03.07.2013 Views

l'artillerie lisse britannique: étude technologique sur l'identification, l ...

l'artillerie lisse britannique: étude technologique sur l'identification, l ...

l'artillerie lisse britannique: étude technologique sur l'identification, l ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

1t0G POINTAGE<br />

renfort, et l'autre, pour tirer à des angles plus grands, se fixait à environ 9 pouces en<br />

avant de la culasse. D'après leur description, il est difficile de dire si Beauchant<br />

proposait de nouvelles hausses ou s'il décrivait des hausses qui existaient déjà. Deux<br />

hausses de bronze pour les pièces de 21t livres de 9 pieds se trouvent au Rotunda<br />

Museum de Woolwich; elles ressemblent beaucoup aux hausses de pointage que<br />

Beauchant avait décrites (fig. 21t0)29. Il est possible que ces hausses aient été<br />

utilisées dans les années 1820 avant que les hausses de Millar ne soient généralement<br />

adoptées aux environs de 1830.<br />

24/55·56 Two bras s tangent s cales (or the<br />

24-pr., of 9 reet.<br />

Figure 240. Deux hausses de pointage en bronze pour les pièces de 21t livres, de 9<br />

pieds (vues de dos et de face). (The Royal Artillery Institution, Woolwich, The<br />

Rotunda, XXIV / 55-G.)<br />

La hausse à cran de mire ajustable, qui se plaçait <strong>sur</strong> le canon juste en avant du<br />

bourrelet du deuxième renfort, permettait de pointer celui-ci de la ligne de but en<br />

blanc jusqu'à la ligne de mire naturelle. Elle comportait une fente verticale calibrée<br />

en degrés dans laquelle un cou<strong>lisse</strong>au fixé à l'aide d'une vis, montait ou descendait au<br />

degré d'élévation désiré. Pour pointer, on alignait la hausse <strong>sur</strong> le renfort de culasse<br />

et la cible. Pour obtenir des angles de pointage supérieurs à la ligne de mire<br />

naturelle, il fallait utiliser une deuxième hausse qui se fixait <strong>sur</strong> le canon à 9 pouces<br />

de la culasse. Elle ressemblait par sa conception à la hausse à cran de mire, mais elle<br />

était plus longue et calibrée de la ligne de mire naturelle jusqu'à It degrés 1/2. Pour<br />

viser, on alignait le cran de mire du cou<strong>lisse</strong>au de la hausse, celui du renfort de<br />

bouche et la cible. La hausse longue était probablement en bois, alors que la hausse à<br />

cran de mire était en méta130.<br />

Sur une pièce non équipée d'un bouton de mire ou guidon, on ne pouvait utiliser<br />

une hausse de pointage pour aligner le canon entre la ligne de mire naturelle et la<br />

ligne de but en blanc; pour ces élévations, on devait utiliser le pointage au quadrant,<br />

méthode qui s'avérait particulièrement difficile, <strong>sur</strong>tout en mer. Les hausses de<br />

Beauchant permettaient de résoudre le problème, mais elles ne furent pas adoptées<br />

(au moins immédiatement). À leur place, William Millar, inspecteur général de<br />

l'Artillerie, conçut en 1829 des hausses qui furent d'abord utilisées dans le service de<br />

marine puis dans celui de la terre jusqu'à la fin de l'épogue des pièces à âme Iisseô l.<br />

La méthode consistait à fixer un guidon pointu de metal à canon au bourrelet du<br />

deuxième renfort, ou si celui-ci n'existait pas, à l'extrémité du deuxième renfort, et à<br />

attacher à la culasse un bloc de métal à canon dans lequel on pouvait faire g<strong>lisse</strong>r une

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!