Le patrimoine rural du Parc de Figuerolles - Ville de Martigues

LE PARC DE FIGUEROLLES
SUR LES RIVES
DE L’ETANG L ETANG DE BERRE
A MARTIGUES

LE PATRIMOINE RURAL
DU SITE

Vue aérienne a rienne
du site de Figuerolles
en limite Nord
de la Commune de Martigues

Le caractère caract re rural de ce territoire est
attesté attest par l’existence l existence de nombreux
vestiges de maisons d’habitation, d habitation, de
bâtiments agricoles, de bergeries,
d’é ’écuries, curies, de granges.

Des édicules dicules liés li s aux
activités activit s agricoles
sont également galement
présents pr sents : puits,
citernes, bassins,
canaux d’irrigation, d irrigation,
poste de chasse, aires
de battage des
céréales, ales, champs en
terrasses retenus par
des restanques.
restanques

Les bâtiments
agricoles de
Figuerolles sont
en général g ral de
style provençal proven al
traditionnel.

Ils remontent pour la
plupart au XIXème XIX me et
au XVIIIème XVIII me siècle, si cle,
voire au XVIIème XVII me
siècle. si cle.

Le cadastre napoléonien
napol onien
de 1817

La feuille A1 du
cadastre de 1817,
fait état tat sur le site,
de l’existence l existence de
303 parcelles,
essentiellement
agricoles,
appartenant à des
habitants des trois
quartiers de
Martigues, à des
Marseillais, ou à des
Saint-Mitr Saint Mitréens ens. .

Ces propriétés, propri s,
d’une une superficie
souvent modeste,
sont occupées occup es
par :
des cultures
oliviers, vignes,
céréales, ales,
pâturages,

des terres incultes, des bois,
des taillis, de la garrigue,

Répartition partition des parcelles
Parcelles cultivées cultiv es
* Dont oliviers :
* Dont vignes :
* Dont terres labourées labour es :
* Dont pâturages :
Parcelles non cultivées cultiv es
Parcelles bâties
Surface totale du site
117 ha
64 ha
24 ha
20 ha
1 ha
38 ha
10 ha
156 ha
75 %
41 %
15 %
13%
6 %
24 %
1 %
100 %

des bâtiments agricoles, des aires
de battage des céréales c ales et de
petits élevages levages (clapiers,
poulaillers, porcheries,…).
porcheries, ).

Les 43 propriétaires propri taires de ces parcelles ne sont pas
tous des agriculteurs.
Ce sont aussi des pêcheurs, des marins, des
artisans (boulanger, serrurier, aubergiste,
maçon, ma on, porte-faix, porte faix,…), ), des notables (notaire,
officier de marine, commerçant, commer ant, employé,…). employ ).

L’ancienne ancienne propriété propri Deverville
Elle a occupé occup de la fin
du XIXème XIX me à la fin du
XXème XX me siècle, si cle, une
grande partie du site
de Figuerolles.
Il s’agissait s agissait d’un dun
domaine où o l’on on
pratiquait l’agriculture l agriculture
et la chasse.

Quatre entités entit s paysagères paysag res
constitue ce domaine :
1) Le Chalet de
Figuerolles, détruit truit à
la suite de l’incendie l incendie
de l’é l’été
1982, était tait
encadré encadr de deux
chênes verts et d’un dun
pin d’Alep d Alep de grande
valeur esthétique. esth tique.

2) La ferme, ses
bâtiments de
stockage et ses
dépendances, pendances,
s’ouvrent ouvrent sur une
oliveraie centenaire.
centenaire

3) La prairie
constitue une large
étendue tendue inondable.
inondable

4) La chênaie, chênaie,
paysage marqué marqu par
un château d’eau, d eau,
destiné destin à
l’alimentation alimentation en eau
de l’ensemble l ensemble du
domaine.
domaine

Les constructions
et aménagements
am nagements
dédi diés s à la
villégiature vill giature du
domaine Deverville,
ont un style
architectural
particulier :
l’art art des rocailles.
Ils datent de 1899.

La demeure des maîtres ma tres des
lieux, est un chalet, inspiré inspir du
cottage anglais, très tr s à la mode
à la fin du XIXème XIX me siècle. si cle.

Un jardin d’agr d agrément, ment,
au caractère caract re exotique
affirmé, affirm , était tait attenant
au chalet.

Le chalet était tait également galement orné orn
d’un un bassin avec fontaine en
rocailles.

A proximité proximit se trouve un puits
citerne, avec des décors d cors en
trompe-l’œ trompe ’œil, il, de fausses briques et
de fausses pierres de taille.

Plus loin, le château d’eau d eau a
également galement été réalis alisé par des
maçons ma ons rocailleurs.

La ferme Deverville
Ce mas datant de la
fin du XIXème XIX me siècle, si cle,
est la construction
principale de
l’exploitation exploitation agricole
du domaine.
Elle est totalement
sépar parée e du Chalet
de Figuerolles.

La ferme a
globalement la forme
d’un un parallélépip parall pipède de
couvert à deux pentes
disposant de deux
niveaux.
Son orientation est
nord-sud nord sud avec une
légère re inflexion à
l’est. est.

La façade fa ade principale
est au sud : elle est
protégée prot e du mistral
et bénéficie b ficie d’une dune
exposition maximale
au soleil.
Elle bénéficie b ficie d’une d une
terrasse extérieure ext rieure
dont le sol est traité trait
en calade de galets.

Le corps de bâtiment principal ne
comporte pas de décrochement,
d crochement,
mais est épaul paulé par des annexes :
grange, remise, hangar.

A proximité proximit étaient taient
implantés implant s la basse-
cour (poulailler et
clapier), le chenil et
les écuries. curies.
La ferme était tait
alimentée aliment e en eau par
quatre puits ou
citernes situés situ s en
bordure de la prairie
inondable.
Deux d’entre dentre
eux ont
aujourd’hui aujourd hui été
restaurés. restaur s.

Le cabanon de « l’âne âne »
C’est est un cabanon provençal proven al
du XIXème XIX me siècle. si cle.
Il s’agit s agit d’un d un abri à plusieurs
usages : écurie, curie, remise pour
l’outillage, outillage, stockage du foin
et de la paille, habitation
éventuellement.
ventuellement.
Son architecture, possède poss de
les caractéristiques
caract ristiques
élémentaires mentaires d’un d un mas :
Son orientation est plein
sud et sa façade fa ade nord est
aveugle.
Son toit est à une seule
pente.

Le cabanon comprend
une pièce pi ce principale
en rez-de rez de-chauss chaussée, e,
à la fois écurie curie et
remise.
Une échelle chelle permettait
de desservir à l’é ’étage tage
une pièce pi ce servant au
stockage du foin ou de
la paille.

Dans l’environnement
l environnement
immédiat imm diat de ce type
de cabanon, on
repère rep re le plus souvent
un puits.

Les aires de battage des céréales c ales
Elles sont pour la plupart répertori r pertoriées es dans le
cadastre napoléonien napol onien de 1817, et devaient déjà d
être utilisées utilis es au cours du XVIIIème XVIII me siècle. si cle.
Le battage consiste à séparer parer le grain de la
paille des céréales c ales : blé, bl , avoine, seigle, orge.

L’aire aire de battage rectangulaire
Une calade
rectangulaire, de
22,50 m de long sur
14,60 m de large,
située situ e près pr s de la
ferme Olive, était tait
utilisée, utilis e, en aire de
battage des céréales. c ales.

8,50 m
Calade Rectangulaire utilisée utilis e en aire de
battage des céréales c ales
0,80 m
6,10 m
0,60 m
22,50 m
Panneau de remplissage
15,80 m
Rangée de pierres de guidage
1,90 m
14,60 m

Dans les petites
propriétés propri s de
Provence, le battage
des céréales c ales se faisait
très tr s souvent à la
main, au moyen d’un dun
fléau. fl au.
Celui-ci Celui ci était tait composé compos
de deux bâtons réunis r unis
par une lanière lani re de
cuir.

Le battage par l’homme l homme
avait l’avantage l avantage de
conserver une paille
longue, utilisée utilis e pour le
renouvellement des
paillasses.
La calade est constituée constitu e
de panneaux de
remplissage guidés guid s par
des rangées rang es de pierres
plus fortes, plus hautes
que larges, plantées plant es dans
la terre, mises de chant,
serrées serr es les unes contre
les autres.

L’aire aire de battage circulaire
Une aire de battage circulaire, de 14 m de
diamètre diam tre est visible sur le site à proximité proximit d’une une
bâtisse agricole en ruine.

Calade Circulaire utilisée utilis e en aire de
battage des céréales c ales
Diamètre : 14 m
axe
central
Rangée extérieure de
pierres faisant bordure :
environ 0,20 m de large

Elle était tait constituée constitu e
par une plate-forme plate forme
pavée pav e de petits galets
ou de petites pierres,
avec une bordure de
grosses pierres
taillées taill es sur le
périm rimètre, tre, de manière mani re
à ce que les animaux
puissent être guidés. guid s.

Au centre de l’aire, l aire, un trou permettait d’enfiler d enfiler
un poteau au sommet duquel était tait fixé fix un
tourniquet.
Une corde, reliée reli e au tourniquet, était tait attachée attach e
au licol du cheval ou du mulet.

Le battage ou foulage se faisait au moyen du
piétinement pi tinement de l’animal l animal qui tournait autour du
poteau central.
L’aire aire devait être très tr s propre pour que le grain
ne fût f t pas souillé.
souill

Le rouleau de pierre
traîné tra par un cheval
sur l’aire l aire ne s’est s est
répandu pandu en Provence
qu’au qu au XIXème XIX me siècle si cle
La paille foulée foul e servait
à la nourriture des
bestiaux pendant
l’hiver. hiver.

Le poste de chasse
Un poste de chasse
aujourd’hui aujourdhui
en ruine, a
été bâti sur un
monticule situé situ en
bordure ouest du parc.
Il s’agit s agit d’une d une petite
cabane avec un toit à
une seule pente,
pourvue d’une d une porte
d’entr entrée e et à son
opposé oppos d’une une large
ouverture en fenêtre.

Les murs de restanques
Les restanques en
pierre sèche s che sont
visibles un peu partout
dans le parc de
Figuerolles.
Leur présence pr sence
nombreuse façonne fa onne les
pentes qui dominent à
l’est, est, l’é l’étang
tang de Berre.

La construction des restanques est liée li e à la
nécessit cessité de conquérir conqu rir de nouveaux
espaces à cultiver, notamment durant la
deuxième deuxi me moitié moiti du XVIIIème XVIII me siècle, si cle, en
raison d’un d un accroissement de la population.

Sur les restanques, restanques,
les paysans
cultivaient la vigne, plantaient
des oliviers ou semaient des
céréales. ales.

La construction se
faisait sur une seule
rangée rang e de pierres,
ce qui posait des
problèmes probl mes de
résistance sistance aux
poussées pouss es de terre et
de ravinement par les
eaux de
ruissellement.

Très Tr s souvent ces
murs s’é s’écroulaient,
croulaient, et
il fallait les entretenir
réguli gulièrement. rement.