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Diagnostic partiel de la flore et de la végétation des Niayes et du ...

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Flore <strong>et</strong> <strong>végétation</strong> <strong>de</strong>s <strong>Niayes</strong> <strong>et</strong> <strong>du</strong> Bassin arachidier<br />

Espèces pluri-régionales africaines (espèces à distribution limitée au continent africain)<br />

Afro-malgache tropicale (AM) : espèces distribuées en Afrique <strong>et</strong> à Madagascar,<br />

Afrotropicales (AT) : espèces répan<strong>du</strong>es dans l’Afrique tropicale ;<br />

Pluri-régionales (PA) : espèces dont l’aire <strong>de</strong> distribution s’étend à plusieurs centres<br />

régionaux d’endémisme ;<br />

Soudano-zambéziennes (SZ) : espèces distribuées à <strong>la</strong> fois dans les centres régionaux<br />

d’endémisme soudanien <strong>et</strong> zambézien ;<br />

Guinéo-congo<strong>la</strong>ises (GC) : espèces distribuées dans <strong>la</strong> région guinéenne.<br />

Transition Régionale <strong>du</strong> Sahel (TS) : espèces à distribution sahélienne<br />

Elément-base ou espèces soudaniennes<br />

Soudaniennes (S) : espèces <strong>la</strong>rgement distribuées dans le centre régional d’endémisme<br />

soudanien.<br />

2.3.4.3.7. Notion <strong>de</strong> diversité<br />

De nombreux auteurs ont proposé <strong>de</strong>s définitions <strong>et</strong> <strong>de</strong>s critères pour <strong>la</strong> mesure <strong>de</strong> <strong>la</strong> diversité<br />

spécifique. Le nombre d’espèces présentes, qu’on appelle <strong>la</strong> richesse spécifique, est bien sûr un<br />

élément important mais ce n’est pas tout. Pour <strong>de</strong>ux communautés caractérisées par une même<br />

richesse spécifique, celle pour <strong>la</strong>quelle les indivi<strong>du</strong>s sont répartis <strong>de</strong> manière régulière entre les<br />

espèces, c’est-à-dire sans phénomène <strong>de</strong> dominance, <strong>de</strong>vrait être considérée comme plus riche.<br />

Enfin, un troisième aspect est souvent mentionné <strong>et</strong> considère le <strong>de</strong>gré d’endémisme <strong>de</strong>s espèces<br />

observées dans <strong>la</strong> communauté : pour <strong>de</strong>ux communautés <strong>de</strong> même richesse spécifique <strong>et</strong> <strong>de</strong> même<br />

régu<strong>la</strong>rité, celle qui contient le plus d’espèces endémiques ou d’espèces rares a forcément plus <strong>de</strong><br />

valeur en termes <strong>de</strong> conservation, ce qui est un aspect important <strong>de</strong> <strong>la</strong> diversité (Kier & Barthlott,<br />

2001). Les espèces endémiques sont celles exclusivement rencontrées dans un biotope donné tandis<br />

que les espèces rares sans être forcément endémiques sont très peu représentées voir menacées <strong>de</strong><br />

disparition dans un biotope donné.<br />

Une multitu<strong>de</strong> d’indices <strong>de</strong> diversité a été définie sur base <strong>de</strong> ces principaux critères. Certains sont<br />

indépendants <strong>de</strong> toute hypothèse <strong>de</strong> distribution <strong>de</strong>s indivi<strong>du</strong>s entre les espèces (indices <strong>de</strong> Shannon<br />

<strong>et</strong> Weaver <strong>et</strong> <strong>de</strong> Simpson) alors que d’autres supposent une croissance logarithmique <strong>du</strong> nombre<br />

d’espèces en fonction <strong>du</strong> nombre d’indivi<strong>du</strong>s <strong>et</strong> définissent <strong>la</strong> diversité sur base <strong>de</strong>s paramètres <strong>de</strong><br />

l’équation <strong>de</strong> <strong>la</strong> courbe théorique ajustée aux données (indice <strong>de</strong> Gleason) (Frontier & Picho-Viale,<br />

1995). Les aspects liés aux modèles <strong>de</strong> distribution ont fait l’obj<strong>et</strong> d’une littérature très abondante<br />

basée sur <strong>la</strong> notion <strong>de</strong> courbe aire-espèces ou indivi<strong>du</strong>s-espèces.<br />

Les indices <strong>de</strong> diversité sont <strong>de</strong>s paramètres essentiels <strong>de</strong> caractérisation d’un peuplement (Rama<strong>de</strong>,<br />

1994 ; Legendre <strong>et</strong> Legendre, 1998). Pour Frontier &Picho-Viale (1995), <strong>la</strong> notion <strong>de</strong> diversité<br />

recouvre <strong>de</strong>ux aspects : le nombre d’espèces <strong>et</strong> <strong>la</strong> régu<strong>la</strong>rité ou équitabilité autrement dit <strong>la</strong> façon<br />

plus ou moins égale ou inégale selon <strong>la</strong>quelle les espèces se répartissent dans les groupements.<br />

Parmi les indices utilisés en phytosociologie, les indices <strong>de</strong> Shannon-Weaver <strong>et</strong> <strong>de</strong> Piélou occupent<br />

une p<strong>la</strong>ce importante.<br />

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