03.07.2013 Views

l'artillerie lisse britannique: étude technologique sur l'identification, l ...

l'artillerie lisse britannique: étude technologique sur l'identification, l ...

l'artillerie lisse britannique: étude technologique sur l'identification, l ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

POINTAGE 403<br />

n'ont rien d'évident, les méthodes utilisées pour les pièces de bronze n'étaient pas les<br />

mêmes que pour celles de fonte. Pour les premières, on plaçait le canon parfaitement<br />

à l'horizontale <strong>sur</strong> ses tourillons; on déterminait les points milieu de la platebande<br />

de culasse et de la bouche grâce à un niveau à bulles; on reliait ces points à<br />

l'aide d'un trait que l'on creusait au ciseau et que l'on finissait à la lime. Pour<br />

déterminer les plus bas repères de la ligne de mire en quarts de degré, on traçait <strong>sur</strong><br />

une plaque de bronze, à partir d'un même centre, <strong>sur</strong> la plate-bande de culasse et le<br />

renfort de bouche, un demi-cercle dont le rayon était égal à la moitié du diamètre de<br />

la plate-bande de culasse, et un autre, égal à celui du renfort de bouche. On traçait<br />

une ligne droite parallèle, 3/4 de pouce au-dessus du diamètre commun de ces deux<br />

demi-cercles; ces 3/4 de pouce représentaient l'épaisseur des sous-bandes. On traçait<br />

un rayon, du centre commun, perpendiculaire au diamètre. On me<strong>sur</strong>ait au compas<br />

<strong>sur</strong> chaque demi-cercle, la distance entre les points où la perpendiculaire et la<br />

parallèle coupaient le demi-cercle, et on reportait cette distance, me<strong>sur</strong>ée à partir<br />

du point milieu déjà marqué <strong>sur</strong> la pièce, <strong>sur</strong> chaque côté de la plate-bande de culasse<br />

ou <strong>sur</strong> la bouche.<br />

Pour établir les autres repères en quart de degrés, on utilisait un gabarit en<br />

bronze qui était une plaque dont un côté était arrondi de façon à s'adapter à la platebande<br />

de culasse, et l'autre était droit. Les tangentes correspondant aux angles de<br />

pointage vertical à tous les quarts de degrés jusqu'à 3 degrés, calculées pour la<br />

longueur de la pièce, étaient marquées <strong>sur</strong> le côté rectiligne, et des perpendiculaires<br />

coupaient le côté arrondi. On plaçait le calibre de chaque côté de la plate-bande de<br />

culasse <strong>sur</strong> laquelle on transférait les points; les marques étaient finies au ciseau et à<br />

la lime, après quoi, on les reliait aux marques correspondantes <strong>sur</strong> le côté du renfort<br />

de bouche.<br />

On procédait différemment pour les pièces de fonte. Pour établir les pointsmilieux<br />

de la plate-bande de culasse et du renfort de bouche, on mettait les tourillons<br />

à niveau, et on plaçait dans l'âme du canon un long tasseau de bois divisé en deux par<br />

une ligne centrale dans le sens de la longueur. On mettait le tasseau à niveau et on<br />

traçait une perpendiculaire de la bisectrice <strong>sur</strong> la face de la bouche. Sur le dessus du<br />

canon, on plaçait un autre tasseau allant de la plate-bande de culasse jusqu'à cette<br />

perpendiculaire, de telle façon qu'il co1ncide avec la ligne centrale du tasseau qui<br />

sortait de l'âme. On marquait les points de contact entre les tasseaux et la platebande<br />

de culasse et le renfort de bouche. On retournait le tasseau et on marquait une<br />

nouvelle fois des points; s'ils ne coïncidaient pas, on choisissait le milieu entre les<br />

points marqués. On y faisait une encoche avec un ciseau et on la finissait à la lime.<br />

La ligne qui passait par les encoches de la plate-bande de culasse et de la bouche<br />

devait cotncider avec l'axe de l'âme.<br />

Pour marquer les repères les plus bas des lignes de mire au quart de degré, on<br />

me<strong>sur</strong>ait l'inclinaison de l'âme avec un quart de cercle à niveau. On plaçait une pièce<br />

de fer de l'épaisseur des sous-bandes (environ 1 pouce 1/2) <strong>sur</strong> les tourillons et on<br />

plaçait un tasseau en équilibre dessus en lui donnant la même inclinaison que l'âme de<br />

la pièce. On faisait des marques de chaque côté au point de contact du tasseau avec<br />

la plate-bande de culasse et le renfort de la bouche; on les approfondissait au ciseau<br />

et on les finissait à la lime. Le reste des repères étaient marqués de la même<br />

manière que <strong>sur</strong> les canons de bronze23.<br />

Le centre de mire était marqué de chaque côté de la plate-bande de culasse et<br />

du renfort de bouche, ainsi que <strong>sur</strong> la face du tourillon droit après 1860. On l'obtenait<br />

de la même façon que la ligne de mire naturelle, à cette différence près que l'on<br />

plaçait les tourillons en position verticale au lieu d'horizontale. De plus, on traçait<br />

une ligne verticale <strong>sur</strong> le tourillon, de façon à pouvoir, à bord des navires, déterminer<br />

à l'aide d'un fil à plomb quand l'axe du canon était horizontal. On ne sait pas<br />

exactement si ces marques étaient seulement faites <strong>sur</strong> les canons de marine, puisque

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!