03.07.2013 Views

Par R.A. Boulay ©1990 - Sciences, Fictions, Histoires

Par R.A. Boulay ©1990 - Sciences, Fictions, Histoires

Par R.A. Boulay ©1990 - Sciences, Fictions, Histoires

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

l’éditeur: Nous pouvons encore démontrer une autre différence entre la culture des Anciens Grecs et<br />

celle des Hébreux. En Grèce, les dieux et les déesses représentaient l’ultime dans la beauté physique<br />

et la perfection. Et comme noté plus tôt, une des raisons fondamentales pour la création du<br />

Judaïsme fut une rébellion contre tout ce qui était Grec. Donc, cette répulsion envers les Dieux<br />

Sauriens provient peut-être de l’événement que Moïse et ses prêtres vécurent faisant face aux<br />

conséquences de son pacte avec le "vilain" Archon, menant en fin de compte, aux traditions<br />

religieuses Judaïques et cette notion de "répulsion" de quoi que ce soit de reptilien.]<br />

L’Immortalité à travers la régénération<br />

Dans les légendes anciennes, l’homme semble avoir eu une sorte de "connaissance" mais, il perdit<br />

l’immortalité. C’est quasiment comme si les deux furent mutuellement exclusifs.<br />

Adam obtient la "connaissance" mais est expulsé du jardin et on lui défend de prendre le fruit de<br />

l’Arbre de Vie. Il en est ainsi pour Adapa qui reçoit la "connaissance" d’Enki mais est dupé de l’eau<br />

et de la nourriture de vie qui l’aurait rendu immortel. Plusieurs des aventures de Gilgamesh furent<br />

des tentatives d’obtenir l’immortalité. On lui nie un voyage jusqu’au ciel pour implorer aux dieux<br />

une longue vie. On lui refuse aussi lorsqu’il trouve Utnapishtim, son grand-père. Il obtient enfin la<br />

plante magique qui guérit et prolonge la vie mais, un serpent la lui vole, sans doute une image des<br />

dieux serpents.<br />

Dans la mythologie mondiale, le serpent a toujours été le symbole de la longue vie, de la guérison,<br />

de la régénération et de l’immortalité. <strong>Par</strong>tout ailleurs, les serpents furent associés avec la guérison.<br />

<strong>Par</strong> exemple, le "Chilam Balam" des Mayas raconte que les premiers habitants du Yucatán furent les<br />

Chanes ou "Gens du Serpent" qui vinrent de l’Est en traversant l’eau avec leur Chef Itzamna qui fut<br />

appelé par hasard le "Serpent de l’Est." Il fut un guérisseur et pouvait guérir par l’imposition des<br />

mains et même ranimer les morts. [Note de l’éditeur: Même aujourd’hui, le symbole de<br />

l’Association Médicale Américaine porte le symbole de deux serpents enroulés autour d’une perche.<br />

Itzamna est le nom Maya du prince-héritier Enlil. Son fils, le Prince Nannar mena la première<br />

expédition des Anounnaki (ou Olmèques) d’Afrique du sud vers les Amériques. Nannar fut connu<br />

comme le légendaire Quetzalcóatl, le dieu serpent volant. Pour plus de détails, voyez "The Lost<br />

Realms" par Zecharia Sitchin.]<br />

Dans l’Ancien Testament, le rôle du serpent comme guérisseur est illustré dans l’incident du<br />

"serpent impudent" ou "séraphin" qui s’éleva sur une perche et devint une cure pour les maladies<br />

des tribus pendant leur Exode d’Égypte.<br />

Dans les sources anciennes, on ne trouve pas beaucoup de détails sur la dualité de la connaissance<br />

et de l’immortalité, telle que représentée par les deux arbres dans le jardin d’Éden. À part les brèves<br />

références dans le Conte d’Adapa, la littérature ancienne concentre sur les efforts de l’homme à<br />

accomplir l’immortalité et la longévité. L’arbre de Vie symbolique et la nourriture et la boisson<br />

magiques sont des sujets populaires parmi les diverses cultures du Moyen-Orient et paraissent<br />

souvent dans leurs formes d’art.<br />

Le contraire est vrai de l’Ancien Testament où l’immortalité est presque oubliée et l’emphase est<br />

placée sur les péchés de l’homme causé par sa Chute quand il a acquis la connaissance. Une<br />

exception se trouve dans le document Pseudopigraphique appelé, "La Vie d’Adam et Ève," qui<br />

raconte des épisodes de leur vie après qu’ils eurent laissé l’Éden.<br />

Datant du premier siècle A.D., il est disponible en Grec et en Latin. Il fournit un événement peu<br />

connu de la tentative d’Adam d’obtenir quelques-uns des remèdes de rajeunissement. Selon le texte,<br />

Adam était vieux et malade et approchait la fin de sa vie. Il demanda à Ève et à son fils Seth de<br />

retourner au jardin d’Éden pour "l’huile de l’arbre de la pitié" avec qui il pourrait être oint, soulagé<br />

de sa douleur et peut-être même augmenté sa durée de vie. À l’entrée de l’Éden, ils furent reçus par<br />

l’ange Michel qui refusa le plaidoyer de Seth disant que l’élixir magique n’est pas pour l’homme.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!