Le Parti communiste français et l'année 1956 - Fondation Gabriel Péri
Le Parti communiste français et l'année 1956 - Fondation Gabriel Péri
Le Parti communiste français et l'année 1956 - Fondation Gabriel Péri
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
284<br />
LE PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS ET L’ANNÉE <strong>1956</strong><br />
vie en France. Il ne regr<strong>et</strong>te pas les actions du PCF, dénonce<br />
la campagne anti-<strong>communiste</strong> <strong>et</strong> donne son sentiment sur le<br />
culte de la personnalité. Jeann<strong>et</strong>te VERMEERSCH intervient<br />
à ce propos, ainsi que Maurice THOREZ (5'). (N.B. :<br />
bruits parasites, écho). Henri MARTEL réfute l'existence<br />
d'un tel culte au sein du PCF. Dans son intervention, il mentionne<br />
fréquemment le Pas-de-Calais. - 32'<br />
- Henri VEDRINES, de l'Allier, dresse un bilan positif de<br />
l'expérience soviétique <strong>et</strong> donne son avis sur le rapport du<br />
20 e congrès du PCUS. Il aborde ensuite les relations entre le<br />
PS <strong>et</strong> le PCF, avant <strong>et</strong> après le rapport Khrouchtchev,<br />
notamment dans les Landes <strong>et</strong> dans l'Allier. Il dénonce le<br />
dogmatisme, parle des relations Est-Ouest, du Front unique,<br />
de la guerre froide, de la social-démocratie. Il approuve les<br />
réponses du PCF au PC yougoslave. - 43'<br />
1 AV / 4692 Durée : 66'<br />
- Maurice THOREZ se réjouit de la spontanéité des interventions<br />
précédentes, condamnant les relations formalistes.<br />
Il parle de la réponse du PCF au PC yougoslave, du rapport<br />
du 20 e congrès du PCUS, du PC italien. Il s'interroge sur les<br />
conséquences de la divulgation de ce rapport, regr<strong>et</strong>te qu'il<br />
ne s'en tienne qu'aux faits sans expliquer le contexte. Il<br />
s'étonne que les fautes reprochées à Staline, connues auparavant<br />
des dirigeants soviétiques, n'aient pas été dénoncées<br />
plus tôt. Il rappelle les mérites attribués à Staline depuis<br />
1917. Il pense que les dirigeants soviétiques actuels<br />
devraient faire leur auto-critique. Il explique ce qu'est la dictature<br />
du prolétariat, rappelant l'expérience de l'URSS : la<br />
révolution, la « Nouvelle économie politique » (NEP), la<br />
seconde guerre mondiale. Il justifie, en argumentant, certaines<br />
mesures anti-démocratiques prises durant toutes ces<br />
années, les plans quinquennaux. Pour lui, le rapport aurait<br />
du rester en partie secr<strong>et</strong>. Il parle du testament politique de<br />
Lénine critiquant Staline <strong>et</strong> d’autres dirigeants soviétiques,<br />
en nuançant.<br />
1 AV / 4693 Durée : 50'<br />
- Suite <strong>et</strong> fin de l'intervention de Maurice THOREZ. Il<br />
trouve le rapport du 20 e congrès du PCUS excessif <strong>et</strong><br />
conteste qu’une responsabilité quelconque du PCF serait<br />
due à un certain suivisme. Il souhaite en tirer les leçons,<br />
parle de l'interprétation de ce rapport <strong>et</strong> de l'attitude du PCF<br />
par les adversaires politiques. Face à ces attaques, il appelle<br />
les <strong>communiste</strong>s à être solidaires.