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Diagnostic partiel de la flore et de la végétation des Niayes et du ...

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Flore <strong>et</strong> <strong>végétation</strong> <strong>de</strong>s <strong>Niayes</strong> <strong>et</strong> <strong>du</strong> Bassin arachidier<br />

c<strong>la</strong>ssifications biologiques, phytogéographiques, écosociologiques, <strong>et</strong>c. Deux spectres sont ainsi<br />

calculés pour chaque groupement i<strong>de</strong>ntifié dans ce travail : le spectre brut <strong>et</strong> le spectre pondéré.<br />

Le spectre brut indique <strong>la</strong> proportion centésimale <strong>de</strong>s espèces appartenant à chaque catégorie<br />

considérée. Le spectre pondéré consiste à attribuer à chaque espèce <strong>de</strong> <strong>la</strong> catégorie considérée une<br />

valeur correspondante à son coefficient d’abondance-dominance pour l’ensemble <strong>de</strong>s relevés<br />

contenant les espèces <strong>de</strong> <strong>la</strong> catégorie envisagée : (+) 0,5 ; (1) 3 ; (2) 15 ; (3) 37,5 ; (4) 62,5 ; (5)<br />

87,5. Dans <strong>la</strong> pratique, le spectre brut est construit à partir <strong>du</strong> nombre d’espèces relevant d’une<br />

catégorie donnée <strong>et</strong> correspond au rapport, en pourcentage, entre le nombre d’espèces <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

catégorie <strong>et</strong> le nombre total d’espèces <strong>du</strong> groupement ; le spectre pondéré est construit à partir <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

pondération <strong>de</strong>s espèces par le recouvrement moyen. Il correspond au rapport, en pourcentage, entre<br />

le recouvrement moyen cumulé <strong>de</strong>s espèces d’une catégorie <strong>et</strong> le recouvrement moyen total <strong>de</strong>s<br />

espèces <strong>du</strong> groupement.<br />

2.3.4.3.4. Types biologiques<br />

Les types biologiques constituent <strong>de</strong>s indices <strong>de</strong> <strong>la</strong> stratégie <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s espèces. Selon Koechlin<br />

(1961), l’analyse <strong>de</strong>s formes d’adaptation <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ntes perm<strong>et</strong> une meilleure appréciation <strong>de</strong>s<br />

conditions écologiques dans lesquelles elles vivent. Les types biologiques par leur répartition,<br />

tra<strong>du</strong>isent fidèlement les conditions écologiques d’une région. Leur étu<strong>de</strong> perm<strong>et</strong> d’avoir une idée<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>végétation</strong> d’une région donnée. Le système <strong>de</strong> Raunkiaer (1934) qui distingue 5 grands types<br />

<strong>de</strong> végétaux en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> position <strong>de</strong>s bourgeons <strong>et</strong> <strong>de</strong>s jeunes pousses pendant <strong>la</strong> mauvaise<br />

saison a été utilisé. C<strong>et</strong>te métho<strong>de</strong> a été appliquée en Afrique par <strong>de</strong> nombreux auteurs (Aké Assi,<br />

1963 ; Guil<strong>la</strong>um<strong>et</strong>, 1967 ; Adjanohoun <strong>et</strong> al., 1967 ; Schnell, 1971 ; Saadou, 1990).<br />

• Les phanérophytes : végétaux ligneux dont les bourgeons <strong>de</strong> rénovation sont situés à plus <strong>de</strong> 50<br />

cm <strong>du</strong> sol. Ils se subdivisent en :<br />

o Mégaphanérophytes (MP) : arbres <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 30 m,<br />

o mésophanérophytes (mP) : <strong>de</strong> 8 à 30 m <strong>de</strong> hauteur,<br />

o microphanérophytes (mp) : <strong>de</strong> 2 à 8 m <strong>de</strong> hauteur,<br />

o nanophanérophytes (np) : <strong>de</strong> 50 cm à 2 m <strong>de</strong> hauteur.<br />

• Les chaméphytes (Ch) : espèces ligneuses ou suffrutescentes pérennes, dont les bourgeons sont<br />

situés à 50 cm au-<strong>de</strong>ssus <strong>du</strong> sol au maximum.<br />

• Les hémicryptophytes (H) : p<strong>la</strong>ntes pérennes dont les bourgeons <strong>de</strong> rénovation affleurent à <strong>la</strong><br />

surface <strong>du</strong> sol.<br />

• Les géophytes : p<strong>la</strong>ntes dont les bourgeons <strong>de</strong> rénovation sont enfouis dans le sol.<br />

On distingue :<br />

o Gr : géophytes rhizomateux,<br />

o Gt : géophytes tubéreux,<br />

o Gb : les géophytes bulbeux.<br />

• Les hélophytes (Hé), p<strong>la</strong>ntes vivant sur <strong>la</strong> vase,<br />

• Les hydrophytes (Hy), p<strong>la</strong>ntes vivant dans l’eau,<br />

• Les thérophytes (Th) : p<strong>la</strong>ntes monocarpiques ou p<strong>la</strong>ntes formant leurs spores au cours d’une seule<br />

saison.<br />

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