Par R.A. Boulay ©1990 - Sciences, Fictions, Histoires

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03.07.2013 Views

Chapitr L’Ancie n testament commenc e à Sumer "Le plus difficile et le plus obscur des livres sacrés, la Genèse, contient autant de secrets que de mots et, chaque mot en dissimule plusieurs autres." Saint Jérôme Les Annunaki décrits dans les Saintes Écritures Y a-t-il des preuves dans la littérature religieuse occidentale qui corrobore les activités des Anounnaki telles que trouvées dans les nombreux mythes, poèmes et cantiques de la Mésopotamie ? Ces sources Sumériennes traitent des mêmes événements la création de l’homme, sa modification subséquente en homme moderne ou Homo sapiens, l’existence de rois-dieux, la venue du Déluge et plusieurs événements subséquents de l’histoire. Il y a beaucoup de littératures religieuses à part du Livre de la Genèse qui traite de la période avant le Déluge. Des sources telles que les trois livres d’Énoch, le Livre des Jubilés, les enseignements Gnostiques, les Manuscrits de la Mer Morte, le Haggadah ou la tradition orale des Juifs, les écritures Rabbiniques, les travaux de Josephus et plusieurs travaux du Pseudepigrapha. Plusieurs choses qui ne sont pas intelligibles dans ces anciennes écritures religieuses sont expliquées en partie dans la grande bibliothèque de symboles et d’inscriptions cunéiformes Sumérienne et Babylonienne. Il sera démontré que les Saintes Écritures et la littérature Sumérienne, vues dans un contexte historique et en enlevant leur verbiage spirituel et mythologique, se supportent mutuellement. Il est clair que Sumer fut la source des événements et des histoires de l’Ancien Testament et autres écritures religieuses occidentales. Bien que plusieurs apologistes Bibliques essayassent d’éviter ou de brouiller la question de l’origine de l’Ancien Testament, les faits historiques démontrent clairement que ses antécédents sont dans la vallée de la Mésopotamie. La culture Sumérienne qui peut être tracée dès le commencement du quatrième millénaire avant J.- C., fut la source de tous les mythes des civilisations du Moyen-Orient qui suivirent, tels les Akkadiens, les Babyloniens et les Assyriens qui héritèrent beaucoup de la culture Sumérienne. Cette culture fut éventuellement transférée vers l’Ouest aux terres de la Palestine, la Syrie, le Liban et l’Anatolie. La langue réelle des Sumériens fut bientôt remplacée par l’Akkadien, une langue Sémite. Le Sumérien est non-sémite et ses origines sont inconnues. Elle semble n’avoir aucune affinité et est apparue sur la Terre soudainement de nulle part. Les Akkadiens et les Sumériens s’entremêlèrent plus tard et fusionnèrent enfin les deux langues. De ce milieu Sumérien-Akkadien, les Sémites évoluèrent et éventuellement, les Hébreux ou les Juifs. Les Hébreux n’ont pas inventé leur langue ou leurs formes littéraires leur culture fut héritée des cultures plus anciennes de la Mésopotamie et de Chanaan.

Nous devrions réaliser plus clairement que lorsque vécurent ces fameux personnages bibliques, Noé et Abraham, l’Hébreux n’existait pas. Les Juifs autant que les Arabes réclament leur descendance d’Abraham qui n’était ni juif ni arabe mais un résident de la ville d’Our en Mésopotamie. La première référence de l’Ancien Testament démontrant la présumée ascendance hébraïque d’Abraham est une erreur perpétuée par une fausse traduction. Dans leur impatience de prouver l’antiquité hébraïque, les traducteurs firent incorrectement référence à Abraham comme telle dans la Genèse 14. Le contexte dans lequel apparaît cette référence est l’invasion des rois de l’est dans la terre de Chanaan et la réaction d’Abraham lorsque son neveu fut pris comme prisonnier. Voici le texte : "Les vainqueurs prirent toutes les biens de Sodome et de Gomorrhe et tous leurs vivres, et ils s’en allèrent. Ils prirent aussi Lot, fils du frère d’Abram, et ses biens, et ils s’en allèrent; car il demeurait à Sodome. Un des fugitifs vint l’annoncer à Abram l’Hébreu, qui habitait aux chênes de Mambré, l’Amorhéen, frère d’Echkol et frère d’Aner, tous alliés d’Abram." Apparemment, Abraham (Abram) était un étranger dans cette terre à ce moment; il avait émigré de la ville d’Our en Mésopotamie. Lui et Lot étaient des visiteurs ou des voyageurs. La traduction du mot "ibri" comme "hébreu" n’a aucun support linguistique. La racine "br" signifie "passer à travers ou traverser." Donc, "ibri" comme il paraît dans le texte de la Genèse, signifierait celui qui traverse ou un visiteur. En réalité, Abraham apprit que son neveu et ami avait été capturé par les envahisseurs. [Note de l’éditeur: Dans les traditions linguistiques Éthiopiennes, dans une des plus vieilles de toutes les civilisations modernes, le mot "bir" signifie "dollar." Puisqu’un dollar passe de main à main, ou d’une personne à une autre, il est facile à voir comment la racine linguistique de ce mot influence encore les langues modernes.] Le "ibri" Sémite est sans doute en rapport avec le "ibru" Akkadien d’où il est probablement dérivé. Dans la version Akkadienne de la L’Épique de Gilgamesh, son ami Enkidou, avec qui Gilgamesh partage la plupart de ses aventures, s’appelle "ibru." Le "Chicago Assyrian Dictionnary" le définit comme un rapport entre des personnes de même comportement et l’obligation d’assistance mutuelle. Cette définition décrit parfaitement la situation d’Abraham et de Lot. Les activités subséquentes d’Abraham dans la terre de Chanaan ne laissent aucun doute qu’il était un étranger et un visiteur. Par exemple, après sa lutte avec l’armée envahissante, il devait se rapporter à Melchisédech, le Roi de Salem où il paya une dîme de dix pour cent de tout le butin qu’il avait recouvré. [Note de l’éditeur: Ce Melchisédech, Roi de Salem, est l’homme qui fonda l’Ordre de Melchisédech; et son nom a une sorte de signification occulte dans le pseudonyme du "prophète" moderne John Grace, connu comme Drunvalo Melchizedek.] Plus tard, quand Abraham s’installa dans la terre de Chanaan près de Gerasa, ce fut à la tolérance d’Abimelech, le roi Philistin qui contrôlait aussi les terres autour de Gerasa et de Beersheba. Plus tard, Abraham eut une confrontation à Beersheba avec Abimelech qui rendit clair qu’il était responsable de cette terre, appuyant ceci avec des troupes menées par le Général Phicol. Par la suite , Abraham a dû acheter un morceau de terre pour enterrer sa femme Sarah; il paya 400 shekels d’argent pour cette terre, un montant extrêmement élevé pour un petit morceau de terre contenant une caverne. Bien que cette somme fût anormalement élevée, comme visiteur, Abraham n’était pas en position de soulever des objections. Les activités d’Abraham ne furent pas les actions d’un autochtone et il vivait parmi les gens de Chanaan avec leur permission. C’était la coutume sinon la loi de la terre qu’un étranger ne pouvait pas posséder de propriété. Ceci explique probablement pour le prix élevé qu’Abraham a dû payer. Les légendes empruntées de l’Ancien Testament La plus vieille partie de la Bible, la Genèse, les chapitres 1 à 6, traitant de la période antédiluvienne,

Nous devrions réaliser plus clairement que lorsque vécurent ces fameux personnages bibliques, Noé<br />

et Abraham, l’Hébreux n’existait pas. Les Juifs autant que les Arabes réclament leur descendance<br />

d’Abraham qui n’était ni juif ni arabe mais un résident de la ville d’Our en Mésopotamie.<br />

La première référence de l’Ancien Testament démontrant la présumée ascendance hébraïque<br />

d’Abraham est une erreur perpétuée par une fausse traduction. Dans leur impatience de prouver<br />

l’antiquité hébraïque, les traducteurs firent incorrectement référence à Abraham comme telle dans la<br />

Genèse 14.<br />

Le contexte dans lequel apparaît cette référence est l’invasion des rois de l’est dans la terre de<br />

Chanaan et la réaction d’Abraham lorsque son neveu fut pris comme prisonnier. Voici le texte :<br />

"Les vainqueurs prirent toutes les biens de Sodome et de Gomorrhe et tous leurs vivres, et ils s’en<br />

allèrent. Ils prirent aussi Lot, fils du frère d’Abram, et ses biens, et ils s’en allèrent; car il demeurait<br />

à Sodome. Un des fugitifs vint l’annoncer à Abram l’Hébreu, qui habitait aux chênes de Mambré,<br />

l’Amorhéen, frère d’Echkol et frère d’Aner, tous alliés d’Abram."<br />

Apparemment, Abraham (Abram) était un étranger dans cette terre à ce moment; il avait émigré de<br />

la ville d’Our en Mésopotamie. Lui et Lot étaient des visiteurs ou des voyageurs. La traduction du<br />

mot "ibri" comme "hébreu" n’a aucun support linguistique. La racine "br" signifie "passer à travers<br />

ou traverser." Donc, "ibri" comme il paraît dans le texte de la Genèse, signifierait celui qui traverse<br />

ou un visiteur. En réalité, Abraham apprit que son neveu et ami avait été capturé par les<br />

envahisseurs. [Note de l’éditeur: Dans les traditions linguistiques Éthiopiennes, dans une des plus<br />

vieilles de toutes les civilisations modernes, le mot "bir" signifie "dollar." Puisqu’un dollar passe de<br />

main à main, ou d’une personne à une autre, il est facile à voir comment la racine linguistique de ce<br />

mot influence encore les langues modernes.]<br />

Le "ibri" Sémite est sans doute en rapport avec le "ibru" Akkadien d’où il est probablement dérivé.<br />

Dans la version Akkadienne de la L’Épique de Gilgamesh, son ami Enkidou, avec qui Gilgamesh<br />

partage la plupart de ses aventures, s’appelle "ibru." Le "Chicago Assyrian Dictionnary" le définit<br />

comme un rapport entre des personnes de même comportement et l’obligation d’assistance<br />

mutuelle. Cette définition décrit parfaitement la situation d’Abraham et de Lot.<br />

Les activités subséquentes d’Abraham dans la terre de Chanaan ne laissent aucun doute qu’il était<br />

un étranger et un visiteur. <strong>Par</strong> exemple, après sa lutte avec l’armée envahissante, il devait se<br />

rapporter à Melchisédech, le Roi de Salem où il paya une dîme de dix pour cent de tout le butin<br />

qu’il avait recouvré. [Note de l’éditeur: Ce Melchisédech, Roi de Salem, est l’homme qui fonda<br />

l’Ordre de Melchisédech; et son nom a une sorte de signification occulte dans le pseudonyme du<br />

"prophète" moderne John Grace, connu comme Drunvalo Melchizedek.]<br />

Plus tard, quand Abraham s’installa dans la terre de Chanaan près de Gerasa, ce fut à la tolérance<br />

d’Abimelech, le roi Philistin qui contrôlait aussi les terres autour de Gerasa et de Beersheba. Plus<br />

tard, Abraham eut une confrontation à Beersheba avec Abimelech qui rendit clair qu’il était<br />

responsable de cette terre, appuyant ceci avec des troupes menées par le Général Phicol.<br />

<strong>Par</strong> la suite , Abraham a dû acheter un morceau de terre pour enterrer sa femme Sarah; il paya 400<br />

shekels d’argent pour cette terre, un montant extrêmement élevé pour un petit morceau de terre<br />

contenant une caverne. Bien que cette somme fût anormalement élevée, comme visiteur, Abraham<br />

n’était pas en position de soulever des objections.<br />

Les activités d’Abraham ne furent pas les actions d’un autochtone et il vivait parmi les gens de<br />

Chanaan avec leur permission. C’était la coutume sinon la loi de la terre qu’un étranger ne pouvait<br />

pas posséder de propriété. Ceci explique probablement pour le prix élevé qu’Abraham a dû payer.<br />

Les légendes empruntées de l’Ancien Testament<br />

La plus vieille partie de la Bible, la Genèse, les chapitres 1 à 6, traitant de la période antédiluvienne,

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