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l'artillerie lisse britannique: étude technologique sur l'identification, l ...

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384 MISE À FEU<br />

4 fils 6 fils 10 fils<br />

Mèche de coton 1 lb la oz 2 lb 2 oz 2 lb 7 oz<br />

Eau distillée 8 chop 8 chop la chop<br />

Gomme arabique 8 oz 9 oz la oz<br />

Pulvérin de cylindre 20 lb 20 lb 24 lb<br />

La méthode de préparation demeurait à peu près la même qu'auparavant; la mèche<br />

était plongée dans une solution de gomme arabique, de pulvérin et d'eau distillée; on<br />

ajoutait la gomme pour faire adhérer la poudre au coton. On ne plaçait que deux<br />

tiers de la poudre dans la solution; le reste était tamisé <strong>sur</strong> la mèche quand celle-ci<br />

était <strong>sur</strong> les dévidoirs, comme je viens de le décrire. La mèche à 4 fils était la plus<br />

fréquemment utilisée. Toutes les mèches brûlaient à la vitesse de une verge en 13<br />

secondes à l'air libre l S.<br />

On fabriquait aussi une mèche de fils de laine peignée, mais on cessa de<br />

l'utiliser quand on mis en service, en 1788, les étoupilles courtes de fer blanc et les<br />

étoupilles à tuyau de plumes19. Cela semble signifier qu'on avait utilisé cette mèche<br />

pour remplir les tubes au lieu d'employer de la composition. Les ingrédients étaient<br />

les suivants:<br />

Fils de laine peignée la oz<br />

Alcool de vin 3 chop<br />

Eau 3 chop<br />

Colle de poisson 1/2 chop<br />

Pulvérin la lb<br />

La méthode employée pour sa fabrication est la même que celle de la mèche de<br />

coton, à cela près qu'on ne faisait pas bouillir l'eau et qu'on laissait le fil peigné<br />

tremper dans une solution froide20.<br />

Le porte-feu<br />

Le porte-feu que l'on utilisait pour la mise à feu de la charge des pièces<br />

d'artillerie, était un tube de papier roulé, fermé à l'un de ses extrémités, dans lequel<br />

on avait tassé une composition de salpêtre, de souffre et de pulvérin. Son nom<br />

anglais, "portfire", vient du français porte-feu, mot par lequel on désignait à l'origine<br />

un morceau de mèche d'étoupilles que l'on plaçait dans la lumière des canons ou des<br />

mortiers pour servir d'étoupille. Ce mot n'a pris le sens moderne qu'on lui connaît<br />

maintenant que vers la fin du XVIIe siècle ou au début du XVIIIe slècleê l . On<br />

définissait en 1710 le porte-feu comme étant:<br />

une composition de pulvérin, de poudre, de souffre et de<br />

salpêtre, tassée dans un emballage de papier, mais pas très<br />

serrée; il est long d'environ 9 à la pouces et on l'utilise pour la<br />

mise à feu des canons et des mortiers à la place d'une<br />

mèche.22<br />

Par la suite, ses dimensions ou sa fabrication précises ont pu quelque peu varier, mais<br />

cette définition du porte-feu était encore valable 150 ans plus tard.<br />

Les proportions des trois ingrédients dans la composition ont varié au cours du<br />

XVIIIe siècle, et à certains moments, on ajoutait de petites quantités d'antimoine ou<br />

d'huile de lin, mais un mélange comportant les proportions suivantes:

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