Par R.A. Boulay ©1990 - Sciences, Fictions, Histoires

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plus tard, réussit à secourir Enkidou du monde inférieur. La terre visitée par Gilgamesh : le Liban Au Moyen-Orient, il y a seulement qu’une Terre de Cèdres digne du nom. Dans les temps anciens, elle couvrait tout le Liban aussi bien qu’une partie de la Syrie. En fait, l’Épique de Gilgamesh lui fait référence comme la "forêt qui court une distance de dix mille lieues." Lorsque Humbaba rugit, on dit que cela "secoua la Terre de Saria (Syrie) et le Liban." En dépit de ces références spécifiques à la Terre du Liban, elles ont été ignorées par les savants. Cette Forêt de Cèdres où Humbaba erra est appelée "la maison des dieux et le trône principal d’Irnini." Irnini est un autre nom pour la déesse Ishtar qui semble avoir utilisé Dilmun comme domicile de base. Ishtar était aussi connu sous le nom de Siduri, la barmaid qui aida Gilgamesh à atteindre les dieux. Dans ses aventures, Gilgamesh atteint les montagnes dont le nom est "mashu," qui gardent l’entrée à la place où Shamash "va et vient." Le mot MA-SHU n’a pas été compris par les savants qui semblent avoir négligé sa signification évidente, celle de "la place des vaisseaux spatiaux." MA est le terme Sumérien signifiant vaisseau ou véhicule, comme nous avons déjà vu que Magur signifie bateau de la rivière et SHU s’applique à un endroit géographique comme dans la ville de Shuruppak. Gilgamesh rencontre les hommes-scorpions, c’est-à-dire, des sentinelles avec une arme cinglante qui le défièrent immédiatement. Les sentinelles le reconnaissent comme un des leurs et dirent, "celui qui est venu à nous, son corps est la chair des dieux." Ils remarquent qu’il est en partie divin, qu’il a des vestiges de peau reptilienne ! Les hommes-scorpions qui gardaient le Paradis Sumérien correspondent aux "Chérubins aux épées tournantes ardentes" qui furent placés à l’entrée Est du Jardin d’Éden pour protéger l’Arbre de l’Immortalité et pour prévenir Adam et Ève d’y accéder à nouveau. Selon la Genèse, Adam et Ève furent expulsés du Jardin d’Éden et envoyés à "l’Est de l’Éden" et c’est cette entrée-là qui fut gardée par les Chérubins. Après le Déluge, la Terre des Dieux fut déplacée de la région du delta Tigre-Euphrate au Liban. Cela explique pourquoi Adam et Ève furent expulsés à "l’Est de l’Éden" et que cette entrée-là fut gardée par les Chérubins. Il est pertinent à noter que Damas est à l’Est de cette entrée à la Terre du Liban. Damas est la plus vieille ville occupée de façon continue au monde et revendique qu’elle fut fondée par Adam et Ève après avoir laissé l’Éden. Gilgamesh voyagea à travers une série de tunnels dans les montagnes pour atteindre le domicile de Shamash. Cette voie était appelée "harran Shamash" ou la route vers Shamash. Après douze doubles heures, il vit la lumière au bout du tunnel et est enfin arrivé à ciel ouvert où il vit une région de cristal brillant et de pierres colorées. C’était Baalbek, la Ville Spatiale. Il manque une grosse partie du reste du texte. Lorsque Gilgamesh eut enfin atteint Utnapishtim, ce dernier lui raconta l’histoire du Déluge et comment il fut rendu immortel et envoyé vivre à Dilmun. Dans la version Vieux Babylonien de l’Épique, après le Déluge, Utnapishtim reçut l’immortalité d’Enlil et eut la tâche de repeupler la Terre. Dans les traductions conventionnelles, il fut envoyé à une Terre distante, à la Terre de Dilmun qui était "à l’Est" et à "l’embouchure des rivières." La Terre distante de l’embouchure des deux rivières a été interprétée comme le delta du Tigre et de l’Euphrate, l’emplacement du Jardin d’Éden antédiluvien. D’autres, en particulier Kramer, ont suggéré le delta de la rivière Indus comme plus probable. Bien que le delta de la Mésopotamie fût l’Éden des Sumériens et l’Éden de l’Ancient Testament avant le Déluge, après la catastrophe, il a été décidé de le déplacer à un endroit protégé, moins

accessible et moins sujet aux caprices de nature, surtout aux inondations périodiques. Alors, la place sacrée des dieux fut déplacée au Liban et la ville spatiale y fut établie. Ceci est évident dans une traduction plus récente et exacte de ces mots cruciaux. Une traduction différente de la phrase en question paraît dans la traduction récente de l’Épique par John Gardner et John Maier dans leur livre "Gilgamesh." Leur traduction suggérée est "la source des rivières" plutôt que "l’embouchure des rivières." Bien sûr, cela donne une signification complètement différente à ce passage, puisque le delta de la Mésopotamie ou tout autre delta ne peut pas être la terre de Dilmun. Une recherche pour l’endroit dans le Moyen-Orient où deux rivières proviennent de la même région nous mène encore au Liban, en particulier à Baalbek, car c’est là que les rivières Oronte et Litanni prennent leur source, une coulant vers le nord et l’autre vers le sud. Une version Sumérienne des aventures de Gilgamesh confirme cette interprétation du passage. Appelé Ziusudra dans l’ancienne version Sumérienne, Utnapishtim est envoyé vivre dans "la Terre de Dilmun, la place où le soleil (shamash) s’élève." Une traduction de ce passage dit qu’il est allé vivre dans "la Terre (ou terre montagneuse) de la traversée," où le soleil ou shamash se lève. La "terre de la traversée" semble faire référence à l’endroit où les shamash décolèrent et atterrirent à chaque jour, en d’autres mots, où ils traversaient de la Terre aux Cieux. L’expression "Terre de la traversée" peut aussi être traduite comme "la Terre montagneuse de la traversée" puisque le mot se prête aux deux définitions. Cela élimine comme possibilité les terrains plats des régions de delta. Dilmun, la Terre ou le Soleil (shamash) s’élève Supposémment située où le soleil se lève, les savants l’ont localisé dans la direction de l’Est ou de l’aube. Le mot signifiant soleil est "shamash" et le passage pourraient aussi être lu comme "où Shamash s’élève," la plaçant sans équivoque dans la Terre des Cèdres. Une autre preuve que Dilmun devrait être cherché à l’Ouest plutôt qu’à l’Est est contenu dans la déclaration de Sargon le Grand qui gouverna vers 2 300 avant J.-C. [Note de l’éditeur : Ce n’est pas le même Sargon que celui déjà mentionné.] Sargon se vanta que "les Terres de la Mer trois fois ais je encerclées, Dilmun ma main captura." Cela indique que Dilmun devait être près des Terres de la Mer, le terme Mésopotamien pour la Côte Méditerranéenne. Les villes des Terres de la Mer étaient les villes côtières du Liban, devenant plus tard la Ligue Phénicienne. De plus, la déclaration de Sargon indiquerait que les villes de la Terre de la Mer faisaient partie de ce qu’il appelait Dilmun. Selon l’Épique où Enki entreprit ce qui paraît être un voyage d’inspection des terres qu’il contrôlait, celle de Magan, Meluhha et Dilmun, Dilmun devait être près de Magan (Égypte) et de Meluhha (Afrique). Dilmun est, en fait, souvent associé commercialement aux Terres de Magan et de Meluhha, démontrant ainsi que son emplacement devait être à l’Ouest près de l’Égypte plutôt que quelque part au loin vers l’Est. L’itinéraire pris par Gilgamesh vers la Terre de Shamash est fourni dans Gilgamesh et la Terre des Vivants. Il raconte aussi un voyage au Liban. Pour le voyage, il avait mobilisé une expédition de sa ville d’Ourouk. Puisqu’ils planifièrent de partir sur l’eau, ils construisirent un "navire Magan," c’est-à-dire, un type de bateau de rivière Égyptien, puisqu’ils allaient faire une partie du voyage sur l’eau. Ce type de bateau ne peut pas permettre le passage par le Golfe Persique vers la Côte puisque cela exigerait un navire capable de naviguer en pleine mer. Gilgamesh et son groupe ont dû planifier de naviguer en amont sur l’Euphrate aussi loin que possible pour rejoindre la route de commerce vers l’Ouest. Mari seraient le choix puisqu’elle était le point de transfert des routes de commerce vers la Méditerranée. Elle allait à Palmyra (l’ancien

accessible et moins sujet aux caprices de nature, surtout aux inondations périodiques. Alors, la place<br />

sacrée des dieux fut déplacée au Liban et la ville spatiale y fut établie. Ceci est évident dans une<br />

traduction plus récente et exacte de ces mots cruciaux.<br />

Une traduction différente de la phrase en question paraît dans la traduction récente de l’Épique par<br />

John Gardner et John Maier dans leur livre "Gilgamesh." Leur traduction suggérée est "la source<br />

des rivières" plutôt que "l’embouchure des rivières." Bien sûr, cela donne une signification<br />

complètement différente à ce passage, puisque le delta de la Mésopotamie ou tout autre delta ne<br />

peut pas être la terre de Dilmun.<br />

Une recherche pour l’endroit dans le Moyen-Orient où deux rivières proviennent de la même région<br />

nous mène encore au Liban, en particulier à Baalbek, car c’est là que les rivières Oronte et Litanni<br />

prennent leur source, une coulant vers le nord et l’autre vers le sud.<br />

Une version Sumérienne des aventures de Gilgamesh confirme cette interprétation du passage.<br />

Appelé Ziusudra dans l’ancienne version Sumérienne, Utnapishtim est envoyé vivre dans "la Terre<br />

de Dilmun, la place où le soleil (shamash) s’élève." Une traduction de ce passage dit qu’il est allé<br />

vivre dans "la Terre (ou terre montagneuse) de la traversée," où le soleil ou shamash se lève. La<br />

"terre de la traversée" semble faire référence à l’endroit où les shamash décolèrent et atterrirent à<br />

chaque jour, en d’autres mots, où ils traversaient de la Terre aux Cieux.<br />

L’expression "Terre de la traversée" peut aussi être traduite comme "la Terre montagneuse de la<br />

traversée" puisque le mot se prête aux deux définitions. Cela élimine comme possibilité les terrains<br />

plats des régions de delta.<br />

Dilmun, la Terre ou le Soleil (shamash) s’élève<br />

Supposémment située où le soleil se lève, les savants l’ont localisé dans la direction de l’Est ou de<br />

l’aube. Le mot signifiant soleil est "shamash" et le passage pourraient aussi être lu comme "où<br />

Shamash s’élève," la plaçant sans équivoque dans la Terre des Cèdres.<br />

Une autre preuve que Dilmun devrait être cherché à l’Ouest plutôt qu’à l’Est est contenu dans la<br />

déclaration de Sargon le Grand qui gouverna vers 2 300 avant J.-C. [Note de l’éditeur : Ce n’est pas<br />

le même Sargon que celui déjà mentionné.]<br />

Sargon se vanta que "les Terres de la Mer trois fois ais je encerclées, Dilmun ma main captura."<br />

Cela indique que Dilmun devait être près des Terres de la Mer, le terme Mésopotamien pour la Côte<br />

Méditerranéenne. Les villes des Terres de la Mer étaient les villes côtières du Liban, devenant plus<br />

tard la Ligue Phénicienne. De plus, la déclaration de Sargon indiquerait que les villes de la Terre de<br />

la Mer faisaient partie de ce qu’il appelait Dilmun.<br />

Selon l’Épique où Enki entreprit ce qui paraît être un voyage d’inspection des terres qu’il contrôlait,<br />

celle de Magan, Meluhha et Dilmun, Dilmun devait être près de Magan (Égypte) et de Meluhha<br />

(Afrique). Dilmun est, en fait, souvent associé commercialement aux Terres de Magan et de<br />

Meluhha, démontrant ainsi que son emplacement devait être à l’Ouest près de l’Égypte plutôt que<br />

quelque part au loin vers l’Est.<br />

L’itinéraire pris par Gilgamesh vers la Terre de Shamash est fourni dans Gilgamesh et la Terre des<br />

Vivants. Il raconte aussi un voyage au Liban. Pour le voyage, il avait mobilisé une expédition de sa<br />

ville d’Ourouk. Puisqu’ils planifièrent de partir sur l’eau, ils construisirent un "navire Magan,"<br />

c’est-à-dire, un type de bateau de rivière Égyptien, puisqu’ils allaient faire une partie du voyage sur<br />

l’eau. Ce type de bateau ne peut pas permettre le passage par le Golfe Persique vers la Côte puisque<br />

cela exigerait un navire capable de naviguer en pleine mer.<br />

Gilgamesh et son groupe ont dû planifier de naviguer en amont sur l’Euphrate aussi loin que<br />

possible pour rejoindre la route de commerce vers l’Ouest. Mari seraient le choix puisqu’elle était le<br />

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