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Le Parti communiste français et l'année 1956 - Fondation Gabriel Péri

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LE PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS ET L’ANNÉE <strong>1956</strong><br />

divergences de point de vue apparaissent au sein de ce mouvement,<br />

notamment de la part des Italiens <strong>et</strong> des Polonais<br />

qui critiquent fortement l’URSS. Il évoque les positions des<br />

dirigeants d’autres PC. Il critique les tentatives de tendance<br />

au sein du PCF (<strong>Le</strong>duc <strong>et</strong> Tzara), dénonce un fractionnisme<br />

naissant, demande des sanctions. Il se félicite des prises de<br />

position du PCF. Il conclut en souhaitant que les intellectuels<br />

ne se distinguent pas du reste de la classe ouvrière.<br />

1 AV / 4718 Durée : 1 h 10’<br />

- Maurice THOREZ appelle à la mobilisation face aux attaques<br />

<strong>et</strong> à la crise que connaît le mouvement <strong>communiste</strong><br />

international. Il parle des problèmes économiques de la<br />

France, des restrictions pétrolières <strong>et</strong> des conséquences sur<br />

les conditions de vie des Français. Il aborde ensuite les tensions<br />

Est-Ouest. Il condamne les attaques contre le siège du<br />

PCF, rue de Châteaudun, le 7 Novembre précédent, <strong>et</strong> les<br />

agressions contre des <strong>communiste</strong>s en Hongrie ainsi que la<br />

contre-révolution dans ce pays. Il justifie l’intervention<br />

militaire soviétique (applaudissements), critique Tito. Il fait<br />

l’éloge du communisme, du PCF <strong>et</strong> de ses militants. Il<br />

rej<strong>et</strong>te les tentatives de tendance au sein du parti en s’interrogeant<br />

sur le choix de société que désirent les contestataires.<br />

Il critique à nouveau Tito, refuse le terme de stalinisme,<br />

conteste la notion d’isolement du PCF formulée par Pierre<br />

Courtade, cite Lénine à ce propos. Il pense que les débats<br />

doivent rester internes au PCF. Il conclut son intervention<br />

en appelant les militants à barrer la route au fascisme <strong>et</strong> à la<br />

guerre (applaudissements).<br />

1 AV / 4719 Durée totale : 58’<br />

- Jean LLANTE ém<strong>et</strong> le souhait que l’on diffuse largement<br />

l’intervention de Maurice Thorez. - 2’<br />

- Pierre COURTADE s’explique sur ses propos précédents<br />

qui ont été mis en cause. Maurice THOREZ intervient pour<br />

préciser ses critiques <strong>et</strong> fait observer que les travaux du<br />

bureau politique sont accessibles à tous les membres du<br />

comité central. - 10’ (dont 8’ pour Maurice Thorez)<br />

- Arthur RAMETTE revient sur les rapports entre les <strong>communiste</strong>s<br />

<strong>et</strong> les socialistes. Il accepte le blâme que lui inflige<br />

le PCF à la suite de son comportement à l’Assemblée nationale.<br />

- 8’<br />

- Léon FEIX s’exprime au suj<strong>et</strong> des attaques anti-<strong>communiste</strong>s,<br />

après l’agression contre le siège du PCF, rue de Châteaudun,<br />

le 7 Novembre précédent, <strong>et</strong> par rapport aux événements<br />

dans les pays de l’Est. Il condamne les positions de

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