Le Parti communiste français et l'année 1956 - Fondation Gabriel Péri
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LE PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS ET L’ANNÉE <strong>1956</strong><br />
mes <strong>et</strong> de femmes autour de l’espérance d’une société meilleure pour le genre<br />
humain. Ce fonds aidera, bien sûr, à la connaissance de l’année <strong>1956</strong> <strong>et</strong> évidemment<br />
à ce que fût le <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>français</strong> dans c<strong>et</strong>te période, qui demeure<br />
une étape importante de l’histoire européenne <strong>et</strong> mondiale de la deuxième moitié<br />
du siècle précédent ; je crois que les historiens que vous êtes ne me démentiront<br />
pas.<br />
Je pense que la démocratie <strong>et</strong> les pratiques citoyennes ont tout à gagner de<br />
l’étude de documents qui perm<strong>et</strong>tent d’avancer sur des questions aussi importantes<br />
de nos jours que celle du rapport entre partis politiques <strong>et</strong> citoyens, celle<br />
du pouvoir. Des questions qui sont pour moi inévitables dans l’exercice de mon<br />
mandat de Président du Conseil général.<br />
Un dernier mot pour vous rappeler que la culture, c’est-à-dire la connaissance<br />
sans entraves, organisée <strong>et</strong> réfléchie, est pour nous constitutive de la<br />
construction des individus, de la construction des humains. <strong>Le</strong> Conseil général<br />
accorde donc une extrême importance à tout ce qui est œuvre de l’esprit. <strong>Le</strong><br />
dynamisme <strong>et</strong> la créativité de la vie culturelle en Seine-Saint-Denis ne doivent<br />
rien au hasard. La culture est pour nous un outil de libération. La responsabilité<br />
d’une collectivité comme la nôtre est de contribuer à la m<strong>et</strong>tre à portée du plus<br />
grand nombre, d’en organiser <strong>et</strong> faciliter l’usage. Et je veux saluer mes prédécesseurs,<br />
notamment Robert Clément, Président Honoraire du Conseil général,<br />
pour une action que je partage <strong>et</strong> poursuis, qui perm<strong>et</strong> que nos Archives départementales<br />
soient non seulement dépositaires de l’histoire des hommes <strong>et</strong> des<br />
femmes de notre département, mais aussi un pôle de recherche national <strong>et</strong> international.<br />
C’est un nouvel élément de l’efficacité <strong>et</strong> de la pertinence du service<br />
public, qui perm<strong>et</strong> ici au domaine de la recherche de pouvoir s’exercer <strong>et</strong> de<br />
contribuer à l’avancée de notre société. Je suis, bien sûr, de ceux qui militent<br />
pour une recherche publique dotée des moyens financiers d’Etat, lui garantissant<br />
de travailler en toute indépendance <strong>et</strong> donc de jouer tout son rôle.<br />
Pour terminer, je voudrais encore rappeler que ce travail fait au sein des<br />
Archives départementales est l’exemple d’un partenariat réussi entre l’Etat <strong>et</strong><br />
des collectivités de statut différent, une manière de décentraliser intelligemment,<br />
qui va dans le sens de l’intérêt des citoyens <strong>et</strong> du service public. Il en va<br />
tout autrement lorsque la décentralisation ne sert qu’à masquer des transferts de<br />
charges <strong>et</strong> à rompre les solidarités nationales. Mais cela est une autre histoire,<br />
une histoire sur laquelle vous aurez peut-être à vous interroger. Mais ce sera plus<br />
tard…<br />
Pour aujourd’hui, je vous souhaite plein succès dans la conduite de vos<br />
travaux. Merci de votre attention.