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Diagnostic partiel de la flore et de la végétation des Niayes et du ...

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Discussion générale, conclusions générales <strong>et</strong> perspectives<br />

a b<br />

c d<br />

Crédit photo E.Faye : 2009 (a <strong>et</strong> b forêt <strong>de</strong> Mbao),<br />

2006 (c réserve <strong>de</strong> <strong>flore</strong> <strong>de</strong> Nof<strong>la</strong>ye ; d vallée <strong>de</strong> Diambalo, <strong>Niayes</strong>).<br />

Photo 6.1. Aperçu sur <strong>la</strong> <strong>végétation</strong> actuelle <strong>de</strong>s <strong>Niayes</strong>.<br />

6.2. Conclusions générales<br />

Dans ce paragraphe, les principales leçons sont tirées <strong>de</strong>s quatre principaux vol<strong>et</strong>s <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te thèse en<br />

rapport avec les hypothèses <strong>de</strong> recherches posées au départ.<br />

D’abord sur le p<strong>la</strong>n floristique <strong>et</strong> phytosociologie, il ressort globalement, en valeur absolue que :<br />

- les terroirs peuls sont plus riches en espèces que les sites naturels ou sites <strong>de</strong> référence <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong><br />

quel que soit <strong>la</strong> zone considérée ; dans les <strong>Niayes</strong> le terroir peul est même plus riche en familles<br />

botaniques que <strong>la</strong> situation naturelle ; par contre en terme générique le site <strong>de</strong> référence est toujours<br />

plus riche que les terroirs ;<br />

- les critères <strong>de</strong> « naturalité » <strong>de</strong>s sites r<strong>et</strong>enus, à savoir le nombre <strong>de</strong> phanérophytes, le nombre<br />

d’espèces à dissémination sarcochore <strong>et</strong> les espèces guinéo-congo<strong>la</strong>ises, ne sont pas toujours plus<br />

importants ni dans les sites <strong>de</strong> référence ni dans les terroirs les moins <strong>de</strong>nsément peuplés ;<br />

cependant, le nombre d’espèces à dissémination sarcochore est toujours plus présents dans les sites<br />

<strong>de</strong> référence, par contre les phanérophytes sont plus présents dans les terroirs peuls qui <strong>du</strong> fait <strong>de</strong><br />

leur ouverture contiennent aussi plus <strong>de</strong> thérophytes mais aussi d’espèces guinéo-congo<strong>la</strong>ises qui<br />

sont globalement peu représentées avec moins <strong>de</strong> 5 espèces ;<br />

- <strong>la</strong> <strong>végétation</strong> <strong>de</strong>s <strong>Niayes</strong> <strong>et</strong> <strong>du</strong> Bassin arachidier sont séparées malgré un certain nombre d’espèces<br />

communes ; <strong>de</strong> même, les microsites <strong>de</strong>s <strong>Niayes</strong> <strong>et</strong> <strong>du</strong> Bassin arachidier portent <strong>de</strong>s groupements<br />

différents, le phénomène <strong>de</strong> vicariance n’ayant pas été noté entre ces <strong>de</strong>ux zones ;<br />

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