Par R.A. Boulay ©1990 - Sciences, Fictions, Histoires
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La concentration Hébraïque, contraire à celle des traditions séculières anciennes, suggérerait que<br />
l’emphase sur la "connaissance" par la prêtrise fut une déviation délibérée pour imposer sur leurs<br />
gens une doctrine de "péché original" ainsi que la "Chute de l’Homme," se donnant un grand<br />
contrôle de leurs esprits et de leurs comportements. [Note de l’éditeur: Amen !]<br />
La recherche de la régénération, une forme d’immortalité, fut un thème commun de la littérature<br />
ancienne et de la mythologie. Dans l’Épique de Gilgamesh, ce fut un sous-thème où, après avoir dit<br />
à son petit-fils que les dieux lui avaient refusé l’immortalité, Utnapishtim a la compassion pour son<br />
petit-fils; et, pour ne pas le laisser retourner les mains vides, il est informé d’une plante magique qui<br />
restaure la jeunesse et la vitalité et où la trouver. [Éditeur : Et, depuis ce temps, nous avons<br />
recherché "la fontaine de jouvence" !]<br />
Donc, à son retour, Gilgamesh suit les directions de son grand-père et réussit à obtenir cette plante<br />
magique. Quelque peu imprudemment, il décide ne pas l’avaler immédiatement mais plutôt, de<br />
l’apporter à la ville d’Ouruk pour le partager avec ses amis. Cela s’avère être une erreur, puisque<br />
quand Gilgamesh arrête près d’une mare d’eau pour se baigner, la plante lui est volée.<br />
Pour enlever la saleté de son long voyage, Gilgamesh décida de prendre un bain bien mérité.<br />
Sottement, il laisse la plante magique sur le rivage sans surveillance. Pendant qu’il se baigne et à sa<br />
grande consternation, un serpent ou "seru" sentit le parfum de la plante, traversa sur l’eau et<br />
l’amena. Comme le serpent parti, il mua et laissa derrière sa peau. De cette façon, l’histoire<br />
représente la capacité régénératrice du serpent d’allonger sa vie en muant périodiquement sa peau.<br />
Dans la recherche de l’homme pour la panacée de la longévité et la vitalité, la science n’a pu encore<br />
fournir la réponse. Comme processus naturel, la régénération n’est pas très développée chez<br />
l’homme et les plus hauts mammifères, étant capable de régénérer seulement que les cheveux, la<br />
peau, les ongles, le foie et certains autres tissus. Ce processus est beaucoup plus prononcé chez les<br />
animaux inférieurs, par exemple, les salamandres et les lézards qui peuvent remplacer leurs queues,<br />
les homards et les crabes qui peuvent régénérer de nouveaux membres et le vers plat qui créé<br />
plusieurs nouveaux individus lorsqu’il est coupé en morceaux.<br />
Bien que la régénération ait été défendue par les dieux partout de par les âges, certaines références<br />
voilées sont parfois retrouvées dans la littérature. Quand le serpent vola la plante magique de<br />
Gilgamesh et mua immédiatement sa peau, il démontrait une forme d’immortalité. Le fait de muer<br />
la peau de cette façon fit partie de la théologie des Hébreux et des Chrétiens dans le rite de la<br />
circoncision.<br />
Faisant partie intégrante de la convention entre Abraham et son dieu et renforcée par la suite en<br />
étant répétée plusieurs fois à ses descendants, Dieu lui dit, "Vous circoncirez la chair de votre<br />
prépuce et ce sera la marque de la convention entre vous et moi."<br />
Comme le serpent parvient à la longue vie en sacrifiant et en laissant derrière une partie de luimême,<br />
ainsi l’homme peut aussi y parvenir en sacrifiant rituellement une partie de lui-même. Le rite<br />
de la circoncision servit aussi de rappel perpétuel que ses vraies origines proviennent du dieu<br />
serpent créateur et qu’il existait à la longanimité de ces dieux. [Note de l’éditeur: Souhaitant éviter<br />
une discussion au sujet des pour et des contres de la circoncision, il devrait être noté que bien que<br />
ce fût peut-être l’intention originale de la coutume, plusieurs cultures Chrétiennes d’Europe<br />
rejetèrent cette pratique par la suite, qui a, pour toute fin pratique, presque disparue de la vie<br />
européenne moderne. C’est encore une pratique universelle parmi les Juifs et les Musulmans<br />
comme ce l’est encore parmi plusieurs peuples traditionnellement animistes d’Afrique. Elle est<br />
aussi relativement populaire aux États-Unis, mais plus à cause de la tradition culturelle que<br />
religieuse. Ailleurs dans le monde, la pratique de la circoncision est pratiquement non-existante.]<br />
De ceux qui ont atteint l’immortalité et joint les dieux, seulement deux sont enregistrés dans la<br />
littérature ancienne. Les dieux disaient que cet attribut n’était pas donné à la légère. Utnapishtim en<br />
fut un à qui ils donnèrent l’immortalité.