Qu'est-ce qu'un trucage? Vers une définition impossible - L'origine

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Du trucage au..t effets spécialu
du jeu télé de TF1, le Bidgil. Le mouvement
reproduit est évidemment plus fluide que celui
recréé, même si cela fonctionne sunout pour
des êtres humanoïdes - cela n'a pas fonctionné
par exemple pour les fantômes de Casper, trop
éloignés d'une référence humaine.
Motion control : Les batailles de La guerre
des éloi les. La caméra est entièrement contrôlée
par un ordinateur, qui enregistre tous les paramètres
d'un mouvement, et peut les reproduire
à l'infini. Le motion control permet donc de
réaliser des combinaisons d'images pour obtenir
un plan au final en mouvement, ce qui n'e;:t
bien sûr pas possible si les deux - ou plu sieurs
- images à mélanger n'ont pas exactement le
même mouvement de caméra.
Peinture sur verre (Malle painting) : Nombres
de paysages et de châteaux imaginaires,
comme celui du Dracula de Coppola. La peinture
sur verre prolonge un décor existant, ou le
recrée entièrement. Au début du ci néma, une
plaque de velTe était insérée entre la caméra et
le décor, et le peintre exécutait son travail en
d irect. C'était le "glass shot ». Mais par la
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Toy Storv ou le 11 Key frame ))
suite, au lieu de faire sa pcinlure, le peintre se
contentera de créer un cache noir, protégeant la
surface à modifier. Le cache scra plus tard remplacé
par une peinture qu'il "ura tout le temJls
de Iravailler en laboraloire: c'est le «matte
painting », de malle = cache. La caméra doit
bien sûr rester fixe - jusqu'il l'avènement de la
motion control. Ces peintures sont plus
« impressionnistes }) que réalistes, dans la
mesure où le spectateur retient une idée
d ' ensemble, et n'ajamais le lemps de l' admirer
longtemps. Paradoxalement. si la peinture est
Iloue, imprécise en général, le peintre se focalise
souvent sur quelques détails qu'il peaufine,
ct qui attireront par la su ite l'attention du spectateur.
De même, J'absence forcée de mouvement
dans la peinture sera corrigée en ayant
recours à d'autres techn iq ues, pour lui rajouter
des éléments en mouvement (nuages, personnages...
). La peinture sur verre reste proche des
maquettes, et sont souvent utilisées en combinaison
: une maquette au premier plan, car en
relief, et une peinture en fone!, cn perspective.
Les maquettes om la particul arité de devoir être
Lexique des renfles techniques :des rapports enrre les limùarions rechniques el ce qui apparait sur grand écran
filmées au ralenti, pour gagner en corpulence
en grosseur (les incendies, les explosions .. .).
Une règle de base veut que l' on filme à une
vitesse égale à la racine carrée de l'échelle de la
maquette. Pour un bateau au 16', la caméra
devra filmer quatre fo is plus vi te, ce qui donnera
une image ralentie quatre fois à la projection.
R ear projection : voir transparence.
Rotoscopie : Les sabres laser de Star Wars.
La rotoscopie, notion issue d u dessin animé, est
à la base une retouche d'un plan par l'usage du
dessin. Sur un cellas - une feuille transparente
- on dessine image par image les modifications
à apporter au plan. puis on filme le plan originel
el le cellas pour obtenir l'image finale altérée.
A la base, la rotoscopie concernait les dessins
qui étaienl exécutés à panir d'images filmées
décalquées. On était sûr ainsi d'avoir un mouvement
«réaliste ». puisqu'il s'était vraiment
produit. Mais par la suile, on va désigner sous
ce lerme de rOloscopie toutes les fois où le
dessin inlervient et s'ajoute à une image filmée.
Schuftan (procédé) . du nom américanisé de
son inventeur, Eugène SchLifftan : la ville de
Me/ropolis. Grâce à un miroir, placé à 45'
entre le plateau et la caméra, on combine
ensemble des plans de maquettes et de décors
réels, ceux-ci pouvant inclure des acteurs. Le
tain du miroir est gratté aux endroils où le décor
réel doit apparaître, et laissé pour réfléchir la
maquette, placée il une certaine distance de ce
miroir et de la caméra, pour coller à la perspective
et gagner en proponion.
Stop m otion : voir animation image par
image.
Surimpression : Les fantômes comme ceux
de Topper. Deux images sont impressionnées
sur une même pellicule, donnant l'impression
que les objets flottent, sont transparents. Généralement,
la surimpression mélange un plan
avec un objet, filmé sur fond noir, ce qui donne
l'impression que seul cet objet se rajoute à
l'image de base, et ce qui évite de l'encombrer
avec des objets indistincts. C'est par exemple
un visage, des yeux qui se surimpressionnenl au
plan d'un homme en train de penser, signe de
mélancolie, de souvenir (voir le travail de Marc
Vernet sur cette notion in Figures de l'absence).
Le côté évanescent des objets surimpressionnés
associe cette technique aux famômes (La charrelie
fall/ôme), aux rêves (Sherlock Junior),
même si la technique est de moins en moins
employée (les fantômes de Casper ou de SOS
famômes sont encore légèrement translucides,
mais gagnent en corporalité).
T emps mort (ou bullet time): les acteurs
figés en l'air de Matrix. A nouveau, le cinéma
s'inspire de lechniques pholographiques (les
sculptures de temps d'Emmanuel Carlier, entre
autres) pour donner une sensation de temps suspendu.
Dans ces plans, mis à la mode par
Matrix, mais déjà présents dans Perdus dans
/ 'espace par exemple, un acteur se fige en
pleine action (souvent en saut dans les airs)
pendant que la caméra toume autour de lui
Pour ce faire, des centaines d'appareils pholo
encerclenl l'acleur, el prennent une pholo au
rnêmc moment. Ces photos seront reliées par
Illorphing pour donner l'impression d'un mouvemenl
de caméra-travelling qui n'a jamais eu
lieu. A panir de Ma/rix, les plans "temps
morts» se multiplieront, mais surtout en référence
ou en se moquant de cet inspirateur (SCQl')!
i'vlovie, Charlie e/ ses drôles de dames ... ).
Tireuse optique (optical printer, truca) : tous
les plans composés, à commencer par ceux de
Ci/izen Kane. A la base, une tireuse optique est
composée d'un projecteur et d'une caméra
emegistreuse qui se font face, séparés par un
écran. Le bm originel visait il dupliquer rapidement
et efficacement des films. Mais on s'est
très vite rendu compte que cet écran intennédiaire
permettait de réaliser un cenain nombre
de trucages, des retouches d'images à la main
(rOloscopie), mais aussi de réaliser plus rapidement
el facilement des fondus enchaînés, des
zooms, des mouvements de caméra, des ralentis
ou accélérés, des volets ... jusqu'aux compositions
d'images les plus complexes. En utilisanl
un projecteur muni d'une réserve bi-pack (deux
pellicules), la tireuse optique peut se livrer à
toutes sortes de combinaisons, et reste à l' origine
de tous les effets spéciaux modemes. Les
effets réalisés auparavant en direct (fondusenchaînés)
seront dorénavant attribués au
dépanement optique, ou au laboratoire, séparant
les techniques en deux panies, celles qui
s'exécutent en direct, et celles qui sont utilisées
après le tournage, en post-production. La truca
numérique améliore encore les combinaisons
d'images qui deviennent réellement imperceptibles.
.
Transpa r ence (Back ou rear projection):
Tous les plans - ou presque - d'acteurs dans
des moyens de locomotion, voitures en têle.
Une caméra projette le décor de fond sur un
écran translucide (transparent au final car censé
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