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Diagnostic partiel de la flore et de la végétation des Niayes et du ...

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Flore <strong>et</strong> <strong>végétation</strong> <strong>de</strong>s <strong>Niayes</strong> <strong>et</strong> <strong>du</strong> Bassin arachidier<br />

2.3.4.3.5. Types <strong>de</strong> diaspores<br />

La c<strong>la</strong>ssification <strong>de</strong>s diaspores est basée sur les caractéristiques <strong>de</strong> dissémination, en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

morphologie adaptative (Dansereau <strong>et</strong> Lems, 1957). Ces types <strong>de</strong> dissémination font partie <strong>de</strong>s<br />

stratégies <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ntes à occuper l’espace. Les espèces à dissémination anémochore peuvent<br />

ensemencer les zones voisines.<br />

Les principaux types sont :<br />

•Sarcochores : diaspores totalement ou <strong>partiel</strong>lement charnues (Diospyros mespiliformis,<br />

Hoslundia opposita, <strong>et</strong>c.) ;<br />

•Ballochores : diaspores expulsées par <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nte elle-même (Afzelia africana) ;<br />

•Desmochores ou acanthochores : diaspores accrochantes ou adhésives (Achyranthes aspera,<br />

Acanthospermum hispi<strong>du</strong>m, <strong>et</strong>c.);<br />

•Pogonochores : diaspores à appendices plumeux ou soyeux (Strophanthus sarmentosus,<br />

Pergu<strong>la</strong>ria daemia, Lepta<strong>de</strong>nia hastata, <strong>et</strong>c.) ;<br />

•Ptérochores : diaspores à appendices saliformes (Combr<strong>et</strong>um sp, Terminalia sp) ;<br />

•Sclérochores : diaspores non charnues, re<strong>la</strong>tivement légères (Poaceae) ;<br />

•Ixochores : diaspores g<strong>la</strong>n<strong>du</strong>leuses, visqueuses (Tapinanthus sp, <strong>et</strong>c.) ;<br />

•Barochores : diaspores dont <strong>la</strong> dissémination se fait sous l’eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> leur propre poids à<br />

courte distance <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nte mère.<br />

2.3.4.3.6. Eléments phytogéographiques<br />

La phytogéographie étudie <strong>la</strong> répartition <strong>de</strong>s espèces végétales à <strong>la</strong> surface <strong>du</strong> globe (Lacoste <strong>et</strong><br />

Sa<strong>la</strong>non, 1969 ; Schnell, 1971). Selon ces auteurs, les raisons pour lesquelles une espèce ne dépasse<br />

pas <strong>de</strong>s limites <strong>de</strong> son aire géographique peuvent être variées : le climat, le sol, l’histoire ou<br />

l'isolement par <strong>de</strong>s obstacles naturels.<br />

Les spectres chorologiques d’un groupement végétal sont une représentation re<strong>la</strong>tive <strong>de</strong>s types<br />

phytogéographiques. Ils perm<strong>et</strong>tent <strong>de</strong> donner <strong>de</strong> précieuses informations sur l’origine <strong>et</strong> sur l’aire<br />

<strong>de</strong> répartition <strong>de</strong>s différentes espèces <strong>du</strong> groupement. Ces informations perm<strong>et</strong>tent <strong>de</strong> définir <strong>de</strong>s<br />

affinités chorologiques à l’échelle locale, sous-régionale, régionale, <strong>et</strong>c. Les premières subdivisions<br />

chorologiques africaines sont l’œuvre d’Engler (1910, 1921), cité par Lebrun (1947). De nombreux<br />

travaux ont permis d’affiner ces subdivisions parmi lesquels : Lebrun (1947), Duvigneaud (1949b,<br />

1953), Monod (1957), Aubréville (1962). Les travaux les plus récents <strong>de</strong> White (1979 ; 1983, 1986)<br />

ont permis <strong>de</strong> préciser davantage ces subdivisions chorologiques utilisées dans le cadre <strong>du</strong> présent<br />

travail (carte phytogéographique <strong>de</strong> White, 1983). Les affinités phytogéographiques <strong>de</strong>s différents<br />

taxa sont déterminées aussi en s’inspirant <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> Hutchinson <strong>et</strong> Dalziel (1954-1972) ;<br />

Berhaut (1971-1979) ; Guinko (1984) ; Sinsin (1993) ; Van<strong>de</strong>n Berghen (1999) ; Mahamane (2005).<br />

Les types phytogéographiques r<strong>et</strong>enus en accord avec White (1983) sont :<br />

Espèces à <strong>la</strong>rge distribution<br />

Cos : espèces cosmopolites,<br />

Afro-américaines (AA) (AN) : espèces répan<strong>du</strong>es en Afrique <strong>et</strong> en Amérique,<br />

Pantropicales (Pan) : espèces répan<strong>du</strong>es en Afrique, en Amérique <strong>et</strong> en Asie tropicales ;<br />

Paléotropicales (Pal) : espèces répan<strong>du</strong>es en Afrique tropicale, en Asie tropicale, à<br />

Madagascar <strong>et</strong> en Australie ;<br />

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