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REB -_1959_num_17_1_1211.pdf - Bibliotheca Pretiosa

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BULLETIN DE THÉOLOGIE MARIALE BYZANTINE 213<br />

exposé qui nous paraît, en la matière qui nous occupe, la synthèse la plus<br />

originale et la mieux réussie.<br />

Le lecteur italien dispose, lui aussi, d'une étude d'ensemble, honnête<br />

sans plus, due au professeur de théologie orientale et de patrologie (disci<br />

plines regrettablement escamotées en ce haut lieu du thomisme intégral)<br />

de l'Athénée pontifical Angelicum (n. 30). Il est fâcheux d'y rencontrer<br />

des expressions inexactes. C'est ainsi, par exemple, que Pierre Moghila<br />

est décoré, avec obstination, du titre de patriarche de Kiev. Le P. Serge Bul<br />

gakov, assez longuement étudié, semble encore en vie. Les récentes préci<br />

sions chronologiques touchant Nicolas Cabasilas sont ignorées. Par ailleurs,<br />

il est plaisant de noter que l'auteur admet sans répugnance que dans la<br />

Somme, saint Thomas nie l'Immaculée Conception, condescendance assez<br />

rare chez un Dominicain de l'Angélique. Une surprise moins heureuse attend<br />

le lecteur au terme de la dissertation où la bibliographie ne mentionne pas<br />

la Mariologia Orientalis du P. Gordillo. Dans sa récente Introduzione<br />

alla teologia orientale, Rome, 1958, le P. Emmi n'est pas mieux renseigné.<br />

Inspiré des articles du P. Strotmann, moine de Chevetogne (n. 31-32)<br />

et d'un ouvrage de Ch. Moeller (Mentalité moderne et evangelisation, Coll.<br />

« Lumen Vitae », VII, Bruxelles, 1955, 304 p., surtout p. <strong>17</strong>5-181), le pano<br />

rama du chanoine Havet (n. 31) est teinté d'irénisme délicat. A un bref<br />

aperçu de la mariologie orientale font suite de pertinentes considérations<br />

où l'auteur fait le point, sur ce sujet, de nos divergences, mais surtout<br />

du patrimoine commun. La théologie latine dans ce qu'elle comporte<br />

d'excessif et de systématisation outrancière n'est point ménagée. La char<br />

ité qui anime ses pages finit par envelopper la pensée orthodoxe d'idéales<br />

couleurs où s'estompent les déficiences réelles et les animosités qui n'ont rien<br />

d'illusoire de nos frères séparés. L'étude du P. Timotheus (n. 34) procède<br />

de la même optique.<br />

La Revue du Patriarcat de Moscou et ses satellites occidentaux parlent<br />

fréquemment de la Bogorodica. Un jésuite du Russicum a décanté la sub<br />

stance doctrinale de ces divers articles (n. 35). La politique antilatine y a<br />

peu de place. Les agressions viennent plutôt de Grèce. Publiée à l'occasion<br />

de la définition de l'Assomption, la brochure de l'archimandrite Katsa-<br />

nevakis « qui préside aux destinées spirituelles de la communauté ortho<br />

doxe de Naples » nous montre jusqu'où la vraie tradition orthodoxe peut<br />

être défigurée par le parti pris antiromain (n. 36). A croire notre polémiste,<br />

seule l'Église latine a pris au sérieux les apocryphes et, de ce fait, sa mariol<br />

ogie a beaucoup souffert. Par contre, la théologie orthodoxe a parfaitement<br />

échappé à cette contagion. C'est pourquoi l'Église byzantine enseigne sim<br />

plement la μετάστασις,· le transfert du corps de la Mère de Dieu. Le dogme<br />

de l'Assomption est l'oeuvre des Jésuites (!). L'auteur nous assure encore<br />

que, d'après l'évangile et la vraie tradition orientale, au moment de l'annon-<br />

ciation saint Joseph était veuf et d'âge vénérable, tandis que la Sainte<br />

Vierge avait de vingt à vingt-cinq ans. Ils restèrent toujours fiancés<br />

et, par conséquent, Marie ne cohabita jamais avec son promesso sposo.<br />

La dormition de la Théotokos reut lieu à Jérusalem, alors que Marie<br />

avait quatre-vingt-sept ans. Suit un long excursus sur les frères du Sei<br />

gneur où l'auteur défend, contre les protestants sans doute, la virginité

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