Par R.A. Boulay ©1990 - Sciences, Fictions, Histoires

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l’ouest, et trace l’itinéraire des envahisseurs: "Mais, la quatorzième année, Kedorlaomer et les rois qui étaient avec lui se mirent en marche, et ils battirent les Rephaïm à Aschteroth Karnaïm, les Zuzim à Ham, les Émim à Schavé Kirjathaïm, et les Horiens dans leur montagne de Séïr, jusqu’au chêne de Paran, qui est près du désert. Puis ils s’en retournèrent, vinrent à En Mischpath, qui est Kadès, et battirent les Amalécites sur tout leur territoire, ainsi que les Amoréens établis à Hatsatson Thamar." En outrepassant la Terre du Liban et la Vallée du Jourdain, l’armée prit l’itinéraire connu comme la Route du Roi qui parcouru la longueur de la terre montagneuse de la Cisjordanie. Le passage à travers cette région est aussi décrit par Josèphe qui les appela les descendants des Néfilim: "Ces rois pillèrent toute la Syrie, et renversèrent les descendants des Néfilim." Détruisant cette série de forteresses, l’armée se dirigea vers leur cible principale qui fut apparemment El-Paran et Kadès dans le Nord du Sinaï "sur la frontière du désert." Il est généralement accepté qu’El-Paran soit l’objectif principal de l’armée envahissante, bien que la stratégie de son importance commerciale n’ait pas encore été complètement expliquée. Se dirigeant vers le nord à travers l’Arabah, ils attaquèrent et réduirent la citadelle d’En-Gedi, autrefois appelée Hatsatson-Thamar, qui protégea les frontières sud de la Vallée de Siddim. Les rois menèrent leurs armées vers le sud pour affronter la menace imminente ou comme le dit la Genèse, “Alors s’avancèrent le roi de Sodome, le roi de Gomorrhe, le roi d’Adma, le roi de Tseboïm, et le roi de Béla, qui est Tsoar; et ils se rangèrent en bataille contre eux, dans la vallée de Siddim, ...’’ La bataille eut lieu près d’une région de puits de bitume. Là, les rois des villes de la vallée furent solidement battus. Plusieurs s’échappèrent dans les collines environnantes et d’autres furent pris dans les puits de bitume et abattus. Lot et ses hommes furent amenés comme prisonniers. “La vallée de Siddim était couverte de puits de bitume; le roi de Sodome et celui de Gomorrhe prirent la fuite, et y tombèrent; le reste s’enfuit vers la montagne. Les vainqueurs enlevèrent toutes les richesses de Sodome et de Gomorrhe, et toutes leurs provisions; et ils s’en allèrent. Ils enlevèrent aussi, avec ses biens, Lot, fils du frère d’Abram, qui demeurait à Sodome; et ils s’en allèrent.’’ Il est clair que les envahisseurs n’avaient pas eu l’intention de détruire les villes riches et commerciales comme ils l’avaient fait avec les villes des Rephaïm. Les villes furent beaucoup trop précieuses comme villes commerçantes subalternes payant un tribut à la ville d’Our. Par contre, l’indulgence des envahisseurs aurait pu être due à leur hâte de quitter la Terre de Palestine. Après avoir complètement battu les troupes de défense, ils pillèrent les villes et prirent plusieurs prisonniers, y compris Lot. Sortant à travers la Vallée de la Rivière Jourdain, ils furent attaqués par les forces d’Abraham à Dan près de la Mer de Galilée. Abraham lutta contre eux de nouveau près de Damas. Par rapport à ces engagements, il libéra Lot et les autres prisonniers, et reprit le butin capturé des villes de la Plaine. Pour des raisons inconnues, l’armée d’Our-Nammou ne s’arrêta en aucun temps pour affronter l’ennemi, préférant perdre les gains durement gagnés de Sodome et de Gomorrhe. Dans la procédure d’un voyage militaire, le train de provisions, le butin capturé et les prisonniers suivent habituellement le corps principal des troupes. Il est clair qu’Abraham entra en contact avec le train arrière de l’armée qui quittait et en aucun temps, affrontait-il le corps principal des troupes. Pourquoi Abraham n’a-t-il pas confronté les envahisseurs ? C’est encore un mystère à savoir pourquoi Abraham demeura à Hébron avec ses alliés, les Égyptiens et les Anak [Anounnaki]. Dans tout cet épisode l’invasion à travers la Cisjordanie, la destruction d’El-Paran et de Kadès, la bataille de la Vallée de Siddim Abraham n’engagea pas l’ennemi. La stratégie militaire dicterait qu’il déplace son armée vers le sud au moment où les envahisseurs pénétrèrent la vallée. Il aurait été alors en mesure d’exécuter une manuvre en tenailles

classique, scellant la vallée aux deux extrémités. Abraham s’attendait que la ligne de défense des Rephaïm tienne le coup sur les envahisseurs ou du moins de les ralentir. Par la suite, il supposa probablement que Lot et les armées de Sodome et de Gomorrhe étaient en mesure de défendre l’étroite vallée. Il est aussi possible qu’Abraham attende une poussée nord dans le Néguev vers Jérusalem et attendait l’attaque à Hébron qui n’est pas survenue. Il aurait pu par la suite se rendre compte de son erreur et pourchasser l’armée qui quittait. Il est plus probable que la puissance imposante démontrée par les envahisseurs donna à Abraham une raison pour hésiter et qu’il se rendit compte qu’il n’avait pas les ressources pour rencontrer l’ennemi de face. Les envahisseurs avancèrent rapidement et résolument à travers la Vallée du Jourdain après avoir pillé les villes. Ils ne s’attardèrent en aucun endroit et contournèrent d’autres fortifications de la région telle Jéricho. En fait, la sortie à travers la Vallée du Jourdain jusqu’à Damas nous paraît plus comme un départ précipité pour revenir à leur patrie aussi rapidement que possible. La Genèse observe qu’à ce temps, Abraham décida d’engager les troupes sous son commandement. "Un fuyard vint l’annoncer à Abram, l’Hébreu; celui-ci habitait parmi les chênes de Mamré, l’Amoréen, frère d’Eschcol et frère d’Aner, qui avaient fait alliance avec Abram. Dès qu’Abram eut appris que son frère avait été fait prisonnier, il arma trois cent dix-huit de ses plus braves serviteurs, nés dans sa maison, et il poursuivit les rois jusqu’à Dan." Au nombre de 318 effectifs, l’armée pourchassant d’Abraham est excessivement petite, le nombre pouvant ainsi faire référence aux commandants ou chefs de clan de groupes armés ou de tribus. Hébron était une forteresse des Anak et bien que l’assistance de ces complices ou alliés ne soit pas claire, leur inclusion dans le texte suggérerait qu’ils supportent Abraham dans sa poursuite des envahisseurs. Ils étaient de grands et redoutables guerriers et vraisemblablement équipés avec des chars de fer. Abraham et sa cavalerie d’Anak rattrapèrent le train arrière de l’armée d’Our-Nammou à Dan. Une deuxième escarmouche eut lieu près la ville de Damas et ils réussirent à recouvrer la plupart du butin et des prisonniers. Il est étrange qu’Our-Nammou n’entreprenne aucune résistance. Néanmoins, ils auraient facilement battu la petite force d’Abraham mais ils lui permirent de saisir le butin de guerre avec très peu d’opposition. Ils ne furent sans doute pas d’humeur à se battre, étant dans une grande hâte de laisser ces terres pour retourner à leur patrie. Il se peut que la raison de leur soudain départ ait été pour transporter leur roi malade, Our-Nammou, à sa capitale. La traduction d’une tablette cunéiforme par J. V. Kinnier Wilson, dans son livre “The Rebel Lands,’’ fournit l’histoire de l’expédition d’Our-Nammou et sa mort en terre étrangère. La tablette décrit comment il devint malade dans “la terre montagneuse’’ et fut rapidement rapporté à Our où il fut placé sur une civière funéraire dans son palais à Our rapidement. Les habitants de la Mésopotamie furent en état de choc, car, selon le plan cosmique des affaires, cela ne devait pas se produire. La tablette s’adresse à la plainte du roi qui fut "abandonné sur-le-champ de bataille comme un vaisseau écrasé.’’ La narration poursuit et bien qu’il eût bien servi les dieux, ils ne l’avaient pas soutenu en temps de besoin. Our-Nammou fut peut être la victime de sa propre ambition. Une tablette qui commémore la mort d’Our-Nammou suggère qu’il utilise des armes de destruction massive dont l’usage aurait pu pétarader et causer sa mort. Il se vante d’avoir utilisé "l’udug, l’arme puissante" qui "rendit la terre de l’ennemi en poussière," et de l’avoir "empoisonnée." Nous trouvons des références à un "gaz brûlant" qui pénétra les "maisons des terres rebelles." Ce sont tous des symptômes et des conséquences d’armes nucléaires et de guerre bactériologique. Our-Nammou a non seulement causé sa propre maladie et sa mort, mais dévasta les terres de la Cisjordanie et celles du Nord du Sinaï qui restèrent inoccupées pendant des centaines d’années. Les villes de la Vallée de Siddim eurent un court répit. Avec la désorganisation causée par la mort

l’ouest, et trace l’itinéraire des envahisseurs: "Mais, la quatorzième année, Kedorlaomer et les rois<br />

qui étaient avec lui se mirent en marche, et ils battirent les Rephaïm à Aschteroth Karnaïm, les<br />

Zuzim à Ham, les Émim à Schavé Kirjathaïm, et les Horiens dans leur montagne de Séïr, jusqu’au<br />

chêne de <strong>Par</strong>an, qui est près du désert. Puis ils s’en retournèrent, vinrent à En Mischpath, qui est<br />

Kadès, et battirent les Amalécites sur tout leur territoire, ainsi que les Amoréens établis à Hatsatson<br />

Thamar."<br />

En outrepassant la Terre du Liban et la Vallée du Jourdain, l’armée prit l’itinéraire connu comme la<br />

Route du Roi qui parcouru la longueur de la terre montagneuse de la Cisjordanie. Le passage à<br />

travers cette région est aussi décrit par Josèphe qui les appela les descendants des Néfilim: "Ces rois<br />

pillèrent toute la Syrie, et renversèrent les descendants des Néfilim."<br />

Détruisant cette série de forteresses, l’armée se dirigea vers leur cible principale qui fut<br />

apparemment El-<strong>Par</strong>an et Kadès dans le Nord du Sinaï "sur la frontière du désert." Il est<br />

généralement accepté qu’El-<strong>Par</strong>an soit l’objectif principal de l’armée envahissante, bien que la<br />

stratégie de son importance commerciale n’ait pas encore été complètement expliquée.<br />

Se dirigeant vers le nord à travers l’Arabah, ils attaquèrent et réduirent la citadelle d’En-Gedi,<br />

autrefois appelée Hatsatson-Thamar, qui protégea les frontières sud de la Vallée de Siddim. Les rois<br />

menèrent leurs armées vers le sud pour affronter la menace imminente ou comme le dit la Genèse,<br />

“Alors s’avancèrent le roi de Sodome, le roi de Gomorrhe, le roi d’Adma, le roi de Tseboïm, et le<br />

roi de Béla, qui est Tsoar; et ils se rangèrent en bataille contre eux, dans la vallée de Siddim, ...’’<br />

La bataille eut lieu près d’une région de puits de bitume. Là, les rois des villes de la vallée furent<br />

solidement battus. Plusieurs s’échappèrent dans les collines environnantes et d’autres furent pris<br />

dans les puits de bitume et abattus. Lot et ses hommes furent amenés comme prisonniers.<br />

“La vallée de Siddim était couverte de puits de bitume; le roi de Sodome et celui de Gomorrhe<br />

prirent la fuite, et y tombèrent; le reste s’enfuit vers la montagne. Les vainqueurs enlevèrent toutes<br />

les richesses de Sodome et de Gomorrhe, et toutes leurs provisions; et ils s’en allèrent. Ils<br />

enlevèrent aussi, avec ses biens, Lot, fils du frère d’Abram, qui demeurait à Sodome; et ils s’en<br />

allèrent.’’<br />

Il est clair que les envahisseurs n’avaient pas eu l’intention de détruire les villes riches et<br />

commerciales comme ils l’avaient fait avec les villes des Rephaïm. Les villes furent beaucoup trop<br />

précieuses comme villes commerçantes subalternes payant un tribut à la ville d’Our. <strong>Par</strong> contre,<br />

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Après avoir complètement battu les troupes de défense, ils pillèrent les villes et prirent plusieurs<br />

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Damas. <strong>Par</strong> rapport à ces engagements, il libéra Lot et les autres prisonniers, et reprit le butin<br />

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Pour des raisons inconnues, l’armée d’Our-Nammou ne s’arrêta en aucun temps pour affronter<br />

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Pourquoi Abraham n’a-t-il pas confronté les envahisseurs ?<br />

C’est encore un mystère à savoir pourquoi Abraham demeura à Hébron avec ses alliés, les<br />

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l’ennemi. La stratégie militaire dicterait qu’il déplace son armée vers le sud au moment où les<br />

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