03.07.2013 Views

l'artillerie lisse britannique: étude technologique sur l'identification, l ...

l'artillerie lisse britannique: étude technologique sur l'identification, l ...

l'artillerie lisse britannique: étude technologique sur l'identification, l ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

FUSÉES 375<br />

évasées en leur centre en coupelle de manière à maintenir une boule de métal (70<br />

parties de cuivre, 30 parties de zinc), qui maintenait ces deux bouchons légèrement<br />

séparés. La même coupelle était usinée <strong>sur</strong> le dessus du bouchon fixe et remplie d'un<br />

mélange détonant sec recouvert d'une petite rondelle mince de cuivre (0,008 pouce<br />

d'épaisseur) qui avait la même fonction que les coupelles de cuivre entourant la boule<br />

percutante des fusées du service de marine. Deux lumières coniques étaient percées<br />

verticalement de la coupelle contenant la composition au travers du bouchon.<br />

Le bouchon conique était lui aussi modifié. Sa <strong>sur</strong>face supérieure n'était plus<br />

conique, mais plate. En plus de la lumière centrale percée au travers de son tenon<br />

allongé ou tube fixé à sa partie inférieure, on l'avait percé de deux trous inclinés. Un<br />

fil de retenu (0,087 pouce d'épaisseur) traversait la partie inférieure du tube et était<br />

fixé au fond de la fusée, supportant les pièces intérieures. On avait conservé le godet<br />

de plomb, mais il servait simplement à riveter le bouchon conique après la décharge.<br />

La fusée du service général fonctionnait de la même manière que celle du<br />

service de marine sauf que le choc de la décharge avait à casser le fil de soutien. Si<br />

la boule percutante ne se dégageait pas du bouchon fixe dans l'obus pour pièce rayée<br />

se chargeant par la culasse, la fusée pouvait encore détonner à l'impact sous l'effet<br />

de la boule solide qui frappait la composition placée dans la coupelle du sommet du<br />

bouchon fixe. La flamme passait alors par les lumières à la boule détonante et ainsi<br />

au travers du bouchon conique jusqu'à la charge d'éclatement, faisant exploser<br />

l'obus45.<br />

Les modèles tardifs de fusées à retardement en bois<br />

Fusée de 9 secondes pour les pièces se chargeant par la bouche<br />

Cette fusée fut homologuée le 26 juin 1866 pour être utilisée avec certains obus<br />

de pièces rayées se chargeant par la bouche; elle était prévue pour remplacer<br />

éventuellement la fusée à retardement de métal de 7 secondes 1/2 u·tilisée pour les<br />

goulets sphériques de marine (fig. 230). On pouvait l'utiliser <strong>sur</strong> tous les obus des<br />

pièces à chargement par la bouche qui comportaient le goulet de fusée du service<br />

général ou un adapteur. Comme la fusée ordinaire, elle comportait une cavité pour le<br />

canal à composition, et deux canaux à poudre, chacun de ces derniers rejoignant une<br />

rangée de trous latéraux; mais elle était environ un pouce plus longue, et un peu plus<br />

épaisse que les fusées qui s'inséraient dans les goulets des obus du service général.<br />

La fusée de 9 secondes était amorcée d'une façon différente de la fusée<br />

ordinaire. L'extrémité supérieure du canal à composition était fermée par un bouchon<br />

fileté de métal à canon qui s'enfonçait au ras du sommet de la fusée. Il empêchait<br />

l'extinction de la fusée quand celle-ci touchait son objectif en plein ainsi que la<br />

combustion trop rapide de la composition engendrée par le passage rapide de l'air<br />

autour de la fusée pendant le vol quand celle-ci était fixée à la pointe d'un obus rayé.<br />

Deux trous percés latéralement atteignaient le canal de composition juste en-dessous<br />

du bouchon, et une rainure était taillée autour de la tête de la fusée qui l'éloignait.<br />

Un morceau de mèche était inséré dans ces trous et enroulé autour d'une clavette de<br />

cuivre qui dépassait du bouchon. Les extrémités de la mèche étaient encastrées dans<br />

la rainure autour de la tête de la fusée et étaient recouvertes d'abord d'une petite<br />

bande de feuilles de cuivre minces, et ensuite d'une bande de toile collante, qui<br />

laissait exposer une des extrémités de la bande de cuivre. La bande et la tête de la<br />

fusée étaient peintes en noir, et le dessus était recouvert de vernis à laque.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!