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l'artillerie lisse britannique: étude technologique sur l'identification, l ...

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AFFÛTS 177<br />

bien qu'il soit habituel de placer la partie avant de l'entretoise<br />

<strong>sur</strong> une ligne passant par le centre des encastrements des<br />

tourillons, de façon qu'elle dépasse l'essieu d'un pouce, et que<br />

sa face inférieure repose <strong>sur</strong> celui-civ/<br />

Il ne décrit pas de quelle manière les flasques devaient être fixés aux essieux, et ses<br />

dessins ne sont pas très explicites. Il semble cependant que la méthode était un peu<br />

plus compliquée que l'utilisation d'une simple mortaise taillée dans l'essieu, de la<br />

même largeur que l'entretoise. Ii prétend cependant que sa méthode était: "... plus<br />

simple, et offrait pourtant autant de solidité que la méthode habituelle'Â,<br />

Les flasques étaient traversés par deux boulons de fer. L'un d'eux traversait à<br />

la fois les flasques et la partie supérieure de l'entretoise, juste au-dessous des<br />

encastrements des tourillons. L'autre était placé à la partie inférieure des flasques,<br />

immédiatement sous le plus haut des quatre gradins. Une coupelle ou rondelle était<br />

placée <strong>sur</strong> le petit bout de chacun de ces boulons qui étaient alors rivetés. Le boulon<br />

inférieur supportait une des extrémités de la semelle de bois, qui comportait une<br />

rainure taillée dans sa face inférieure de façon à la maintenir en place. L'autre<br />

extrémité de la semelle de couche reposait <strong>sur</strong> un bloc de bois mortaisé et boulonné à<br />

celle-ci. On pouvait enlever la semelle de couche, probablement pour pouvoir<br />

exagérer le pointage vertical de la pièce lors de circonstances inhabituelles.<br />

Les flasques étaient habituellement faits de deux pièces de bois tenues en place<br />

par deux chevilles et par un boulon qui les traversait à la hauteur du gradin supérieur;<br />

la tête du boulon était noyée, et cellui-ci était fixé par une clavette. L'essieu arrière<br />

était lui aussi maintenu par deux boulons, un de chaque côté, qui traversaient les deux<br />

gradins inférieurs; la tête de ces boulons était aussi noyée et ils étaient fixés par une<br />

clavette. Un boulon à oeillet traversait verticalement le flasque, en avant de<br />

l'encastrement des tourillons, ainsi que l'entretoise et l'essieu avant. En arrière de<br />

l'encastrement des tourillons, un boulon à charnière traversait verticalement les<br />

flasques et ressortait derrière l'essieu avant; il permettait à la sus bande de pivoter<br />

<strong>sur</strong> le boulon à oeillet. L'étrier de l'essieu était installé <strong>sur</strong> ces boulons et fermement<br />

maintenu par des clavettes. La susbande était maintenue fermée par une autre<br />

clavette passant par l'oeillet du boulon et attachée au côté du flasque par une<br />

chaînette, elle-même fixée par un crampon.<br />

Muller et Adye ont dessiné des affûts de marine qui ressemblent beaucoup aux<br />

affûts de place, mais dont les ferrures sont différentes:<br />

Les affûts de place ont les mêmes ferrures, sauf en ce qui<br />

concerne les anneaux d'enrayure, et leurs roulettes sont en<br />

fonte; pour cette raison, le dessous de leurs essieux est<br />

recouvert de plaques de cuivre pour réduire la friction du fer<br />

contre le bois. 9<br />

Si ce qu'ils affirment est correct, un affût de place devait comporter deux boulons à<br />

oeillet ou à boucle traversant chaque flasque, l'un traversant l'entretoise, l'autre<br />

l'essieu arrière. Ils étaient rivetés à des plaques carrées ou contre-rivures insérées<br />

dans le bois. D'autres ferrures étaient installées sous l'arrière des flasques pour<br />

protéger le bois contre les leviers de manoeuvre. Des bandes de fer cerclaient le<br />

bout des fusées de l'essieu pour les empêcher de se fendre. Les roulettes étaient<br />

maintenues en place par des esses de fer qui traversaient les fusées de l'essieu.<br />

Cette description de l'affût de place ordinaire demeure généralement valable<br />

pour le siècle suivant, bien que l'affût ait subi quelques changements de détail. Les<br />

dessins, exécutés par Rudyerd en 1792, d'un affût de place pour une pièce lourde de<br />

24 livres révèlent quelques différences (si l'on peut leur faire confiance). Il apparaît<br />

clairement que les joints entre les essieux et les flasques sont plus élaborés, ce qui<br />

explique peut-être le commentaire de Muller (voir ci-dessus), lorsqu'il écrit que sa<br />

méthode de fixation était plus simple mais donnait autant de solidité que celle qui

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