Par R.A. Boulay ©1990 - Sciences, Fictions, Histoires
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une expression généralement traduite en termes religieux comme "majesté de son nom." En termes<br />
modernes, "kavod ha-shem" signifierait "le chariot du shem." Comme nous le verrons, ce terme a<br />
aussi des connotations de vaisseau spatial, car il n’est rien d’autre que la fusée de lancement<br />
principal.<br />
La fusée de lancement principal : le Shem des hébreux et le<br />
Shumu des sumériens<br />
Des générations de savants et de traducteurs n’ont tenté de donner à la référence "shem" dans<br />
Genèse 11 seulement qu’une signification allégorique, puisque l’espèce humaine voulait se faire un<br />
"nom" ou une réputation en construisant une tour vers le ciel.<br />
Le conte Biblique de la Tour de Babel telle que racontée dans la Genèse traite d’événements qui<br />
suivirent le repeuplement de la Terre après le Déluge, quand certaines personnes, "voyageaient vers<br />
l’Est et trouvèrent une plaine dans la terre de Shinar, et ils la colonisèrent." La terre de Shinar, bien<br />
sûr, est la terre de Sumer et la plaine est celle entre les deux rivières de la Mésopotamie. Selon la<br />
Genèse, les gens dirent :<br />
"Allons, bâtisssons-nous une ville avec une tour qui atteingne le ciel; et nous nous ferons un nom<br />
[shem] et ne pas être dispersés sur la face de toute la terre."<br />
Cependant, ce projet alla à l’encontre de la divinité et il descendit immédiatement pour enquêter.<br />
"Mais Yahweh descendit voir la ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes. Et Yahweh dit :<br />
`Voici, ils forme un seul peuple avec une même langue pour tous; ils se mettent à l’œuvre, et aucun<br />
projet ne leur paraît impossible.’"<br />
[Éditeur: Vous vous rappellerez que le "Seigneur" est un "Dieu jaloux." On se demande ce que ce<br />
"Seigneur" pense de la coopération des Américains et des Russes en rapport avec la Station Spatial<br />
Mir et ses difficultés.]<br />
La divinité décida alors de prendre action et informa quelques collègues non identifiés :<br />
"`Allons, descendons, là mêmes brouillons leur langage, de sorte qu’ils n’entendent plus le langage<br />
les uns des autres.’ Et Yahweh les dipersa sur la face de toute la terre, et ils cessèrent de bâtir la<br />
ville. C’est pourquoi on lui donna le nom de Babel, car c’est là que Yahweh a brouillé le langage de<br />
toute la terre et c’est là que Yahweh les a dispersés sur la face de toute la terre."<br />
Cependant, ce chapitre dans la Genèse soulève plus de questions qu’il en répond. Pourquoi les<br />
anciens résidents de Babylone s’exercèrent-ils à se "faire un nom" et pourquoi ce "nom" devait-il<br />
être placé sur une tour ou ziggourat dont le sommet atteindrait les cieux ?<br />
Il est curieux que le fait de se faire un nom ou une réputation pourrait contrarier les effets d’avoir<br />
été éparpillés sur la Terre et, pourquoi le Seigneur fut si bouleversé du fait de se faire un nom qu’un<br />
tel exploit rendrait possible n’importe quoi à l’homme. Évidemment, il manque quelque chose dans<br />
ce texte.<br />
Les réponses à ces questions deviennent claires quand on lit "fusée" au lieu de "nom" pour le mot<br />
hébreu ou Sémite "shem." L’histoire est reliée au besoin que l’homme a de construire une tour pour<br />
élever une fusée pour voler sur la Terre comme les dieux, essayant même d’atteindre le vaisseau<br />
mère orbitant pour rencontrer les dieux ainsi que l’immortalité. Ceci ne pouvait pas être toléré par<br />
les dieux. Ils étaient les seuls autorisés à avoir et opérer des fusées et des vaisseaux spatiaux.<br />
Le mot hébreu "shem" est dérivé du terme Akkadien Sémite "shumu," qui curieusement, est utilisé<br />
dans l’Épique de Gilgamesh, dans un cas qui ressemble à la Tour de Babel.<br />
En tant que roi de la ville d’Ourouk, Gilgamesh était triste et déprimé à la pensée de mourir. Du<br />
haut des murs de la ville, il voyait les corps morts qui flottaient dessous sur la rivière. Étant en<br />
partie mortel, Gilgamesh craignait que ceci aussi soit son destin. Il décida alors de chercher