REB -_1959_num_17_1_1211.pdf - Bibliotheca Pretiosa
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240 REVUE DES ÉTUDES BYZAKTINES<br />
(n. 259), ce que nie évidemment l'orthodoxie contemporaine (n. 259 bis).<br />
D'inspiration christologique, l'Hypapante se teinte tout naturellement de<br />
couleurs mariales. D'après le témoignage de Théophylacte Simocatta,<br />
au début du vne siècle, elle se célébrait à Constantinople le 14 février,<br />
tandis que la naissance du Sauveur y était commémorée le 6 janvier; elle<br />
était précédée d'une vigile et comportait une procession de caractère<br />
pénitentiel (n. 260). Voilà qui n'a rien de bien nouveau! A Antioche, saint<br />
Jean Chrysostome aurait voulu placer la fête le 2 février. C'était aller contre<br />
l'usage reçu à Jérusalem et la tentati\re n'aboutit pas. Cet échec expliquer<br />
ait qu'une homélie inédite in Hypapantum, très probablement prononcée<br />
par la Bouche d'or, n'a pas été transmise dans les collections chrysostomiennes<br />
(n. 261). Sur la fête de l'Annonciation, voir n. 286; sur celle de<br />
la Présentation n. 315.<br />
L'hymnographie byzantine chante la Théotokos sur tous les tons. Cela<br />
se vérifie en général (n. 255), et en particulier pour certains offices liturgiques<br />
(n. 262 suiv.). A. Kotsis (n. 263) interprète le sens littéral et allégorique<br />
des hirmoi des canons pour les fêtes mariales attribués à Cosmas de Maïouma,<br />
à saint Jean Damascene, à Joseph l'Hymnographe. De son côté le<br />
papas Ferrari (n. 262) dégage le sens mariai du Polyeleos. On appelle ainsi<br />
le psaume 135 chanté à l'office de l'aurore en intercalant entre chaque<br />
verset l'hypopsalma "Οτι. εις τον αιώνα το έλεος αύτοΰ. 'Αλληλούια. Là serait la<br />
source principale de l'acathiste et « tout porterait à croire que Romanos<br />
le Mélode a été chargé de composer son chef-d'œuvre en l'encadrant dans<br />
le Polyeleos » (p. 131).<br />
Selon le P. Gnolfo, « il faut chercher dans la fête byzantine du patronage<br />
de Marie l'origine de la dévotion au titre Auxilium christianorum de l'église<br />
latine » et « il est clair que la victoire de Lépante se rattache directement<br />
à Vapodosis de cette solennité ». Le titre lui-même a ses racines dans le<br />
Sub tuum, l'acathiste, le Pacte de Miséricorde et le Pokrov de la Mère de<br />
Dieu (n. 274).<br />
XIII. Sub tuum, Acathiste, Paraelisis, Acolouthies, Pokrov.<br />
275. O. Stegmüller, « Sub tuum praesidium ». Bemerkungen zur ältesten Überl<br />
ieferung, Zeitschrift f. kath. Theol., LXXIV (1952), 76-82.<br />
276. I. Cecchetti, Sub tuum praesidium, Enc. Catt. XI (1953), 1468-1471. Du<br />
même, Le « Sub tuum praesidium», la plus antique des prières à la Mère de Dieu,<br />
Marie, VII (1955,), 168-<strong>17</strong>3.<br />
277. B. Renucci, « Sub tuum praesidium », Palestra del Glero, XXXIII (1954),<br />
212-215.<br />
278. Sub tuum praesidium, Papyrus Rylands 470, L. C. Mohlberg et D. Balboni<br />
ediderunt (Materiale didattico, fac-similé B, sez. lit. 1), Fano, Typis Paul.<br />
Berardi, 1954.<br />
279. D. Balboni. Sub tuum praesidium (Papyrus Rylands 470, saec. III), Ephe-<br />
merides liturgicae, LXVIII (1954), 245-247.<br />
280. J. Delamare PSS, La plus ancienne prière à la Sainte Vierge: Sub tuum<br />
praesidium, Vie spirituelle, XGV (1956), 149-159.