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l'artillerie lisse britannique: étude technologique sur l'identification, l ...

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360 FUSÉES<br />

ment. Si le trou débouchait contre la paroi de l'obus, la flamme allumait la poudre de<br />

la lumière, descendait, et sortait par le trou ouvert à l'extrémité de la fusée pour<br />

allumer la charge d'éclatement. Dans le premier cas, bien sûr, la flamme pénétrait<br />

dans l'obus par les deux passages. Après que ce système ait été essayé avec succès à<br />

Woolwich et à Shoeburyness en septembre 1850, son utilisation fut approuvée pour les<br />

obus tirés par des canons et des obusiers; les fusées des obus de mortier restèrent<br />

inchangées.<br />

1\. cause de l'espacement des trous qui étaient à 2/10 de pouce l'un de l'autre, il<br />

était nécessaire d'avoir deux types de fusée pour chaque obus, l'un ayant des marques<br />

correspondant aux dixièmes pairs, l'autre aux dixièmes impairs. On peignait les<br />

coiffes de façon à pouvoir les distinguer, les dixièmes pairs en noir, les dixièmes<br />

impairs en blanc. Cette méthode compliquée fut utilisée pendant presque deux ans,<br />

jusqu'à ce que Boxer propose quelques modifications. En fait, il combina les deux<br />

fusées en une seule en utilisant deux lumières à poudre et deux rangées de trous, l'une<br />

pour les dixièmes pairs et l'autre pour les dixièmes impairs et, pour obtenir la place<br />

nécessaire, il fit percer un canal à composition décentré.<br />

Boxer continua à perfectionner ce modèle pendant toute l'année suivante. De<br />

façon à maintenir la poudre dans les lumières, alors qu'elle n'était tenue jusqu'alors<br />

que par une rondelle de papier collée au bout de la fusée, il inséra des morceaux de<br />

mèche d'étoupilles dans le trou inférieur de chaque rangée. Pour as<strong>sur</strong>er la mise à<br />

feu de la charge d'éclatement quand la fusée n'était pas percée, ou quand elle était<br />

mal percée, il fit percer les derniers trous de chaque canal jusqu'à la composition et<br />

ajouta un trou à la rangée des dixièmes impairs de façon à ce que le retard atteigne<br />

au moins 10 secondes. Il apporta aussi quelques modifications mineures à la mèche<br />

d'étoupilles et à l'amorce.<br />

Point jugé très important et comme étant la marque distinctive des fusées de<br />

Boxer, un trou qui me<strong>sur</strong>ait d'abord 1/10 de pouce de diamètre, puis un 1/8, était<br />

percé dans la partie supérieure de la composition. Cette simple modification<br />

garantissait la mise à feu en exposant une plus grande <strong>sur</strong>face de la composition à la<br />

flamme. Toutes ces améliorations furent un succès, et au début de 1854, les fusées<br />

de Boxer à deux lumières de poudre furent homologuées; l'une avait un pouce de<br />

composition pour les obus Shrapnel et l'autre, deux pouces, pour tous les obus tirés<br />

par les canons et les obusiers.<br />

En mars 1854, on raccourcit la tête de la fusée de façon qu'elle fasse moins<br />

saillie, et qu'elle risque moins d'être délogée lors des ricochets. On s'aperçut très<br />

vite, cependant, que cette amélioration créait une nouvelle difficulté. En raison de<br />

la conicité à peine marquée de la fusée ou à cause du rétrécissement du bois, ou<br />

quelquefois pour les deux raisons, un certain nombre de fusées étaient repoussées à<br />

l'intérieur de l'obus par le choc de la décharge, causant des explosions prématurées.<br />

La solution de Boxer fut d'augmenter l'angle du cône. Sa recommandation fut<br />

acceptée, et sa fusée "à large cône" munie d'une nouvelle coiffe de métal fut<br />

officiellement approuvée pour le service le 18 août 1855. Par la suite, aucune<br />

modification importante ne fut apportée aux fusées à retardement de Boxer en bois<br />

destinées aux obus ordinaires ou Shrapnel.<br />

Les obus de mortier de 8, 10 et 13 pouces ne furent équipés d'une fusée fondée<br />

<strong>sur</strong> le principe de Boxer qu'à partir du 27 janvier 1855. Ce fut d'abord une fusée à<br />

"petit cône", donc sujette à être repoussée à l'intérieur de l'obus lors de la décharge,<br />

mais on mit au point une version à "grand cône" qui fut homologuée le 18 août en<br />

même temps que les fusées pour les obus ordinaires et les obus Shrapnel. Il semble<br />

que c'est à peu près à la même époque qu'on mit au point la fusée pour les petits<br />

mortiers, destinée aux obus de 5 pouces 1/2 et de 4 pouces 2/5, et qu'elle connut la<br />

même évolution, du "petit" au "grand cône". Ces deux fusées de mortier avaient des<br />

coiffes de métall 9.

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