimer le dispositif<br />

favorisant les retraites anticipées, limiter fortement les contrats aidés...<br />

Parallèlement, les 15 milliards d’euros de cadeaux contenus dans le « paquet<br />

fiscal » donnés chaque année aux plus aisés ne sont pas remis en cause. Il<br />

n’y a pas d’argent pour certaines dépenses sociales et collectives mais il y<br />

en a toujours pour ré<strong>du</strong>ire les contributions des plus riches.<br />

Au delà <strong>du</strong> débat sur l’austérité, c’est une véritable régression des politiques<br />

publiques qui est programmée.<br />

Jacques Michon<br />

Président <strong>du</strong> groupe Communiste<br />

Ces auxiliaires de vie devront être formés au bien-être des personnes les<br />

plus vulnérables et à l’aide aux familles, ce qui a amené l’État à conventionner<br />

avec la Région <strong>Nord</strong> Pas-de-Calais, responsable de la politique de<br />

formation des travailleurs sociaux.<br />

Le recrutement des personnels devra également permettre aux publics en<br />

situation précaire d’accéder aux métiers de la dépendance, ce qui imposera<br />

une étroite collaboration avec les <strong>Conseil</strong>s généraux.<br />

L’âge, le handicap, la dépendance ne sont ni de droite ni de gauche. C’est<br />

la responsabilité la plus élémentaire des élus d’unir toutes leurs forces au<br />

service d’un intérêt général partagé par tous.<br />

Jean-René Lecerf<br />

Président <strong>du</strong> groupe Union Pour le <strong>Nord</strong>


Vous souhaitez créer un gîte<br />

ou une chambre d’hôtes ?<br />

Aménager un camping ou une<br />

aire d’accueil pour camping-cars ?<br />

Rénover un hôtel ? Le Département<br />

peut vous y aider en vous apportant<br />

conseils et subventions. Pour cela, il<br />

vous faut désormais répondre à des critères<br />

liés en grande partie au développement<br />

<strong>du</strong>rable. Le Département<br />

n’exige pas de construire selon les<br />

normes HQE (Haute qualité environnementale)<br />

mais il propose aux porteurs<br />

de projets deux niveaux d’exigence : la<br />

qualité <strong>du</strong>rable et la haute qualité<br />

<strong>du</strong>rable.<br />

Avec l’aide de nombreux partenaires et<br />

en lien avec les douze objectifs définis<br />

par l’Organisation mondiale <strong>du</strong> tourisme,<br />

le service Tourisme <strong>du</strong><br />

Département a élaboré avec ses partenaires<br />

une liste de critères permettant<br />

de concevoir différemment les nouveaux<br />

hébergements ou ceux qui vont<br />

d’être refaits à neuf. Les critères, obligatoires<br />

ou facultatifs, balayent un champ<br />

très large. Certains ont trait à l’environnement<br />

: préservation de la diversité<br />

biologique, utilisation maîtrisée des ressources<br />

naturelles, ré<strong>du</strong>ction des pollutions…<br />

D’autres ont un caractère social<br />

(accessibilité au public handicapé, qualité<br />

de l’emploi des salariés…) ou écono-<br />

À votre service<br />

De nouvelles aides pour<br />

un hébergement touristique <strong>du</strong>rable<br />

À compter <strong>du</strong> 1 er juin, toutes les demandes de subvention concernant<br />

la création ou la rénovation d’hébergements touristiques devront<br />

obligatoirement répondre à des critères de développement <strong>du</strong>rable.<br />

Ce gîte, à Cobrieux,<br />

est équipé de panneaux solaires.<br />

Un gîte de style suédois à Saint-Hilaire-sur-Helpe.<br />

mique (viabilité à long terme, implication<br />

dans l’économie locale…). Un<br />

cahier des charges très détaillé, avec de<br />

nombreux exemples, a été élaboré afin<br />

d’aider les créateurs dans la mise en<br />

place de leur projet. Quel que soit le<br />

type d’hébergement prévu, ils peuvent<br />

également bénéficier <strong>du</strong> conseil gratuit<br />

d’un architecte <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> d’architecture,<br />

d’urbanisme et d’environnement<br />

(CAUE) et obtenir des subventions pour<br />

la réalisation d’études de faisabilité ou<br />

d’études techniques.<br />

L’objectif de cette politique ? Influencer<br />

en amont les projets en vue de contribuer<br />

à l’évolution de l’offre touristique<br />

en lien avec les principes <strong>du</strong> développement<br />

<strong>du</strong>rable. Certes les porteurs de<br />

projets ont de nouveaux critères à respecter<br />

(80 critères obligatoires pour les<br />

hébergements ruraux, 107 pour les<br />

campings et plus de 130 pour les<br />

hôtels), mais ils ont tout à y gagner : des<br />

économies d’énergie à long terme, la<br />

création d’une offre concurrentielle,<br />

une influence positive sur l’avenir de la<br />

planète et aussi – et c’est loin d’être<br />

négligeable – une aide départementale<br />

plus incitative qu’elle ne l’était auparavant.<br />

Ainsi, à titre d’exemple, pour la<br />

création d’un gîte, un propriétaire peut<br />

obtenir une subvention de 16 500 €<br />

pour un gîte de qualité <strong>du</strong>rable et jusqu’à<br />

42 000 € pour un gîte « hébergement<br />

de pays » de haute qualité<br />

<strong>du</strong>rable.<br />

Françoise Poiret-Colonge<br />

Renseignements au service Tourisme,<br />

tél. 03 20 63 58 12<br />

ou dans les Points relais services.<br />

LE NORD - MAI 2008 - 19


Rencontre<br />

Comédien, metteur en scène<br />

et dramaturge, René Pillot<br />

a récemment publié un livre<br />

de mémoires. Défricheurs<br />

d’aurore raconte, de 1968<br />

à 1991, la naissance et la vie<br />

<strong>du</strong> théâtre La Fontaine,<br />

première compagnie<br />

de théâtre jeune public<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> qu’il a créée.<br />

René Pillot<br />

Le <strong>Nord</strong> : Pourquoi écrire<br />

vos mémoires ?<br />

René Pillot : Pour plusieurs raisons et<br />

d’abord parce que beaucoup de gens<br />

m’ont conseillé de le faire. J’ai longtemps<br />

boudé cette idée car je suis<br />

essentiellement un homme de dialogue<br />

et je n’avais pas trouvé comment<br />

construire ce livre de façon satisfaisante.<br />

La façon de faire chronologique<br />

que j’ai finalement choisie est la plus<br />

difficile pour moi mais la plus intéressante,<br />

je crois. Le déroulement chronologique<br />

m’a permis de montrer plusieurs<br />

axes : le cheminement culturel<br />

20 - LE NORD - MAI 2008<br />

Les mémoires de La Fontaine<br />

de cette région et le cheminement<br />

d’une troupe avec ses joies et ses difficultés<br />

pour faire avancer une cause<br />

artistique et sociale forte. C’était aussi<br />

une façon de montrer l’évolution des<br />

mentalités dans l’accueil fait à la chose<br />

culturelle, ainsi que l’évolution <strong>du</strong> théâtre<br />

pour la jeunesse dans la région et<br />

au plan national. J’y ai ajouté un peu de<br />

ma vie personnelle non pas pour le plaisir<br />

de me montrer mais parce qu’une<br />

aventure de pionnier ne s’explique pas<br />

uniquement par des analyses théoriques,<br />

comme le nombre d’enfants et<br />

les difficultés sociales <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> Pas-de-<br />

Calais. Cette façon de faire a ren<strong>du</strong><br />

l’exercice difficile et long… trois ans de<br />

travail, c’est-à-dire de joies retrouvées,<br />

d’angoisses revécues et d’indignations<br />

que le temps a cicatrisées mais que<br />

l’exercice ravive un peu.<br />

LN : Vous commencez votre récit en<br />

1968. <strong>Mai</strong>s avant, que faisiez-vous ?<br />

RP : J’ai grandi à Paris. Il y avait une<br />

lignée artistique chez moi : beaucoup<br />

de peintres <strong>du</strong> côté de ma grand-mère<br />

maternelle et aussi des chansonniers,<br />

des illustrateurs, des compositeurs. Je<br />

descends même <strong>du</strong> peintre Millet ! J’ai


commencé à jouer à 17 ans dans un<br />

patronage à Champigny-sur-Marne,<br />

dans des décors dans lesquels Georges<br />

Wilson avait joué ! Par la suite, j’ai tenu<br />

des petits rôles au TNP (Théâtre national<br />

populaire), au côté de grands comédiens<br />

— Gérard Philipe, par exemple.<br />

Ensuite la guerre d’Algérie a un peu<br />

tout chamboulé et ma vie s’est réorientée<br />

vers les régions.<br />

LN : Et pourquoi vous intéresser<br />

particulièrement aux jeunes ?<br />

RP : Dans le <strong>Nord</strong> Pas-de-Calais, très<br />

influencé par mai 68, nous nous disions<br />

que l’engagement théâtral était surtout<br />

axé sur le désir d’offrir le meilleur<br />

à la classe ouvrière. Les intentions<br />

étaient louables mais les résultats<br />

n’étaient pas là. Et nous nous sommes<br />

donc dit : pourquoi ne pas initier la jeunesse<br />

au théâtre ? D’autant qu’après<br />

1968, les activités d’éveil sont entrées<br />

dans les programmes scolaires. Je me<br />

suis ren<strong>du</strong> compte que les gens attendaient<br />

des propositions nouvelles et<br />

n’étaient pas encore capables de les<br />

formuler. C’était passionnant d’aller audevant<br />

d’une attente et d’y donner<br />

forme. À l’époque très peu d’autres<br />

régions avaient <strong>du</strong> théâtre pour la jeunesse.<br />

Le statut de centre dramatique<br />

pour la jeunesse, obtenu à la fin des<br />

années 70, a permis à La Fontaine<br />

d’être reconnu au même titre que les<br />

autres théâtres. C’était pour nous une<br />

belle avancée mais à quel prix ! Car<br />

pendant longtemps nous avons dû nous<br />

battre, l’opinion publique considérant<br />

qu’un théâtre spécifiquement pour les<br />

jeunes n’était pas nécessaire.<br />

LN : Pourtant, il y avait déjà<br />

des sorties scolaires…<br />

RP : Oui mais, pour beaucoup, le théâtre<br />

pour la jeunesse était considéré<br />

comme <strong>du</strong> remplissage de salle de<br />

manière invraisemblable. En faisant<br />

des matinées scolaires, j’avais constaté<br />

que c’était une pratique qui n’évoluait<br />

pas, on jouait devant des salles archipleines<br />

! J’ai demandé qu’au lieu de<br />

jouer une fois devant 800 à 900 personnes,<br />

on joue deux fois devant la<br />

moitié des spectateurs. Avant de créer<br />

<strong>du</strong> nouveau, il fallait apporter de nouvelles<br />

bases, mais elles ne furent pas<br />

faciles à faire accepter car cela signifiait<br />

déranger deux fois l’établissement,<br />

utiliser deux fois la salle, payer<br />

deux fois les comédiens… Nous avons<br />

été parmi les premiers à créer des<br />

Lors d’une lecture à la Villa Marguerite-Yourcenar, au mont Noir.<br />

spectacles de « petite forme » réunissant<br />

100 à 150 spectateurs. Notre relation<br />

avec le public s’est de mieux en<br />

mieux construite.<br />

LN : Quelles autres nouveautés<br />

avez-vous apportées ?<br />

RP : De nouveaux textes ! En effet,<br />

créer un répertoire nouveau par rapport<br />

à l’É<strong>du</strong>cation nationale, ça n’a l’air<br />

de rien mais, jusque-là, les élèves ne<br />

voyaient que des pièces classiques, faisant<br />

partie <strong>du</strong> programme. Les premières<br />

de nos pièces étaient des adaptations<br />

de romans connus : Le Roman<br />

de Renart, Les Chevaliers de la Table<br />

ronde, La Chanson de Roland — le<br />

Moyen-Âge était très à la mode dans<br />

les années 70 — et Le Petit Prince. On<br />

s’est assez vite ren<strong>du</strong> compte qu’à partir<br />

de tout ce que nous découvrions de<br />

nos relations avec le public et de ce qui<br />

se passait à l’étranger, nous commencions<br />

à posséder des éléments pour<br />

écrire <strong>du</strong> théâtre pour la jeunesse. En<br />

Allemagne et au Québec par exemple,<br />

ils ont un théâtre basé beaucoup plus<br />

sur la vie quotidienne des enfants. J’ai<br />

commencé à écrire des pièces pour les<br />

jeunes : La Fontaine, l’âne et le roi, La<br />

légende de Lydéric et Phinaert,<br />

Poissons…<br />

LN : Aviez-vous prévu de passer<br />

à l’écriture ?<br />

RP : Je savais que j’écrirais un jour. Ou<br />

disons que je savais que plus tard,<br />

d’une façon ou d’une autre, je ne serais<br />

pas seul. Peut-être cela vient-il <strong>du</strong> fait<br />

que mes parents étaient sourds et<br />

muets. Les efforts de ma mère pour<br />

être comprise par les autres — par<br />

l’écrit, les gestes ou les sons qu’elle<br />

formulait — ont dû s’imprimer en moi<br />

pour la vie. J’ai revu récemment les<br />

films de Charlot et j’y ai retrouvé certains<br />

gestes qu’avait adoptés ma mère<br />

pour se faire comprendre. Elle m’a<br />

donné à la fois le goût de la curiosité et<br />

le plaisir de savoir être compris, même<br />

quand on dit des choses avec difficulté,<br />

voire des choses insolites.<br />

LN : Quel regard portez-vous sur<br />

l’évolution <strong>du</strong> théâtre dans le <strong>Nord</strong> ?<br />

RP : Le côté pionnier a porté ses fruits.<br />

Mon épouse Janine a été l’une des premières<br />

à éditer <strong>du</strong> théâtre pour la jeunesse.<br />

Elle a aussi ouvert à Lille en<br />

1996 la première librairie consacrée<br />

aux arts <strong>du</strong> spectacle en dehors de<br />

Paris. Alors qu’en 1968, une telle librairie<br />

n’aurait pas tenu deux mois ! <strong>Mai</strong>s la<br />

grande réussite de notre région, c’est<br />

que l’ensemble des pratiques culturelles<br />

a avancé. Je ne dis pas que la vie<br />

des jeunes compagnies aujourd’hui est<br />

facile, c’est toujours compliqué financièrement<br />

et administrativement, mais<br />

il y a une vie culturelle qui n’existait<br />

pas : l’opéra est revenu, il y a des expositions<br />

de peinture, etc. Le meilleur<br />

signe, je l’ai quand je traverse la<br />

Grand’place de Lille. Avant, on ne la<br />

regardait pas, cette place. Aujourd’hui,<br />

je vois tout le temps des touristes<br />

accompagnés de guides. Jamais on<br />

n’aurait pu imaginer cela autrefois. Estce<br />

que le théâtre se porte mieux ? Je<br />

ne sais pas. La vie culturelle a considérablement<br />

évolué. Sur la façon dont on<br />

s’y prend, c’est une autre histoire et ça<br />

pourrait être l’objet d’un prochain<br />

livre ! Ce n’est pas parce qu’on aime<br />

cette région et qu’on en est fier qu’on<br />

doit devenir des moutons. Les choses<br />

ne sont crédibles que quand on garde<br />

une capacité d’indignation.<br />

Propos recueillis<br />

par Françoise Poiret-Colonge<br />

Photos : Emmanuel Watteau<br />

« Défricheurs d’aurore »,<br />

René Pillot, Édition La Fontaine<br />

LE NORD - MAI 2008 - 21


Balade<br />

Textes : Valérie Dassonville<br />

Photos : Guillaume Lemoine, Emmanuel Watteau<br />

«O<br />

n peut venir ici au printemps voir la flore (floraison<br />

des cladonies) qui émerge, pendant l’été<br />

observer papillons, sauterelles ou grillons, à<br />

l’automne admirer les tapis rouges d’amanites tue-mouches ou<br />

l’hiver contempler les paysages de taïga sibérienne », explique<br />

Guillaume Lemoine, ingénieur écologue au Département, à propos<br />

<strong>du</strong> terril des Argales (120 ha), à cheval sur les communes<br />

de Rieulay et Pecquencourt. « C’est un formidable réservoir de<br />

biodiversité. »<br />

Hérités de deux siècles d’exploitation minière, créés de toutes<br />

pièces par l’homme, les terrils ont longtemps été accusés d’enlaidir<br />

les paysages. Il fallait absolument gommer ces tâches<br />

noires, ces crassiers, symboles de labeur. Beaucoup ont disparu,<br />

mais ceux qui ont subsisté (une centaine dans le <strong>Nord</strong> Pas-de-<br />

Calais) sont devenus des cœurs de nature, des espaces de vie<br />

pour une faune et une flore aptes à supporter des contraintes<br />

de chaleur, d’acidité, de pauvreté.<br />

Espèce pionnière, le Bouleau verruqueux (bouleau blanc)<br />

apprécie les sols nus, les milieux pauvres et ouverts. « La colo-<br />

22 - LE NORD - MAI 2008<br />

Le pourpier est une espèce que l’on rencontre traditionnellement<br />

dans les vignobles <strong>du</strong> sud de la France.<br />

Loin de l’image noire qu’ils ont longtemps véhiculée,<br />

les terrils sont aujourd’hui de véritables réserves<br />

de nature. Chauds, acides, pauvres, ils constituent<br />

un milieu à part entière sur lequel se développent<br />

des espèces que l’on ne rencontre nulle part ailleurs<br />

dans la région. Le <strong>Nord</strong> vous propose ce mois-ci<br />

une balade à la découverte de la faune<br />

et de la flore des espaces miniers.<br />

Une faune et une<br />

nisation s’effectue par stades, raconte Guillaume Lemoine,<br />

d’abord les mousses et les lichens, ensuite les plantes herbacées<br />

puis les arbres. Le bouleau a cette capacité d’accepter des<br />

sols pauvres et de pro<strong>du</strong>ire de très nombreuses graines disséminées<br />

par le vent. À l’inverse, le gland n’est pas capable d’arriver<br />

seul. Il peut être présent mais à la condition qu’un oiseau<br />

vienne l’enterrer. Les chênes ne s’installent pas tout de suite. Ils<br />

n’apparaissent que lorsque le terril commence à ressembler à<br />

une forêt. »<br />

Des espèces d’Australie,<br />

d’Indonésie, d’Afrique <strong>du</strong> Sud<br />

De nombreuses espèces sont ainsi rapportées par les oiseaux<br />

(merisier, sorbier) ou par le vent (frênes, érables, pins). Globalement,<br />

toutes les espèces peuvent pousser sur les terrils mais<br />

la chaleur qu’ils dégagent privilégie les espèces xéro-thermophiles*<br />

qui vont trouver des conditions favorables à leur déve-


loppement : vipérines, onagres, millepertuis, molènes, piloselles,<br />

etc. mais aussi – et c’est beaucoup plus original – des<br />

plantes de milieux chauds méditerranéens ou extra-européens :<br />

Chénopode d’Australie, Vergerette de Sumatra, Sénéçon <strong>du</strong><br />

Cap, arrivés avec la laine des moutons dans les lainières de Wallonie<br />

ou intro<strong>du</strong>its par les troupes <strong>du</strong> Commonwealth présentes<br />

dans la région lors des derniers conflits mondiaux,<br />

Dittriche fétide, Nar<strong>du</strong>re unilatéral et Micropyre délicat, venus<br />

des bords de la Méditerranée au gré des hasards et des vents,<br />

ou encore Buddleia, originaire de l’Himalaya. Découverte par<br />

un abbé (le Père David) parti évangéliser les païens d’Asie au<br />

XIX e siècle, cette espèce est d’abord restée dans des jardins<br />

botaniques pendant de nombreuses années. Après la guerre<br />

14-18, elle s’est répan<strong>du</strong>e sur les décombres et les terrains<br />

abrupts, puis sur les terrils et dans les ruines des immeubles en<br />

ville.<br />

Le sol, pouvant atteindre sur certains secteurs en combustion<br />

des températures extrêmes (50° en surface et 700° en profondeur),<br />

a permis à une mousse normalement établie sur les<br />

Les sites miniers sont devenus d’agréables lieux de balade et de découverte.<br />

flore remarquables<br />

Molènes, vipérines, Sénéçons <strong>du</strong> Cap :<br />

des espèces typiques des milieux secs et chauds.<br />

LE NORD - MAI 2008 - 23


Balade<br />

Le pavot cornu.<br />

24 - LE NORD - MAI 2008<br />

Une faune et une flore remarquables<br />

pentes <strong>du</strong> Vésuve de s’épanouir<br />

chez nous. On peut encore rencontrer<br />

la Scrofulaire des chiens, la<br />

Saponaire de Montpellier, le Pourpier<br />

(espèce des vignobles <strong>du</strong> sud<br />

de la France) ou encore l’Onagre de<br />

Silésie, d’ordinaire plus habitués<br />

au climat méditerranéen ou continental.<br />

Les terrils constituent également<br />

des compléments d’habitat<br />

pour des espèces présentes dans les <strong>du</strong>nes ou sur les coteaux<br />

calcaires, comme la Carline sauvage, la petite Cotonnière, le<br />

Pavot cornu ou la Spergule rouge, et accueillent une espèce<br />

montagnarde auparavant inconnue dans la région mais désormais<br />

protégée : l’Oseille en écusson (Rumex scutatus) qui aime<br />

les terrains en pente, les éboulis. « Il y a plusieurs explications<br />

à sa présence, analyse Guillaume Lemoine. Le bois utilisé dans<br />

les galeries des mines était ”un bois qui parle, qui craque” qui<br />

permettait d’avertir et d’anticiper les catastrophes. Ce bois,<br />

c’était un bois de conifères. La résine a sans doute permis de<br />

transporter des graines de Rumex qui se sont installées sur les<br />

bords des terrils. Autres hypothèses : il aurait été cultivé dans<br />

certains potagers ou aurait été ramené par un botaniste de la<br />

montagne. »<br />

Faune et flore nécessitent<br />

une attention particulière<br />

Épargnés par les pesticides, les terrils<br />

offrent à de nombreux<br />

insectes, amphibiens, reptiles,<br />

Le crapaud calamite.<br />

oiseaux ou petits mammifères<br />

d’agréables refuges. À la recherche<br />

de chaleur, le Lézard des murailles<br />

est l’espèce des terrils. Il n’est présent<br />

dans le <strong>Nord</strong> Pas-de-Calais que<br />

sur une quinzaine de terrils, les<br />

ballasts de chemins de fer, les<br />

vieux murs et quelques carrières…<br />

Certains batraciens particuliers qui apprécient les espaces pionniers<br />

et steppiques fréquentent également les lieux.<br />

Une gestion respectueuse de l’environnement<br />

La requalification des terrils a été réalisée par l’Établissement<br />

public foncier, à la demande <strong>du</strong> Département qui s’est ren<strong>du</strong><br />

propriétaire et/ou gestionnaire de plus de 600 ha d’espaces<br />

miniers*. Les interventions réalisées visent à favoriser une<br />

grande diversité de milieux et le maintien des conditions édapho-climatiques**<br />

extrêmes pour conserver aux terrils leurs<br />

caractéristiques écologiques : maintien des sols aussi nus que<br />

possible en évitant toute modification de leur structure (pas de<br />

décompactage ni d’apport de terre végétale ou de semis), pratique<br />

de fauches ponctuelles avec exportation de la végétation,<br />

développement <strong>du</strong> pâturage extensif sans apport d’engrais…<br />

D’autres opérations ont été menées selon les sites. Elles ont<br />

consisté à maintenir des champs de cailloux, des pierriers et<br />

dénivellations diverses, limiter l’enfrichement des pelouses rases<br />

existantes et lutter contre la dynamique forestière, préserver ou<br />

créer des zones temporaires d’accumulation d’eau, favoriser l’ensoleillement<br />

maximal de ces milieux, protéger et restaurer les<br />

falaises à Hirondelles des rivages lorsqu’elles existent. Elles ont<br />

aussi permis de réaliser des dépressions humides temporaires<br />

pour les Crapauds calamites, garder des steppes caillouteuses<br />

pour le petit Gravelot et l’Alouette lulu, protéger et créer de<br />

vastes éten<strong>du</strong>es de roselières et des zones de vasières au contact


Le terril Ledoux<br />

à Condé-sur-l’Escaut.<br />

Le sol peut atteindre,<br />

sur certains secteurs<br />

en combustion,<br />

des températures extrêmes :<br />

50° en surface,<br />

700° en profondeur.<br />

Une falaise à Hirondelles des rivages à Rieulay-Pecquencourt.<br />

des terrils avec les étangs d’affaissement minier, ainsi que<br />

des îlots pour la nidification d’oiseaux… Des travaux qui<br />

offrent aux terrils d’abriter aujourd’hui une faune, une flore<br />

et des habitats remarquables et de former à terme l’épine<br />

dorsale d’une trame verte dans le bassin minier.<br />

* à Condé-sur-l’Escaut, Haveluy, Denain, Escaudain, Auberchicourt,<br />

Monchecourt, Rieulay/Pecquencourt, Marchiennes/ Flines-les-Râches,<br />

Roost-Warendin/Râches, Ostricourt.<br />

** conditions particulières <strong>du</strong> sol et <strong>du</strong> climat.<br />

Des filets ont été placés dans la roselière<br />

pour attraper les oiseaux.<br />

Le Bruant des roseaux est bagué, mesuré, pesé...<br />

dans le cadre d’un programme de suivi<br />

temporaire des oiseaux communs.<br />

Opération baguage<br />

Il fait froid en cette fin d’après-midi de février, sur les<br />

terrils <strong>du</strong> 11/19 à Loos-en-Gohelle. Philippe Cannesson,<br />

responsable <strong>du</strong> volet formation au Centre permanent<br />

d’initiatives pour l’environnement Chaîne des<br />

terrils et bagueur agréé, va procéder avec un de ses<br />

collègues au baguage de Bruants des roseaux*.<br />

« C’est une opération que nous menons depuis<br />

2004, dans le cadre d’un programme de suivi temporaire<br />

des oiseaux communs,<br />

explique-t-il. Nous plaçons des filets<br />

très fins dans la roselière, au même<br />

endroit et aux mêmes dates chaque<br />

année, pour étudier la fidélité des<br />

populations, l’état de la nidification, de<br />

la repro<strong>du</strong>ction… Nous avons même<br />

équipé quelques oiseaux d’émetteur. »<br />

Il est 17 h 45. Les derniers rayons <strong>du</strong><br />

soleil disparaissent et les premiers indi-<br />

vi<strong>du</strong>s arrivent. « La roselière constitue<br />

un dortoir pour les Bruants des<br />

roseaux. Ils sont une petite trentaine à<br />

s’installer ici, de novembre à fin février.<br />

Ce sont des oiseaux qui viennent <strong>du</strong><br />

nord de l’Europe. Nous en avons déjà<br />

récupéré un de Norvège, deux de Hollande<br />

et un de Belgique. »<br />

Un Bruant s’est pris dans les filets. Il est<br />

déjà bagué (sa bague – en aluminium,<br />

très légère – comporte un numéro<br />

d’immatriculation et la mention<br />

« museum de Paris »). « Il a été bagué<br />

ici », commente Philippe Cannesson qui<br />

va mesurer l’aile de l’oiseau avec une<br />

réglette et le peser à l’aide d’un cornet<br />

doté d’une petite balance. Il regarde également son<br />

taux de graisse, son bec et ses pattes, son plumage :<br />

« Il y a une flèche sur ses plumes, c’est une<br />

femelle ». Au regard des ailes, il détermine l’âge <strong>du</strong><br />

passereau : « c’est un oiseau né au printemps<br />

2006 ».<br />

L’opération aura <strong>du</strong>ré à peine plus d’une minute.<br />

« On a un oiseau vivant, il faut qu’il reparte<br />

vivant. » Le Bruant des roseaux a repris son vol<br />

pour très vite rejoindre ses congénères et passer<br />

la nuit dans la roselière.<br />

D’autres programmes sont mis en place d’août à octobre.<br />

Les terrils se trouvent en plein couloir de migration<br />

(la région <strong>Nord</strong> Pas-de-Calais est traversée de nordest<br />

en sud-ouest) et sont très importants pour les<br />

oiseaux migrateurs qui y trouvent un refuge en même<br />

temps que de quoi se nourrir et un lieu pour nidifier.<br />

* Le Bruant des roseaux est une espèce des zones humides.<br />

Bien qu'elle fréquente les étangs d'affaissement miniers, elle<br />

n'est pas spécifique aux terrils.<br />

LE NORD - MAI 2008 - 25


Balade Une faune et une flore remarquables<br />

Le Bouleau verruqueux est le premier à s’installer. Il accepte les sols pauvres et pro<strong>du</strong>it de nombreuses graines disséminées par le vent.<br />

Parmi eux : le Crapaud calamite, abondant à Condé-sur-l’Escaut,<br />

Rieulay et Pecquencourt, le Pélodyte ponctué qui atteint dans<br />

le <strong>Nord</strong> sa limite mondiale d’aire de répartition (il ne passe pas<br />

la frontière belge). Présent sur le littoral, il apprécie la chaleur<br />

des <strong>du</strong>nes ; il est ainsi présent sur certains isolats chauds plus<br />

au nord comme les terrils ou les carrières, et l’Alyte accoucheur.<br />

« Le terril a échappé aux logiques agricoles, observe Guillaume<br />

Lemoine. Il accueille des plantes qui vont à leur tour nourrir<br />

des tas d’insectes. C’est là que l’on trouve les derniers machaons<br />

(papillons), menacés sur le reste <strong>du</strong> territoire régional. On peut<br />

également rencontrer de belles communautés de sauterelles,<br />

des criquets à ailes bleues, des Souffrés (Colias), des abeilles<br />

sauvages… » Le grillon domestique, qui vit dans les boulangeries<br />

et dans le métro parisien, y a élu domicile. Dès le mois de<br />

février, on peut l’entendre chanter sur les zones en combustion.<br />

Riches en insectes, les terrils attirent aussi les chauvessouris<br />

qui viennent ici chasser.<br />

Les oiseaux des espaces miniers sont des oiseaux de milieux<br />

ouverts, typiques des zones de gravier (petit Gravelot), des<br />

milieux thermophiles (Alouette lulu), des clairières forestières<br />

(Engoulevent d’Europe). On peut y croiser des espèces plus<br />

classiques (Perdrix grise, Caille des blés). Il n’y a pas de grosses<br />

communautés de mammifères : des chevreuils sur certains terrils,<br />

des lapins, précieux auxiliaires de gestion, des renards et<br />

parfois des belettes, hermines ou hérissons…<br />

Extraordinaires réserves de nature, les terrils ne se gèrent pas<br />

comme n’importe quel milieu : faune et flore nécessitent une<br />

26 - LE NORD - MAI 2008<br />

À l’automne, le sol de certains terrils se transforme<br />

en tapis d’amanites tue-mouches.<br />

attention particulière, l’objectif étant de créer une mosaïque<br />

d’habitats (pentes nues, pelouses rases, buissons…) face à l’arrivée<br />

inexorable de la forêt pour conserver aux sites miniers<br />

leurs caractéristiques écologiques et protéger les espèces présentes.<br />

Les « tâches noires » dans le paysage ne sont plus qu’un<br />

vieux souvenir. Elles sont devenues d’agréables lieux de balade<br />

et de découverte.<br />

* des milieux secs et chauds.


Les pelouses rases sont des pelouses pauvres sur lesquelles<br />

se développent des plantes caractéristiques des milieux très secs.<br />

Le Lézard<br />

des murailles apprécie<br />

la chaleur des terrils.<br />

À ne pas manquer<br />

> Jusqu’au 31 décembre 2008 au CHM de Lewarde<br />

« Pays vert/Pays noir, empreintes de l’in<strong>du</strong>strie minière<br />

dans le <strong>Nord</strong> Pas-de-Calais »<br />

Le Centre historique minier de Lewarde présente une<br />

exposition sur la transformation et la mutation<br />

des paysages liés à l’exploitation minière dans le <strong>Nord</strong><br />

Pas-de-Calais. De nombreux aspects sont évoqués dont<br />

la transformation <strong>du</strong> sous-sol et donc <strong>du</strong> sol.<br />

L’exposition est axée sur des exemples concrets<br />

d’empreintes de l’in<strong>du</strong>strie minière dans l’ex-bassin<br />

houiller.<br />

Rens. 03 27 95 82 82.<br />

> Sorties thématiques<br />

La <strong>Mai</strong>son <strong>du</strong> terril à Rieulay propose, en plus des<br />

explications sur la reconversion des terrils, la géologie<br />

minière ou la reconquête des paysages, des sorties<br />

thématiques sur le terril des Argales (reconnaître<br />

les plantes aromatiques et médicinales et apprendre<br />

leurs bienfaits, observer les arbres, découvrir une zone<br />

humide et la végétation spécifique à ce milieu…).<br />

Rens. 03 27 86 03 64.<br />

Quelques rendez-vous<br />

> Samedi 17 mai : terril des Argales à Rieulay<br />

Reconversion, faune, flore, roches, lecture<br />

<strong>du</strong> paysage seront les thèmes de cette balade<br />

de 4 à 5 km sur le plus grand terril plat <strong>du</strong><br />

<strong>Nord</strong> Pas-de-Calais (sortie guidée de 2 h).<br />

RV 15 h 30 à la <strong>Mai</strong>son <strong>du</strong> terril de Rieulay.<br />

> Mercredi 21 mai : terril d’Audifret à Escaudain<br />

La vie de la « bête à bon Dieu »<br />

(description, mœurs, ainsi que les différentes<br />

espèces rencontrées sur le terril).<br />

CPIE Chaîne des terrils, RV 14 h,<br />

parking de la mairie à Escaudain.<br />

> Samedi 24 mai : terril Sabatier à Raismes<br />

Découverte géologique <strong>du</strong> terril. Paysage lunaire,<br />

réserve naturelle atypique, belvédère naturel…<br />

les terrils sont devenus des lieux de promenade<br />

uniques. Avec un guide géologue, découvrez<br />

une partie de l’histoire de notre région.<br />

Museum d’histoire naturelle, rens. 06 27 52 54 48.<br />

> Mercredi 4 juin : terril d’Audifret à Escaudain<br />

Balade écologique à la découverte des oiseaux,<br />

mammifères, insectes, plantes.<br />

CPIE Chaîne des terrils, RV 14 h,<br />

parking de la mairie à Escaudain.<br />

> Samedi 7 juin : terril de Chabaud-Latour<br />

à Condé-sur-l’Escaut<br />

Découverte géologique <strong>du</strong> terril. Paysage lunaire,<br />

réserve naturelle atypique, belvédère naturel…<br />

Avec un guide géologue.<br />

Museum d’histoire naturelle, rens. 06 27 52 54 48.<br />

> Mercredi 11 juin : terril des Argales<br />

à Pecquencourt<br />

Le site accueille une grande richesse floristique et<br />

faunistique. Les aménagements réalisés permettent<br />

d’en augmenter la diversité. Venez découvrir<br />

ces aménagements et les espèces rencontrées<br />

sur le terril.<br />

CPIE Chaîne des terrils, RV 14 h, parking<br />

de la maison <strong>du</strong> terril à Rieulay.<br />

D’autres sorties (gratuites) sont<br />

proposées dans le guide<br />

des Rendez-vous nature<br />

disponible dans les offices de<br />

tourisme et syndicats<br />

d’initiative et auprès<br />

<strong>du</strong> Comité départemental <strong>du</strong><br />

tourisme <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>,<br />

tél. 03 20 57 59 59.<br />

LE NORD - MAI 2008 - 27


Côté collèges<br />

Ménage de printemps à Bray-Dunes<br />

Sur les plages <strong>du</strong> littoral,<br />

bouteilles en plastique,<br />

cordages, cannettes de soda<br />

jonchent le sable.<br />

Avec le Centre permanent<br />

d’initiatives pour<br />

l’environnement (CPIE)<br />

Flandre maritime, plusieurs<br />

classes de collèges <strong>du</strong><br />

Dunkerquois ont participé au<br />

ramassage de ces détritus.<br />

Un objectif : sensibiliser<br />

les enfants à la protection<br />

de l’environnement.<br />

Fin mars, le vent souffle sur la plage de<br />

Bray-Dunes. Les élèves <strong>du</strong> collège <strong>du</strong><br />

Moulin de Grande-Synthe, emmitouflés<br />

dans leurs anoraks, attendent les instructions<br />

pour démarrer le grand nettoyage<br />

de la plage. Les élèves sont<br />

répartis en équipe : celles pour le<br />

ramassage <strong>du</strong> plastique, celles pour les<br />

En 2007, un canard en plastique provenant<br />

d’Australie a été retrouvé à Dunkerque.<br />

cordages et celles pour les déchets<br />

divers (papiers, bois, cartons…). Dès le<br />

début, nombreux sont surpris par la<br />

quantité de choses qu’ils ramassent.<br />

« C’est pas bien de laisser traîner les<br />

déchets. Pourtant c’est simple d’aller à<br />

la poubelle ou de prendre un sac plastique<br />

», s’étonne Léa.<br />

Après une petite heure de ramassage,<br />

le verdict tombe : 340 litres de déchets<br />

ont été récoltés, dont plus de 170 litres<br />

de cordages, rejetés par les bateaux en<br />

pleinemer,et140litresdeplastique!Le<br />

tout sur moins de 300 mètres de<br />

plage… « Au moins maintenant, elle<br />

sera moins polluée, alors c’est bien de<br />

28 - LE NORD - MAI 2008<br />

« Il faut faire attention : ramasser les mauvais déchets et laisser ceux dont la plage a besoin. »<br />

l’avoir fait », s’enthousiasme Steven.<br />

Deux semaines auparavant, le CPIE<br />

avait proposé en classe une initiation<br />

sur les laisses de mer, c’est-à-dire ce qui<br />

est « laissé » sur la plage par la mer. En<br />

effet, lesdéchetsretrouvéssurlaplage<br />

peuvent venir de n’importe où, portés<br />

parlesrivières,lesfleuvesetlesocéans<br />

<strong>du</strong> monde entier. C’est ainsi qu’en 2007,<br />

un canard en plastique, en provenance<br />

d’un cargo échoué au large de l’Australie,<br />

a été retrouvé sur la plage de Dunkerque<br />

après deux ans de voyage à<br />

traverslesmers !<br />

Cette initiation a également permis aux<br />

collégiens de distinguer les rejets naturels<br />

à préserver et les déchets à ramasser.Alorsqueleplastique,lescartonset<br />

autresdéchetssontpolluants,ilnefaut<br />

À vos plumes !<br />

À l’occasion <strong>du</strong> festival « Par monts et par mots »,<br />

la Villa départementale Marguerite-Yourcenar<br />

organise un concours d’écriture ouvert à tous les<br />

collégiens <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>. Le principe ? Écrire une lettre,<br />

mais pas n’importe laquelle. Pour savoir comment<br />

participer (avant le 23 mai), consulter le<br />

règlement sur le site www.cg59.fr.<br />

Les dix meilleurs textes de chaque catégorie<br />

(6 e -5 e / 4 e -3 e ) seront récompensés<br />

par des chèques multimédia ou des<br />

chèques-cadeaux.<br />

surtout pas enlever des plages les<br />

petits coquillages, les mé<strong>du</strong>ses ou les<br />

crustacés morts, les algues, etc. car ils<br />

fournissent les nutriments essentiels<br />

aux plantes qui poussent dans le sable.<br />

Et ces plantes sont indispensables<br />

puisqu’elles servent à la formation des<br />

<strong>du</strong>nes, protections naturelles contre<br />

les inondations. Quand on sait que les<br />

machines de nettoyage de plage ne<br />

ramassent que 15 % de déchets, contre<br />

70 % de sable et 15 % d’algues et de<br />

coquillages, on comprend encore plus<br />

l’intérêt de faire participer de nombreux<br />

collégiens au ramassage manuel<br />

surlesplages<strong>du</strong>littoral<strong>du</strong><strong>Nord</strong>.<br />

Alexandra Pigny


Temps libre<br />

( )<br />

le Département vous propose<br />

Coups de vents : la suite<br />

Après les quarts de finale <strong>du</strong> concours Coups de Vents de composition<br />

pour orchestres d’harmonie <strong>du</strong> 3 au 10 mai, les réjouissances se<br />

poursuivent avec les quarts de finale. Ceux-ci auront lieu le 23 mai à<br />

Lille (théâtre Sébastopol), le 24 mai à Bruay-La-Buissière, le 25 mai<br />

à Sangatte, le 31 mai à Saint-Omer et le 1 er juin à Montigny-en-Gohelle.<br />

Les morceaux retenus seront interprétés<br />

par des orchestres amateurs. Les cinq<br />

œuvres sélectionnées pour la finale<br />

seront interprétées, le 28 juin au<br />

Nouveau Siècle à Lille, par l’orchestre<br />

d’harmonie des Hauts de France et par le<br />

Koninklijke Harmonie Van Thorn (Pays-<br />

Bas).<br />

Agenda<br />

( )<br />

Expositions<br />

◗ Jusqu’au 9 mai<br />

Abdelkebir Belasri, à la galerie<br />

de l’hôtel de Ville de<br />

Marcq-en-Barœul.<br />

◗ Du 8 au 12 mai<br />

Salon de printemps de l’atelier<br />

Gaspard Desprez, au centre<br />

social <strong>du</strong> Champ <strong>du</strong> cerf à<br />

Ronchin, tél. 03 20 88 46 76.<br />

◗ Du 7 au 14 mai<br />

Exposition d’art contemporain de<br />

l’atelier Watteau escaudinois, en<br />

hommage à Marius Wrobel, à la<br />

salle de la jeunesse à Escaudain,<br />

tél. 03 27 43 13 61.<br />

◗ Du 10 au 15 mai<br />

Exposition <strong>du</strong> club Art et Soie, au<br />

centre culturel de Solesmes,<br />

tél. 06 82 50 07 88.<br />

◗ Jusqu’au 17 mai<br />

Destins tissés <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>, peinture<br />

de Dominique Beaune, à la<br />

Manufacture des Flandres à<br />

Roubaix, tél. 03 20 20 09 17.<br />

◗ Jusqu’au 18 mai<br />

A, B, C, D, Et caetera, œuvres de<br />

Bertrand Gadenne et Étienne<br />

Pressager, au LAAC à<br />

Dunkerque, tél. 03 28 29 56 06.<br />

◗ Jusqu’au 25 mai<br />

• Dunkerque, les défis de la sidérurgie<br />

sur l’eau, au musée portuaire à<br />

Dunkerque, tél. 03 28 63 33 39.<br />

• Le Zoo d’Orsay et Bijoux Sculptures,<br />

à la Piscine à Roubaix,<br />

tél. 03 20 69 23 65.<br />

◗ Du 25 avril au 30 mai<br />

Dans mes petits papiers, installation<br />

de Dimitri Vazemsky, au Vivat<br />

à Armentières,<br />

tél. 03 20 77 18 77.<br />

Rens. et réservations pour la finale :<br />

Domaine musiques, tél. 03 20 63 65 80<br />

et www.coupsdevents.com<br />

◗ Du 3 au 31 mai<br />

Transparences, par Philippe<br />

Gourier, <strong>du</strong> mardi au samedi<br />

de 14 à 18 h à la galerie<br />

Robespierre à Grande-Synthe.<br />

◗ Jusqu’au 1 er juin<br />

Terres, traces et défilement,<br />

photographies de Sophie<br />

Deballe, au Centre historique<br />

minier, à Lewarde,<br />

tél. 03 28 95 82 82.<br />

◗ Jusqu’au 31 mai<br />

Wilfred Owen : la maison forestière,<br />

œuvres de Simon Patterson,<br />

au 9, rue <strong>du</strong> Cirque à Lille,<br />

tél. 03 20 21 10 51.<br />

D.R.<br />

◗ Du 29 mai au 1 er juin<br />

Ateliers Jean de Bologne, peintures<br />

et aquarelles, à la Halle<br />

aux draps à Douai,<br />

tél. 03 27 88 41 19.<br />

◗ Les 31 mai au 1 er juin<br />

1 ers rendez-vous d’été, peintures<br />

sur tous supports (bois, toile,<br />

porcelaine, tissu…) à la salle<br />

polyvalente d’Escaudœuvres,<br />

tél. 03 27 83 88 61.<br />

◗ Du 14 mai au 22 juin<br />

François, l’humanité radieuse,<br />

28 photos grandeur nature de<br />

fresques de Giotto, à l’église<br />

St-Maurice à Lille,<br />

tél. 06 69 15 91 43.<br />

◗ Jusqu’au 28 juillet<br />

Goya : les caprices et Les caprices<br />

contemporains, œuvres de<br />

Morimura, Chapman, Schütte,<br />

Pondick et Reekie, au palais<br />

des Beaux-Arts à Lille,<br />

tél. 03 20 06 78 00.<br />

Sur les traces d’Ana Thiel<br />

Originaire <strong>du</strong> Mexique, Ana Thiel a passé deux mois à<br />

l’atelier départemental <strong>du</strong> Verre à Sars-Poteries en<br />

résidence. Pendant ce séjour, elle a sillonné les<br />

routes, les champs et les villages afin de s’imprégner<br />

de l’histoire et de l’identité locales. Au creux d’un<br />

arbre, entre deux pavés, dans la niche d’une statuette,<br />

elle a pris des empreintes pour les transformer<br />

en pièces de verre. Le résultat de cette quête<br />

est livré dans une exposition poétique : on y découvre<br />

les pièces de verre, moulées par l’artiste, mais<br />

également les photos de ces pièces insérées dans la<br />

nature, à l’endroit même où elles ont été moulées.<br />

« Traces sur traces », <strong>du</strong> 24 avril au 25 août, musée-atelier départemental<br />

<strong>du</strong> Verre à Sars-Poteries, tél. 03 27 61 61 44 ou www.cg59.fr<br />

@ Pour en savoir plus : www.cg59.fr<br />

◗ Jusqu’au 31 août<br />

D’après nature, au musée des<br />

Beaux-Arts de Dunkerque,<br />

tél. 03 28 59 21 65.<br />

Salons/Foires<br />

◗ Le 11 mai<br />

33 e foire aux asperges, braderie,<br />

animation, vente de soupe,<br />

élection de Miss Asperges…<br />

à Raimbeaucourt,<br />

tél. 03 27 80 18 18.<br />

◗ Les 17 et 18 mai<br />

• 6 es Jardinades, animations<br />

culturelles, pédagogiques et<br />

sportives sur l’environnement,<br />

le jardinage et le cadre de vie,<br />

au château Dampierre à<br />

Anzin, tél. 03 27 28 21 12.<br />

• 7 es rendez-vous gourmands, à la<br />

salle <strong>du</strong> Meulenhof à Rexpoede,<br />

tél. 03 28 62 69 56.<br />

◗ Du 23 au 26 mai<br />

1 re fête <strong>du</strong> terroir, 150 pro<strong>du</strong>cteurs<br />

fermiers de toute la France, à<br />

l’espace Sculfort à Maubeuge,<br />

tél. 06 81 98 03 39.<br />

◗ Le 25 mai<br />

32 e bourse internationale d’échange<br />

de miniatures automobiles et jouets<br />

anciens, à l’hôtel Mercure à<br />

Lesquin, tél. 06 09 62 57 37.<br />

◗ Du 30 mai au 1 er juin<br />

1 er salon d’art et de création florale,<br />

au complexe André-Alsberghe à<br />

Wasquehal, tél. 03 20 65 72 31.<br />

◗ Le 1 er juin<br />

2 e salon <strong>du</strong> modélisme, à la salle des<br />

sports de Ligny-en-Cambrésis,<br />

tél. 03 27 85 54 90.<br />

◗ Le 6 juin<br />

Tremplin des créateurs, peintures,<br />

sculptures, bijoux, poteries,<br />

musiques, textes, etc. au square<br />

de l’Abbaye à Mons-en-Pévèle,<br />

tél. 06 07 55 52 04.<br />

◗ Les 7 et 8 juin<br />

Exposition vente-conseil d’horticulture<br />

et décoration de jardin, au Vert Bois<br />

à Bon<strong>du</strong>es, tél. 03 20 98 56 15.<br />

Théâtre<br />

◗ Le 6 mai<br />

Oscar et la dame rose, d’Éric-<br />

Emmanuel Schmitt, mise en<br />

scène Daniéla Bisconti,<br />

à l’espace Agora à Santes,<br />

tél. 03 20 07 88 26.<br />

◗ Le 11 mai<br />

Entre chien et loup, de Daniel<br />

Lemahieu, par la Cie A<br />

proprement dit, à 17 h à la<br />

salle des fêtes d’Avesnes-sur-<br />

Helpe, tél. 06 87 26 63 89.<br />

◗ Les 14, 15 et 16 mai<br />

Nous sommes tous des papous,<br />

de Denis Chabroullet,<br />

au Phénix à Valenciennes,<br />

tél. 03 27 32 32 32.<br />

◗ Les 16 et 17 mai<br />

Arlequin, serviteur de deux maîtres,<br />

de Carlo Goldoni, par la<br />

Caboche, au théâtre de Douai,<br />

tél. 03 27 88 86 54.<br />

◗ Du 27 au 31 mai<br />

Fêt’Art, festival des amateurs<br />

de théâtre, au théâtre<br />

des 3 chênes à Le Quesnoy,<br />

tél. 03 27 28 78 20.<br />

Cirque<br />

◗ Le 25 mai<br />

Semianyki, par le Teatr Licedei<br />

au théâtre Sébastopol à Lille,<br />

tél. 03 20 52 71 24.<br />

LE NORD - MAI 2008 - 29


( )<br />

Agenda<br />

◗ Les 26, 27 et 28 mai<br />

Je ne suis pas un numéro, par<br />

Ludor Citrik, au Prato à Lille,<br />

tél. 03 20 52 71 24.<br />

Danse<br />

◗ Le 14 mai<br />

Tricôté, chorégraphie Mourad<br />

Merzouki, C ie Käfig,<br />

au Manège à Maubeuge,<br />

tél. 03 27 65 65 40.<br />

◗ Le 16 mai<br />

Celtic Legends, sur la scène<br />

Vauban à Gravelines,<br />

tél. 03 28 23 59 57.<br />

◗ Le 18 mai<br />

Grand bal tango avec l’orchestre<br />

Zarate, à la salle Gustave<br />

Dedecker à Croix,<br />

tél. 03 20 26 67 53.<br />

◗ Le 20 mai<br />

Mil et An, chorégraphie Pàl<br />

Frenàk, au Phénix<br />

à Valenciennes,<br />

tél. 03 27 32 32 32.<br />

◗ Les 22 et 23 mai<br />

Les couturiers, chorégraphie<br />

Nathalie Baldo, le 22 au Vivat<br />

à Armentières,<br />

tél. 03 20 77 18 77, et le 23<br />

à l’espace Agora à Santes,<br />

tél. 03 20 07 88 26.<br />

◗ Les 23 et 24 mai<br />

Terrain vague, par la C ie Käfig,<br />

au Colisée de Roubaix,<br />

tél. 03 20 24 07 07.<br />

Sport<br />

◗ Du 8 au 11 mai<br />

Concours international d’attelage<br />

de chevaux de trait, au domaine<br />

<strong>du</strong> Bien aller à Marquillies,<br />

tél. 03 20 29 43 76.<br />

◗ Le 11 mai<br />

• 20 e fête de la randonnée, avec<br />

randonnées cyclo, pédestre et<br />

VTT et randonnée musicale<br />

avec la Cie le Petit Orphéon,<br />

départ salle des fêtes<br />

d’Hamel, tél. 03 27 89 04 56.<br />

• 24 e challenge cyclo <strong>du</strong> Dr Forest,<br />

4 circuits route de 25 à 100<br />

km et le circuit des 15 côtes<br />

(95 km), au départ de<br />

Maubeuge,<br />

tél. 03 27 68 41 60.<br />

◗ Le 18 mai<br />

Course d’orientation, par équipe<br />

de deux : VTT et /ou cavalier(s),<br />

boucle de 17 km, au départ à<br />

l’accueil de jour <strong>du</strong> centre<br />

Hélène-Borel à Raimbeaucourt,<br />

tél. 03 27 93 16 65.<br />

◗ Le 25 mai<br />

13 e cyclothon Lille-Cassel, 10 e<br />

randonnée pédestre (14 km)<br />

et 5 e balade familiale (5 km)<br />

Cassel-Cassel, au profit des<br />

Petits frères des Pauvres,<br />

tél. 03 20 74 01 07.<br />

30 - LE NORD - MAI 2008<br />

◗ Le 1 er juin<br />

Rando des monts des Flandres,<br />

parcours fléchés de 6, 12 et 16<br />

km, au départ de la salle des<br />

fêtes <strong>du</strong> moulin de Boeschèpe,<br />

tél. 03 28 49 44 78.<br />

Tourisme<br />

◗ Le 10 mai<br />

Circuit des monts de Baives,<br />

départ 14 h 30 de l’église<br />

de Baives.<br />

◗ Le 22 mai<br />

Papoter sans faim, visite guidée<br />

et repas convivial sur le thème<br />

<strong>du</strong> Torse de Camille Claudel,<br />

à la Piscine à Roubaix,<br />

tél. 03 20 69 23 61.<br />

◗ Le 1 er juin<br />

Circuit des fraudeurs, de 10 à 12 h<br />

au départ de l’ancienne<br />

douane à Wattrelos,<br />

tél. 03 20 75 85 86.<br />

Musique<br />

◗ Du 2 au 22 mai<br />

10 e festival Wazemmes l’accordéon,<br />

à Lille, tél. 03 20 22 12 59.<br />

◗ Le 16 mai<br />

Vampire weekend, au Grand Mix à<br />

Tourcoing, tél. 03 20 70 10 00.<br />

◗ Le 18 mai<br />

La symphonie fantastique, de Berlioz<br />

par l’orchestre Anima Eterna,<br />

direction Jos Van Immerseel,<br />

au Phénix à Valenciennes,<br />

tél. 03 27 32 32 32.<br />

◗ Le 21 mai<br />

Juliette, au théâtre Sébastopol à<br />

Lille, tél. 03 28 04 56 62.<br />

◗ Le 22 mai<br />

Philippe Jaroussky, contre-ténor,<br />

à l’Hippodrome à Douai,<br />

tél. 03 27 99 66 66.<br />

◗ Le 24 mai<br />

• Le grand orchestre de Marcq-en-<br />

Barœul, direction Marc Bollen,<br />

jazz, au théâtre Charcot à<br />

Marcq-en-Barœul,<br />

tél. 03 20 74 18 64.<br />

• L’amour aux rayons X, conférence<br />

lyrique et fantaisiste par la C ie<br />

On Off, à la salle des fêtes de<br />

Seclin, tél. 03 20 62 94 43.<br />

◗ Le 25 mai<br />

Feist, à l’Aéronef à Lille,<br />

tél. 03 28 04 56 62.<br />

◗ Les 30 et 31 mai<br />

Cisco Herzhaft, au Croque-Notes à<br />

Seclin, tél. 03 20 90 08 34.<br />

◗ Le 30 mai<br />

Concert des amis de l’orgue,<br />

F. Lombard, P. Meesemaecker,<br />

D. Houque, R. Moercant et la<br />

chorale Capella, à l’église de<br />

Malo à Dunkerque,<br />

tél. 06 74 54 35 89.<br />

◗ Le 31 mai<br />

Les Prairie Dogs, à l’Ermitage<br />

à Aubigny-au-Bac,<br />

tél. 03 27 80 55 66.<br />

Humour<br />

◗ Le 16 mai<br />

Patrick Cottet-Moine, au théâtre de<br />

Caudry, tél. 03 27 70 09 60.<br />

◗ Le 23 mai<br />

Marc Jolivet aime sa planète,<br />

au Phénix à Valenciennes,<br />

tél. 03 27 32 32 32.<br />

◗ Les 30 et 31 mai<br />

Éloge de la pifométrie,le 30 au<br />

palais <strong>du</strong> Littoral à Grande-<br />

Synthe, tél. 03 28 21 66 00,<br />

et le 31 au théâtre de Caudry,<br />

tél. 03 27 70 09 60.<br />

Fêtes/Festivals<br />

◗ Le 11 mai<br />

5 e rata <strong>du</strong> poilu, repas et journée<br />

portes ouvertes au fort de<br />

Leveau à Feignies,<br />

tél. 03 27 62 37 07.<br />

◗ Du 13 au 18 mai<br />

Semaine Art et Psychiatrie,<br />

expo, conférences, théâtre…<br />

à l’EPSM des Flandres à<br />

Bailleul, tél. 03 28 43 45 46,<br />

poste 42 28.<br />

◗ Du 3 au 17 mai<br />

Nuits Document’A.L., regards<br />

documentaires sur l’Amérique<br />

latine, dans différents lieux<br />

de la Métropole,<br />

tél. 06 24 01 13 40.<br />

◗ Du 14 au 25 mai<br />

6 e festival de l’Amitié et de la<br />

Citoyenneté, sur le thème <strong>du</strong><br />

Portugal, musique, danse,<br />

théâtre, expositions… à<br />

Roubaix, tél. 03 20 66 46 44.<br />

◗ Du 17 au 23 mai<br />

Souffles de verres, en présence<br />

de trois artistes verriers en<br />

résidence, à l’atelier-musée<br />

<strong>du</strong> verre àTrélon,<br />

tél. 03 27 60 66 11.<br />

◗ Les 17 et 18 mai<br />

Fête <strong>du</strong> nautisme, exposition et<br />

vente de bateaux, brocante<br />

nautique, balades en bateau…<br />

à la base nautique Flandre Lys<br />

à Haverskerque,<br />

tél. 03 28 50 14 90.<br />

◗ Le 18 mai<br />

• 7 e journée <strong>du</strong> livre jeunesse et de<br />

la BD, animations, contes et<br />

lectures, expo, spectacles,<br />

jeux…, de 10 h à 18 h 30 à la<br />

Ribambelle à Lesquin.<br />

• Fête de la fraise et <strong>du</strong> bon goût,<br />

terroir, artisanat, animations,<br />

à la salle polyvalente de<br />

Tressin, tél. 03 20 41 01 48.<br />

◗ Le 1 er juin<br />

Brocante, de 7 à 15 h à<br />

Saint-Amand-les-Eaux,<br />

tél. 06 80 35 85 07.<br />

◗ Le 8 juin<br />

Vide grenier des cousins, grande<br />

vente au déballage dans<br />

le quartier de la Cousinerie<br />

à Villeneuve d’Ascq,<br />

tél. 03 20 05 04 86.<br />

Jeune public<br />

◗ Le 7 mai<br />

Pinocchio, texte et mise en<br />

scène Joël Pommerat d’après<br />

Carlo Collodi, à l’Hippodrome à<br />

Douai, tél. 03 27 99 66 66.<br />

D.R.<br />

◗ Le 13 mai<br />

L’enfant de la jungle, par la Cie<br />

l’Oiseau-Mouche, dès 8 ans,<br />

à la salle des fêtes de Cantin,<br />

tél. 03 27 89 99 94.<br />

◗ Les 17 et 21 mai<br />

Hansel et Gretel, mise en scène<br />

de Marcello Chiarenza, dès<br />

6 ans, au Grand Bleu à Lille,<br />

tél. 03 20 09 88 44.<br />

◗ Les 18 et 21 mai<br />

La Balle rouge, opéra d’objets par<br />

la C ie <strong>du</strong> Chat Pitre, dès 5 ans,<br />

le 18 aux Arcades à Faches<br />

Thumesnil, tél. 03 20 62 96,<br />

96 et le 21 au palais <strong>du</strong> Littoral<br />

à Grande-Synthe,<br />

tél. 03 28 21 66 00.<br />

◗ Le 20 mai<br />

Parôles, de Malo C ie à l’espace<br />

culturel Barbara à Petite-Forêt,<br />

tél. 03 27 34 86 53.<br />

◗ Le 27 mai<br />

Les trois écus d’or, danse<br />

contemporaine par la C ie<br />

Myriam Dooge, dès 6 ans, aux<br />

Arcades à Faches Thumesnil,<br />

tél. 03 20 62 96 96.<br />

◗ Les 28 et 31 mai<br />

Mystoires, marionnettes, dès 3<br />

ans, au Grand Bleu à Lille,<br />

tél. 03 20 09 88 44.<br />

◗ Le 1 er juin<br />

Pinocchio, par la Cie Pascale<br />

Meurisse, au théâtre municipal<br />

d’Anzin, tél. 03 27 38 01 10.<br />

◗ Jusqu’au 25 juin<br />

Ateliers comptines, pour les<br />

moins de 12 ans et leurs<br />

parents, 7 thèmes différents,<br />

30 séances dans 19 communes<br />

<strong>du</strong> Valenciennois,<br />

tél. 03 27 09 97 78.


Livres<br />

( )<br />

L’Indigène<br />

de Jean-Denis Clabaut<br />

En ce 90 e anniversaire<br />

de l’Armistice,<br />

ce n’est pas la<br />

moindre des qualités<br />

de L’Indigène<br />

que de faire revivre<br />

la mémoire<br />

des tirailleurs sénégalais, morts<br />

pour la France en 14-18. À la<br />

grande histoire, Jean-Denis Clabaut<br />

mêle la petite histoire de la<br />

passion secrète et éphémère<br />

vécue par Kandjoura et Marianne,<br />

dans l’enfer de la Somme.<br />

Une écriture fluide sert au mieux<br />

un scénario bien ficelé, fruit de<br />

l’imagination d’un auteur par ailleurs<br />

professeur des écoles et<br />

archéologue médiéviste.<br />

France-Empire, 329 pages, 20 euros.<br />

L’usine dans la ville<br />

Fives-Lille<br />

d’Emmanuel Goulliart<br />

E m m a n u e l<br />

Goulliart allie<br />

images d’archives<br />

et phot<br />

o g ra p h i e s<br />

c o n t e m p o -<br />

raines pour présenter l’usine<br />

Fives-Lille au cœur de son quartier.<br />

Les témoignages des habitants<br />

<strong>du</strong> quartier et des anciens<br />

employés animent les photographies<br />

et retracent l’histoire de<br />

l’entreprise. L’occasion de découvrir<br />

les techniques d’antan et le<br />

visage poétique d’un quartier<br />

autour de son usine. Un très beau<br />

livre !<br />

Éditions de l’Étagère, 30 euros.<br />

Les Archives en expos<br />

Disponible notamment<br />

auprès des<br />

CDI des collèges<br />

ainsi que dans les<br />

mairies, le catalogue<br />

des expositions<br />

itinérantes des Archives<br />

départementales <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> vient<br />

d’être édité. Présenté sous forme<br />

de classeur, il est constitué de<br />

fiches présentant chronologiquement<br />

et par thèmes quelque 29<br />

expositions. L’emprunt de ces<br />

expositions, composées de panneaux,<br />

photos, affiches et autres<br />

documents pédagogiques, est<br />

gratuit.<br />

Rens. ADN, 22, rue Saint-Bernard<br />

à Lille, 03 20 85 31 50.<br />

CD<br />

( )<br />

Labo<br />

One billion satellites<br />

R e p r e n a n t<br />

q u e l q u e s<br />

m o r c e a u x<br />

d’un premier<br />

mini-album,<br />

le groupe<br />

lillois sort aujourd’hui un vrai premier<br />

opus de onze titres. Le quatuor<br />

développe son savoir-faire<br />

aperçu précédemment avec des<br />

compositions rock ou pop mâtinées<br />

d’un zest d’électro. Labo<br />

crée une atmosphère qui lui est<br />

propre, envoûtante (Fag end, Bristow)<br />

et accrocheuse (Echoes,<br />

20_B). Une atmosphère qui ne<br />

demande qu’à prendre toute sa<br />

dimension en concert.<br />

Tourne disque / WTPL Music.<br />

( )<br />

DVD<br />

La trilogie<br />

chorégraphique<br />

d’Arnaud Demuynck<br />

Trois films d’animations<br />

autour<br />

d’un seul et<br />

même sujet : la<br />

danse. Arnaud<br />

Demyunck, scénariste,réalisateur<br />

et pro<strong>du</strong>cteur de ces trois<br />

courts-métrages, propose une<br />

plongée dans la création contemporaine<br />

en s’inspirant des chorégraphies<br />

réelles de Cyril Viallon,<br />

Cécile Loyer et Thomas Lebrun.<br />

Ces trois univers laissent place à<br />

l’émotion par la force des corps<br />

en mouvement.<br />

Les Films <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>, 14,95 euros,<br />

www.lesfilms<strong>du</strong>nord.com<br />

à table<br />

( )<br />

Ingrédients<br />

(pour 4 personnes)<br />

Préparation<br />

> 2 soles ou 8 filets<br />

> 50 g de beurre<br />

> farine<br />

> sel fin<br />

> poivre blanc<br />

Pour la vinaigrette :<br />

> 15 cl de vinaigre<br />

blanc<br />

> 50 g de sucre<br />

semoule<br />

> 2 à 3 cl<br />

de chicorée liquide<br />

un plat, des chefs<br />

Philippe Leroy,<br />

professeur de cuisine<br />

et les élèves <strong>du</strong> lycée<br />

hôtelier Notre-Dame<br />

de la Providence<br />

à Orchies<br />

Salade d’endives<br />

aux filets de sole<br />

> Lever les filets de sole puis<br />

les rouler en plaçant le côté<br />

peau à l’intérieur. <strong>Mai</strong>ntenir<br />

à l’aide d’un pic en bois<br />

puis réserver au frais.<br />

> Dans une petite casserole,<br />

placer le vinaigre blanc et le<br />

sucre puis ré<strong>du</strong>ire l’ensemble<br />

jusqu’à épaississement,<br />

ajouter la chicorée liquide.<br />

Détendre avec un peu d’eau<br />

si le mélange est trop épais.<br />

> Plonger dans l’eau bouillante<br />

salée les feuilles de céleri vert<br />

puis les rafraîchir. Bien les<br />

égoutter et les mixer avec<br />

l’huile de pépin de raisin.<br />

Verser dans une passette<br />

pour récupérer l’huile.<br />

> Fariner chaque côté<br />

<strong>du</strong> médaillon de sole. Fondre<br />

le beurre dans une poêle et<br />

> 15 cl d’huile de<br />

pépin de raisin<br />

> 20 feuilles de<br />

céleri vert environ<br />

> sel et poivre<br />

Pour la salade :<br />

> 2 endives<br />

> 2 carmina<br />

(endives rouges)<br />

lorsqu’il devient légèrement<br />

noisette, ajouter<br />

les médaillons. Colorer<br />

chaque face et arroser à l’aide<br />

<strong>du</strong> beurre de cuisson (celui-ci<br />

ne doit pas brûler).<br />

Assaisonner les filets.<br />

> Tailler finement les endives<br />

(au dernier moment). Dans<br />

un saladier, ajouter un peu de<br />

vinaigre de chicorée, <strong>du</strong> sel,<br />

<strong>du</strong> poivre puis l’huile de céleri.<br />

Mélanger et incorporer les<br />

endives afin de les assaisonner.<br />

> Sur une assiette à fond<br />

blanc, réaliser des traces de<br />

vinaigre de chicorée et d’huile<br />

de céleri. Placer vos filets<br />

(2 par personne). Disposer<br />

votre salade d’endives<br />

et décorer de feuilles<br />

de céleri frit.<br />

LE NORD - MAI 2008 - 31

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