SAONE-dec06-4:Mise en page 1

saone
Votre commune
I N F O R M A T I O N S M U N I C I P A L E S
DECEMBRE 2006
n°42

Votre commune
sommaire
saone
DÉCEMBRE 2006
Jean-Louis Simonin a gagné le tracteur Sony.
n°42
Édito . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1
Conseil municipal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2
Histoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7
Urbanisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10
À votre service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15
Environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16
Action sociale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20
Sport / loisir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22
Culture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24
Échos de Saône . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26
Jumelage / Vie scolaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28
État civil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29
La batterie-fanfare
Responsable de la publication :
Bernard Guyon, maire.
Dépôt légal : décembre 2006.
Mise en page et impression : Imprimerie Simon 25290 Ornans.
Le plateau d’EPS resructuré.
Le chemin du canton a reçu, 35 ans après,
un nouveau revêtement.
Les plans du village ont été remis à jour.
Le tronc d’un frêne, victime de son âge.
Fête pour l’Afrique.

M
es chers concitoyens,
édito
>édito
Nous venons de vivre un automne particulièrement clément et
agréable. Bien sûr, l’optimiste y verra des conditions de vie plus
agréables et le pessimiste s’interrogera sur ces dérèglements climatiques.
Notre planète se réchauffe-t-elle ?
Les gaz à effet de serre provoqués par les activités humaines
vont ils modifier définitivement notre climat ?
Nous avons l'obligation de réfléchir individuellement et collectivement
à des solutions pour ne pas amplifier ce phénomène.
Mais comme dirait l’autre : « parle à mon QI, ma terre est
malade ».
Même si je pense que l’expression « développement durable »
est largement galvaudée, il n’empêche que nous devons tous
être attentifs à l’héritage écologique que nous laisserons à nos
enfants.
Notre comportement quotidien doit, dés aujourd’hui en tenir
compte. La qualité de l’air, la pollution, l’eau (même si notre
région n’est pas directement menacée) le traitement des ordures
ménagères, la consommation d’énergies fossiles (pétrole, par
exemple) le recyclage nous interpellent et dictent les choix que
chacun d'entre nous effectue au quotidien .
L’année qui s’achève a vu la réflexion portant sur la réalisation de
dossiers importants : aménagement du centre bourg, Zone
d'Aménagement Concertée habitat, zone commerciale....
La crèche / halte-garderie qui verra le jour en lieu et place du
Sagonna, représente à mes yeux une réalisation exemplaire; en
effet 10 communes du plateau se sont rassemblées et ont
mutualisé leurs moyens pour parvenir à concrétiser ce projet. En
complément de l’accueil par les assistantes maternelles et le
Relais Famille Assistantes Maternelles, le dispositif de l’accueil de
la petite enfance sera ainsi plus complet.
Étant donné notre situation géographique et géologique particulière,
l’assainissement est également un dossier « dévoreur de
crédits » beaucoup a été fait ces deux dernières années ; il reste
encore de nombreux points noirs qu’il nous appartiendra de traiter
rapidement dans les années à venir.
Même si nous n’avons pas encore obtenu une deuxième fleur,
le fleurissement et l’entretien de la voirie de notre bourg occupent
largement les employés municipaux. Chacun peut constater,
de visu, le résultat des efforts réa lisés. Mes remerciements
s'adressent aussi aux nombreux particuliers qui ont participé a cet
embellissement. Notre volonté est de poursuivre dans cette voie.
Au printemps 2007, sont programmées les élections présidentielles
(le 22avril et 6 mai) et législatives (les 10 et 17 juin). Je
ne peux que vous encourager à faire votre devoir de citoyen,
vous inscrire sur les listes électorales et participer à ces consultations.
Les municipales sont elles, à priori, reportées au printemps
2008.
L’équipe municipale, les adjoints, les conseillers et tous les
employés sont à votre service.
Entre nous, discussions et débats sont parfois animés et divergents.
Mais le résultat est constructif et les actions entreprises
tendent à un développement harmonieux de notre cité.
L’attractivité de notre commune va encore s' accroître avec la
nouvelle zone commerciale, l'extension de l’habitat( malgré un
foncier de plus en plus cher) et de nouveaux services. Nos atouts
sont nombreux: la proximité de la capitale régionale, du haut
Doubs, l'ouverture de la future voie des «mercureaux», la richesse
du tissu associatif local. Il est de notre devoir de maintenir un village
à visage humain.
Je vous souhaite à toutes et à tous, une année 2007 riche en
santé, en satisfaction personnelle, en rencontres, en échange et
relations. Oublions un peu nos égoïsmes personnels et agissons
dans l’intérêt de tous
Enfin, je ne résiste à vous livrer cette anecdote authentique, belle
leçon d’humilité qui s’est déroulée il y a quelque temps à l’occasion
de la création d’une nouvelle voie d’accès à un village de
haute montagne. Grâce à l’aide précieuse de puissants ordinateurs,
le tracé idéal fut défini, et les travaux commencèrent dans
l’euphorie générale;Manque de pot, le résultat escompté ne fut
pas au rendez vous. Lacets difficiles à négocier, chutes de pierre
et coulées de neige fréquentes, contraignirent les responsables à
revoir leur copie.
Or un jour, se retrouvant sur le terrain pour tenter une nouvelle
fois de régler ce fichu problème, ils furent abordés par un paysan
qui les regardait travailler depuis un champ tout proche.
« Vous avez essayé les mulets ? » leur suggéra-t-il timidement.
« Quels mulets ? » Répliquèrent les hommes de l’art, un tantinet
agacé par l‘intervention de ce cul terreux à l’allure simple. « Les
mulets » répéta le paysan. « Vous les lâchez, vous les suivez et là
ou ils passent, vous tracez votre sacrée route ; vous aurez le plus
court chemin ayant la plus faible pente tout en évitant les coulées
de neige et les chutes de pierre ».
Intrigués, bien que légèrement vexés, les accros du logiciel suivirent
les braves mulets. Aujourd’hui la route fait l’unanimité et les
responsables sont portés aux nues. « Et les mulets » direz-vous ?
Les mulets, ils ont pris de l’âge les pépères, mais le soir dans leur
étable, quand ils se remémorent l’aventure, ils sont chaque fois
obligés de se tenir les côtes tellement ils sont morts de rire.
Bonne année 2007.
Pour l'équipe municipale,
votre maire, B. Guyon
MAIRIE - 23 rue de la Mairie - 25660 Saône - Tél. 03 81 55 71 31 - Fax 03 81 55 89 58
Site internet : www.saone.fr.st - E-mail : mairie.saone@wanadoo.fr
Secrétariat : du lundi au vendredi de 9 h à 11 h 45 et de 14 h à 16 h 45.
Samedi : de 9 h 00 à 11 h 45.
Même si nous
n’avans pas encore
obtenu une
deuxième fleur,
le fleurissement
et l’entretien de
la voirie de notre
bourg occupent
largement
les employés
municipaux.

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Conseil municipal
SEANCE DU 31 MAI 2006
ANIMATION
Location
Des modifications sont intervenues concernant la location
des salles communales et celle de la vaisselle.
Sagonna
La déconstruction du bâtiment entraîne le déplacement
de la batterie-fanfare, de l’atelier couture à la salle de réunion
du gymnase, du MEJ et de la « Joie de l’Eternel » à
l’ancien secrétariat.
Démolition du Sagonna Club.
Orchestre de Besançon
Date proposée : 9 juin 2007. Un programme accessible à
tout public est souhaité.
AFFAIRES SOCIALES
Festival du Polar
Le public n’a pas répondu aux attentes. La soirée cabaret
a attiré 57 personnes. Les organisateurs se montrent
déçus du peu d’enthousiasme manifesté.
Dépenses provisoires 5 442 € / Déficit 2 760 €
Cet échec incite à réfléchir sur le caractère à retenir de
prochaines manifestations.
Crèche halte garderie
Compte tenu des subventions prévues (CAF, Conseil
général), la quote-part des communes intéressées par le
projet se monte à 40 % maximum de l’investissement. Le
fonctionnement est évalué à 199 594 € dont 40 026 €
restant à la charge des communes. Le Maire propose la
répartition du coût en fonction du pourcentage de fréquentation
des enfants de chaque commune et de la
population. Les communes sont appelées à délibérer sur
ces bases.
Aide maternelle
Une commission sera mise en place en vue de recruter
une ATSEM.
2
>
URBANISME
Restructuration du réseau d’assainissement
Le Maire est autorisé à signer les marchés selon la décision
de la commission d’appel d’offres :
Terrassements et canalisations
(Climent-Bonnefoy) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .516 249 € HT
Bassin de dépollution génie civil (Clauzel) . . .279 970 € HT
Bassin de dépollution équipement
(Gaz & Eaux) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .46 795 € HT
Financement pour tous travaux
(fossé, indemnités, honoraires…) :
Agence de l’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .315 380 €
Conseil général . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .443 160 €
Subvention ATSR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .89 460 €
Part communale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .160 244 €
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 008 244 €
Pour la création du bassin d’infiltration, une enquête
publique sera lancée courant juin, portant sur une modification
de zonage des parcelles concernées par les travaux
d’assainissement retenus (modification du POS). Le
plan de zonage n’a donné lieu à aucune observation.
Voirie
Le lotissement Chaseau Grillot, la rue des Cras seront
intégrés dans le domaine public.
Zone commerciale du Chenau blond
À l’unanimité, le conseil décide la vente de la parcelle
communale de gré à gré. L’opérateur pourra ensuite procéder
à la création d’une ZAC.
Signalétique
Pour inciter les poids lourds à se rendre en zone industrielle
sans emprunter les rues du village, la DDE propose
une nouvelle signalétique sur la RN 57 dont le coût, à la
charge de la commune, s’élève à 1 506 € HT (2 contre).
Rue du Bouleau
L’opposition manifestée par un riverain entraînera une
discontinuité du trottoir. Montant des travaux prévus :
65 272 € HT.
>
COMMERCE
Ordures ménagères
La part communale s’élèverait à 7 800 € HT. Le nombre
de bacs a été réduit. Le tri sélectif sera renforcé.
Mise aux norme des bâtiments communaux :
Le coût de la prestation de vérification électrique sur l’ensemble
des bâtiments, hors travaux, s’élève à 3 400 € HT.
>
PATRIMOINE
Jobs d’été
16 jeunes seront encadrés par les agents, le matin, durant

>
>
les mois de juillet et août de 8 h à 12 h, soit 20 h / semaine
avec une rémunération proposée en bons d’achat.
Signalétique
Rue Dukas, il sera proposé une modification de la signalétique
verticale.
DIVERS
Dominique Billamboz est désigné en qualité de
« Monsieur sécurité routière ».
Les exploitants forestiers utilisent des engins qui dégradent
les chemins. Leur remise en état ne s’effectue pas.
La commune ne dispose d’aucun moyen de rétorsion.
SEANCE DU 28 JUIN
ANIMATION
Les jeunes travailleurs bien motivés.
Théâtre Caméléon
Donnera une représentation le 27 janvier 2007.
Subvention exceptionnelle d’un montant de 600 €, accordée
au club de hand ball pour financer ses déplacements
exceptionnels de l’équipe de filles moins de 18 ans.
Batterie fanfare
Elle sera hébergée provisoirement au collège.
AFFAIRES SOCIALES
Ludothèque
Le coût annuel de cette animation s’élève à 10 984 €. Une
demande de statistique de fréquentation est demandée.
Selon les résultats, une réflexion portant sur la reconduction
ou la non reconduction de cette activité sera menée
lors de l’ouverture de la crèche halte-garderie.
Minibus
La mise à disposition du minibus aux associations est
reconduite pour 2006-2007. La société Visiocom propose
de mettre gratuitement au service de la commune un
véhicule 9 places. Le coût du véhicule est payé par la
publicité. A la charge de la commune, l’assurance tous
risques, l’entretien du minibus. Le 1 er adjoint contactera
des communes bénéficiant de ce service.
3
Festival Polar 2007
L’opération est reconduite (une voix contre, trois abstentions).
Elle se déroulera à l’Espace du Marais. Le budget
est plafonné à 7 000 €.
Écoles
À l’école maternelle, l’effectif ne grossit pas, d’où accueil
d’enfants de 2 ans. 222 élèves inscrits à l’école élémentaire.
La répartition des élèves (Messarde - Mairie) pose
des problèmes grandissants. Les parents souhaitent être
impliqués à ce qui touche à la sécurité. Le remplacement
du mobilier d’une classe de la Messarde sera réalisé
(2 178 €).
Crèche - Halte-garderie
L’investissement sera subventionné par le Conseil général
(40 %), la CAF qui consent des prêts au taux zéro.
>
Conseil municipal
URBANISME
Aménagement du centre bourg
Il a été demandé :
- de réaliser le chemin d’accès de la rue de l’Etoile au parking
de l’église en double voie dont une réservée au stationnement
- d’éloigner, au maximum, cette voie du presbytère
- de prévoir l’accès au parking des HLM par cette voie.
Celle existante serait fermée.
Rue du Bouleau
Il a été décidé de construire un trottoir : à droite, en montant
entre la rue du Bouleau et la maison de retraite ; à
gauche, en montant, entre la maison de retraite et la rue
de la Corvée.
>
ASSAINISSEMENT
Le rapport annuel sur le prix et la qualité du service est
adopté.
Convention
Elle porte sur la mise en place des déblais provenant du
creusement du bassin d’infiltration sur le terrain « sous le
rang » et sera signée par la commune, le propriétaire
M. Petitjean et l’exploitant M. Balanche. Elle définit les
obligations de chaque partie et le versement, par la commune,
d’une somme de 10 000 € à l’exploitant, en
contrepartie d’une perte d’exploitation et de l’engazonnement
après remise en état du chantier.
Zone commerciale du Chenau Blond
L’assemblée communale donne quitus au maire pour lancer
la procédure d’appel d’offre ouvert pour la vente de
gré à gré de la parcelle commerciale.

>
>
>
>
Conseil municipal
ENVIRONNEMENT
Gens du voyage
5 emplacements sont prévus sur la commune (compétence
CAGB).
Chemin rural
Une demande de subvention (4 160 €) a été sollicitée
pour la réfection du chemin rural du Bois Blanc.
PATRIMOINE
Jobs d’été
50 demandes ont été déposées pour 16 places.
École maternelle
Il sera procédé par l’entreprise Fadeau à une réfection
complète de la clôture, du changement de portillon (coût
23 000 €).
Cimetière
Le colombarium se dégrade rapidement. Il est prévu la
pose d’une couverture en granit vert tropical pour un coût
de 7 500 €, réalisée par la société Boucon.
DIVERS
Le transfert à la CAGB de la zone d’activités de Mamirolle
est accepté.
La quote-part de la CAGB relative à la voie des
Mercureaux passe de 26 241 k? à 35 585 k?, soit une augmentation
de 9 344 k?.
SEANCE DU 30 AOUT 2006
URBANISME
Étude de faisabilité d’une zone d’habitat
(Nid - Gilleroye)
Les résultats de l’étude présentés par la SEDD sont
approuvés par 14 voix, 3 abstentions.
Les phases suivantes seront lancées :
- Appel d’offre pour la maîtrise d’œuvre du dossier de
création de ZAC (zone d’aménagement concertée)
- Élaboration du cahier des charges pour l’opérateur
d’aménagement.
- Une indemnité de 152 € sera versée aux exploitants en
raison des études géologiques réalisées.
FONCTIONNEMENT
Création d’un poste d’agent technique qualifié, à compter du
01/09/2006 et suppression d’un poste d’agent technique.
Indemnités versées à chacun des trois receveurs :
97,63 € ; 240,99 € ; 292 € ; 89 €
Décision budgétaire modificative de 2 000 €, liée au
4
financement des frais d’enquête publique pour la modification
du POS.
>
AFFAIRES SOCIALES
Médiathèque
Le règlement subit quelques modifications : toute lettre
de relance sera facturée 1 €, tout adhérent indélicat sera
radié, la cotisation non remboursée, la cotisation passe
de 11 € à 12 € par famille, à compter du 1/1/07 (une voix
contre).
Festival du Polar
Dépenses :
Frais d’organisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 862,53 €
Frais participants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 220,82 €
Frais de publicité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .471,68 €
Organisation concours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .363,99 €
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5 919,02 €
Recettes :
Entrées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 009,10 €
Subventions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 820,00 €
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 829,10 €
Déficit : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3 089,92 €
Crèche - Halte-garderie
Des subventions sont accordées par le Conseil général
(40 %) et la Caisse d’Allocations Familiales (30 % plafonnés).
L’avant-projet sommaire a reçu un avis favorable de
la PMI (protection maternelle infantile). L’avant-projet
définitif sera présenté prochainement par l’architecte. La
maîtrise de l’ouvrage est à transférer au syndicat du
Plateau.
>
URBANISME
Assainissement
Les négociations pour l’acquisition des terrains nécessaires
au projet ont été conduites avec succès par l’Agence foncière.
Une indemnité d’éviction sera versée aux exploitants.
Un échange de parcelles est prévu. Aucune remarque n’est
formulée sur le prix et la qualité du service d’assainissement
collectif et sur le prix et la qualité du service de distribution
d’eau potable. Ces documents sont consultables en mairie.
Vente d’une parcelle communale
La parcelle AN40, rue du Chenau Blond d’environ 4 ha
classée 3NA au POS est proposée à la vente de gré à gré
dans le cadre d’un projet d’aménagement d’une zone
commerciale d’environ 10 ha.
Centre bourg
Le projet d’aménagement du centre-bourg et d’accès à la
halte-garderie reçoivent un avis favorable.

>
>
COMMERCE - ENVIRONNEMENT
Le rapport sur le prix et la qualité du service public d’élimination
des déchets n’a appelé aucune remarque.
Le chemin communal du Bois Blanc (dit de Conca) sera
restructuré. Subvention accordée : 4 174 €.
Le chemin du Grand Terreau en partenariat avec le syndicat
du Marais, sera stabilisé afin de permettre une circulation
des VTT et piétons.
PATRIMOINE
Des travaux d’agrandissement du gymnase sont prévus.
Habitat Développement Local a réalisé une étude
(2 500 € HT).
SEANCE DU 27 SEPTEMBRE 2006
Aménagement du giratoire de la Pérouse
Cette structure sera éclairée et plantée. Les factures
d’électricité seront prises en charge par la commune de
Montfaucon.
Syndicat du Plateau
Le Conseil à la majorité (2 contre ; 3 abstentions) « prend
acte de la création d’une crèche halte-garderie, accepte
d’adhérer à la réalisation et la gestion d’une structure d’accueil
intercommunale à Saône pour les enfants de moins
de 6 ans et leurs parents, approuve les modalités matérielles
et financières nécessaires à l’exercice de cette compétence,
autorise le maire à adhérer à cette nouvelle compétence
optionnelle du Syndicat Besançon Sud Plateau. »
Tenue du fichier CAGB Ordures Ménagères
La commune s’engage à fournir les mouvements de population
à la CAGB. La CAGB remboursera la commune à raison
de 0,50 € / habitant les frais inhérents à cette prestation.
Rapport d’activité CAGB
Le Maire énumère les temps forts d’intervention de la
CAGB (année microtechnique, centres de villages, TGV
Rhin-Rhône, programme local de l’habitat, etc.)
Décision budgétaire modificative
Elle porte sur une somme de 700 €.
ANIMATION
Convention avec le collège
Les répétitions hebdomadaires de la Batterie-Fanfare se
dérouleront au collège. Un protocole d’accord sera signé
(Conseil général, collège, commune). Coût : 36 séances à
40 € à la charge de la commune.
5
Conseil municipal
Virade de l’Espoir
Une subvention de 100 € est accordée à l’association
organisatrice de la manifestation.
Vide grenier
100 exposants étaient inscrits. Des améliorations, dans
l’organisation de cette journée, seront apportées en 2007.
>
Succès habituel pour la brocante.
AFFAIRES SOCIALES
Crèche Halte-garderie
L’avant-projet définitif est approuvé. Des détails mineurs
seront apportés. Le système de chauffage n’est pas encore
défini avec précision (gaz, granulés bois associé au fuel).
Un état prévisionnel des dépenses et recettes est présenté.
Dépenses en € :
Terrain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40 000
Bâtiment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .627 470
Divers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20 000
Maîtrise d’œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .66 000
Mobilier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30 000
Total HT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .783 470
TVA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .153 560
Total TTC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .937 030
Recettes en € :
Communes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .190 207
CAF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .190 000
‘’ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43 372
Prêt CAF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .86 945
Conseil général . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .272 945
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .783 470
Un prêt relais sera souscrit jusqu’au remboursement de la
TVA (122 221 €). Le terrain d’assiette propriété de la commune
de Saône est acquis par le syndicat pour 40 000 €.
La contribution communale est fixée, pour l’investissement,
au prorata de la population ; pour le fonctionnement, elle
dépend du taux d’occupation de la crèche halte-garderie.
Titularisation d’un agent
Corinne Cecchini, agent des services techniques stagiaire,
est titulaire à compter du 1 er octobre 2006.

>
>
>
Conseil municipal
Bibliothèque
Durant l’absence de la bibliothécaire, l’interim sera assuré
par M me Elisabeth Altmeyer à compter du 3 octobre.
URBANISME
Vente de terrain
M. Jean FAIVRE sollicite la commune pour un achat longeant
sa propriété 1 rue des Planchettes. Les élus (7
pour ; 5 contre ; 5 abstentions) sont favorables à céder au
pétitionnaire une bande de 5 m de large. Une estimation
sera demandée au Service des Domaines.
Aménagement du centre bourg
Le maire est autorisé à signer les marchés suite à l’ouverture
des réponses à l’appel d’offre (10 octobre).
ZAC enquête publique
Cette procédure est ouverte. Un registre est à la disposition
du public au secrétariat.
COMMERCE
Affouages
Un nouveau règlement est en vigueur (1 abstention). Il
sera communiqué à chaque affouagiste. Le prix du lot est
fixé à 50 € (1 abstention).
Vente des bois
Elle s’est déroulée à Ornans le 19 septembre. Le montant
des ventes s’élève à 33 821. pour la commune.
ENVIRONNEMENT
Nettoyons la nature
L’opération s’est déroulée les 22 et 23 septembre et a rassemblé
310 jeunes (école primaire, collège, institut rural de
Morre) et quelques adultes. Un large secteur a été ratissé.
Projet de la Société CHAYS
Il consiste à installer 12 silos adossés au bâtiment existant
rue du Chenau Blond. Les élus demandent au pétitionnaire
de leur fournir toutes les garanties nécessaires
quant aux risques de pollution, à la dégradation visuelle,
à la sécurité… avant de se prononcer.
PATRIMOINE
Dénomination des rues
Rue des Roseaux (relie la rue de la Fontaine à la Grande
rue) : 1 contre ; 3 abstentions.
Rue du Creux sous Roche (relie la rue des Planchettes à
l’avenue de la Gare) : 1 contre ; 5 abstentions.
La commune a reçu de la CAGB 4 prix d’encouragement.
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>
QUESTIONS DIVERSES
Location minibus publicitaire
Une société parisienne met gratuitement à la disposition
des communes un véhicule neuf (minibus 9 places). Le
financement du véhicule est assuré par la publicité.
L’assurance tous risques est à la charge de la commune.
Une dizaine de communes ont été contactées. Elles sont
satisfaites des prestations de la société. 11 élus se sont
exprimés favorablement pour la poursuite des démarches.
SEANCE DU 25 OCTOBRE
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URBANISME
Vente
La proposition d’achat de la parcelle communale cadastrée
AN 40 (rue du Chenau Blond) en zone commerciale
au prix de 743 608 € à la société Fimogest est adoptée à
l’unanimité.
Assainissement
Le conseil adopte le principe de la taxe de raccordement
à l’égout pour toute habitation raccordable.
Contrat d’assurance pour les agents
Il est adopté à l’unanimité et sera souscrit auprès de la
société CNP assurances. Le contrat est établi sur 3 ans.
Occupation du domaine public
France Télécom verse une indemnité à la commune. Son
montant s’élève à 1 169 € pour 19,2 km de lignes enterrées
et 12,3 km de lignes aériennes.
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ANIMATION
Duplicopieur
Le secrétariat est désormais équipé d’un duplicopieur loué
(tirage en nombre de documents) 627 € par trimestre
comprenant 82 600 copies et 84 masters. Le tirage mensuel
d’Info Saône couvre partiellement les frais de location.
Une mise à disposition des associations sera étudiée.
Demande de subvention
L’association des anciens combattants et victimes de
guerre sollicite une subvention de 300 €, correspondant
aux frais de location de l’Espace du Marais, retenu pour le
11 novembre. Le conseil se prononce favorablement par
15 voix pour, 1 contre, 1 abstention.
Ordinateur portable
L’ordinateur utilisé par les adjoints est hors d’usage. Le
vidéo-projecteur, le duplicopieur et l’impression d’Info
Saône, nécessitant un ordinateur, le conseil s’exprime
favorablement par 14 voix pour, 1 contre, 2 abstentions
pour l’achat d’un ordinateur portable.

>
>
>
Remerciements
La commune a reçu les remerciements, pour sa participation,
de LACIM, ASPAELE, la Ronde de l’Espoir.
AFFAIRES SOCIALES
Jumelage
Le voyage à Pitéglio est annulé. Une réflexion sur le devenir
du jumelage doit être engagée.
URBANISME
Affermage
Un contrat maîtrise d’ouvrage est confié à la DDAF pour
un coût de 5 555 €. Vote à l’unanimité.
Travaux
Le programme chiffré des travaux du centre-bourg a été
confié à l’entreprise SACER, la moins-disante. Des subventions
ont été sollicitées. Le coût du dossier de création
de la zone d’aménagement concerté (ZAC) habitat par la
SEDD s’élève à 13 850 €.
Signalétique
La signalétique pour les poids lourds sera revue sur la RN
57 pour favoriser leur accès par le secteur de la gare. La
signalétique commerciale est à l’étude en concertation
avec les représentants des commerçants.
Éclairage public
La maintenance de l’éclairage public est à étudier. Le système
actuel de commande ponctuelle ne donne pas toujours
satisfaction et fait l’objet de réclamations.
ENVIRONNEMENT
Traitement des déchets
Le coût de la redevance des ordures pour les bacs de la commune
s’élève à 8 546 €. Un courrier sera adressé au SYBERT
pour des améliorations à apporter à la déchèterie : broyage
des déchets verts, accès aux bacs verre placés à l’entrée.
DIVERS
Dominique Billamboz rend compte de la réunion des élus
référents de la Prévention routière. Malgré une baisse
générale des accidents, on constate une augmentation de
ceux-ci en zone urbaine. Les personnes les plus touchées
sont les utilisateurs des 2 roues et les personnes âgées. Un
plan d’action local est préconisé débouchant sur des
mesures à prendre afin d’améliorer la situation.
7
Les Frênes
ont disparu
Histoire
Deux vénérables et majestueux témoins du
passé, qui, durant de nombreuses années,
un siècle peut-être, voire plus, avaient jeté
leur ombre sur les tombes de l’ancien
cimetière à l’époque où il ceinturait l’église
et qui fut transféré en 1933, ont disparu
sous les lames des tronçonneuses d’une
entreprise de Gennes.
Ces deux frênes, puisqu’il s’agit d’eux, s’élevaient dans
un lieu familier et très fréquenté des saônois. Ils perdirent
des branches sous le poids de la neige et des ans.
L’examen de leur tronc, avec le principe de précaution
qui gère désormais notre vie courante, donnait des
signes d’inquiétude.
Des spécialistes en sylviculture conseillaient fortement
de les abattre malgré leur bonne santé apparente.
L’artisan, retenu par la commune, abondait dans le
même sens et étayait ses propos en plongeant la main
jusqu’au cœur de l’un d’eux. Des entailles, il retirait des
poignées de sciure noirâtre, venant d’une décomposition
de la matière ligneuse.
Il est vrai qu’on ne voit pas, sans un pincement au cœur,
l’élimination de telles empreintes, s’intégrant dans le
patrimoine. Mais, comme tout être vivant, un arbre est
planté, grandit, s’épanouit et meurt.
Evidemment, comme les vieux marronniers qui se dressaient
sur le parvis de l’église, déracinés puis remplacés,
de nouveaux arbres sont prévus dans un vaste projet
qui, avec la disparition du Sagonna Club et la construction
de la crèche halte-garderie modifiera complètement
cet espace central dont il est question par ailleurs.
Jacques Dubois

Histoire
Les fontaines-lavoirs
Le problème de l’eau de consommation s’est toujours posé avec acuité au village qui ne
dispose pas de source captable. Bêtes et gens buvaient l’eau du marais ou celle de la
Fontaine du Bas. Des fermes possédaient des citernes. Les cas de fièvre typhoïde se
multipliaient. On lit « Depuis des temps immémoriaux, les habitants du Petit Saône sont
abreuvés par des eaux malsaines et croupissantes ».
1819 : le conseil municipal demande au Préfet que soit
nommé un architecte qui viendra lever les plans et établir
des devis pour construire une fontaine au Petit Saône et
réparer celle du Grand Saône.
1828 : M. Delacroix, architecte, fournit plans et devis
(6 050 F) pour la construction d’une fontaine au Petit
Saône. Les habitants du Grand Saône s’estiment lésés et
protestent vigoureusement. Le conseil décide alors d’ériger
deux fontaines-lavoirs.
1833 : la dépense prévisionnelle se monte à 30.000 F. Les
recettes viendront de la vente de bois du quart de réserve
(20 hectares).
1835 : Pour alimenter ces fontaines, une conduite de
5 000 mètres, venant de la Vèze, sera mise en place, coût
60 000 F. La vente de charmes (60 hectares) procurera
les recettes nécessaires. L’emplacement projeté des deux
fontaines se heurte à l’opposition de propriétaires qui
veulent vendre leur terrain à prix fort. Le Tribunal sera
saisi.
1840 : les deux fontaines sont achevées, coût de la fontaine
du arcan 10 500 F (fouilles 285, maçonnerie 8 104,
serrurerie 24, plomberie 87, lavage 157, sculpture du sanglier
550, imprévus 1 293 F).
1860 : de nouvelles sources sont captées à la Grand
Combe (la Vèze)
1863 : M Baille, architecte, fournit plans et devis pour différents
travaux aux fontaines, à la conduite d’eau, à l’établissement
d’un abreuvoir au Grand Saône, coût 20 000 F.
Des bois, sur 6 hectares, seront vendus.
1879 : la conduite est hors d’usage et doit être changée.
La dépense est de l’ordre de 40.000 F. On coupera du
bois sur 16 hectares.
1882 : les travaux, adjugés en 1880, ne sont pas achevés.
Des tuyaux de fonte ont été cassés sur le chantier. La
commune, durant 20 jours, est privée d’eau.
8
1883 : il est décidé la construction d’un bassin ou lavoir
(au 34 de la rue de la Fontaine, cabinet de l’orthophoniste).
Des bornes-fontaines, un abreuvoir en pierre, à la
fontaine du Petit Saône sont construits
1936 : il est question de capter la source dite du Tronc,
située sur la commune, mais elle ne débite que 14 L/mn.
Sans résultat.
1953 : le conseil étudiera la possibilité d’alimenter le village
à partir de la fontaine du Bas avec une moto-pompe,
refoulant l’eau dans les réservoirs. Un crédit de 700 000
F est voté. Des taxes sont institués pour compenser les
frais de pompage.
1960 : la commune, qui s’est rattachée au Syndicat des
Eaux de la Haute-Loue, va se raccorder au réseau qui
irrigue les communes en amont. Le syndicat édifiera deux
réservoirs.
La fontaine du Sanglier verra disparaître son lavoir, comblé.
Des pierres de taille serviront aux fondations du
groupe scolaire construit en 1955.
La fontaine du Carcan sera
transformée en « appartement
» pour instituteurs en
1964.
Une fontaine-abreuvoir,
située au centre du village,
sera démolie, la fontaine
des Baraques transformée
en centre médico-social.
Entre 1987 et 1990, les
Le lavoir fut un appartement
deux fontaines-lavoirs
seront réhabilitées. La fontaine
du Sanglier recevra une toiture mais ne retrouvera
pas son style d’origine.
« L’appartement » de la fontaine du Sanglier disparaîtra,
les bassins remis en eau mais le système hydraulique
sera vandalisé.
En 2005 et 2006, la fontaine-lavoir du Carcan va être
entièrement réhabilitée : nouvelle toiture, bassins rendus
étanches, parois sablés, murs décapés. Ce magnifique
édifice, œuvre d’Alphonse Delacroix, qui a laissé son nom
à la fontaine de la place Bacchus à Besançon, à la
Fontaine Ronde de Loray, entre autres, a fait entièrement
peau neuve Ce chef-d’œuvre s’inspire de l’art antique, de
style néo-classique. Il fait honneur à notre patrimoine.
Qu’il soit respecté.
J. Dubois

Choses du passé
Le dit conseil a délibéré après les ordres de la circulaire du
sous-préfet qu’avant de procéder à la désignation des
conscrits qui doivent entrer dans l’armée que de ceux qui doivent
faire partie de l’armée de réserve ou entendront les réclamations
de ceux qui se prétendent hors d’état de soutenir les
fatigues de la guerre. Après les réclamations, il résulte que le
citoyen Ignace Racine de Naizey et Joseph Margaux de Saône
ont été déclarés par le Conseil hors d’état de supporter les
fatigues de la guerre, même à vue du certificat d’officier de
santé produit par le dit Racine. C’est pourquoi le Conseil a
délivré le certificat ad hoc.
Le même conseil a pu devoir comprendre sur la liste des
conscrits le citoyen Jean-Pierre Guidet de Saône, ayant été
porté sur les tableaux de l’an x et ayant produit un extrait de
naissance en bonne et due forme en date de juin 1789, se
trouvant dans le cas de la conscription de l’an x. De même,
Louis Bez conscrit, porté sur les tableaux de la commune de
Saône de l’an x, lequel doit avoir l’exception, en conformité de
la loi du 19 fructidor an six, étant actuellement au service de
l’armée de terre, dans un régiment des Hussards, suivant les
lettres de certificat qui nous ont été présentées.
Le nommé Jean Millot de Naizey n’a pas paru. Le maire pense
qu’il est mort mais n’a pas reçu d’extrait mortuaire. Il est
déclaré hors d’état de supporter les fatigues de la guerre.
Ayant formé la liste des conscrits qui doivent fournir le contingent
soit pour le service actif soit pour la réserve, nous avons
ajouté le citoyen Claude François Seffort (?) domicilié au
Grattery et n’ayant été porté sur aucun tableau de conscription
et qui, selon le maire du Grattery, a paru en super forme.
De la liste, il en résulte à savoir Pierre-Claude Combotte,
Pierre-Joseph Sapolin, Jean-Baptiste Nicod de Naizey, Claude-
François… ? de Morre, Jean-Antoine Marmillon de
11 novembre
Malgré la pluie, la cérémonie s'est déroulée devant une foule
nombreuse en présence d'élus, du conseiller général Y.M.
Dahoui, des sapeurs-pompiers, de la batterie-fanfare, d'un
détachement du 7 e train. Des enfants ont lu les messages officiels.
Le colonel Chirowsky a décoré des anciens combattants
: Jean Bugnon, Henri Nicolas, Jules Belin, Maurice Duboz
(reconnaissance de la Nation), Michel Ménétrier, Pierre Huot-
Marchand (croix du combattant) et Kader Lancène - absent
sur la photo - (reconnaissance de la Nation).
9
Histoire
L’an 11 de la république française, le 21 vendémiaire, les maires des communes de Morre,
Montfaucon, Mamirolle, Naizey et Saône, assistés des citoyens Joseph Bez, Claude-Etienne
Blanc, Joseph Courvoisier, Antoine Arbez, Claude Carry, membres du conseil à effet de former
le Conseil central pour procéder tant sur les réclamations des conscrits qui se prétendent hors
d’état de supporter les fatigues de la guerre qu’un mode de désignation des conscrits qui
doivent remplir les cadres de l’armée et de ceux qui doivent faire partie de l’armée de réserve.
Montfaucon, Jean-François Jannot, Odille Tholomié, François-
Simon Mercier, Claude-François Seffort de Mamirolle, Jean-
Louis Saillard, Jean-Baptiste Guidet, Claude-Joseph Péry, Jean
Courvoisier, Jean-Baptiste Bouton, Victor Convert De Saône.
Après avoir donné lecture de la dite liste aux conscrits et leur
ayant demandé s’ils n’avaient plus de réclamation à faire, tous
ont répondu que non. Le conseil les ayant invités à prendre
des arrangements entre eux, de gré à gré, ils ont convenu
entre eux que les citoyens Claude-François Seffort, Jean-
François Jannot seraient nommés pour remplir les cadres de
réserve de l’armée et les citoyens Odille Tholomier, Calude-
François… ? de Morre pour l’armée de réserve. Le conseil
voyant la bonne intelligence qui règne entre les conscrits
approuve le choix fait de gré à gré.
En conséquence, il nomme et désigne les citoyens Claude-
François Seffort et Jean-François Jannot pour remplir les
cadres de l’armée, les citoyens Odille Tholomier et Claude-
François… ? pour l’armée de réserve. De tout quoi nous avons
clos et arrêté le présent.
À la même date, le conseil a délibéré qu’il serait plus convenable
que le salaire du garde-champêtre soit payé au marc le
franc (manière de répartir ce qui doit être reçu ou payé, N du
R) des contributions foncières sur tous les propriétaires résidant
ou non résidant que de le répartir sur le bétail qui pâture,
attendu qu’il se fait annuellement un rôle par tête de bétail
sur les communaux en parcours, que les communes voisines
peuvent faire des mésus sur le territoire soit avec leur bétail
soit pour faux chemin. Enfin que les non domiciliés ont tout
droit en action contre les gardes-champêtres pour la garde de
leurs propriétés et que ces derniers en deviennent responsables
comme de celle des habitants de la commune.
(an 11 de la république : 1801)
Les anciens combattants ont été décorés.

Urbanisme
Le schéma de Cohérence Territoriale
de l’agglomération bisontine
En 2003, les représentants de 6 communautés de communes et d’agglomération se réunissent
pour organiser de manière cohérente et concertée le développement du bassin de Besançon.
133 communes élaborent un Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT), document cadre qui
dessine l’agglomération de 2025.
Une première version du Projet d’Aménagement et de
Développement Durable (PADD) du SCOT est proposée. Ce
document expose les grandes options de développement
envisagées pour le territoire. Il sera largement débattu et
amendé dans le cadre de la concertation engagée avec les
représentants des communes et des collectivités locales,
les acteurs professionnels et l’ensemble de la population.
Quels sont les grands axes ?
Pour un développement responsable
et solidaire du territoire
Ce pré-projet exprime l’ambition de l’agglomération bisontine
pour les 20 ans à venir, veut assurer un développement
volontariste de la capitale régionale lui permettant de prendre
place sur la scène européenne. Il s’agit d’accentuer le processus
de métropolisation, de structurer l’agglomération en territoires
solidaires, d’assurer l’excellence environnementale.
Pour l’inscription du territoire bisontin
dans une logique de coopération régionale
et interrégionale
Conforter l’agglomération bisontine comme capitale régionale.
Elle possède en effet de nombreux atouts pour affirmer
son rôle moteur pour la région. Elle renforcera sa complémentarité
avec l’aire urbaine Belfort-Montbéliard, favorisera
les synergies et coopérations entre ces territoires,
confortera ses équipements universitaires et culturels.
Mettre en valeur le cœur de l’agglomération et accompagner
son développement.
Développer la couronne technopolitaine et les secteurs
d’excellence (les microtechniques)
Organiser le développement vers le nord (gare TGV à
Auxon)
Organiser le foncier à vocation économique sur des sites
d’intérêt régional et départemental (échangeurs autoroutiers),
sur des sites structurants d’agglomération complémentaires
(Devecey – Bonnay, Roche-Lez-Beaupré –
Roulans, le Plateau – Trou au Loup – Saône – Mamirolle,
secteur St Vit, Dannemarie – Franois – Serre)
Développer les services à la personne et l’économie solidaire
(création d’emplois et d’entreprises)
Encourager l’agriculture et la sylviculture
10
Pour l’amélioration de l’accessibilité au
territoire bisontin
Soutenir le projet de ligne à grande vitesse Rhin Rhône
Soutenir les réalisations des branches Ouest et sud
Assurer un accès performant à la gare Besançon TGV
Faire de la gare Viotte un pôle urbain majeur et le pôle
multimodal de l’agglomération
Préparer des aménagements de qualité autour de la
future gare
Renforcer les liaisons en transport en commun
Compléter le réseau routier structurant et organiser l’accessibilité
au transport aérien (mise à 2 x 2 voies de la RN
57, contournement de Besançon, aménagement des RN
73 et 83)
Renforcer les grands équipements de l’agglomération
(soutenir les enseignements supérieurs et professionnels,
promouvoir culture et tourisme , développer le sport et les
loisirs)
Pour l’organisation de l’agglomération
bisontine autour d’une armature de villes
et villages hiérarchisée et équilibrée
Renforcer la ville-centre et structurer son développement
au bénéfice de l’ensemble du territoire
Rééquilibrer les pôles commerciaux du territoire
Développer les centres de vie de proximité
Implanter de nouveaux équipements, commerces et
logements
Structurer le développement périurbain, celui des villes
secondaires (dont Saône) tout en garantissant leur accessibilité
ainsi que celui des communes périphériques
Pour apporter une réponse
aux besoins en logements
en s’appuyant sur l’armature urbaine
Promouvoir un développement maîtrisé : diversifier les
types de logements
Organiser un développement résidentiel :
D’ici à 2025, l’agglomération devra accueillir 27 000 habitants
supplémentaires. Elle doit construire 32 000 logements
avec un objectif de 1400 logements/an.

Pour la structure du territoire
par un schéma de transports alternatifs
cohérent avec l’armature urbaine
Promouvoir de nouvelles habitudes de déplacement :
L’agglomération entend structurer l’aménagement du territoire
en s’appuyant sur le réseau de transports en commun
qui devra encore être étoffé et amélioré
Pour la préservation du patrimoine naturel
et bâti des communes et la mise en valeur
des sites à fort potentiel
Préserver le patrimoine naturel et agricole
Protéger les espaces d’une urbanisation excessive
Conserver l’identité des villages et garantir leur attractivité
Saône sous les orages : un rappel édifiant
L’Est Républicain du 2
juin 1979 titrait « Orages
sur la Franche-Comté,
nuit d’apocalypse autour
de Besançon »
Trois orages d’une rare violence
ont dévasté des zones géographiques
heureusement limitées
mais particulièrement éprouvées,
dans le courant de la nuit de jeudi
à vendredi. Les épicentres des
trois phénomènes paraissent être
Myon, Saône et Besançon.
Les dégâts ont été surtout importants
du côté de Saône. La veille,
un très gros orage avait colmaté
les cavités souterraines par où les
eaux s’écoulent d’ordinaire. Il en
résulta des ruissellements importants
qui ont inondé plusieurs
dizaines de maisons.
En 1983, à la même période, un
nouveau phénomène plus violent
se reproduit. Lors d’un violent
orage, en soirée, les dépendances
de la ferme située rue de la
Glacière sont inondées, les bottes
de paille, les betteraves sont
emportées, et dévalent la rue.
L’immeuble 1 rue de la Glacière se
retrouve sous plus de un mètre
d’eau au rez-de-chaussée, l’enrobé,
rue de la Mairie est arrachée
sous la violence de l’eau.
Dans plusieurs quartiers, y compris
dans les parties hautes, des
pavillons sont sinistrés.
Ces événements marquants, gravés
dans la mémoire de saônois,
montrent, à l’envi, que nous ne
sommes pas à l’abri des caprices
furieux du temps. Durant ces
moments qui peuvent provoquer
l’affolement et la panique, les installations
en place ne sont plus à
même de collecter les eaux pluviales.
Les canalisations se mettent
en charge, les couvercles des
tampons sautent, l’eau surgit,
envahit sous-sol, garages, des
immeubles exposés. Il est donc
indispensable lors de la construction,
de s’intégrer au relief qui est
11
Urbanisme
Mettre en valeur les sites à fort potentiel (boucle, la citadelle,
vallée du Doubs, collines et fortifications, vallée de
l’Ognon), les espaces naturels majeurs (Plateau de Saône,
ceinture verte de Besançon)
Pour une gestion pérenne
des ressources naturelles
Préserver le cycle de l’eau (lutte contre les pollutions,
zone de rétention dans les lotissements, maintien des
espaces agricoles, protection de la forêt, utilisation des
équipements utilisant les énergies renouvelables, maîtrise
des risques d’inondation, gestion des cours d’eau, sécurité
des personnes et des biens en matière de risques industriels,
limitation des pollutions, nuisances et rejets.)
Le SCOT est une démarche prospective. Chaque habitant est invité à participer à la réflexion.
Un dossier d’information complet et actualisé est tenu à
la disposition du public à l’agence d’urbanisme de l’agglomération
de Besançon (AUDAB) à : Hôtel Jouffroy, 1
rue du Grand Charmont, 25000 Besançon Tél. 03 81 21
33 00 contact@audab.org www.audab.org
Des cahiers d’observations et de suggestions sont mis à
disposition au Syndicat mixte du Schéma de cohérence territorriale
de l’agglomération bisontine : La City, 4 rue Gabriel
Plançon, 25043 Besançon cedex Tél. 03 81 65 06 80
smscot@grandbesancon www.grandbesancon.fr/scot
souvent une contrainte importante.
Des travaux de terrassement
permettent de s’en affranchir.
Ils sont souvent inadaptés,
coûteux, inesthétiques : enrochements,
talus vertigineux, murs de
soutènement démesurés, déblais
importants. Il faut construire
avec le terrain, non contre lui,
c’est-à-dire adapter le projet au
terrain et non l’inverse. La maison,
dans sa conception, peut
résoudre les problèmes d’adaptation
au terrain.
Dans le dossier de permis de
construire, l’attention du pétitionnaire
est attirée sur « les risques
d’inondation par eaux pluviales
courus par les parties de son bâtiment
situées en dessous du
niveau naturel du terrain. La
commune, en cas de sinistre
décline toute responsabilité ».
Extrait de l’article 640 du code civil « Les
fonds inférieurs sont assujettis envers ceux
qui sont plus élevés à recevoir les eaux qui
découlent naturellement sans que la main
de l’homme y ait contribué » .

Urbanisme
Zone d’aménagement concerté (ZAC)
Une ZAC est une opération d’aménagement public à l’intérieur de laquelle une collectivité
publique décide d’intervenir pour réaliser et faire réaliser l’aménagement et l’équipement des
terrains qu’elle a acquis ou acquerra en vue de les céder ultérieurement à des utilisateurs
publics ou privés.
Lorsque la commune prend l’initiative de la ZAC, elle doit
établir le dossier de création et l’approuver, demander sa
création à l’autorité compétente et
constituer le dossier de réalisation.
Une ZAC ne peut être
créée que sur des terrains
destinés à l’équipement et
à l’aménagement. La création
d’une ZAC est précédée
d’une étude préalable éclairant
l’autorité qui prendra la
décision sur l’opportunité du
projet (choix du site, faisabilité
technique et économique, son
insertion dans l’environnement
naturel et urbain).
Le dossier prévoit un rapport de
présentation, un plan de situation, un
plan de délimitation, une étude d’impact,
des indications sur le mode de réalisation envisagée.
La décision de la création de la zone prise, la commune
peut lancer la phase de réalisation. L’aménagement est
confié à un opérateur privé sur appel d’offres dans le
cadre d’une convention.
La réalisation d’une ZAC nécessite, le plus souvent, l’acquisition
de terrains. Elle peut se faire par voie amiable,
de préemption ou d’expropriation.
La viabilité primaire (équipement reliant la zone à l’extérieur)
est à la charge de la collectivité publique, la viabilité
secondaire (voie de desserte, espaces collectifs, aires
Programme
global
12
de stationnement) à la charge de l’aménageur.
L’aménageur cède les terrains viabilisés et divisés en lots
à des constructeurs.
Les terrains situés le long de la route départementale, en
face du Pied de Roche, aux lieux-dits « Au nid,
Combe Bernard, La Gilleroye » s’étendent
sur une surface de 125 349 m2 dont 4 231 m2 sont propriétés
de la commune. Ils appartiennent
à plusieurs
propriétaires et
sont classés
depuis de nombreuses
années au plan
d’occupation des sols en
2NA (zone urbanisable
future sous réserve d’un plan d’ensemble
soumis au droit de préemption
urbain DPU).
Des promoteurs, intéressé par ces terrains, ont contacté
des propriétaires susceptibles de vendre leur bien.
Comment se serait présenté le plan d’ensemble ?
Comment les eaux pluviales, usées, seraient-elles récupérées
? Comment les voiries, les parkings se seraient présentés
? etc.
La commune a voulu éviter des déboires toujours possibles
et souhaite que ces terrains soient traités dans leur
globalité. C’est ainsi qu’un plan d’ensemble imposé a été
élaboré par un architecte (voir photo).
L’étude du projet a été confiée à la SEDD (société d’équipement
du département du Doubs) qui l’a chiffré.
Petits collectifs
Maisons de
ville avec
parcelles
Maisons
jumelées
Maisons
de standing
Maisons
individuelles
Bâti pour
équipement
ou logements
Nombre de logements 80 21 50 9 45 0
Proportion (%) 39 10 24 4 22 0
Surface de terrain (Ha) 1,22 0,65 2,38 0,45 3,9 0,35
Proportion (%) 14 7 27 5 44 4
Proportion (surface / m2 ) 310 476 500 867
Nb de logements / Ha 23

Vous observez que ce nouveau pôle se présente sous une
forme originale et attrayante. L’architecte a traduit la
volonté des élus (qui s’étaient déplacés en Bourgogne
pour une visite d’un quartier tout neuf) de renoncer à
créer un lotissement banal, sans âme et à retenir un
ensemble cohérent où se mêle un habitat diversifié, maisons
individuelles, collectifs, établissements publics.
L’environnement a été particulièrement étudié, maintien
des espaces boisés, placettes, lieux de rencontres, de
jeux. La piste cyclable lancée par la CAGB apportera un
élément de confort supplémentaire à tous les résidents.
Plan cadastral.
L’aménagement
du centre-bourg
Vous avez remarqué que depuis quelques
jours, de nouveaux travaux ont été
entrepris dans le cadre de l’aménagement
du centre bourg, en prolongement de ceux
réalisés rue de la Mairie.
Cette opération d’envergure, prévue sur plusieurs années, se
déroulera en cinq phases, comme l’indique le plan joint.
Phase 1 : Création d’une voie d’accès à la crèche halte-garderie,
depuis la rue de l’Etoile, aménagement et création de parkings.
Phase 2 : Nouvelle liaison rue de la Poste, rue de la Glacière,
déplacement du transformateur
Phase 3 : Démolition du bâtiment, rue de la Glacière, réaménagement
de la place.
Phase 4 : Réalisation du carrefour-giratoire (4 branches)
Phase 5 : Démolition du bâtiment situé à l’angle des rues de
l’Etoile et de la Mairie, reconstruction d’une salle municipale,
aménagement de l’espace libre.
13
Urbanisme
Dépenses (en euros) :
Acquisition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 965 776
Études . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .116 945
Travaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3 653 861
Frais annexes . . . . . . . . . . . . . . . .961 607
Total 6 698 189
Recettes (en euros) (cession de terrains par zones) :
Maisons individuelles . . . . . . . . . . . . . . . .2 764 243
Maisons de ville / jumelées . . .2 212 730
Bâtiments pour équipements . . .383 060
Bâtiments de standing . . . . . . . . .354 000
Immeubles collectifs privés . . . . .586 500
Immeubles collectifs publics . . . .392 700
Subvention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25 000
Total 6 698 233
Participation de la commune . . . . . . . . . . . . . . .0
Cette réalisation qui constituera un nouveau fleuron pour
notre cité ne verra le jour que progressivement et s’étalera
sur plusieurs années.
Louis Richard
Aménagement du bourg.

Urbanisme
La crèche halte-garderie en chiffres
Dépenses d’investissement (euros) HTY
Terrain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 000
Bâtiment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 627 470
Divers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 000
Maîtrise d’œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 000
Mobilier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 000
TOTAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 783 470
TVA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 560
TOTAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 937 030
Recettes d’investissement (euros)
Caisse d ‘allocations familiales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190 000
Communes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190 207
Caisse d’allocations familiales (fonds propres) . . . . . . . 43 372
Caisse d’allocations familiales (prêt) . . . . . . . . . . . . . . . . 86 945
Conseil général . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .272 946
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 783 470
Le prêt de la CAF est remboursé par un emprunt souscrit sur 10
ans. La quote-part des communes est remboursée par un prêt
sur 10 ou 15 ans. L’avance de la TVA (153 560) fera l’objet d’un
prêt relais sur 3 ans.
Pour les communes ayant répondu favorablement à cette création,
la répartition des dépenses d’investissement sera proportionnelle
au nombre d’habitants, soit : Saône (2 780), Arguel
(228), Fontain (823) Gennes (680), la Chevillotte (81), le
Gratteris (104), Mamirolle (1 638), Montfaucon (1 408), Morre
(1226), Nancray (1053). Total : 10 021 habitants
Aménagement de l’accès à la halte-garderie.
14
À la charge de Saône :
Part communale
190 207 x 2 780 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 766
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 021
52 766 + 2 355 (différentiel de TVA) = . . . . . . . . . . . . . 55 121
Emprunt :
Sur 10 ans : remboursement annuel . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 715
Sur 15 ans : remboursement annuel . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 904
Remboursement CAF annuel sur 10 ans
86 945 x 2 780 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 412
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 021
La commune remboursera par an :
(10 ans) 6 715 + 2 412 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 127
ou
(10 ans) 4 904 +2 412 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 316
et pendant 5 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 904
La commune recevra du Syndicat du plateau, maître d’ouvrage,
une somme de 40 000 €, représentant la valeur du terrain d’assiette,
propriété communale, sur lequel sera implanté le bâtiment.
La commune a acquis un terrain permettant la construction,
pour une somme de 64 632 €.
Soit une différence de 64 632 – 40 000 = . . . . . . . . . . . 24 632
c’est vite dit…
Publicité envahissante
Les firmes agro-alimentaires ont dépensé
en 2004, 1,4 milliard d’euros dans la publicité
télévisée.
Intérêt nutritionnel des aliments mis en
avant dans les publicités :
produits déséquilibrés 89 % (produits
laitiers très sucrés ou gras 32 %,
céréales très sucrées 28 %, confiseries
14 %, chips, gâteaux … 15 %)
produits ayant un intérêt nutritionnel
11 % (biscuits, produits laitiers, fruits,
céréales).
Les denses du ventre
Aux États-Unis, entre 1980 et 2001, le
nombre des bébés en surpoids, a fait un
bond de 74 %. 5,9 % des petits Américains
sont obèses.
Que Choisir - octobre 2006

DEMANDES DE PERMIS DE CONSTRUIRE
Patrick Claudet 7 rue du Pied de Roche véranda, pergola
SCI les Paquerettes allée Louis Jahier 9 logements
Karim Abdelaziz 27 rue de la Corvée modification teintes tuiles
Marcel Prétot 41 rue Louis Pergaud agrandissement
M. et M me Filsjean 19 bis Grande Rue transformation combles
CCI Emlu 23 B rue de la Fontaine transfert de propriété
Syndicat des Alaines « Près Courbes » local technique
Abdullah Aktas 23 avenue de la Gare garage
SCI Les Pâquerettes 1 allée Louis Jahier garages
M. et M me Jahier 3 allée Louis Jahier modification ouvertures
Jacqueline Duquet 34 Grande Rue changement d’activités
Séraphin Mottas 6 rue du Marais bûcher
Simonin SAS rue Gustave Courbet chapiteau démontable
Mairie de Saône rue de la Mairie bassin de dépollution
Jean-Paul Burgeot 1 rue Roumotte modification fenêtre
Jean-Pierre Hugot 1 rue du Repos construction neuve
Christian Chambin 11 rue Croix de mission garage et lucarne
Christophe Claude Rue de l’Étoile construction neuve
Luc Bandelier,
Isabelle Boucher « Chaseau Grillot » construction neuve
Maryse Mainier,
Stéphane Richard « Chaseau Grillot » construction neuve
M me Binet de Mortain « Chaseau Grillot » construction neuve
M., M me Philippe Claudet « Chaseau Grillot » construction neuve
Marie-Claire Gigon 6 rue Francis Bouton panneaux solaires
Commune de Saône Rue de la Mairie crèche halte-garderie
Salim Séridah « Chaseau Grillot » construction neuve
Coopadou 1 rue de l’Industrie bâtiment de stockage
Yves Bessot 7 rue Charles Bonnefoy garage et abri de voiture
DECLARATIONS DE TRAVAUX
Bernard Bouton 27 rue de la Fontaine ravalement façade,
isolation
Marc Cappelleti 29 rue Louis Pergaud panneau solaire
André Dromard 1 rue Louis Pergaud grillage en bord de terrain
Dominique Varey 26 bis Grande Rue abri voiture
Denis Viennet 6 rue des Arondes panneaux solaires
Dominique Billamboz 5 rue Alix Champlon véranda
Marc Calvat 17 rue de la Mairie ouverture d’une fenêtre
Germaine Michel 4 rue Bizet ouverture porte-fenêtre
Jacqueline Bourdenet 2 rue de la Fontaine fenêtre dans garage
SARL La Baleine Rue de l’Industrie local à pizzas
Marcel Nicolas 8 Grande Rue peinture sur façade
James Pauset 23 rue Louis Pergaud pose de grillage
Jean-Pierre Thouret 15 rue Croix de Mission abri de jardin
Jean-Marie Deya 12 rue de la Corvée construction d’un muret
M. et M me H. Bobillier 10 bis rue de la Fontaine bûcher
James Pauset 23 rue Louis Pergaud piscine
Daniel Barthoulot 1 rue Gustave Courbet baie vitrée
Maurice Henriet 10 B allée Louis Jahier abri de jardin
Jean-Claude Claudet 3 rue Paul Dukas marquise
Stéphane Deschamps 25 rue Louis Pergaud piscine
Pierre Ferreux 1 bis rue du Hameau portail
Hervé Hans 18 rue des Ronces panneaux solaires
Georgette Nicod 1 rue des Ronces changement de tuiles
Rufenacht et B. Streit 51 rue Louis Pergaud cabane de loisirs
D. Mignot-Guépey 8 rue de la Messarde tuiles photovoltaïques
Gérard Lefèvre 21 rue Croix de Mission garage préfabriqué
Daniel Daclin 4 rue Francis Bouton réfection toiture et façade
Roger Dach 7 rue de la Poste ravalement
Daniel Robert 17 rue de l’Étoile construction murs
15
Conseil À votre municipal service
Fédéral Immobilier
Place Jean Moulin,
Fédéral Immobilier s’est
installé. Cet établissement
assure la transaction
d’appartements,
maisons, terrains, villas,
commerces, propriétés.
Jérôme Lièvremont, un
saônois, assume la direction
régionale, Arezki
Allou, un autre saônois a la responsabilité de l’agence
locale, Patrice Simona, qui habite Bouclans, le
seconde en qualité de négociateur. Les bureaux sont
ouverts du lundi au samedi. La société recherche des
personnes confirmées pour assurer son développement.
Contact 03 81 55 57 02.
Électricité
L’entreprise Sabine Monnier est
implantée 1 rue de la Croix de Mission.
Elle est spécialisée dans l’électricité
générale : installations dans bâtiments
neufs, rénovés, petits dépannages . Mme Monnier possède
5 années d’expérience, est titulaire d’un BTS de
maintenance, d’un bac électro-technique , d’un CAP
d’électricité. Contact 06 07 75 45 72.
SOS Pizza
SOS Pizza a ouvert les portes de
son chalet, 4 rue de l’Industrie à
l’initiative de David Naegely, restaurant
des Quatre Vents à
Mamirolle. La boutique est
ouverte 7 jours sur 7, de 11 h 30
à 13h30 et de 17h30 à 21h30.
Francz Fréchot propose 20 sortes de pizzas et une
gamme importante de paninis. Tél. 06 80 83 75 05.
Garage auto
Michaël RAUX, 13 rue de
l’Industrie, a ouvert un garage de
réparations, vente toutes marques
de véhicules. Ce jeune artisan, 26
ans, habite Montrond-le-château.
Titulaire du CAP, mention électrique,
Michaël a effectué son apprentissage à la maison
Peugeot, est entré chez BMW et a décidé de se
mettre à son compte dans un vaste local, bien équipé.
L’établissement est ouvert du lundi au samedi.
Tél. 03 81 55 71 42.

Environnement
L’assainissement
Une enquête publique s’est déroulée du 18 juillet au 26 août 06. Elle avait trait à un projet
de modification du plan d’occupation des sols. M. Christian Petithory a été désigné en
qualité de commissaire-enquêteur et s’est tenue à la disposition du public.
Quelques personnes se sont manifestées mais les questions
soulevées se sont révélées hors sujet de l’enquête (classement
de terrains, autorisation de construire en zone NC, arrivée
d’eaux pluviales).
La modification visait à permettre la réalisation de travaux de
restructuration du réseau d’assainissement communal. Elle
s’inscrivait dans une démarche globale de suppression des
rejets urbains à la Fontaine du Bas et au Creux sous Roche.
Ce programme a fait l’objet d’un dossier au titre de la loi sur
l’eau. Les exutoires font partie des secteurs
classés en périmètre de protection immédiate
de la source d’Arcier. Après la réalisation du
programme, il n’y aura plus de rejet direct
d’effluents urbains vers les failles exutoires.
La restructuration des réseaux vise à séparer
les écoulements pluviaux des écoulements
d’eaux usées.
Deux bassins de dépollution ont été prévus
pour recueillir les eaux dans des déversoirs
d’orage lors des surcharges hydrauliques par
les eaux unitaires ou pseudo séparatifs.
Il s’agit du bassin de dépollution situé à côté
des ateliers communaux correspondant à
l’ensemble des bassins versants, mairie, Etoile,
Arondes, Glacière, d’une capacité de 500 m 3
et du bassin de la rue du Marais, bassin versant
Messarde, rue de la Fontaine, d’une capacité de stockage
de 300 m 3 .
Un dispositif complet de décantation et d’infiltration est prévu
pour les bassins versants pluviaux dits du Grand Saône. Ce
secteur comporte la majorité des surfaces imperméabilisées
de voirie. Le bassin se trouvera en aval du village, en bordure
du fossé de trop-plein de la fontaine du Grand Saône.
L’ouvrage permettra :
la décantation des particules grossières
la filtration des matières en suspension sur un lit de gravier
planté de roseaux
l’infiltration dans les sous-sol du marais
c’est vite dit…
N’en jetez plus !
Avec 67 000 tonnes de pesticides aspergés,
chaque année, la France occupe la troisième
marche du podium derrière les
États-Unis et le Japon. 96 % de l’eau ana-
Le fossé qui part en direction de
l’étang des Allaines va être modifié.
16
Il sera conçu pour faciliter l’entretien une plate-forme bétonnée
permettant de curer les dépôts sableux à l’engin mécanique,
accessibilité du lit filtrant aux engins.
Les aménagements prévus tiennent compte des prescriptions
et contraintes imposées par la DDASS qui stipulent en particulier
que ‘ les deux déversoirs d’orage de la commune qui
rejoignent l’un le périmètre de protection immédiate (PPI),
Fontaine du Grand Saône et l’autre Creux sous Roche devront
être munis d’un bassin de dépollution avant rejet dans le
milieu naturel’.
En effet, la protection de la source d’Arcier
constitue un enjeu majeur dans la mesure où
le bassin du marais de Saône appartient au
bassin versant de la source d’Arcier qui alimente
la ville de Besançon. Il est donc important
d’améliorer la qualité physico-chimique
des eaux arrivant au Creux sous Roche et à la
fontaine du Grand Saône.
L’ensemble de ces travaux dépasse le million
d’euros. Subventionnés par plusieurs organismes,
ils seront réalisés sur plusieurs budgets.
Leur finalité réside d’abord dans l’amélioration
de la qualité des eaux rejetées et
dans celle de leur écoulement qui pose problème
en plusieurs quartiers lors des orages
violents.
Le 25 juin 2006, il est tombé 65 mm d’eau (65l au m 2 )
accompagnée de grêle qui a obstrué les avaloirs et les regards
d’évacuation. Ces circonstances exceptionnelles ont engendré
des inondations de sous-sol et provoqué l’intervention des
sapeurs-pompiers de la localité. La mairie a reçu de nombreux
appels de personnes sinistrées. Une note a été adressée
à tous les foyers stipulant que des attestations de grêle
réclamées par les compagnies d’assurance pouvaient être
retirées. Une demande communale de reconnaissance de
l’Etat de catastrophe naturelle a été déposée en Préfecture.
Elle n’a pas eu de suite.
Louis Richard, Jacques Dubois
lysée dans les rivières (contre 75 % voici
deux ans) et 61 % (contre 57 %) des
échantillons récupérés dans les nappes
souterraines sont « enrichis » de pesticides.

17
Environnement
Service de l’assainissement : compte rendu annuel
En débarrassant l’eau de ses éléments polluants, l’assainissement des eaux usées permet
de protéger l’équilibre fragile des milieux aquatiques, d’améliorer notre cadre de vie et de
protéger notre santé.
La longueur du réseau de la commune mesure 24 407 mètres
linéaires. Il se découpe en réseau d’eaux usées (7 904 m),
unitaire (9 200 m), plural (6 353 m), refoulement (950 m).
Il existe 521 bouches et avaloirs, 5 déversoirs d’orage, un
poste de relèvement, un dessableur.
Le nombre de clients est passé de 1 019 (2003) à 1 077
(2005).
Le poste de relèvement, rue de l’Industrie, a reçu 52 950 m3
d’effluents en 2004 et 65 675 m 3 en 2005, soit 180 m 3 / jour.
Cet ouvrage permet de remonter les eaux de cette partie du
village jusqu’à la rue des Planchettes. Par gravitation, elles
s’écoulent jusqu’à la station d’épuration.
La facturation est établie sur la base des volumes d’eau rejetés
en réseau d’assainissement. Les volumes facturés sont
ceux comptabilisés aux compteurs d’eau potable des abonnés
raccordés et raccordables au réseau d’assainissement,
soit en 2003 : 126 893 m 3 , 2004 : 129 882 m 3 , 2005 :
131 641 m 3 .
Si l’on compte 3 000 habitants, c’est 44 m 3 rejetés et traités
par personne en une année, plus de 120 L/j !
Travaux d’entretien en 2005
Le fermier, la société Gaz & Eaux, a réalisé des curages préventifs
rues de la Cassotte (29/4), du Chenau Blond (22/8), de la
Gare (31/8), Grande rue (31/8), du Lac (27 et 30/9).
Des curages préventifs avec nettoyage des grilles et avaloirs
ont eu lieu rues de l’Industrie (19/5), de la Gare (1/9), Grande
rue (5/9), rue de la Gare et Grande rue (9/9), Grande rue et
rue de la Mairie (23/9), rue de l’Amitié (19/10), rue de
l’Industrie (24/10), de Gennes, des Castors, Champlon
(28/10), de la Croix de Mission, de la Mairie, Grande rue
(4/10), des Planchettes, des Tilleuls (8/10), de la Messarde,
Chardonnet, des Bleuets (9/10).
Une vidange régulière de la bâche de pompage est opérée.
Prix de la redevance
Pour un client ayant consommé 120 m 3 , au 1 er janvier 2005,
la somme à payer est la suivante :
Au délégataire (Gaz & Eaux) : . . . . . . . .120 x 0,14 = 16,80 €
À la commune : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .120 x 0,46 = 55,20 €
À l’État (TVA à 5,5 %) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,96 €
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .75,96 €
Soit le m 3 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,63 €
Les tarifs n’ont pas augmenté entre 2004 et 2005.
Les bons gestes
Un jardin bio
La France compte 13 millions de jardiniers amateurs ; La
moitié utilise des engrais et des produits phytosanitaires
(désherbants, pesticides). Pour jardiner au naturel, pensez
au compostage, à la rotation des cultures, au paillage
et aux engrais biologiques d’origine végétale, animale ou
minérale. Les coccinelles constituent un excellent « pesticide
naturel ».
Médicaments périmés
Se débarrasser des cachets, des sirops périmés dans les
toilettes, geste facile ! Tous ne sont pas éliminés ou inactivés
lorsqu’on assainit les eaux usées avant de les rejeter
dans le milieu naturel. Le plus sage est de rapporter ces
substances chez le pharmacien.
Liquides nocifs
Peintures, désherbants et pesticides sont à proscrire
absolument dans les tuyaux de même que les huiles de
friture et de vidange qui peuvent obstruer les réseaux de
collecte des eaux usées. Ces produits doivent être déposés
dans les déchèteries.
Réduire sa facture
de chauffage
À l’approche de l’hiver, une bonne isolation permet de réduire
considérablement sa facture de chauffage (conseil de BVV).
De manière générale, les pertes de chaleur, dans une maison,
se font de deux façons :
par transmission à travers les parois (30 % de pertes par la
toiture, 25 % par lzs murs, 13 % par les vitres, 7 % par les
sols.
par renouvellement d’air pour 20 % des pertes (fenêtres
ouvertes trop longtemps, bas de portes, huisseries…)
Eligibles à un crédit d’impôt, s’ils sont installés par un professionnel
et pour une résidence principale achevée depuis plus
de deux ans, les matériaux d’isolation sont soumis à un critère
de performances minimales. Pour choisir les plus adaptés,
il convient de consulter l’étiquette ACERMI des isolants.
Cette certification a été établie pour apporter aux consommateurs
une information objective et vérifiée. Pour en savoir
plus, il est conseillé de s’adresser au Conseil d’Architecture
d’Urbanisme et d’Environnement du Doubs (CAUE), 14 passage
Charles de Bernard, tél. 03 81 82 04 33.
Engagez vous à consommer mieux et faites le savoir sur
le site www.defipourlaterre.org

Environnement
Eau douce, eau dure
La dureté, qui définit le caractère calcaire d’une eau, ce n’est ni plus ni moins que du magnésium
et du calcaire dissous. Plus l’eau est calcaire, plus celle-ci est « dure » ; moins elle est calcaire,
plus elle est « douce ». Dure ou douce, chaque eau a ses avantages et ses inconvénients.
La présence de calcium dans l’eau est naturelle. Il vient du sol que
l’eau a traversé avant d’être pompée et rendus potable. Un sol
crayeux donnera une eau calcaire, donc dure. A l’inverse, un terrain
granitique ou sableux donnera une eau peu calcaire, donc
douce.
Quand l’eau pompée, dans le sol, est trop dure, il existe, pour
l’adoucir, des procédés dits de décarbonatation, avant qu’elle
n’arrive au robinet.
Il est possible d’installer un adoucisseur d’eau que l’on doit utiliser
avec vigilance. Il faut en assurer régulièrement la maintenance
et réserver cette eau adoucie pour un usage ménager. On doit
absolument garder un robinet d’eau non adoucie pour la cuisine
et la boisson.
Comment différencier
l’eau dure et l’eau douce ?
Eau dure
Le savon se rince facilement
Elle peut laisser le linge rêche à température élevée, elle peut
laisser des traces blanchâtres dans les casseroles, sur la vaisselle,
notamment au-dessus de 55° C
Elle peut entartrer les installations d’eau chaude sanitaire et les
appareils électroménagers
Eau douce
Le savon mousse beaucoup et se rince plus difficilement
Elle ne laisse pas de dépôts sur les récipients
Elle a un goût plus fade
Elle n’entartre pas les canalisations
Elle est plus corrosive
Les bostryches
Sur l’épicéa, le scolyte typographe (taille de 4 à
5 mm), possède 8 pointes à l’arrière, vit, l’été,
sous les écorces épaisses de l’épicéa du tronc,
des grosses branches, l’hiver dans le sol ou sous
l’écorce. Il sort lorsque la température atteint
18 degrés. L’adulte ne craint pas les grands
froids.
Le scolyte chalcographe (taille de 1,5 à 2 mm)
possède 6 pointes à l’arrière, vit, l’été sur
l’épicéa, sous les écorces fines, hauts des fûts,
branches, jeunes arbres. Il sort lorsque la température
atteint 16 degrés. L’adulte ne craint pas les grands froids.
Ces insectes occasionnent des dégâts entraînant la mort des
jeunes épicéas. Ils détruisent les tissus conducteurs de sève,
entre mars et janvier. Leurs méfaits connus en Franche-Conté
sont évalués à plusieurs milliers d’hectares soit plus d’un million
de m3. Les printemps et étés secs favorisent la reproduc-
18
Conseils (de Gaz & Eaux)
Régler votre chauffe-eau à 55° C maximum. Cela limitera le
dépôt de calcaire sur vos installations d’eau chaude sanitaire.
Au-dessus de cette température, l’eau devient beaucoup plus
entartrante.
Enlever les traces blanchâtres dans les carafes, bouteilles en les
nettoyant avec un peu de gros sel et du vinaigre. Pour les casseroles,
faire bouillir du vinaigre quelques minutes.
Pourquoi le calcaire
est-il nécessaire à la santé ?
L’eau calcaire est chargée en sels minéraux, le calcium et le
magnésium indispensables à la santé et favorables à l’organisme.
Le calcium est essentiel pour la croissance et la solidité des
os.
Le calcium et la magnésium jouent un rôle important dans
notre organisme, en particulier sur les systèmes digestif et urinaire
ainsi que sur la production de certaines hormones.
L’eau du robinet peut apporter 15 à 25 % des besoins quotidiens
en calcium.
Toutes ces précisions apportées devraient permettre aux
récalcitrants (il en existe encore) de consommer l’eau du
robinet distribuée par le Syndicat des Eaux de la Haute Loue
jugée « de bonne qualité » par les services de la Direction
Départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS).
Cet organisme, en divers points du réseau, opère des
contrôles réguliers. Ils indiquent que l’eau, en plus, présente
une qualité organoleptique satisfaisante pour les paramètres
contrôlés. Boire l’eau du robinet, c’est excellent pour la
santé et cela permet de réaliser des économies.
De nombreux insectes de la famille des scolytes sont présents
sur diverses espèces d’arbres feuillus et résineux.
tion des scolytes, augmentent le nombre d’insectes. Les épicéas,
affaiblis par la sécheresse, deviennent des proies faciles.
On observe de fortes attaques constituant des foyers d’infestation.
Pour détruire ces foyers d’infestation, il faut :
Abattre les arbres récemment atteints
Rechercher et abattre les arbres voisins contaminés (sciure
sur l’écorce, écoulement suspect de résine, changement de
couleur des aiguilles)
Ebrancher et écorcer les gros bois
Brûler ou broyer les rondins, écorces et branches.
Pour protéger le peuplement, on peut mettre en place un
arbre-piège. Un insecticide attire les scolytes pour les détruire,
à 20 m minimum d’arbres sains.
Des mesures de lutte sont prises par arrêté préfectoral.
L’office National des Forêts peut fournir toute information
complémentaire.

Evidemment, il n’y a pas de nappes d’hydrocarbures qui reposent
sous les marnes du marais mais seulement un gros pipeline (1m
de diamètre, débit de 5 000 m3/h) qui alimente des raffineries
d’Alsace et d’Allemagne d’un côté, de la Suisse d’un autre côté,
depuis Fos-sur-Mer en passant par les réservoirs de Gennes.
C’est la Société du Pipeline Sud-Européen (SPSE) qui gère ce trafic
considérable. Un pipeline principal, qui relie Fos-sur-Mer à
Karlsruhe en Allemagne, longe le marais au nord d’est en ouest,
le long de Montfaucon et de Gennes, une branche secondaire
oriente depuis le dépôt de Gennes une partie de ce trafic vers
Cressier près de Neuchâtel en Suisse, en passant à l’Est du
Bosquet. Ces canalisations, enterrées, sont bien sûr parfaitement
indiquées et tout risque de détérioration relèverait d’un acte
intentionnellement malveillant.
Le transport actuel sur l’axe principal est de l'ordre de 23 millions
de tonnes par an (42 millions en 1973 avant le premier choc
pétrolier), représentant en "tonnes.kilomètres" plus de 30 % du
transport de pétrole brut par pipeline en Europe, le tiers de l'activité
marchandises de la S.N.C.F, l’équivalent, par jour, du trafic
d’un petit pétrolier (80 000 tonnes), ou encore de 3000 camions
citernes (25 tonnes) !
La Société Française du Pipeline du Jura (SFPLJ) est, quant à
elle, responsable des installations du dépôt de Gennes qui
sert de relais tampon vers la raffinerie de Cressier via le pipeline
du Jura. Le dépôt est composé d’une salle de contrôle
(au moins deux personnes présentes en permanence) et de
quatre réservoirs aériens de 26 750 m 3 qui permettent la
mise en charge du pipeline vers la Suisse. Une station de
pompage pousse le pétrole dans le pipeline avec un débit de
675 m 3 /h. Le site est protégé par un système de protection
incendie avec réserve artificielle d'eau.
19
Environnement
Transports et dépôts de pétrole autour de Saône
Certes, ce n’est pas Dallas, mais si l’on creuse, malencontreusement, en certains endroits aux
abords de la commune, on pourrait bien voir jaillir un impressionnant geyser d’or noir.
Un roussissement des aiguilles
et un décollement de l’écorce
sont souvent signes d’une
attaque de bostryches.
Galeries visibles sur les
bois et sous l’écorce.
Construit au milieu des années 60 selon les règles d'aménagement
prévues, le dépôt de Gennes est entré dans le champ d'application
de la directive SEVESO I, en 1988. En 1992, une étude
des dangers visant à évaluer les risques présentés par le dépôt
ainsi que leur incidence sur les populations voisines et l'environnement
a été réalisée. Elle a conduit à modifier et compléter
divers aménagements de sécurité, permettant de réduire l'occurrence
d'une situation dangereuse. Une plaquette d’information a
été distribuée à la population peu après. A partir de 2002, suite
aux injonctions de la préfecture pour l’application de la directive
SEVESO II – établissement à hauts risques – et à diverses visites
d’inspection, l’exploitant a été conduit à approfondir les études de
risques et à modifier et réviser en conséquence les installations.
(cf. www.drire.gouv.fr…).
Benoît Hufschmitt
Conseils et directives à la population
N’intervenir en aucun cas sur le terrain courant le long du
tracé (10 à 15 m de large), balisé tous les deux km environ.
Ne pas engager de travaux à moins de 100m des
pipelines sans déclaration et demande d’autorisation
préalable à la SPSE (via le DDE ?, formulaires disponibles
en mairie).
Informer la SPCE (03.81.55.75.22) de tout constat d’anomalie
à proximité des tracés balisés (affaissement de terrains,
travaux non surveillés par le SPCE…).
En cas, improbable, d’alerte (ou, plus probable, d’entraînement),
garder son calme, rester chez soi, puis suivre
les consignes qui seront diffusées dans les rues ou par
les radios locales.
Quelques adresses
www.spse.fr/.
Site de présentation de la société.
www.drire.gouv.fr/franchecomte/environnement/arretes_prefectoraux/doubs/
2004/rapport_sfplj.doc.
Pages de la DRIRE de Franche-Comté sur l’état de
sécurité du dépôt de Gennes.(((5 février 2004).
www.drire.gouv.fr/franche-comte/publications/environnement_industriel/plaquette_2004/DRIREPrévent
ion.pdf.
Plaquette de présentation prévention des risques
industriels.
www.drome.pref.gouv.fr/ddrm/risque_tmd_sout.htm.
Pages du site de la préfecture de la Drôme qui
indiquent que faire en cas de rupture de canalisation.

Action sociale
Le Sagonna club a disparu
Après 38 ans de bons et indispensables services, le Sagonna est parti, pièce par pièce.
Il représentait un symbole, celui d’une volonté commune,
de jeunes et moins jeunes, d’œuvrer ensemble.
Le 4 décembre 1968, le correspondant
local de l’Est Républicain écrivait :
« L’Amicale des Écoles Publiques avait
convié la population à une réunion d’information
concernant le club des jeunes.
Alfred MOREL, président, accueillit un
auditoire fourni, composé en majorité de
jeunes. Le secrétaire de l’association fit un
historique des démarches entreprises
depuis plus de quatre ans pour arriver à
cette réalisation. Ce bâtiment, de type
préfabriqué, fait partie de l’opération
« 1000 clubs de jeunes » qui a été lancée
par le ministre de la Jeunesse et des
Sports, sur le plan national.
600 heures de travail seront demandées
aux jeunes pour monter entièrement la
maison d’une surface de 150 m2 . Le gros
œuvre sera confié aux garçons, les travaux
minutieux attribués aux jeunes filles.
Prochainement, une assemblée générale
élira un conseil d’administration qui
gérera le club.
Joseph CLIMENT, maître de l’œuvre,
expliqua ce qui avait déjà été entrepris,
fondations, superstructure et donna les
renseignements nécessaires pour la suite
du montage.
Le mot de la fin appartint à Maurice
MAIRE, maire. Il forma des vœux pour la
réussite de ce projet attendu depuis plusieurs
années, et mit toute sa confiance
dans la jeunesse qui l’applaudit chaleureusement.
Le montage du bâtiment s’opère le jeudi
et la samedi à partir de 8 h et de 13 h 30.
Toutes les personnes qui possèdent
quelques heures de liberté seront accueillies
avec plaisir sur les lieux. »
Planté derrière l’église, la bâtiment, à
structure bois, avait été remis à la commune
sans bourse délier. L’Amicale des
Ecoles Publiques, association fondée en
1964, sous l’impulsion de personnes
désireuses de resserrer les liens de la
communauté, d’animer le village par
diverses manifestations, voyait un excellent
moyen de concrétiser ses objectifs
par l’implantation d’un local assez vaste et
fonctionnel ouvert à la jeunesse. Elle s’associa
largement aux démarches de la
municipalité pour l’attribution de cette
maison, la première attribuée dans le
Doubs.
Livrée en éléments de bois préfabriqués,
le club mobilisa durant plusieurs
semaines une équipe de bénévoles,
adultes, adolescents.
Un maçon local coula des dés en ciment
sur lesquels s’adaptaient des longrines
métalliques qui constituaient l’ossature.
Les panneaux en bois s’emboîtaient les
uns dans les autres, selon une technique
simple sur le papier, mais qui se révéla
source de discussions âpres. La toiture, en
matière plastique, de forme voûtée, supportait
mal les écarts de température.
Certains points de fixation se trouvaient
décalés par rapport aux données du plan.
Malgré ces problèmes, les bâtisseurs travaillaient
dans la bonne humeur et l’enthousiasme.
La maison put être livrée, clé
en mains, aux utilisateurs.
La commune acheta du matériel, un instituteur,
fin bricoleur, fabriqua des tables
couvertes d’un formica marbré (elles existent
encore), un menuisier, aujourd’hui
disparu, fournit gratuitement un bar.
20
Jeunesse et Sports apporta une aide
importante. Un comité de gestion formé
d’adultes et d’adolescents fut élu.
À la maison des jeunes, chacun pouvait
venir écouter de la musique, développer
des photos, lire des revues, organiser des
soirées, on disait des « boums », travailler
sur les émaux. On se rencontrait, on
oubliait ses soucis.
Ce lieu convivial fonctionna plusieurs
années durant. Les adultes qui imposaient
une discipline de groupe de bon
aloi se retirèrent progressivement,
conscients d’avoir œuvré pour la jeunesse,
désormais responsable des lieux.
Très vite, hélas, le club perdit de sa vocation
première. Des éléments minoritaires
certes, mais envahissants et se voulant
dominateurs, semèrent la perturbation et
firent fuir celles et ceux qui voulaient
conserver ses fonctions premières au
club.
Des plaintes répétitives et justifiées du
voisinage, des déprédations et des vols de
matériel conduisirent, malgré plusieurs
mises en garde, à fermer l’établissement.
Tout le monde se trouvait à la rue, mais à
qui la faute ?
En 1985, la commune désira faire sortir
de l’oubli la maison, vota un crédit de
50 000 Francs, la réhabilita et on confia la
gestion à l’Association Familiale.
Le Sagonna retrouva une nouvelle vie.
Clubs et associations y tenaient leur
assemblée générale, le Secours catholique
avait son bureau. La batterie-fanfare
se retrouvait pour les répétitions, les cours
de yoga, de cuisine, de secourisme
étaient donnés…
Tout a une fin, hélas. Après 38 ans de
bons et indispensables services, le
Sagonna est parti, pièce par pièce. Tous
ceux qui ont œuvré pour qu’il soit
implanté au village, qui l’ont monté puis
fréquenté, en le respectant, éprouveront
sans doute quelque regret de son retrait
du paysage. Il représentait un symbole,
celui d’une volonté commune, de jeunes
et moins jeunes, d’œuvrer ensemble et,
malgré l’ampleur de la tâche, de créer un
lieu favorable au développement d’activités
pluridisciplinaires qui, dans leur esprit,
devait profiter aux générations montantes.
Remercions ceux qui ont participé,
à des degrés divers, à ce très bel élan de
solidarité.
Jacques Dubois

Le fleurissement
21
Action sociale
La commission « Patrimoine », fin septembre, a convié la population, à l’Espace du Marais, pour
une soirée consacrée, sous forme de diaporama, au fleurissement du village, sur grand écran.
La grêle qui s’est abattue, le 25 juin, sur la cité, avait endommagé
sérieusement bien des plantations que chacun désespérait
pouvoir sauver et la pluie persistante du mois d’août
ne permit pas aux plantes de s’épanouir généreusement.
Néanmoins, ce n’est plus un secret pour personne, le bourg
est apparu sous un décor flamboyant, malgré des conditions
difficiles.
Plus de 400 photos numériques, prises sur plusieurs
semaines, ont permis de constater qu’une action conjuguée
d’une grosse majorité des habitants, du personnel communal,
avait produit le meilleur effet visuel.
Les potagers voient, très souvent, leur surface se réduire ou
disparaître et les espaces laissés libres se transformer en
parterres multiflores où abondent zinnias, œillets d’Inde,
cosmos, hortensias … façades et balcons s’illuminent avec
les géraniums, les pétunias, sous le soleil rasant.
La fontaine du Carcan fleurie.
Une fête pour l’Afrique
Les amis d'un coin de l'Inde et du monde
(LACIM) ont organisé samedi 2 septembre
une grande fête qui a réuni 33 associations
porteuses de projets.
"L'Afrique a faim, réveillez-vous" titrait l'Est Républicain,
rendant compte de l'événement qui a obtenu un large
succès populaire.
L'idée était de réunir les associations humanitaires de la
région qui travaillent en Afrique, d'utiliser les bénéfices
pour un futur projet commun, de se faire connaître et
reconnaître des autres associations humanitaires. Le but a
été largement atteint.
Des propriétaires, des locataires qui possèdent du temps
libre et un sens artistique développé, harmonisent les tons.
Les résultats obtenus provoquent l’admiration. On a plaisir
à contempler cette féerie végétale.
Les agents municipaux avaient, cette année, changé complètement
le décor et apporté la vie, grâce à l’eau qui coule
de deux goulottes à la fontaine du Carcan, au giratoire,
transformé en source miraculeuse.
Le maire, Bernard Guyon, rendit un hommage appuyé à
Philippe Lantuéjoul, à son équipe, pour le travail fourni, la
concertation avec les employés pour le choix et la disposition
des végétaux, la réalisation du diaporama. Il félicita l’assistance
et les agents pour leur esprit de créativité originale
qui renforcent l’attractivité du village où l’on a plaisir à se
promener, à s’arrêter devant une très belle composition, à
converser avec le maître des lieux.
La commission, chargée d’attribuer les « fleurs » s’est réunie
à Besançon. Malgré les espoirs suscités par un environnement
particulièrement soigné, des réalisations remarquables,
le panneau d’entrée du bourg ne s’ornera pas d’une
deuxième distinction. Dommage.
Cette déconvenue ne doit pas décourager les acteurs de
l’embellissement floral qui touche l’ensemble des quartiers
mais, au contraire, les stimuler, pour faire mieux encore, l’an
prochain.
Cette année, les lauréats retenus sont : Mme et M. Beuve rue
Paul Dukas, Mme et M. Bourdenet rue du Petit-Frêne, Mme et
M. Brigault rue Paul Dukas, Mme et M. Equoy rue des Ronces,
Mme et M. Pagnot rue des Perrières Toutes nos félicitations.
P. Lantuéjoul et J. Dubois
Rencontre entre associations humanitaires

Sport et loisir
Avec l’ACCA
L’association communale de chasse
agréée compte 70 membres. Le
Bureau est ainsi composé : président
Alain Le Roux, vice-président Gérard
Vaufrey, secrétaire Jean-Pierre Alphe,
trésorier Thierry Delacour.
Les plans de chasse se déroulent les
jeudi, samedi, dimanche et jours
fériés. Le territoire de chasse comprend
4 secteurs. Trois secteurs sont
utilisés et le quatrième libre. La chasse
est fermée le vendredi par arrêté préfectoral,
le jeudi dans le secteur du
Grand marais (règlement intérieur de
l’ACCA).
Prélèvement autorisé : lièvre, 3 bracelets,
chevreuil, 33 bracelets (chaque
cervidé tué doit être analysé), sanglier,
3 bracelets adultes et 7 bracelets
jeunes (un animal est offert aux agriculteurs).
Florent Grandperrin, en
chasse accompagnée a tué un chevreuil,
le jour de l’ouverture, à son premier
coup de fusil.
Travaux réalisés
Pose de clôtures sur deux parcelles,
l’une appartient à la Fédération
(7,40 ha), l’autre à l’ACCA (8,20 ha).
800 piquets ont été plantés et 2 km
de fil barbelé tendus. Sur ces parcelles,
deux chevaux rustiques paissent
depuis avril. Un abri a été réalisé
sur la parcelle de l’ACCA pour protéger
Mazurka et Théa des rigueurs de l’hiver.
Deux pouliches devraient venir les
rejoindre au printemps prochain. Des
visites sont organisées avec des
classes, en collaboration avec la
Fédération et le syndicat mixte du
marais. Le chasseur est, avant tout, un
gestionnaire et un protecteur de la
nature.
Schéma départemental
Le schéma départemental de gestion
cynégétique constitue un plan d’actions
à cinq ans sur lequel souhaite
s’engager la fédération départementale
des chasseurs du Doubs au nom
de la collectivité cynégétique. Il permet
de clarifier la politique générale
22
que la chasse départementale se propose
de mener. Le préfet du Doubs a
approuvé ce schéma. Il engage tous
les acteurs concernés dans une même
voie, qu’ils soient gestionnaires
d’ACCA ou de territoires privés.
Remerciements
Francis Mourey : une saison remarquable
Objectifs : championnat de France
et championnat du monde.
Ils s’adressent à tous ceux qui aident
le président dans son action en faveur
de la chasse, à la commune, aux agriculteurs,
aux propriétaires qui nous
permettent d’exercer notre passion,
sur le terrain.
Alain Le Roux
Visite organisée avec des classes.
Notre compatriote, cette année, a fait l’impasse sur le Tour de France mais a participé
à de nombreuses classiques nationales et internationales. Citons les plus importantes
: Paris-Roubaix, le tour des Flandres, Amstelm en Hollande, le Dauphiné
Libéré, Paris-Nice. Il a observé une pose, après le tour du Doubs entre le 3 juillet et
le 28 août, s’offrant tout de même plusieurs sorties dans le secteur (il a actuellement
28 000 km dans les jambes) pour ne pas perdre le rythme. Francis a repris la compétition
avec le tour du Poitou-Charentes sur 4 jours, le grand prix de Fourmies et de
Wallonnie.
Après cette saison sur route, jugée satisfaisante, le sociétaire de la Française des Jeux,
a entamé sa saison de cyclo-cross. À ce jour, sur 15 épreuves, il a obtenu 7 victoires
(coupe du monde à Trévise en Italie, 2e manche du Nationale, à Sablé en Sarthe,
Hénin-Beaumont) a couru en Suisse (une victoire), en Belgique où il rencontre ses
plus durs adversaires.
À l’issue d’une période de deux semaines de travail intensif, Francis, au sommet de
sa forme, poursuit deux objectifs : le championnat de France et le championnat du
monde. Pour l’instant, il se classe 6e dans les épreuves comptant pur la coupe du
monde. Des points sont attribuées, lors des compétitions internationales, en fonction
de leurs difficultés respectives.
Tous les saônois sont avec toi, Francis.

+++ Légende à compléter. +++
Le club de tennis a fêté
son 25 e anniversaire
Dimanche 17 septembre, pour saluer cet événement, les
dirigeants avaient convié les adhérents, les sympathisants et tous ceux qui, autrefois, échangèrent
des balles et ont pris leur retraite sportive, à partager un méchoui préparé par Marc et Lylian calvat.
Une centaine de personnes avaient répondu à cette invitation.
Il faisait un temps exécrable. La pluie, intense, continue, tambourinait
sur les toiles mais la qualité du repas, l’ambiance
créée et entretenue par ces retrouvailles entre jeunes et moins
jeunes, permirent de passer un excellent après-midi.
À l’heure de l’apéritif, le président du Tennis Club de Saône,
Stéphane Vuillemin, prononça l’allocation suivante :
Chers adhérents, sympathisants du club, Mesdames,
Messieurs
Au nom du Club de Tennis de Saône, je vous souhaite la bienvenue
en cette journée du 25e anniversaire. Les discours d’anniversaire
d’une association sont souvent les mêmes.
On s’étend longuement sur le bilan tiré du passé, on s’attarde
sur les défis posés par l’avenir et on termine par une petite
phrase à l’attention des bénévoles qui ne recueillent ainsi,
faute de temps, que les miettes du discours. Je voudrais,
aujourd’hui, inverser un peu cette logique.
Le vingt cinquième anniversaire du Club de Tennis est, en effet,
d’abord celui de ses bénévoles. Responsable sportif, initiateur,
secrétaire, trésorier, vice-président, président, sont les véritables
moteurs de cette association. Je souhaite donc que nous rendions
hommage à ces hommes et à ces femmes qui ont composé
et compose le bureau du Tennis Club de Saône depuis
25 ans.
Qu’il me soit permis, à cette occasion, que nous rendions hommage
à ces femmes et à ces hommes qui ont composé le
Bureau du Tennis Club de Saône depuis ce quart de siècle.
Qu’il me soit permis, à cette occasion, de saluer le travail de
mes prédécesseurs, Louis Richard (1er président), Jean-Pierre
Berger, Jean-Pierre Duboz, Gaby Michel qui ont apporté chacun
une pierre décisive à la construction de notre club au service
de ses adhérents.
Je vous épargnerai un bilan long et fastidieux de nos activités.
Mon intention est plutôt de mettre en exergue ce qui a caractérisé
notre ambition commune au cours de ces 25 dernières
années et qui se résume en quatre mots « Le tennis pour tous ».
Devant le formidable éclatement de ce sport des années 80,
un village comme Saône ne pouvait rester indifférent. Il ne
pouvait qu’emboîter le pas à ces municipalités qui avaient
décidé la création de courts de tennis
Le Saône Tennis Club, créé en 1981, (déclaration en préfecture
le 28 septembre) a été constitué avant même de disposer d’un
terrain et les premières balles ont été échangées dans le gymnase.
Suite à la demande du club, la municipalité a rapidement
aménagé le terrain situé près de l’église. Je me souviens
y avoir frappé mes premières balles sur un sol en bitume en
bitume, sans grillage, au début.
Mais le nombre d’adhérents, augmentant sans cesse (110 à
l’époque), il a été décidé de demander des aides pour la créa-
23
Sport et loisir
tion de nouveaux courts. Un travail conjugué de la commune,
du club ainsi que la rencontre fortuite avec le comité d’entreprise
EDF, permirent la réalisation de deux terrains.
Ces nouveaux courts sont inaugurés en avril 85. 180 adhérents
peuvent profiter des installations pour une cotisation annuelle
de 230 F (35 €, pour 49 € aujourd’hui). On peut se féliciter
d’une si faible augmentation de tarif en 25 ans.
Dès le début, le club propose une école de tennis aux enfants,
le samedi. Ces cours sont assurés par des initiateurs bénévoles
(Paulette Millet, Bruno Tranchant), des cours pour adultes sont
donnés, le lundi soir par Isabelle Georges, monitrice diplômée
d’État.
À l’époque, le club nomme des responsables sportifs, Bernard
et Michel Pagnot, qui prennent en charge le fonctionnement
des rencontres officielles de championnat organisées par la
Fédération Française de Tennis. Le club est toujours affilié à la
FFT. Depuis, un grand nombre d’équipes ont su faire briller les
couleurs du club au niveau départemental et régional.
Chaque année, une fête du tennis, suivie d’un repas dansant,
avec 170 convives parfois, rassemble les passionnés, les adhérents
et les sympathisants du club.
Aujourd’hui, le Saône Tennis Club vit avec 100 adhérents, un
comité de 9 membres actifs, une école de tennis de 30 enfants,
8 équipes en compétition régionale (féminin, masculin, junior,
vétéran), un tournoi au mois de juin avec 150 compétiteurs
régionaux, un repas dansant au mois de mars (patate, saucisse,
cancoillotte).
Le club remercie la commune pour la réfection des terrains
réalisée cette année. Cet investissement permet aux adhérents
la pratique de ce sport sur une surface de qualité mais malheureusement
limitée aux périodes offrant des conditions climatiques
propices.
Pour cette raison, nous adhérons au regroupement des clubs
du plateau (Saône, Mamirolle, Montfaucon, Morre et Fontain)
qui a en projet, depuis 2004, la réalisation d’une structure couverte
de 3 terrains. Un vote, à la majorité, s’est dégagé des
communes concernées.
Le projet a été accepté aux conditions suivantes : les associations
apporteront 40 00 € pour l’investissement. La quote-part
des communes ne devra pas dépasser 40 % des dépenses
totales. Le montant des dépenses totales ne devra pas excéder
750 000 €. Les clubs prendront à leur charge les frais de fonctionnement.
Le syndicat du plateau assurera la maîtrise d’ouvrage.
L’association des clubs du plateau espère voir la réalisation
de ces terrains couverts pour la fin 2007, ce qui laisse
espérer des années prospères pour le Saône Tennis Club.
Encore merci d’être présent aujourd’hui pour la célébration du
25e anniversaire de votre club. Bonne journée et bon appétit à
tous et à toutes.

Culture
Du grain au pain
Lorsque j’eus la visite, par l’intermédiaire de Jacques Duquet, de Jean-Louis Gauthier,
président de l’association « Franche-Comté Tracteurs Passsion », j’avoue, après une amicale
conversation, que j’ai senti en moi monter un certain scepticisme.
Exposition de tracteurs.
Il était question d’emblaver une parcelle de 40 ares (merci
Christian Morel), de présenter dans un cadre champêtre une
exposition de tracteurs, machines agricoles, du siècle dernier,
de moissonner, battre les gerbes et de fabriquer, sur place, du
pain (merci Philippe Amiot).
Un bœuf cuit à la broche attendait 500 convives. L’ampleur
d’une telle manifestation, absolument inédite, telle qu’elle fut
proposée, justifiait, à priori, ce doute.
Plusieurs réunions se sont déroulées au cours de l’année.
Elles me firent connaître d’autres membres, hommes et
femmes, de l’association. Je découvris alors des collectionneurs
passionnés, sauveteurs du patrimoine de nos campagnes.
Leur large expérience, les succès rencontrés lors d’expositions
me rassurèrent complètement.
Mes connaissances réduites dans le domaine du matériel
agricole d’antan s’enrichirent peu à peu au fil des réunions,
aux échanges d’idées, d’informations très techniques. Bien
loin de moi le sentiment d’avoir tout retenu.
Le jeudi 3 août, l’équipe au complet se trouvait à pied d’œuvre.
Tout était parfaitement réglé, bien huilé (normal avec des
engins à moteur). Un espace fermé fut créé et les porte-chars
déposèrent les 137 machines sur l’herbe, toutes en état de
marche, restaurées avec une infinie patience et beaucoup de
professionnalisme. Comment opèrent ces esthètes pour
redonner vie à ces appareils nés parfois dans un obscur atelier
? Mystère. Ils fonctionnaient parfaitement. Le défilé d’une
vingtaine d’entre eux, de Coopadou à l’Espace du Marais, l’atteste.
Ce grand rendez-vous en plein-air ne bénéficia pas, hélas,
d’un temps radieux. Le samedi, il plut, et une violente averse
s’abattit, le dimanche, en fin d’après-midi.
Malgré ces conditions médiocres, 4 500 billets d’entrée furent
vendus. On est venu de trois départements. On pouvait s’at-
24
tendre à davantage de monde du village. Les vacances, sans
doute ?
Le bœuf cuit à la broche fut apprécié par les 600 convives.
Des agriculteurs, à la retraite, rappelaient à leurs petits-enfants
qu’ils avaient travaillé avec tel tracteur exposé et vantaient ses
qualités. Des visiteurs écoutaient attentivement les explications
données par des propriétaires qui éprouvaient du plaisir
à mettre en route, parfois au moyen d’une bouteille de gaz
butane, d’étranges machines.
Les sapeurs-pompiers, l’association des anciens combattants,
anciens PG et CATM prirent des responsabilités dans l’organisation
de ce rendez-vous populaire. Qu’ils soient remerciés.
Les radios locales, la presse régionale, des quotidiens et
revues spécialisées ont couvert l’événement qui a obtenu un
grand retentissement.
L’Est Républicain
« L’aristocratie du tracteur à Saône – Cent trente
tracteurs anciens réunis aujourd’hui encore pour le
bonheur partagé des campagnards et des citadins…
Superbe voyage dans le temps. Anglais,
américains, italiens, autrichiens, suédois, suisses ou
français, ils représentent la révolution vécue par les
paysans comtois de l’après-guerre… Ils sont tous là,
le Mac Cormick US, le Bolinder Munktell suédois, le
très british Fordson, le Landini transalpin, le labourier
du Jura… »
La Terre de Chez Nous
« Vieux tracteurs, un sacré patrimoine. Voyant fuir à
l’étranger d’antiques tracteurs, une bande de vrais
passionnés s’est structurée en créant « Franche
Comté Tracteurs Passion ». L’association œuvre pour
garder dans la région les engins des origines de la
mécanisation agricole. »
Le Progrès
« Soyez fiers de votre passion. Grâce à vous, durant
des décennies, les futures générations recevront en
héritage la mémoire concrète de ce qu’ont vécu nos
anciens… » François Tonnerre rappelait les paroles
de Jean-Louis Gauthier, lors du vin d’honneur…
« des milliers de visiteurs se sont déplacés pendant
le week end sur l’Espace du Marais de cette bourgade
doubiste qui marque la transition entre la fin
du Grand Besançon et la premières rampes menant
dans le Haut Doubs. »
Franche Comté Tracteurs Passion reviendra
en 2009. C’est promis.
Jacques Dubois

Concert de S te Cécile
Pour débuter, la batterie-fanfare présenta un programme
totalement renouvelé, parsemé de pièces originales dont une
création pour guitare électrique et orchestre. Saluons d’ailleurs
le talent des différents solistes qui nous ont fait partager
avec générosité leur passion, au travers les multiples styles
musicaux parcourus : de l’Angleterre aux USA en passant par
les inflexions arabo-andalouses de la musique tunisienne, ils
nous invitaient à un voyage pour le moins original. S’il en est
un qui n’était en revanche pas prévu, c’est bien celui de la traversée
nocturne du marais ! En effet, bien malgré eux, les
musiciens baumois se sont vu entamer leur prestation dans
l’obscurité, et montrèrent ainsi que le talent pouvait défier la
technique.
Durant cette seconde partie de concert, l’orchestre d’harmonie
interpréta de manière magistrale un programme riche en
couleurs, allant de la transcription du répertoire « gospel » à
l’arrangement des plus belles chansons de Jacques Brel, sans
oublier la formidable adaptation des thèmes du compositeur
italien Ennio Morricone très appréciée du public.
« Un concert de qualité » comme le titrait la presse régionale,
grâce à l’effort des musiciens mais aussi des bénévoles qui
ont œuvré à la concrétisation des projets de cette année. Et
ils ont été nombreux ces projets ! Retenons le partenariat
avec le CNR de Besançon, la participation remarquée au festival
de Musique de Rue. Notons enfin qu’au mois d’avril prochain,
notre orchestre représentera le genre « batterie-fanfare
», au congrès national de la Confédération Musicale de
France qui se déroulera cette année à Lamoura, dans le Jura.
« La Batterie-Fanfare est devenue une formation reconnue et
très appréciée » selon les termes de monsieur Guyon, Maire
de Saône. Nous sommes fiers de représenter notre commune
par delà les frontières régionales et nationales : Yvon
Roussel, président de l’Association Internationale de l’École
Française du Tambour, qui nous a fait l’honneur de sa pré-
Franz Bartelt à la bibliothèque
25
Culture
Le samedi 4 novembre 2006 eu lieu à Saône le traditionnel concert de Sainte Cécile, placé sous le
signe de la diversité musicale ; la batterie-fanfare invita pour l’occasion l’orchestre d’harmonie de
Baume-les-Dames, une première en ces lieux !
Dans le cadre des Petites Fugues, opération
qui tend à promouvoir la lecture
par des rencontres avec des
auteurs, le comité d’animation de la
bibliothèque a reçu Franz Bartelt. Cet
auteur, né en 1949, vit dans les
Ardennes. Fils d’ouvrier, il a quitté
l’école à 14 ans et est entré à l’usine.
Très influencé par sa mère qui dévorait
un roman policier par jour, l’adolescent
noircit des pages. « Constance
régularité, je mange tous les jours,
j’écris tous les jours » déclare-t-il. Il a
beaucoup publié, 70 romans, des
pièces de théâtre, des pièces radiophoniques.
Parmi cette production
impressionnante : les Fiancés du
paradis, la chasse au Grand Singe, le
Costume, les Bottes rouges, le Jardin
du Bossu. « Je savais qu’un jour je
serais édité mais cela ne sert à rien
d’être pressé. Il faut écrire beaucoup
+++++++ Légende à compléter. +++++++
sence lors de notre dernier concert, nous encourage d’ailleurs
à poursuivre dans cette voie.
Aussi, l’école de musique créée en 1995 n’est pas étrangère
à la réussite actuelle et nous espérons voir grossir de nouveau
son effectif afin d’offrir à chacun l’opportunité de s’épanouir à
travers une pratique musicale collective, chargée de signifiants,
qu’il s’agisse de permettre au plus grand nombre,
toutes souches sociales confondues, d’accéder à une pratique
instrumentale, de transmettre des valeurs de la vie en groupe
ou de manière plus artistique, de former des musiciens capables
de faire rêver le temps d’un concert ! Mais plus généralement,
nous souhaitons une interaction musicale plus
grande encore, à l’échelle du plateau, car elle semble fondamentale.
J’adresserai pour terminer de sincères remerciements, à l’ensemble
des élus régionaux, départementaux et locaux pour
leur soutien, au directeur de l’orchestre d’harmonie Gérard
Scheid et son adjoint Michaël Faivre pour cet échange convivial,
à l’ensemble des musiciens réunis, sans oublier notre
public, toujours fidèle au rendez-vous.
Nul doute que ce concert vécu pleinement par les deux
orchestres laissera à tous un souvenir inoubliable.
Arnaud Loichot
pour publier peu. Je n’écris pas pour
dire quelque chose mais pour écrire
quelque chose ». Des romans de Franz
Bartelt sont disponibles à la bibliothèque.

Echos de Saône
Année Nombre
d’habitants
1801 718
1803 753
1806 692
1810 757
1820 745
1826 820
1836 888
1846 906
1856 902
1866 836
1876 757
1891 681
Année Nombre
d’habitants
1901 622
1911 592
1921 539
1926 543
1936 566
1946 626
1954 731
1962 942
1968 1341
1975 1944
1999 2766
2006 3043
Coup d’œil sur la situation financière
de la commune, année de référence 2005
Population retenue : 2766 habitants Catégorie démographique : de 2000 à 3499 habitants
Montant en €
Nombre
d'habitants
3500
3000
2500
2000
1500
1000
Montant en € par habitant
pour la catégorie démographique
Commune Dép t
Région
FONCTIONNEMENT
Total des produits A 1 546 213 559 668 703
Dont : Impôts locaux 617 174 223 245 239
Fiscalité reversée 182 699 66 86 97
Autres impôts 114 503 41 30 31
Dotation globale 284 905 103 121 145
Attribution de compensation 33 254 12 34 33
Total des charges B 1 048 956 379 528 568
Dont : Personnel 362 151 131 200 229
Achats et charges externes 278 247 101 148 158
Charges financières (intérêts) 39 943 14 23 26
Contingent 23 805 9 38 36
Subventions 179 200 65 36 44
Résultats A - B
INVESTISSEMENT
497 257 180 140 135
Total des ressources 1 383 962 500 492 398
Dont : Excédent 519 544 188 184 138
Emprunt 272 800 99 155 107
Subventions 293 546 106 62 41
Fonds compensation TVA 127 532 46 19 26
Autres fonds 29 364 11 9 9
Total des dépenses 1 248 622 451 360 345
Dont : Équipement 1 088 131 393 276 234
Remboursement du capital 65 947 24 61 71
500
-0
26
Population
1801 2006 Année
Quelques remarques
à propos de ce tableau
Fonctionnement
Total des produits : Il est légèrement inférieur
à celui du Département et de la
Région. C’est expliqué par une fiscalité, en
particulier, moins forte (223–245–239),
une attribution de compensation faible.
Total des charges : Le budget personnel
pèse moins à Saône que dans les communes
de même strates, mêmes observations
pour les achats, les intérêts. À noter
le montant des subventions accordées
(65-36-44). Un gros effort est fourni.
Investissement
La capacité d’emprunt reste forte au regard
du montant des remboursements (99-155-
107). Le montant de fonds de compensation
de TVA (17,585 %) découle des
dépenses HT réalisées en 2003.
En 2005, la commune a beaucoup plus
investi que les autres collectivités (393-276-
234). Le remboursement du capital est faible
(24-61-71). Cf intérêts.
En conclusion, la commune maîtrise bien
ses dépenses de fonctionnement (379-
528-568), a un budget d’investissement
très important et n’est pas particulièrement
endettée.

En examinant le graphique, on remarque que la population
augmente régulièrement de 1801 à 1856 (de 718 à
902 habitants, soit + 25 % en 57 ans).
Une baisse se fait sentir à partir de 1866 Elle s’explique
par le début de l’industrialisation du pays et l’arrivée du
chemin de fer. Des jeunes quittent le village pour aller travailler
dans les villes (Besançon, région de Montbéliard,
Paris). La guerre de 14-18 a des conséquences douloureuses
sur la démographie.
Une hausse s’observe à partir de 1954 (on va vivre les 30
Glorieuses). Les premiers lotissements voient le jour. Le
plan d’occupation des sols (1972) prévoit de nombreuses
zones urbanisables. De 1975 à 2006, la population croît de
1099 habitants (+ 56 % en 31 ans).
« Mes yeux faiblissent, mais ils ont cent ans » murmure, avec un léger
sourire Marguerite Tixier. Cette vieille dame qui ne paraît pas son âge,
vous reçoit dans sa chambre coquette, assise dans
son fauteuil proche de son lit médicalisé.
Marguerite Tixier a ouvert les yeux le 6 décembre
1906 à Saône, fille d’Edmond Guinemand, 39 ans,
cultivateur, et d’Amélie Loigerot, 35 ans. « Je n’étais
pas née viable. Mes parents ont décidé de me baptiser
trois jours après ma naissance. À l’autel, l’abbé
Mathieu, s’adressant à Dieu, a lancé « faites-la
vivre ». Le souhait a été exaucé ».
Curieuse jeunesse vécue par Marguerite. Sa maison,
victime de l’explosion du fort de Montfaucon, doit
être reconstruite. La maman attend un sixième
enfant. La fillette chétive est confiée à ses tantes qui
dirigent à Saint-Dié une école privée. L’enfant grandit,
recouvre la santé, obtient son baccalauréat et passe
une licence de maths à Nancy. « J’aurais pu entrer dans l’enseignement
mais j’ai connu un étudiant en droit, Georges Tixier, qui deviendra
mon mari en 1932. Il ouvrira un cabinet d’avocat à Bar-le-Duc et
Les jeunes travailleurs de l’été bien motivés.
27
Echos de Saône
Brocante
La brocante vide-grenier a connu son succès habituel.
Une centaine d'exposants du village et de la région ont
proposé à la foule tout ce qu'on peut trouver en pareille
manifestation.
Jobs d’été
Succès habituel pour le vide-grenier.
Marguerite Tixier, une centenaire fringante
Une cruciverbiste émérite.
me prendra dans son cabinet ». Marguerite, très émue, parle de son
époux, un homme talentueux, brillant, passionné par les vieilles
pierres, les musées. « Nous avons vécu 48 ans à Barle-Duc.
Sans enfant, je me plaisais à aider les lycéens
en difficulté. Georges est décédé en 1976. J’ai soigné
ma belle-mère jusqu’à ses derniers instants et ai
hébergé ma belle-sœur impotente. Au crépuscule de
ma vie, j’ai souhaité retrouver mon village natal. Mon
neveu, Edmond, son épouse, Janine, m’ont proposé
très gentiment de vivre chez eux. Là, bien entourée,
je coule des jours heureux » confie Marguerite.
Mme Tixier, une grande dame, à la conversation enrichissante
a consacré beaucoup de temps à la lecture
de romans de grands auteurs, à la télévision, elle
choisit les émissions culturelles. Elle a dû abandonner
le travail au crochet où elle excellait, n’y voyant plus
assez.
La municipalité, accompagnée de membres du CCAS, a rendu une
visite à Mme Tixier pour fêter son siècle d’existence et la féliciter. Bon
anniversaire Mme Tixier et continuez à vivre encore longtemps.
Durant les vacances scolaires, un groupe de jeunes très
motivé s'est trouvé bien occupé.Ces travailleurs intermittants,
placés sous la responsabilité du personnel
communal, ont peint, pioché, ramassé les détritus
abandonnés par des noctambules. Garçons et filles
ont été rémunérés en bons d'achat. Reçus en fin de
stage par la commission Patrimoine, ils ont exprimé
leur satisfaction d'avoir accompli un travail utile. Ils
sont prêts à recommencer l'an prochain.

Jumelage / Vie scolaire
Haut les cœurs !
Le comité de jumelage ne doit pas mourir.
Il y a 31 ans, le maire de Saône signait le serment de jumelage,
avec son homologue allemand d'Heckendalheim en Saar, et
11 ans, avec Piteglio en Toscane. Le texte fondateur soutient
l'unification de l'Europe et le rapprochement entre les peuples
par les échanges et la coopération entre les communes.
Un comité de jumelage était alors créé, pour mettre en œuvre
cette fraternité. Cette association du type 1901 a pour objectifs
: soutenir l’unification de l’Europe et le rapprochement
entre les peuples,
favoriser les échanges,
organiser les rencontres avec nos villes jumelles.
Les activités et animations ont été nombreuses.
Ainsi, depuis une décennie, nous nous sommes rencontrés et
avons sympathisé (jeunes, citoyens, pompiers, sportifs, élus,
écoliers), avons fêté l'Europe (le 9 mai), passé une journée
européenne au parlement de Strasbourg, organisé des cours
de langue et conversations. Le comité a grandement participé
à l'animation du village (expositions, concours de tarot, conférences,
présence aux fêtes des écoles, au téléthon). Il s'est
battu pour le maintien de l'apprentissage de l'allemand au
collège et dans les écoles primaires du canton.
Bref, il a été particulièrement actif.
De très nombreuses familles ont reçu nos amis allemands
ou italiens, et souvent correspondent encore.
Tout ceci ne doit pas disparaître ; la relève doit être assurée.
Nos amis d'Heckendalheim et Piteglio comptent sur nous.
Nous ne pouvons les décevoir. L'Europe des peuples est
toujours à construire. Qu'allons nous léguer à nos enfants, si
nous laissons disparaître notre comité ?
Que nous faut-il pour relancer l'association ?
La volonté de poursuivre, des membres actifs, des représentants
résolus, un président dynamique, , des objectifs ambitieux,
des idées novatrices. Bref du courage. A Saône nous
avons les moyens de réussir.
Vos anciens comptent sur vous pour une relève efficace et généreuse.
Serment de jumelage
Nous, Maires de Heckendalheim et Saône, Piteglio et Saône…,
Librement désignés par le suffrage de nos concitoyens,
Certains de répondre aux aspirations profondes et aux besoins réels de nos
populations,
Sachant que la civilisation occidentale a trouvé son berceau dans nos
anciennes communes et que l’esprit de liberté s’est d’abord inscrit dans les
franchises qu’elles surent conquérir,
Considérant que l’œuvre de l’histoire doit se poursuivre dans un monde
élargi, mais que ce monde ne sera vraiment humain que dans la
mesure où les hommes vivront libres dans des cités libres ?
Nous prenons l’engagement solennel
De maintenir des liens permanents entre les municipalités de nos communes,
de favoriser en tous domaines les échanges entre leurs habitants
pour développer, par une meilleure compréhension mutuelle, le sentiment
de la fraternité européenne,
De conjuguer nos efforts afin d’aider dans la pleine mesure de nos
moyens au succès de cette nécessaire entreprise de paix et de prospérité
: l’unité européenne
REJOIGNEZ LE COMITE DE JUMELAGE (Renseignements au secrétariat de Mairie)
Pascal DUCROS, ancien président
28
Écoles primaires
Septembre 2006 : rentrée placée sous le signe de la stabilité
des enseignants en poste (aucun changement ) et une légère
hausse de l’effectif scolaire ce qui fait passer la moyenne de
l’école élémentaire à plus de 25 élèves par classe répartis
comme suit :
- Mme Monnier-Paillot : . . . . . . . . . . . . .CP/CE1 . . . . . . . . . .24 ( 12+12)
- Mme Klein . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .CE1 . . . . . . . . . . . . . .25
- M. Di Benedetto / Mme Morel . . . . . . .CE2 . . . . . . . . . . . . . .28
- M. Winkelemuller . . . . . . . . . . . . . . . . .CM1 . . . . . . . . . . . .27
- Mme Lab . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .CM2 . . . . . . . . . . . . .25
- Mme Hufschmitt . . . . . . . . . . . . . . . . . . .CM2 . . . . . . . . . . . . .24
- M. Bruchon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .CP . . . . . . . . . . . . . . .26
- Mme Juif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .CE1/CE2 . . . . . . . . .25 (6 + 19)
- Mme Vuillemin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .CM1 . . . . . . . . . . . . .23
- M. Hardy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .clis . . . . . . . . . . . . . . .9
(en remplacement de Mme Cuenot)
Problème toujours récurrent en ce qui concerne la répartition
entre les 2 sites et cela se présentera à nouveau lors de la préparation
de la prochaine rentrée.
Durant l’été, des travaux d’aménagement ont été réalisés à
notre demande sur les 2 sites et nous adressons nos remerciements
aux services municipaux :
nouveaux tracés sur les terrains de sport et dans les cours
changement de sens du terrain de hand-ball à l’école de la
Mairie
porte d’entrée d’une classe remplacée
mobilier scolaire changé dans une classe à l’école de la
Messarde (le renouvellement souhaité se poursuit année
après année mais nous sommes conscients de l’effort financier
que cela représente).
Par ailleurs, les subventions allouées à l’école pour l’année
2006 dans le cadre du 1/3 temps pédagogique ont permis à
toutes les classes d’effectuer des sorties et voyages scolaires
(ski, Paris, Mouthe, Besançon…) .
Pour ce qui concerne l’année 2007, divers projets sont prévus :
classe de découverte à Paris pour 2 CM2
classe de découverte à l’île d’Yeu pour 2 classes
classe de découverte à Mouthe pour 2 classes
plusieurs sorties de ski
sortie scolaire à Champlitte.
Le projet d’école 2006-2009 portera à nouveau sur « l’ouverture
de l’école au domaine artistique et culturel ».
L’Asparèle (Association de Parents d’Elèves) a proposé de
financer les interventions d’un professeur de danse et de chant
et ce, dans toutes les classes de l’école, l’objectif étant la création
d’un spectacle musical qui sera présenté en mai.
Parallèlement à ce projet, une classe de l’école participe à un
projet de chorale de la CAGB. Des représentations publiques
auront lieu et les choristes seront accomlpagnés par l’Orchestre
du Conservatoire de Besançon.
En conclusion, au nom des enfants et des enseignants, je souhaiterais
à nouveau exprimer mes remerciements à la municipalité
et aux parents d’élèves qui, par leur action et leur soutien,
permettent la réalisation des projets élaborés en classe.
Une confiance et un respect mutuels entre tous les partenaires
de l’école feront que celle-ci devra toujours rester un lieu à protéger,
un lieu ouvert sur l’extérieur, un lieu où s’apprennent
également des règles élémentaires de vie sociale.
P. Di Benedetto

Nos condoléances
Ils nous ont quittés
25/06 Bernard Michel 59 ans 4 rue Bizet
08/07 Claude Koenig 51 ans 2B rue du Lac
31/07 André Barbier 75 ans 16 rue du Colombier
17/08 Annick Guillame 46 ans 5 rue du Colombier
19/08 Ena Prenot-Guinard 90 ans 14 rue de la Corvée
31/08 Bernard Bonnefoy 60 ans 28 avenue de la Gare
29/08 Zina Tariket 82 ans 21 rue de l’Amitié
04/10 Pierre Amiotte 84 ans 3 rue Francis Bouton
20/10 Marie Vallet 98 ans 2 rue des Hurlevents
06/11 Gorges Binétruy 67 ans 1 rue des Campenottes
Tous nos vœux
à vos fourneaux
POUR 6 PERSONNES
- 1 KG DE POMME DE TERRE
- 3 OEUFS
- 50 G FARINE SUIVANT QUALITE
DES POMMES DE TERRE
- SEL, POIVRE, MUSCADE
- 20 CL CREME FRAICHE
- FINES HERBES
- 80 G GRUYERE RAPE
- 80 G JAMBON
- 150 G CHAMPIGNONS SURGELES
OU FRAIS CUITS
Le Remouillon
Félicitations
État civil
Ils agrandissent nos familles
TISSERAND Noa 12 bis rue de la Fontaine 11/06/2006
BOISSY Célia 4 rue des Pommiers 20/06/2006
FRECHOT Maxence 12 Grande Rue 22/06/2006
PERRETANT Clémence 6 rue du Petit Frêne 23/06/2006
ONISSE Zoé 5 rue des Bleuets 25/06/2006
GONTCHAR Irina 34 rue des Tilleuls 26/06/2006
CORNE Giovanne 43 rue des Frères Maire 07/07/2006
BOITET Isaline 33 rue Louis Pergaud 14/07/2006
POURCELOT Maxence 1 allée Louis Jahier Ap t 2 19/07/2006
ROULOFF Erwan 1 rue du Collège 05/09/2006
LALLEMAND Erwan 9 rue des Tilleuls 11/09/2006
GUYONVERNIER Léna 12 rue des Anémones Ap t 12 13/09/2006
TISSOT Rémi 4 bis rue du Clousey 19/09/2006
SCHWEITZER Aloysia 4 bis route de Gennes 04/10/2006
CLAUDE Judicaëlle 3 rue de l’amitié 13/10/2006
MELOT Victor 6 rue du Chateau 02/11/2006
FORNOT Elona 2A rue de la Croix de mission 09/11/2006
LE GALL Alexandre 39 rue Louis Pergaud 11/11/2006
Ils se sont unis
Acte Époux Épouse Date du mariage
22 BRUNET-MANQUAT Régis André JEANDENANT Isabelle Colette 24-juin-06
24 CANJAMALé Alexis BIMLER Virginie Geneviève Yvonne 08-juil-06
29 KOLLY Romain Robert Roger DURON Edwige évodie 22-juil-06
30 BERREUR Fabrice Daniel Michel SILLANFEST Sandra Jeannine Joséphine 29-juil-06
31 MARINONI Cédric Gilles FERNIOT Cécile Bernadette Marie-Claude 29-juil-06
32 MOREL Matthieu François Jean-Paul DEMONTROND Ingrid Martine Raymonde 29-juil-06
33 CLERC Bruno Colette Jean FAIVRE Laurence Louise Elisabeth 04-août-06
34 MOUREY Francis René Claude LEROY Aurélie Roberte Annie 12-août-06
35 GUYONVERNIER Yohann Charles Louis Daniel Fabrice RENAUD Audrey Francine Claude 12-août-06
39 EPAILLY Sébastien Bernard Julien GOMEZ Emmanuelle Cécile 26-août-06
42 BOUSSOUR Saïd BORNES Sophie 02-sept-06
44 THIEFFINE Gilles Vincent CHAROLLE Céline Denise Germaine 16-sept-06
1. Cuire les pommes de terres en robe des champs, les éplucher, les écraser et
assaisonner avec du sel, du poivre et un peu de muscade.
2. Lier avec de la farine pour obtenir une boule de pâte. Beurrer et fariner
copieusement une tourtière. Etaler la pâte en formant des rebords autour de
la tourtière.
3. Battre les œufs, saler, poivrer. Ajouter la crème fraîche, en bonne quantité, et
les fines herbes ciselée.
4. Compléter à votre goût avec du gruyère râpé, du jambon coupé en dés et
des champignons émincés. Mettre dans un four chaud 200 C° et laisser cuire
environ 25 minutes
d'après le livre Recettes Franc-comtoises de nos Grands-Mères
de Yves BIELINSKI

Votre commune
saone
vous vous souhaite souhaite de
BONNES BONNES FÊTES FÊTES !