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Par R.A. Boulay ©1990 - Sciences, Fictions, Histoires

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Ce n’était probablement pas le "séraphin" original fait par Moïse vers 1 450 avant J.-C. et on doute<br />

qu’il ait survécu jusqu’à présent. D’une façon ou de l’autre, cela démontre que l’adoration des dieux<br />

serpents étaient bien établie parmi les Israélites pendant la période des Juges et des Rois et cela<br />

suggère aussi que Yahvé avait été identifié au moins une fois avec le dieu serpent.<br />

Le terme "seraph" a inquiété les traducteurs et les commentateurs Bibliques de par les années. Il est<br />

traduit comme "serpent ardent" dans la version "King James." Cependant, la tendance moderne est<br />

de ne pas le traduire et de le laisser comme tel. Le "seraph" ne fait pas partie d’aucune classification<br />

ou de traduction. Il est plutôt un mot emprunté du Chanaanéen qui l’a acquis de leur héritage<br />

Mésopotamienne.<br />

Les racines du terme peuvent possiblement être de source Mésopotamienne. Le "serpent ardent ou<br />

volant" sur le haut de cette perche, adoré pour ses propriétés curatives, représente Enki, le dieu<br />

Sumérien de la guérison, qui fut souvent associé au symbole du serpent. Il y a aussi une<br />

ressemblance curieuse du serpent enroulé autour d’une perche avec le caducée des Grecs.<br />

Dans l’Épique de Gilgamesh, le serpent qui vole la plante magique du héros est appelé un "seru" et<br />

la ressemblance des mots suggère une origine commune. Le terme est aussi utilisé dans la<br />

mythologie Hindoue et a des antécédents Sumériens. Les Nagas, les dieux serpents mystérieux qui<br />

vécurent en Inde furent appelés des "sarpa" ou serpents.<br />

Dans ses études de la religion Hindoue, la théosophe Madame Helena Petrovna Blavatsky affirme<br />

que les Nagas ou "sarpa" de l’Inde sont "indiscutablement les Séraphins Juifs, dérivé de serapi ou<br />

sarpa signifiant serpent."<br />

Un ancien document religieux très peu connu réfère non seulement aux dieux serpents mais aussi<br />

énigmatiquement aux dieux du panthéon Sumérien. Comme tel, ce cantique Chrétien a<br />

probablement ses origines dans une prière Sumérienne. Appelée la Prière de Joseph, elle fait partie<br />

d’un groupe appelé les papyri magiques. Il est d’origine Grecque et est daté du deuxième siècle<br />

A.D. Il commence comme un cantique d’éloge:<br />

"Père des Patriarches, Père de toutes les choses, Père de tous les pouvoirs du Cosmos, Créateur de<br />

tout, Créateur des anges et des archanges, le Créateur des noms rédempteurs, je vous invoque."<br />

Après d’autres invocations, la prière continue dramatiquement:<br />

"Vous qui êtes assis sur la Montagne Sacrée du Sinaï, Vous qui êtes assis sur la mer, Vous qui êtes<br />

assis sur les dieux serpents, le Dieu qui s’assied sur le dieu du soleil."<br />

Ce péan est intéressant et pertinent pour plusieurs raisons. À part la référence tacite aux dieux<br />

serpents, il fait référence aussi au dieu qui s’assied sur la mer. Bien que cette ligne soit incomplète<br />

(curieusement, tous les mots manquants sont aux places critiques !), il paraît être une référence<br />

voilée au dieu de l’eau Enki et son palais d’eau. [Note de l’éditeur: Enki était l’équivalent du<br />

Poséidon Grec, Dieu de la Mer.] Le dieu du soleil est vraisemblablement Utu/Shamash de même<br />

que le dieu du Mont Sinaï est Ishkour/Adad. [Note de l’éditeur: Utu était équivalent du Dieu Soleil<br />

Vert Apollon et Ishkour à Arès, Dieu de la Guerre.]<br />

Donc, l’invocation semble être adressé à Enlil [Zeus], le dieu souverain du panthéon Chanaanéen<br />

qui devint plus tard connu comme "El" dans l’Ancien Testament. De plus, les noms rédempteurs<br />

sont probablement les Tablettes de la Destinée ou des Noms Divins associés aux MEs Sumériens.<br />

Les dieux serpents ne se trouvent pas seulement que dans l’histoire ou la mythologie des pays du<br />

Moyen-Orient. Des dragons, des serpents volants et des dieux serpents paraissent dans la<br />

mythologie des gens partout dans le monde et partout, ils sont les créateurs et les ancêtres<br />

bienveillants d’homme. Certaines cultures conservent la mémoire d’une race de serpent qui était<br />

cruelle et barbare.

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