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REB -_1959_num_17_1_1211.pdf - Bibliotheca Pretiosa

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BULLETIN DE THÉOLOGIE MARIALE BYZANTINE 235<br />

témoignages (n. 205). Mgr Vona a ramassé dans un vaste ensemble les textes<br />

inventoriés par les chercheurs (n. 206), tandis que le docteur Breckenridge<br />

a constitué un recueil iconographique, surtout occidental (pour l'Orient<br />

on cite deux exemples syro-palestiniens, dont l'évangéliaire de Rabula,<br />

pi. I, et une miniature byzantine), où il est dit que M. Giannelli manque de<br />

prudence lorsqu'il se permet de corriger le texte de saint Jean Chrysostome,<br />

dans le but de fixer le plus tôt possible une date à l'apparition de la légende<br />

(n. 14 du n. 207). Il est surprenant que le texte archiconnu de Romanos le<br />

Mélode ait échappé à ces investigations. Maintes fois édité (Pitra, Krumbacher,<br />

Camelli, Eustratiadès, etc.), publié en traduction française dans des<br />

ouvrages à portée de toutes les mains (Régamey, Les plus beaux textes<br />

sur la Vierge Marie, Paris, 1946, p. 84; Khawam, Vie Spirit. 92, 1955, p. 260<br />

et Le Christ Rédempteur, Paris, 1956, p. 124), déclamé au cours de célébra<br />

tions paraliturgiques à Sainte-Odile (Paris), à Chamonix, à Chartres devant<br />

quatre mille étudiants et sous les projecteurs de la Télévision française, le<br />

f,ameux Οτι πρώτη με όρας άπο τοΰ τάφου a finalement été remarqué par<br />

M. Giannelli, grâce à l'édition de Livadaras (dans Thomadakis cité plus<br />

haut n. 15), comme il l'avoue lui-même dans une note du Silloge<br />

bizantina in onore di S. G. Mercati (p. 71 du n. 202), au moment même où<br />

M. Breckenridge, le seul à ne pas se laisser surprendre, soulignait prudem<br />

ment la portée de ce texte (note 25 du n. 207). L'affirmation du « roi des<br />

mélodes » est d'autant plus remarquable qu'elle n'implique ni l'exégèse<br />

aberrante de saint Jean Chrysostome (identification de « l'autre Marie »<br />

avec la Mère du Seigneur) ni la thèse irrecevable de la permanence ininte<br />

rrompue de la Vierge Marie près du sépulcre. D'autre part, si le Χριστός πάσχων<br />

est vraiment de saint Grégoire de Nazianze ou du moins s'il est datable<br />

du ive siècle, comme s'est employé à le démontrer M. A. Tuilier qui prépare<br />

l'édition critique de ce « centon » (Cf. Actes du F/e Congr. intern. d'Et. byz.,<br />

Paris, 1948, t. I, Paris, 1950, pp. 403-409) et comme le prétend, mais sans<br />

aucune préoccupation critique, Mgr Agathange, métropolite de Cydonia<br />

(Ηθικά Ποιήματα, Salonique 1950), nous aurions peut-être là le plus ancien<br />

témoignage d'où dépendrait Romanos lui-même, de la fameuse apparition<br />

qui, selon Réau ■ —<br />

· et ce n'est pas la seule assertion ahurissante de cet<br />

historien de l'art — aurait été érigée en dogme par la Contre- Réforme. Cf.<br />

Iconographie de Vart chrétien, t. II, Iconographie de la Bible, 2. Le Nouveau<br />

Testament, Paris, 1956, p. 555.<br />

XI. Culte, dévotion.<br />

208. St. Goluvich, Marian Devotion in the Eastern Church, American Eccl. Rev.<br />

GXXXII (1955), 361-372.<br />

209. G. Valentini, II culto di Maria nette Chiese Orientali, Theotocos, p. 388-421.<br />

210. Ph. de Regis S. J., La Sainte Vierge et VOrient Chrétien, du Manoir IV<br />

(1956), 711-727.<br />

211. F. Tailliez S. J., La Vierge dans la littérature populaire roumaine, ibid.<br />

II (1952), 273-323.<br />

212. S. Tyszkiswicz S. J., La dévotion des saints russes à Marie, ibid. Ill (1954),<br />

697-709.

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