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l'artillerie lisse britannique: étude technologique sur l'identification, l ...

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186 AFFÛTS<br />

Les affûts à sabot d'enrayure étaient destinés aux pieces de 10 pouces de 68<br />

livres, et aux pièces de 8 pouces de 32 et de 24 livres; malheureusement, les diverses<br />

sources indiquent des modèles différents de pièces de 32 et de 24 livres. Le 25<br />

février 1860, il fut décidé d'affecter l'affût de la pièce de 8 pouces, à la défense des<br />

flancs et des caponnières; et le modèle d'affût destiné aux pièces de 68 livres de 95<br />

quintaux, ou de 1°pouces de 87 quintaux fut homologué le 27 avril 186438. On n'a<br />

pas retrouvé de dessins de ce modèle d'affût, mais les dimensions d'affûts à sabot<br />

arrière ont été publiées aux environs de 1864 (voir l'annexe y)39.<br />

Affûts glissants pour petits châssis et châssis de casemate<br />

Dans les années 1840, quand on commença à utiliser des châssis <strong>sur</strong> les parapets<br />

et dans les casemates, un nouvel affût glissant fut mis au point pour remplacer l'affût<br />

de place ordinaire qui était monté <strong>sur</strong> le châssis à longue patte habituel. On a<br />

retrouvé des descriptions de ce nouvel affût datant des environs de 1865, mais il<br />

existe deux dessins, de 1846 et d'environ 1850, d'un affût glissant à petit châssis40.<br />

Les flasques et l'entretoise ainsi que l'assemblage ressemblaient à ceux de l'affût de<br />

place ordinaire, mais on avait remplacé les essieux et les roulettes avant et arrière<br />

par des madriers. Chaque madrier était fixé aux flasques par deux boulons, et l'affût<br />

ne comportait pas de susbandes. Les madriers, qui reposaient <strong>sur</strong> les semelles du<br />

châssis, étaient plus épais au centre, de façon à maintenir l'affût en place quand la<br />

pièce reculait. (Voir les illustrations au chapitre <strong>sur</strong> les châssis).<br />

Pour mettre la pièce en batterie, on utilisait un système ingénieux, Deux<br />

roulettes de métal à canon montées <strong>sur</strong> des supports d'acier étaient boulonnées <strong>sur</strong><br />

l'avant des flasques, presque à toucher le châssis. Deux boulons à oeillet traversaient<br />

le sabot arrière entre les extrémités des flasques; ils étaient <strong>sur</strong>montés de deux<br />

douilles attachées aux flasques par des vis. Les tenons de deux leviers à galet étaient<br />

insérés dans les oeillets des boulons, et, quand on abaissait les leviers au niveau des<br />

esses, les deux cliquets attachés aux tenons pivotaient et s'inséraient dans les<br />

douilles. Quand ces leviers étaient abaissés, l'arrière de l'affût se soulevait du<br />

châssis, et les roulettes de métal à l'avant entraient en contact avec les lissoirs,<br />

transformant l'affût glissant en un véhicule à quatre roues; les cliquets bloquaient les<br />

leviers en position basse pendant la manoeuvre.<br />

Le système de pointage vertical était constitué d'une semelle de couche<br />

pivotante, d'une vis de pointage et d'un coin. L'avant de la semelle reposait <strong>sur</strong> un<br />

boulon, qui la traversait peut-être; dans ce cas, le boulon devait être fixé par une<br />

clavette, et ne pas être riveté. La vis de pointage ressemblait à celle qui équipait les<br />

affûts de place ordinaires, c'était une tige filetée, <strong>sur</strong>montée d'une tête cylindrique<br />

dans laquelle étaient insérées les trois poignées de manoeuvre. La tige filetée<br />

s'enfonçait dans un écrou carré encastré dans le sabot arrière de l'affût. Les dessins<br />

ne le montrent pas clairement, mais il ne semble pas que cette vis "pivotait" comme<br />

celle des années 1860; cependant, on peut voir une pièce hémisphérique, probablement<br />

en métal, qui dépasse du dessous de la semelle et qui repose <strong>sur</strong> la tête de la<br />

vis, protégeant la semelle quand on la montait ou on l'abaissait.<br />

Dans les années 1860, l'affût glissant est demeuré pratiquement le même, à<br />

quelques détails près. Les madriers, ou sabots, faits, disait-on, de chêne africain ou<br />

sabicu, étaient plus larges, en particulier le sabot arrière qui était maintenu par trois<br />

boulons. Ils étaient composés de deux pièces; le guide, qui me<strong>sur</strong>ait 2,5 pouces de<br />

moins que la distance entre les glissières du châssis, était boulonné sous le sabot<br />

avant de façon à faire porter l'effort du recul <strong>sur</strong> les plaques de fonte du châssis. (On<br />

ne sait pas exactement pourquoi des plaques de friction n'étaient pas aussi attachées<br />

au sabot arrière). La mise en batterie de la pièce se faisait, cependant de la même

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