Par R.A. Boulay ©1990 - Sciences, Fictions, Histoires

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À un emplacement de l’Âge de bronze, Bab Edh-Dhra, juste au-dessus de la plaine côtière à l’Est de Lisan (la langue de la Mer Morte), les archéologues ont trouvé des preuves d’une civilisation qui prospéra de 3 300 jusqu’à environ 2 100 avant J.-C. et qui fut détruite par une conflagration que l’on peut voir dans les ruines. La région paraît avoir été abandonnée. Un vaste cimetière atteste d’une grande population pendant l’Âge de bronze, le temps qu’elle fût occupée par les Rephaïm. Ces gens utilisé le type d’enterrement maison ossuaire, fait d’une structure circulaire construite de brique et de boue, parfois couverte de pierre. Ce type de maison était placé dans une section de colline coupée à l’horizontale afin qu’une partie soit en dessous de la terre et l’autre, au-dessus de la surface. On en estime au moins 20 000 dans la région. Entre 12 et 15 enterrements se trouvaient dans chaque tombe. Elles paraissent avoir été tout abandonnées au même temps. Avant que les habitants partent, ils brûlèrent un certain nombre de corps à l’intérieur. La plupart des bâtiments mortuaires contenaient un grand dépôt de cendre près de la porte, indiquant que ce fut le dernier événement qui s’est produit avant de sceller les tombes. Cela demeure un casse-tête à ce jour. Vu la facilité de l’avance des rois envahissants en 2 085 avant J.-C. à travers une série de défenses redoutables des Rephaïm et les preuves que la région est restée non colonisée pendant mille ans, je suggère que les envahisseurs ont utilisé une sorte d’armes qui contamina la terre. La contamination des morts dans la Cisjordanie expliquerait la raison de brûler les corps et de sceller les tombes et, pourquoi la région est restée relativement inhabitée pour mille ans par la suite. La terre empoisonnée a peut-être eu besoin de cette période pour récupérer et pour effacer la mémoire de l’holocauste des esprits de la population natale. Cela explique aussi pourquoi les Rephaïm se déplacèrent vers l’Ouest et colonisèrent ses terres là. Les Rephaïm: Guerriers-Dieux des Terres Occidentales : Hébron, métrople des Anakim Peu après l’arrivé d’Abraham à la terre de Chanaan en 2 092 avant J.-C., il est allé en Egypte où il resta un certain temps pour revenir soudainement à Chanaan en 2 086, l’année avant l’invasion. À Bethel, il divisa ses forces et pendant que Lot alla à la vallée de Siddim avec une partie de l’armée, Abraham se retira au sud de Mamre dans la région de Hébron. Avec l’aide des généraux Anaqim Eshkol, Aner et Mamre, Abraham poursuivit l’armée d’invasions qui était sur son point de départ. Qui donc, furent ces alliés d’Abraham ? Dans le Livre de Josué, ils sont identifiés comme les Anaqim. Kiryat-Arba était l’ancien nom de la ville de Hébron et elle était la "métropole des Anaqim." Kiryat-Arba signifiait la "ville d’Arba" et reçut son nom du père des Anaqim. Quand les espions Israélites allèrent espionner Chanaan pendant l’Exode, ils arrivèrent à la région de Hébron et rapportèrent qu’elle était habitée par Ahiman, Chéchay et Talmay, tous appelés des enfants d’Anaq. Ces fils sont décrits comme des Néfilim et étaient extraordinaires en taille et en pouvoir. Les noms des fils d’Anaq ne paraissent pas ailleurs dans l’Ancien Testament, probablement parce qu’ils ne sont pas d’origine Sémite. Cependant, il est remarquable que, dans la Liste des Rois Hyksos qui gouvernèrent l’Égypte, un porte le nom de Chéchay. Comme les Amaleqites, les Anaqim sont dénigrés par les Saintes Écritures Hébaïques. Les Amaleqites avaient empêché les Israélites d’entrer directement à Chanaan après leur fuite d’Égypte. Selon Josué 11, quand les Israélites ont finalement colonisé Chanaan quelque quarante ans plus tard, on leur dit que les Anaqim avait été éliminé des terres de Judée et d’Israël. "...Josué se mit en marche et il extermina les Anaqim de la Montagne, d’Hébron, de Debir et de Anab, de toute la montagne de Juda et de toute la montagne d’Israël. Il ne resta plus d’Anaqim dans

le pays des enfants d’Israël; il n’en resta qu’à Gaza, à Gat et à Achdod. Josué s’empara de tous le pays..." Cependant, la revendication fut quelque peu prématurée puisque pendant les 400 prochaines années, la période des Juges, les Anaqim et leurs alliés Amalékite et Philistins contrôlèrent et gouvernèrent la terre et causèrent beaucoup de difficulté aux tribus hébraïques. Aucune raison n’est donnée pour une telle politique envers les gens d’Anaq et l’excoriation est semblable à la malédiction contre les Amaleqites. Les Anaqim paraissent avoir empêché l’occupation des Israélites principalement dans les régions montagneuses de l’Ouest. Elles étaient les citadelles des Philistins. Les Réphaïms de la Palestine de l’Ouest : les Philistins Selon la tradition Biblique, la terre des Philistins comprenait cinq villes fortifiées qui dominèrent les terres environnantes aussi loin que Beersheba et Debir. Leurs villes principales d’Ashdod, Ekron, Gat, Gaza et Achqelon avaient repoussé tous les efforts des Israélites pour les déloger après l’Exode et dans la période qui suivit, surgissant de leurs citadelles, ils harcelèrent les tribus continuellement avec leurs chariots. Josué 11 appelle ces Philistins, Anaqim; Jérémie 47 les appelle le reste des Anaqim. Qui donc sont ces Philistins, qu’on disait être apparentés aux Anaqim ? [Note de l’éditeur: Comme nous le savons des recherches de Zecharia Sitchin, les Anaqim de La Bible sont les mêmes êtres que les Anounnaki des registres Sumériens.] La Genèse 10 déclare que les Philistins étaient des descendants des Caphtorim ou Cretans qui colonisèrent les régions côtières, déplaçant ainsi les Avvim natals. En fait, une référence curieuse dans le Livre d’Amos indique que la divinité amena les ancêtres des Philistins de Crète et les installa à Chanaan, comme elle fit sortir les Israélites de la terre d’Égypte. Dans ce sens, il semble être un peuple "choisi." Ces Cretans s’entremarièrent avec les Rephaïm, produisant une race de guerriers acharnés qui, pour les Hébreux, furent connus comme les Philistins. Leur territoire chevaucha celui des Amaleqites au Sud et celui des Anaqim à l’Ouest; à certains moment, les Saintes Écritures semblent confondre les noms de ces trois groupes des gens. Les Philistins furent aussi apparentés, ou du moins alliés, aux gens des villes côtières du Nord, connus plus tard comme les Phéniciens. Jérémie 47 indique ceci en prophétisant le destin des Philistins: "Parce que le jour vient de détruire tous les Philistins, d’éliminer de Tyr et de Sidon, les seuls alliées qui (leur) reste : Car Yahweh va anéantir les Philistins, les restes de l’ île de Kaphtor. Gaza va, Achqelon est supprimé; reste des Anaqim, jusques à quand te feras-tu des incisions ?" Les Philistins occupèrent le pays montagneux de l’Ouest depuis le temps d’Abraham. Après la destruction de Sodome et les autres villes de la Vallée de Siddim, Abraham et sa famille s’établirent près de Beersheba. Pour vivre ici, ils devaient payer le tribut et faire un traité avec Abimelech, le Roi des Philistins, qui contrôlait apparemment la région à ce temps. Abraham dut acheter des droits de terre et obtenir l’autorisation de vivre là. Après que le pacte a été scellé, "Abimelech, et Phicol, Chef de ses Troupes, quittèrent et revinrent au pays Philistin." Cette déclaration dit que les Philistins ne vivaient pas là mais contrôlaient la terre: il est aussi évident que la présence du Chef des Troupes d’Abimelecha signifiait qu’ils avaient en place une grande force militaire pour faire respecter leurs revendications. Le lien Amakélite Hyksos On croit que l’Exode est survenu au milieu du 15e siècle avant J.-C., à un temps de catastrophes

À un emplacement de l’Âge de bronze, Bab Edh-Dhra, juste au-dessus de la plaine côtière à l’Est de<br />

Lisan (la langue de la Mer Morte), les archéologues ont trouvé des preuves d’une civilisation qui<br />

prospéra de 3 300 jusqu’à environ 2 100 avant J.-C. et qui fut détruite par une conflagration que<br />

l’on peut voir dans les ruines. La région paraît avoir été abandonnée. Un vaste cimetière atteste<br />

d’une grande population pendant l’Âge de bronze, le temps qu’elle fût occupée par les Rephaïm.<br />

Ces gens utilisé le type d’enterrement maison ossuaire, fait d’une structure circulaire construite de<br />

brique et de boue, parfois couverte de pierre. Ce type de maison était placé dans une section de<br />

colline coupée à l’horizontale afin qu’une partie soit en dessous de la terre et l’autre, au-dessus de la<br />

surface. On en estime au moins 20 000 dans la région.<br />

Entre 12 et 15 enterrements se trouvaient dans chaque tombe. Elles paraissent avoir été tout<br />

abandonnées au même temps. Avant que les habitants partent, ils brûlèrent un certain nombre de<br />

corps à l’intérieur. La plupart des bâtiments mortuaires contenaient un grand dépôt de cendre près<br />

de la porte, indiquant que ce fut le dernier événement qui s’est produit avant de sceller les tombes.<br />

Cela demeure un casse-tête à ce jour.<br />

Vu la facilité de l’avance des rois envahissants en 2 085 avant J.-C. à travers une série de défenses<br />

redoutables des Rephaïm et les preuves que la région est restée non colonisée pendant mille ans, je<br />

suggère que les envahisseurs ont utilisé une sorte d’armes qui contamina la terre.<br />

La contamination des morts dans la Cisjordanie expliquerait la raison de brûler les corps et de<br />

sceller les tombes et, pourquoi la région est restée relativement inhabitée pour mille ans par la suite.<br />

La terre empoisonnée a peut-être eu besoin de cette période pour récupérer et pour effacer la<br />

mémoire de l’holocauste des esprits de la population natale. Cela explique aussi pourquoi les<br />

Rephaïm se déplacèrent vers l’Ouest et colonisèrent ses terres là.<br />

Les Rephaïm: Guerriers-Dieux des Terres Occidentales :<br />

Hébron, métrople des Anakim<br />

Peu après l’arrivé d’Abraham à la terre de Chanaan en 2 092 avant J.-C., il est allé en Egypte où il<br />

resta un certain temps pour revenir soudainement à Chanaan en 2 086, l’année avant l’invasion. À<br />

Bethel, il divisa ses forces et pendant que Lot alla à la vallée de Siddim avec une partie de l’armée,<br />

Abraham se retira au sud de Mamre dans la région de Hébron. Avec l’aide des généraux Anaqim<br />

Eshkol, Aner et Mamre, Abraham poursuivit l’armée d’invasions qui était sur son point de départ.<br />

Qui donc, furent ces alliés d’Abraham ?<br />

Dans le Livre de Josué, ils sont identifiés comme les Anaqim. Kiryat-Arba était l’ancien nom de la<br />

ville de Hébron et elle était la "métropole des Anaqim." Kiryat-Arba signifiait la "ville d’Arba" et<br />

reçut son nom du père des Anaqim.<br />

Quand les espions Israélites allèrent espionner Chanaan pendant l’Exode, ils arrivèrent à la région<br />

de Hébron et rapportèrent qu’elle était habitée par Ahiman, Chéchay et Talmay, tous appelés des<br />

enfants d’Anaq. Ces fils sont décrits comme des Néfilim et étaient extraordinaires en taille et en<br />

pouvoir.<br />

Les noms des fils d’Anaq ne paraissent pas ailleurs dans l’Ancien Testament, probablement parce<br />

qu’ils ne sont pas d’origine Sémite. Cependant, il est remarquable que, dans la Liste des Rois<br />

Hyksos qui gouvernèrent l’Égypte, un porte le nom de Chéchay.<br />

Comme les Amaleqites, les Anaqim sont dénigrés par les Saintes Écritures Hébaïques. Les<br />

Amaleqites avaient empêché les Israélites d’entrer directement à Chanaan après leur fuite d’Égypte.<br />

Selon Josué 11, quand les Israélites ont finalement colonisé Chanaan quelque quarante ans plus<br />

tard, on leur dit que les Anaqim avait été éliminé des terres de Judée et d’Israël.<br />

"...Josué se mit en marche et il extermina les Anaqim de la Montagne, d’Hébron, de Debir et de<br />

Anab, de toute la montagne de Juda et de toute la montagne d’Israël. Il ne resta plus d’Anaqim dans

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