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l'artillerie lisse britannique: étude technologique sur l'identification, l ...

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FUSÉES 371<br />

Figure 228. clés pour fusées de marine. (The Royal Artillery Institution, Woolwich,<br />

The Rotunda, XXII/88 et 89.)<br />

La troisième chambre, elle aussi cylindrique, était percée à la verticale au fond<br />

de la fusée. Une cavité était pratiquée dans laquelle on plaçait une pastille de<br />

composition détonante. La lumière traversait horizontalement la fusée au sommet de<br />

la cavité; ses extrémités étaient évasées de façon à permettre aux grains de poudre<br />

de la charge d'éclatement de l'obus de venir s'y placer. Un percuteur de métal à<br />

canon (marteau), qui avait un seul tenon au sommet, était suspendu en-dessous de la<br />

composition par un fil de cuivre fin (calibre 21) de la même manière que celui des<br />

chambres supérieures. En plus, par me<strong>sur</strong>e de précaution et pour empêcher les<br />

explosions prématurées, un fil de garde (calibre 26) était passé entre le tenon et la<br />

composition, et un petit cylindre de plomb était inséré au fond de la chambre et<br />

maintenu par un bouchon fileté qui s'insérait à l'extrémité de la fusée. Finalement,<br />

on recouvrait les quatre trous des chambres horizontales d'un morceau de papier à<br />

dessin collé avec du vernis à laque, et l'on procédait de la même manière pour<br />

l'extrémité inférieure de la fusée.<br />

Au moment du tir, le choc de la décharge brisait les fils auxquels les percuteurs<br />

étaient suspendus, leur permettant ainsi de se déplacer dans leur chambre. Quand<br />

l'obus atteignait sa cible, un ou plusieurs percuteurs étaient projetés contre la<br />

composition détonante, la faisant exploser, et la flamme suivait les lumières jusqu'à<br />

la charge d'éclatement et faisait exploser I'obusvl .<br />

Les fusées de Pettman<br />

Après l'adoption d'un goulet de fusée plus petit en 1855, qui élimina la fusée de<br />

Freeburn, le service de terre se retrouva sans fusée à percussion ou à concussion. En<br />

janvier 1860, Pettman, un contre-maître au Royal Laboratory de Woolwich, proposa<br />

un nouveau modèle de fusée à percussion. Elle fonctionnait &râce à une petite boule<br />

de métal enrobée de composition détonante, qui était libérée a l'intérieur de corps de<br />

la fusée par le choc de la décharge, et qui détonait quand elle frappait les parois de la<br />

chambre au moment où l'obus frappait sa cible. Les services de terre et de marine<br />

mirent cette fusée à l'essai et bien que l'ayant trouvée généralement satisfaisante, ils<br />

apportèrent différentes modifications à sa conception. La fusée de Pettman, modèle<br />

service de terre, fut adoptée le 30 octobre 1861 et le modèle destiné au service de<br />

marine, le 2 août de l'année suivante. Par la suite, Pettman proposa des modifications<br />

à la fusée du service de marine pour qu'elle puisse être utilisée à la fois pour les<br />

obus pour canons rayés et ceux pour canons <strong>lisse</strong>s. Connu sous le nom de fusée du

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