Par R.A. Boulay ©1990 - Sciences, Fictions, Histoires
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l’éditeur: Nous pouvons encore démontrer une autre différence entre la culture des Anciens Grecs et<br />
celle des Hébreux. En Grèce, les dieux et les déesses représentaient l’ultime dans la beauté physique<br />
et la perfection. Et comme noté plus tôt, une des raisons fondamentales pour la création du<br />
Judaïsme fut une rébellion contre tout ce qui était Grec. Donc, cette répulsion envers les Dieux<br />
Sauriens provient peut-être de l’événement que Moïse et ses prêtres vécurent faisant face aux<br />
conséquences de son pacte avec le "vilain" Archon, menant en fin de compte, aux traditions<br />
religieuses Judaïques et cette notion de "répulsion" de quoi que ce soit de reptilien.]<br />
L’Immortalité à travers la régénération<br />
Dans les légendes anciennes, l’homme semble avoir eu une sorte de "connaissance" mais, il perdit<br />
l’immortalité. C’est quasiment comme si les deux furent mutuellement exclusifs.<br />
Adam obtient la "connaissance" mais est expulsé du jardin et on lui défend de prendre le fruit de<br />
l’Arbre de Vie. Il en est ainsi pour Adapa qui reçoit la "connaissance" d’Enki mais est dupé de l’eau<br />
et de la nourriture de vie qui l’aurait rendu immortel. Plusieurs des aventures de Gilgamesh furent<br />
des tentatives d’obtenir l’immortalité. On lui nie un voyage jusqu’au ciel pour implorer aux dieux<br />
une longue vie. On lui refuse aussi lorsqu’il trouve Utnapishtim, son grand-père. Il obtient enfin la<br />
plante magique qui guérit et prolonge la vie mais, un serpent la lui vole, sans doute une image des<br />
dieux serpents.<br />
Dans la mythologie mondiale, le serpent a toujours été le symbole de la longue vie, de la guérison,<br />
de la régénération et de l’immortalité. <strong>Par</strong>tout ailleurs, les serpents furent associés avec la guérison.<br />
<strong>Par</strong> exemple, le "Chilam Balam" des Mayas raconte que les premiers habitants du Yucatán furent les<br />
Chanes ou "Gens du Serpent" qui vinrent de l’Est en traversant l’eau avec leur Chef Itzamna qui fut<br />
appelé par hasard le "Serpent de l’Est." Il fut un guérisseur et pouvait guérir par l’imposition des<br />
mains et même ranimer les morts. [Note de l’éditeur: Même aujourd’hui, le symbole de<br />
l’Association Médicale Américaine porte le symbole de deux serpents enroulés autour d’une perche.<br />
Itzamna est le nom Maya du prince-héritier Enlil. Son fils, le Prince Nannar mena la première<br />
expédition des Anounnaki (ou Olmèques) d’Afrique du sud vers les Amériques. Nannar fut connu<br />
comme le légendaire Quetzalcóatl, le dieu serpent volant. Pour plus de détails, voyez "The Lost<br />
Realms" par Zecharia Sitchin.]<br />
Dans l’Ancien Testament, le rôle du serpent comme guérisseur est illustré dans l’incident du<br />
"serpent impudent" ou "séraphin" qui s’éleva sur une perche et devint une cure pour les maladies<br />
des tribus pendant leur Exode d’Égypte.<br />
Dans les sources anciennes, on ne trouve pas beaucoup de détails sur la dualité de la connaissance<br />
et de l’immortalité, telle que représentée par les deux arbres dans le jardin d’Éden. À part les brèves<br />
références dans le Conte d’Adapa, la littérature ancienne concentre sur les efforts de l’homme à<br />
accomplir l’immortalité et la longévité. L’arbre de Vie symbolique et la nourriture et la boisson<br />
magiques sont des sujets populaires parmi les diverses cultures du Moyen-Orient et paraissent<br />
souvent dans leurs formes d’art.<br />
Le contraire est vrai de l’Ancien Testament où l’immortalité est presque oubliée et l’emphase est<br />
placée sur les péchés de l’homme causé par sa Chute quand il a acquis la connaissance. Une<br />
exception se trouve dans le document Pseudopigraphique appelé, "La Vie d’Adam et Ève," qui<br />
raconte des épisodes de leur vie après qu’ils eurent laissé l’Éden.<br />
Datant du premier siècle A.D., il est disponible en Grec et en Latin. Il fournit un événement peu<br />
connu de la tentative d’Adam d’obtenir quelques-uns des remèdes de rajeunissement. Selon le texte,<br />
Adam était vieux et malade et approchait la fin de sa vie. Il demanda à Ève et à son fils Seth de<br />
retourner au jardin d’Éden pour "l’huile de l’arbre de la pitié" avec qui il pourrait être oint, soulagé<br />
de sa douleur et peut-être même augmenté sa durée de vie. À l’entrée de l’Éden, ils furent reçus par<br />
l’ange Michel qui refusa le plaidoyer de Seth disant que l’élixir magique n’est pas pour l’homme.