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l'artillerie lisse britannique: étude technologique sur l'identification, l ...

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les pièces qui se trouvaient à un endroit ou à une époque déterminée en Amérique du<br />

Nord <strong>britannique</strong>, l'<strong>étude</strong> a été conçue pour couvrir toutes les probabilités. On a<br />

cependant laissé de côté le matériel exclusivement conçu pour la East India Company<br />

ou pour l'armée <strong>britannique</strong> en Afrique ou en Inde.<br />

Le Service canadien des parcs possède cependant une importante collection de<br />

pièces d'artillerie diverses qui ont servi à illustrer cette <strong>étude</strong>. Elle comprend des<br />

canons de campagne (trois et six livres), des canons de fonte de différents calibres<br />

(depuis les petits canons <strong>sur</strong> pivot jusqu'à la meilleure pièce à âme <strong>lisse</strong> de l'époque,<br />

le canon de 68 livres pesant 95 quintaux); et d'autres canons provenant d'époques<br />

diverses (du règne de la reine Anne à celui de la reine Victoria), des mortiers de fer,<br />

des caronades, et certaines armes d'origine obscure. (L'annexe FFFF comporte une<br />

liste de ces arrnes.)<br />

Un nombre considérable de publications ont été consacrées à <strong>l'artillerie</strong>, dont<br />

beaucoup d'<strong>étude</strong>s de vulgarisation, ce que confirme un simple coup d'oeil à la<br />

bibliographie jointe à ce rapport. Il convient en particulier de signaler les travaux de<br />

O.F.G. Hogg, de B.P. Hughes, et la série d'articles de Adrian Caruana. Aucun de ces<br />

ouvrages n'est cependant aussi détaillé ni ne couvre un domaine aussi étendu que la<br />

présente <strong>étude</strong> se propose de le faire. Notre <strong>étude</strong> est <strong>sur</strong>tout un traité technique qui<br />

est moins destiné à être lu par les profanes qu'à servir d'ouvrage de référence.<br />

Il est bon de noter deux sources iconographiques qui sont souvent mentionnées<br />

dans cette <strong>étude</strong> mais qu'il est facile de consulter: R.J. Nelson, Gun Cardages: An<br />

Aide Memoire to the Military Sciences, 1846 (Ottawa, Service de restauration des<br />

musées, 1972) et C. W. Rudyerd, Course of Artillery at the Royal Military Academy as<br />

established by His Grace the Duke of Richmond Master General of His Majesty's<br />

Ordonnance &c. &c. &c., 1793 (Ottawa, Service de restauration des musées, 1970).<br />

Comme il est facile d'avoir accès à ces deux ouvrages, les illustrations qu'ils<br />

contiennent ne sont pas reproduites dans la présente <strong>étude</strong>.<br />

J'ai personnellement pris à la Royal Artillery Institution de Woolwich un grand<br />

nombre des photographies reproduites dans cet ouvrage. En dépit de la qualité<br />

technique discutable de certaines d'entre elles, elles ont été incluses à cause de leur<br />

valeur documentaire.<br />

Il convient de noter certains usages dans ce livre. L'orthographe or iginale des<br />

titres et des références a été conservée. Le quintal (quint.) correspondait à un poids<br />

de 112 livres utilisé au cours de la période étudiée, et, par convention, les canons, les<br />

affûts, etc., étaient souvent pesés en quintaux, quarts de quintaux et livres. Les<br />

canons et les caronades étaient habituellement identifiés d'après le poids du boulet<br />

qu'ils tiraient; ainsi, un canon de 12 livres tirait un boulet de fonte pesant<br />

approximativement 12 livres. En revanche, les mortiers et les obusiers, qui tiraient<br />

des obus, étaient généralement identifiés d'après le diamètre de l'âme; ainsi, un<br />

mortier de huit pouces avait une âme de huit pouces de diamètre. Il y avait<br />

cependant certaines exceptions - les pièces qui ne tiraient pas des projectiles pleins<br />

étaient identifiées d'après leur calibre et les obusiers de campagne Millar étaient<br />

identifiés de la même manière que les canons dont ils avaient le diamètre (par ex., un<br />

obusier de 12 livres avait le même calibre qu'un canon de 12 livres). Le terme<br />

"matériel" est parfois utilisé pour décrire l'unité que représente une pièce d'artillerie,<br />

son affût, tous les accessoires qui l'accompagnent.

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