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l'artillerie lisse britannique: étude technologique sur l'identification, l ...

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AFFÛTS 231<br />

Au début des années 1840, Dundas présenta un obusier de 32 livres fabriqué<br />

d'après le modèle de Millar pour les pièces de 12 et de 24 livres. Il était lui aussi<br />

installé <strong>sur</strong> un affût à flèche. À la différence des affûts plus légers, il comportait des<br />

encastrements de "voyage" <strong>sur</strong> lesquels il était amené grâce à des rouleaux au<br />

moment de l'attelage. Les ferrures de cet affût subirent quelques légères modifications<br />

entre 1840 et 1860; il conserva sa vis de pointage démontable pendant toute la<br />

durée de son utilisation (fig. 170) 151.<br />

Millar fit aussi mettre en service des obusiers de fonte de 8 et 10 pouces au<br />

début des années 1820 avec un affût qui comportait la flèche-timon caractéristique<br />

l 52. Les seules autres informations dont on dispose au sujet de ces affûts sont<br />

leurs poids, 22 et 29 quintaux 1/2153. Comme ces poids sont inférieurs d'environ deux<br />

quintaux à ceux qui figurent dans les tables de 1840 et les tables ultérieures, ces<br />

pièces avaient certainement dû subir des modifications, mais probablement mineures.<br />

Ces affûts ressemblaient beaucoup aux affûts à deux flasques des canons, mais<br />

les flasques étaient plus courtes et plus écartées (fig. 171). Elles étaient reliées par<br />

trois entretoises et boulonnées ensemble. Le timon d'attelage était une perche assez<br />

mince attachée sous les entretoises du milieu et de l'arrière, qui dépassait d'environ<br />

trois pieds; la lunette dans laquelle s'insérait la cheville ouvrière de l'avant-train<br />

était boulonnée à son extrémité. Un essieu, qui supportait deux roulettes de fonte,<br />

était boulonné sous l'entretoise arrière. Ces roulettes servaient à relever la perche<br />

d'attelage quand l'affût n'était pas braillé, et facilitaient la mise en batterie. Pour<br />

diminuer le recul, un levier de bois dont la forme épousait la jante de la roue était<br />

boulonné à l'avant de chaque flasque. Quand ces leviers étaient forcés <strong>sur</strong> les jantes<br />

et fixés à l'aide de boulons à l'autre bout, la friction entre ceux-ci et les jantes<br />

réduisait considérablement le recul. On pouvait aussi, dans le même but, bien que<br />

cela fût rarement nécessaire, enfoncer au marteau deux coins sous les roulettes<br />

arrières. La vis de pointage, <strong>sur</strong> laquelle reposait l'obusier, était fixée à l'entretoise<br />

centrale; vers 1860, cette vis servait de support à une semelle basculante étroite qui<br />

pivotait autour d'un étrier boulonné à l'entretoise avant. À cette époque, ces affûts<br />

étaient rarement utilisés car les canons obusiers remplaçaient les obusiers dans les<br />

trains de siège154.<br />

Affûts de place<br />

Comme les obusiers ont été initialement mis au point pour le service de<br />

campagne ou de siège, leurs premiers affûts étaient des affûts mobiles; on avait<br />

quand même aussi fabriqué des affûts de place, mais ils sont beaucoup moins bien<br />

connus. En 1813, Adye mentionne l'existence "d'affûts roulants pour obusiers de<br />

bronze" destinés aux pièces de 10 et de 8 pouces, mais les seuls détails qu'il donne<br />

concernent leur poids 155.<br />

10 pouces<br />

8 pouces<br />

Qtx<br />

21<br />

16<br />

En 1825 Mould, lui aussi, donnait les poids des affûts de place pour obusiers de<br />

bronze156:<br />

Qrt<br />

l<br />

2<br />

Li<br />

7<br />

23

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