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l'artillerie lisse britannique: étude technologique sur l'identification, l ...

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408 POINTAGE<br />

Vers la fin des annees 1850, la Royal Navy adopta une hausse de pointage de<br />

forme hexagonale faite d'un tube de bronze. Elle était graduée <strong>sur</strong> un côté et les<br />

portées en verges pour les boulets et les obus tirés avec différentes charges étaient<br />

marquées <strong>sur</strong> l'autre. Toutes les échelles n'étaient pas graduées exactement de la<br />

même façon, mais elles respectaient toutes le principe suivant:<br />

o degrés<br />

F verges avec charge maximum<br />

D verges avec charge (pour boulet)<br />

R verges avec charge réduite<br />

SF verges avec charge maximum (pour obus)<br />

SR - verges avec charge de distance<br />

La forme de l'échelle graduée et la méthode de gravure avaient été introduites par<br />

l'amiral sir Thomas Maitland, probablement entre 1857 et 185936.<br />

Comme la hausse et le bouton ne pouvaient être utilisés au-delà de l'angle de<br />

visée à partir duquel la bouche cachait l'objectif, une hausse de noyer, avec des<br />

ferrures de bronze, appelée numéro l, était livrée au service de terre pour les<br />

élévations supérieures à cet angle et jusqu'à 8 degrés (fig. 243). Les degrés au-dessus<br />

de l'angle de dégagement étaient calculés en utilisant le long rayon, c'est-à-dire, du<br />

renfort de bouche à la hausse; les portées correspondantes en verges étaient<br />

marquées en regard. Ménagée au milieu de la hausse, une rainure permettait de faire<br />

cou<strong>lisse</strong>r un oeilleton de bronze que l'on fixait à l'aide d'une vis à l'élévation désirée.<br />

Les degrés au-dessous de l'angle de dégagement (calculés, comme <strong>sur</strong> la hausse de<br />

bronze, en utilisant le rayon court) et les portées correspondantes étaient aussi<br />

indiqués <strong>sur</strong> la hausse de bois, au-dessous de la rainure.<br />

Pour l'empêcher d'éclater, on fixait la base de la hausse de bois à une plaque de<br />

bronze conçue pour recouvrir l'embase de la hausse de bronze (fig. 244). Un étrier de<br />

bronze ou cavalier était attaché à l'arrière de celle-ci, dans lequel s'encastrait la tête<br />

de la hausse de bronze. Quand on devait fixer la hausse de bois à la pièce, on relevait<br />

la hausse de bronze dont la tête s'insérait dans le cavalier et on rabattait la hausse de<br />

bois jusqu'à ce qu'elle repose <strong>sur</strong> le bloc; on serrait alors la vis à ailettes pour fixer la<br />

hausse de bronze. Cette hausse fut introduite par le colonel Hardinge, R.A., à peu<br />

près à l'époque de l'adoption des hausses de Millar.<br />

Une autre hausse de bois, la numéro 2, également en noyer, était fournie avec<br />

les canons qui n'étaient pas équipés des hausses de Millar, Marquée de la même façon<br />

que la hausse numéro l, elle était calibrée en utilisant le long rayon, de la ligne de<br />

mire naturelle à 8 degrés. Son embase était arrondie pour épouser la plate-bande de<br />

culasse; elle comportait une plaque de bronze, munie d'un tenon qui s'encastrait dans<br />

le cran de mire. On la tenait à la main37.<br />

Dans le service de marine, les canons pivotants et à obus nécessitaient un angle<br />

de pointage vertical plus grand que l'angle de dégagement. Au lieu d'utiliser les<br />

hausses de bois du service de terre, la marine se servait, en guise de hausse courte<br />

d'une longue hausse de métal calibrée pour le long rayon. En raison de la courte<br />

distance entre le bloc et l'anneau de brague du canon (celle-ci variait avec la<br />

conception de la pièce), il fallait utiliser jusqu'à quatre hausses pour atteindre des<br />

angles de pointage de la degrés (parfois Il degrés), chacune d'elles commençant où la<br />

précédente finissait. En 1849, Noble, étudiant à la Royal Military Academy, indiquait<br />

que les hausses longues étaient en bronze, mais en 1860 Douglas écrivait qu'elles<br />

étaient en bois car les hausses de bronze de grande longueur avaient tendance à se<br />

tordre. Par la suite, certains spécialistes ont déclaré que les deux matériaux étaient<br />

utilisés. Leur forme et leur gravures étaient similaires à celles des hausses courtes<br />

qu'elles remplaçaient. Les canons de bordée étaient habituellement équipés d'une<br />

hausse courte, mais, pour chaque groupe de six canons, on livrait un jeu de hausses<br />

longues, permettant des angles de pointage vertical atteignant la degrés38.

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