03.07.2013 Views

l'artillerie lisse britannique: étude technologique sur l'identification, l ...

l'artillerie lisse britannique: étude technologique sur l'identification, l ...

l'artillerie lisse britannique: étude technologique sur l'identification, l ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

332 PROJECTILES<br />

Un nouveau mélange inflammable, peut-être destiné à être utilisé dans les<br />

carcasses sphériques, fit son apparition à la même époque qu'une gamme complète de<br />

nouvelles carcasses était créée.<br />

salpêtre<br />

lb<br />

5<br />

oz<br />

sulfure 2<br />

antimoine<br />

, .<br />

resine<br />

8<br />

suif 8<br />

Désormais, la poudre à canon ne ferait plus partie du mélange; on utiliserait deux de<br />

ses composants, le salpêtre et le soufre, en même temps que le suif et deux nouvelles<br />

substances, l'antimoine et la résine. La pois fit une brève apparition en 1813 106,<br />

mais en 1825 Mould fixait les ingrédients et des proportions qui devaient rester<br />

normalisées jusque dans les années 1860107:<br />

salpêtre<br />

lb<br />

"6<br />

oz<br />

li<br />

sulfure 2 8<br />

résine l Illantimoine<br />

10<br />

térébenthine 10<br />

suif 10<br />

La méthode employée pour préparer le mélange et pour remplir les carcasses<br />

sphériques était la même que celle utilisée pour les carcasses oblongues. On tamisait<br />

les ingrédients secs et on les mélangeait soigneusement, soit à la main, soit à l'aide<br />

d'une spatule de cuivre. On faisait fondre le suif et la térébenthine dans un chaudron<br />

de fer lui-même plongé dans un chaudron d'huile bouillante (quelques sources<br />

indiquent qu'on y versait aussi de la résine). Les ingrédients secs y étaient ajoutés<br />

graduellement et l'on remuait le mélange pendant environ 20 minutes jusqu'à ce qu'il<br />

se transforme en une pâte épaisse. On le sortait alors à l'aide d'une louche pour<br />

l'étendre <strong>sur</strong> un plateau où on le laissait se refroidir suffisamment pour pouvoir le<br />

manipuler.<br />

L'ouvrier qui remplissait les carcasses s'enduisait soigneusement les mains de<br />

graisse pour empêcher que le mélange n'y colle. Il roulait ensuite le mélange par<br />

petites quantités, et, ayant obturé tous les évents avec des bouchons, il remplissait la<br />

carcasse par le trou laissé ouvert, tassant les morceaux de mélange avec un maillet<br />

et un chassoir, Une fois la carcasse complètement remplie, on enlevait les bouchons<br />

et on enfonçait des bouchons de bois bien graissés dans les trous des évents jusqu'à<br />

l'intérieur du mélange. À l'origine, il semble que ces bouchons aient tous eut la même<br />

longueur, qui dépendait du type de la carcasse, mais vers 1860, on utilisait un<br />

bouchon, qui pénétrait dans le mélange jusqu'à plus de la moitié de la carcasse, et qui<br />

était plus long que les deux autres. Les deux autres bouchons atteignaient presque le<br />

bouchon central au milieu du mélange, mais sans le toucher. On les liait les uns aux<br />

autres pour les empêcher de bouger pendant que le mélange durcissait. Une fois le<br />

mélange durci, les bouchons étaient enlevés, et l'on enfonçait dans les trous ainsi<br />

créés le mélange à fusée et la mèche, pour former une amorce semblable aux fusées.<br />

On bouchait ensuite les trous avec du papier brun et on les recouvrait de bandes de<br />

tissu enduit de mastic (ou barras), taillées plus larges que le diamètre des orifices.<br />

Enfin, on saupoudrait les bandes de tissu avec de la sciure de bois pour empêcher le<br />

mastic d'être trop collantl 08.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!