Par R.A. Boulay ©1990 - Sciences, Fictions, Histoires
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varie entre 3 et 14 milles, bien que sa rivière courbe et tortille en plusieurs boucles pour parcourir<br />
une distance totale de 200 milles [320 k].<br />
La rivière elle-même est d’une largeur approximative de 90 à 100 pieds [25-30 mètres] et d’une<br />
profondeur de 3 à 10 pieds [1-3 mètres] sauf durant les inondations du printemps. Entre les deux<br />
mers, elle baisse de niveau de 590 pieds causant ainsi son courant rapide. Après une descente<br />
tortueuse de 200 milles, elle se perd complètement dans la Mer Morte qui ne contient aucun<br />
débouché. Les preuves historiques indiquent qu’elle ne fut pas ainsi á l’époque d’Abraham. La<br />
Vallée du Jourdain à l’époque s’étendit de la Mer de Galilée, à travers ce qui est maintenant la Mer<br />
Morte, appelée alors la Vallée de Siddim, et se termina dans le Wadi Arabah. Elle aurait pu<br />
continuer au sud pour se vider dans le Golfe d’Aqaba.<br />
La vallée fut extrêmement fertile. Sa végétation luxuriante l’a rendit un véritable jardin d’Eden telle<br />
que suggéré dans la Genèse lorsque, "Lot regarda et vit comment toute la plaine du Jourdain était<br />
entièrement arrosée, jusqu’à Tsoar... tel le jardin même de Yahvé ou comme la Terre d’Égypte."<br />
La Vallée de Siddim est ainsi comparée dans sa végétation luxuriante au jardin d’Eden et à la Vallée<br />
du Nil. Dans les temps bibliques, une partie de la vallée du Jourdain fut appelée "Le Bosquet" ou<br />
"La Jungle du Jourdain" où les lions et autres animaux furent si nombreux qu’ils étaient une menace<br />
aux voyageurs et aux bergers de la région.<br />
Ses nombreux avantages, l’abondance d’eau, la riche végétation et son emplacement stratégique fit<br />
de la Vallée de Siddim un endroit naturel pour le développement de plusieurs grandes villes<br />
florissantes. La vallée Jourdain-Siddim contrôla les grandes routes de commerce du Liban et des<br />
ports méditerranéens dans le Nord, et celles de l’Égypte et des ports de la Mer Rouges au sud. Ce<br />
fut probablement pour ces raisons que la vallée fut si défendue par des citadelles telles Jéricho,<br />
Beth-Schean, Beth-Nimrah et En-Gedi, protégeant les approches vitales du Nord et de l’Ouest. Sur<br />
le côté Est, une barrière montagneuse naturelle fut assistée de plusieurs villes fortifiées des<br />
Rephaïm. Dans la partie sud de la Vallée de Siddim, les puits de bitume formèrent un obstacle<br />
naturel.<br />
L’origine de la mer morte<br />
Des preuves géologiques et historiques indiquent que la partie inférieure de la Vallée du Jourdain<br />
fut très différente dans le passé de ce qu’elle est aujourd’hui. La Mer Morte n’existait pas à<br />
l’époque d’Abraham. En fait, des études sur l’accumulation du contenu de sel de la Mer Morte la<br />
rend, tout au plus, vieille de 6 000 ans.<br />
Ce sujet est discuté par Velikovsky dans son livre, "Ages In Chaos." Citant le "British Geographic<br />
Journal," Velikovsky soutient que si l’accumulation de sel (sodium) et les autres sources<br />
d’accroissement par alluvion de la Rivière Jourdain étaient prise comme base de calcul de l’âge de<br />
la Mer Morte, son âge serait de moins de 6 000 ans ou même moins que 5 000 ans.<br />
Dans l’histoire biblique de l’invasion des quatre rois de l’Est, il est spécifiquement énoncé que la<br />
région présentement occupée par la Mer Morte était jadis appelée la Vallée ou le Vallon de Siddim:<br />
"Tous les rois subséquents (i.e., les rois qui se défendaient) unirent leurs forces dans la Vallée de<br />
Siddim maintenant la Mer Morte." L’expression "maintenant la Mer Morte" fut apparemment<br />
ajoutée par le chroniqueur pour identifier la région de conflit.<br />
La Rivière Jourdain coula évidemment à travers la Vallée de Siddim et sortit dans le Wadi Arabah.<br />
Il arrosa la vallée et fournit ses conditions luxuriantes. Le Haggadah observe que la fertilité de la<br />
vallée était due à un réseau de canaux qui devinrent par la suite les bases de la Mer Morte. Cette<br />
terre était bien irriguée, car selon la Genèse, "Lot regarda et vit comment toute la plaine du Jourdain<br />
était entièrement arrosée, jusqu’à Tsoar."<br />
La plupart sont d’accords que Tsoar était située dans la partie extrême sud de ce qui est maintenant<br />
la partie peu profonde de la Mer Morte, en quelque part près de la langue de terre (Lisan) qui