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Par R.A. Boulay ©1990 - Sciences, Fictions, Histoires

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de ne pas faire "une image" ou une ressemblance de la divinité.<br />

Donc l’homme est non seulement interdit de voir à quoi son dieu ressemble mais même de faire une<br />

image de ce qu’il pensait à quoi il ressemblait. Pourquoi le tabou ? Serait-ce que son apparence<br />

serait si étrangère et répulsive qu’il devait être retenu de l’homme ? On supposerait logiquement<br />

que si les divinités étaient si supérieures et grandes comme les Saintes Écritures l’indiquent, qu’ils<br />

seraient flattés et permettraient à l’homme de voir et de copier leur magnificence !<br />

Seulement quelques privilégiés pouvaient même s’approcher des divinités. En Mésopotamie, ils<br />

étaient les demi-dieux, la progéniture de l’accouplement d’un dieu ou d’une déesse et d’un être<br />

humain. Ceux-ci formaient l’aristocratie, et devaient voir aux besoins des dieux et former une<br />

barrière avec l’espèce humaine. Même ces demi-dieux étaient quelque peu étranges en apparence et<br />

avaient probablement certaines caractéristiques reptiliennes. Le célèbre Gilgamesh avait par<br />

exemple, quelque chose de bizarre dans son apparence qui faisait qu’il était différent des hommes<br />

normaux. Les Patriarches bibliques avaient aussi quelque chose d’exceptionnel au sujet de leurs<br />

apparences comme est démontré par le comportement absurde de Noé losque son fils l’a vu nu pour<br />

la première fois.<br />

Selon la tradition de l’ancienne Babylonie, telle que rapportée par Bérossus, le prêtre Babylonien<br />

qui écrit à Athènes durant le troisième siècle avant J.-C., la descendance de l’homme peut être<br />

tracée à Oannes, une créature amphibie qui est sortie du Golfe Persique pour enseigner l’art de la<br />

civilisation à l’homme.<br />

Bérossus les a appelés "annedoti" signifiant "les répulsifs" en Grec. Il leur fait aussi référence<br />

comme "musarus" signifiant "une abomination." La tradition babylonienne croit que la fondation de<br />

la civilisation est due à une créature qu’ils considérèrent être une abomination répulsive.<br />

Si la tradition avait été inventée, une attitude plus normale aurait été de glorifier ces créatures<br />

comme des dieux splendides ou des héros. Mais le fait qu’ils choisirent de décrire leurs ancêtres de<br />

cette manière plaide pour l’authenticité du conte.<br />

L’apparence reptilienne des dieux bibliques fut un secret bien gardé et seulement parfois est-elle<br />

perceptible dans l’Ancien Testament, comme par exemple, l’adoration évidente du "séraphin" ou du<br />

"serpent effronté" dans l’incident pendant l’Exode. Il y a un plus grand nombre de références,<br />

plusieurs d’entre eux explicites, dans la masse de littérature religieuse qui forme la base des livres<br />

de l’Ancien Testament.<br />

L’opinion est maintenant accepté que l’Ancien Testament a subi plusieurs annotations et de<br />

sélections par les transcripteurs sacerdotaux. Mais, ailleurs dans la littérature religieuse, non sujet à<br />

leur influence, on trouve un portrait différent.<br />

Dans le Haggadah, la source de légendes et de traditions orales Juives, il est révélé qu’Adam et Ève<br />

ont perdu leur "peau brillante et écailleuse" en mangeant le fruit défendu.<br />

Les Gnostiques, rivaux des premiers chrétiens, racontent que comme résultat d’avoir mangé le fruit,<br />

Adam et Ève ont acquis la connaissance, en parti le fait de reconnaître que leurs créateurs étaient<br />

des "formes bestiales."<br />

Le triste fait est que nous avons créé Dieu dans notre image et pas l’opposé. De cette façon, nous<br />

avons caché la vraie identité de nos créateurs.<br />

La plupart des mythologies et des religions du monde font référence à leurs ancêtres comme des<br />

serpents volants ou des dragons qui ont apporté les arts et les métiers de la civilisation à l’espèce<br />

humaine. Le plus vieux des livres Chinois, le mystérieux "Yi king," déclare que les premiers êtres<br />

humains furent formés par l’ancienne déesse Nu Kua [Note de l’éditeur: comparez la linguistique à<br />

Ninhoursag !] qui était un dragon. Les empereurs Chinois réclamaient être des descendants de cette<br />

déesse dragon.<br />

Les plus vieux et célèbres des classiques Hindous, le "Ramayana" et le "Mahabharata," concernent

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