Par R.A. Boulay ©1990 - Sciences, Fictions, Histoires
Par R.A. Boulay ©1990 - Sciences, Fictions, Histoires Par R.A. Boulay ©1990 - Sciences, Fictions, Histoires
Temple du Benu dans la Ville d’Anou." En ce temps, le 25e siècle avant J.-C., connu aussi comme Atum-Rê, Atum était devenu le dieu du soleil dominant et avait supplanté Rê qui avait dominé jusqu’à alors le panthéon d’Égypte. [Note de l’éditeur : À cause de l’orthographe du mot "Atum," ceci est quelque peu vague. En Égypte, il y avait "Amon-Rê" et "Aten-Rê." On suppose qu’ici, il est question de Aten-Rê mais la vénération d’Aten-Rê était associée au règne ultérieur d’Akhenaton dans le Nouveau Royaume. Zecharia Sitchin donne Amon-Rê comme l’équivalent de Mardouk/Baal et pour moi, le Duc Doumouzi est l’équivalent de Aten-Rê.] Les soi-disant Textes de la Pyramide furent par la suite adoptés par les roturiers et peints sur leurs cercueils de bois. Ils vinrent donc à être appelés, "les Textes du Cercueil," et furent finalement copiés sur des papyrus pour devenir connus comme "Le Livre des Morts." Collectivement, les trois ensembles des textes sont connus comme "Le Livre des Morts." Vous pouvez dire que ce fut leur équivalent d’un manuel pour rejoindre les dieux dans le ciel et atteindre ainsi l’immortalité. Le Temple du Soleil et la Pierre sacrée Depuis son début, en Égypte, l’oiseau Phénix a été associé à la pratique de l’adoration du soleil. Cela est noté dans le coloris du Phénix, sa naissance miraculeuse et son rapport avec le feu, tous symboliques du Soleil lui-même. Cependant, comme nous le verrons, ces caractéristiques se prêtent à une explication plus intéressante. Le sanctum intérieur du Temple du Soleil à la Ville d’Anou était la plus sacrée de toutes les places. Il était la maison de la Pierre du Soleil que les Égyptiens appelèrent le "Ben-Ben." Montée sur une pyramide tronquée, le "Ben-Ben" fût une plate-forme de pierre carrée sur laquelle se trouvait une pierre en forme de pyramide ou pyramidion, donnant l’apparence d’un obélisque trapu. C’était sur cette pierre que le Phénix ou oiseau Benu se posait. Dès les temps préhistoriques, la Pierre du Soleil fut révéré comme l’habitation du Dieu Soleil. Vers 2 000 avant J.-C., une nouvelle version de la Pierre du Soleil apparue en Égypte - le pyramidion était placé sur une grande colonne carrée et il devint connu comme "l’obélisque." Des obélisques furent élevés par tous les pharaons subséquents. Les pierres d’ancrage du sommet des pyramides étaient décrites comme des pyramidions et furent vénérées comme l’habitation physique du Dieu Soleil. On croyait que le roi mort et enterré à l’intérieur de la pyramide était donc sous la protection directe du dieu lui-même. Ce pyramidion, utilisé comme la pierre d’ancrage du sommet des obélisques et des pyramides, est devenu le fétiche le plus sacré des Égyptiens. La caractéristique étrange de la légende du Phénix est qu’elle est provenue d’ailleurs et fut assimilée dans la vénération Égyptienne du soleil par les prêtres d’Anou à Héliopolis. Les légendes racontent que l’oiseau Phénix est venu de l’Est. Quelques-unes disent de l’Arabie, d’autres l’Assyrie et qu’il vole vers la Pierre du Soleil en Égypte pour répéter sa performance dans les flammes. Puisque les Égyptiens étaient très provinciaux dans leur vue du monde, la terre d’Arabie pourrait très bien être n’importe lequel endroit à l’Est de la région du delta. Le Phénix du Moyen-Orient En Palestine, en Syrie et au Liban, la Pierre du Soleil a aussi été révérée comme l’habitation du Dieu Soleil. Elle fut non seulement décrite comme un obélisque trapu mais souvent comme une pierre conique verticale. À Byblos, la plus ancienne des villes Phéniciennes qui date d’au moins à 3 500 avant J.-C., les dieux Égyptiens furent vénérés côte à côte avec ceux du panthéon de Canaan. Certains de ces sanctuaires contenaient une chapelle sacrée. On en voit un exemple sur une pièce de monnaie de Byblos de l’Empereur Romain Macronus (217 après J.-C.) qui représente un lieu de pèlerinage vieux de plusieurs siècles. Elle démontre une enceinte sacrée contenant une habitation de
forme conique pour le Dieu Soleil. La Pierre du Soleil était aussi appelée "baetyl" ou "bétyle" par les peuples Sémites et ses fonctions étaient semblables à la pierre de forme pyramidale trouvée en Égypte. Le mot "Bétyle" est une version Sémite du terme Hébreu "Beth-el" signifiant la demeure de Dieu. En Palestine, la vénération de la Pierre du Soleil ou Bétyle date du 8e millénaire avant J.-C. Creusant dans les anciennes ruines de Jéricho, les archéologues ont trouvé, à son niveau le plus bas, du carbone daté des temps Néolithiques d’environ 7 000 avant J.-C. et un temple où, à son centre, se trouvait une pierre ovale verticale sur un piédestal. Ces pierres bétyles ont été trouvées partout en Palestine et en Syrie. À Beth-Shean, un autel et un bétyle ont été trouvés et datés du milieu du 14e siècle avant J.-C. La plupart de ces lieux de pèlerinage "païens" ont été détruits par les Hébreux après la division du Royaume de Salomon, mais plusieurs sont encore présents dans les régions plus isolées, telles que dans le sud-est de la Palestine près de l’Arabie, dans la terre des Nabatéens. Trouvez à des endroits élevés, ces autels sont comme des blocs de pierre ou d’obélisques trapus et les autochtones croyaient qu’ils étaient habités par leur divinité principale, Dushara. À Mada’im Salih, dans le nord-ouest de l’Arabie, les Nabatéens laissèrent une nécropole de tombes familiales dont plusieurs contiennent des bétyles ou pierres sacrées. En fait, on dit que la Pierre Noir de La Mecque appelée "Kaaba," le plus sacré des lieux de pèlerinage Islamiques, est tombée du ciel. On y réfère aussi comme un bétyle. [Note de l’éditeur : Il y a plusieurs légendes particulières qui circulent au sujet de l’origine de la pierre Kaaba.] L’Héliopolis du Liban En plus de celui en Égypte, il y a un autre Héliopolis célèbre situé au Liban à un endroit maintenant appelé Baalbek. Depuis l’antiquité, elle fut une ville sacrée au Dieu Soleil. L’Ancien Testament l’appelle Beth-Shemesh ou la "Demeure du Dieu Soleil," Shemesh ou Shamash étant le nom Sémite du Dieu Soleil Sumérien Outou. La terre de Liban, connue aux Sumériens comme la "Terre des Cèdres," était sous l’égide du Dieu Soleil Mésopotamien. À Baalbek, les Grecs élevèrent un temple splendide à leur Dieu Soleil Apollon ou Hélios. C’est aussi ici que les Romains construisirent un temple magnifique à leur Dieu Soleil, Jupiter. Ce temple était le plus grand qu’ils avaient érigés jusqu’alors sur la Terre y compris Rome, indiquant l’importance qu’ils attachèrent à cet endroit. Même aujourd’hui, six de ses majestueuses colonnes sont encore debout, chacune de 62 pieds en hauteur et 8 pieds de diamètre. [Note de l’éditeur : Je suis allé à Baalbek au Liban. C’est effectivement un site impressionnant.] Ce qui est remarquable de ce temple est qu’il est construit sur une base massive de pierre en trois gradins qui devaient être là longtemps avant les Grecs et et les Romains. Il est élevé 30 pieds audessus du sol et est pavé de pierres parfaitement taillées de 10 à 30 pieds de long et de 6 à 9 pieds de large. La base pour cette plate-forme fut construite de blocs de pierres cyclopéennes de 32 pieds de long, 13 pieds de large et 12 pieds d’épaisseur. On évalue que chaque bloc de pierre pèse 500 tonnes (comme comparaison, la plus grande pierre de la Grande Pyramide est de 200 tonnes). Une quatrième pierre se trouve au prêt dans une carrière, façonnée et coupée à l’exception d’une section de sa base. Elle mesure 72 pieds de long avec une section transversale de 16 x 16 pieds, pesant plus de 1 200 tonnes. La pierre fut apparemment préparée pour agrandir la dimension de la plate-forme mais les opérations semblent avoir cessé soudainement et le travail n’a jamais été complété. Une telle plate-forme de pierres massives fut sans doute conçue pour soutenir un énorme poids ou, pour quelque opération qui devait appliquer une terrible pression sur le sol, tel que celle exercée par un engin de fusée.
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Temple du Benu dans la Ville d’Anou."<br />
En ce temps, le 25e siècle avant J.-C., connu aussi comme Atum-Rê, Atum était devenu le dieu du<br />
soleil dominant et avait supplanté Rê qui avait dominé jusqu’à alors le panthéon d’Égypte. [Note de<br />
l’éditeur : À cause de l’orthographe du mot "Atum," ceci est quelque peu vague. En Égypte, il y<br />
avait "Amon-Rê" et "Aten-Rê." On suppose qu’ici, il est question de Aten-Rê mais la vénération<br />
d’Aten-Rê était associée au règne ultérieur d’Akhenaton dans le Nouveau Royaume. Zecharia<br />
Sitchin donne Amon-Rê comme l’équivalent de Mardouk/Baal et pour moi, le Duc Doumouzi est<br />
l’équivalent de Aten-Rê.]<br />
Les soi-disant Textes de la Pyramide furent par la suite adoptés par les roturiers et peints sur leurs<br />
cercueils de bois. Ils vinrent donc à être appelés, "les Textes du Cercueil," et furent finalement<br />
copiés sur des papyrus pour devenir connus comme "Le Livre des Morts." Collectivement, les trois<br />
ensembles des textes sont connus comme "Le Livre des Morts." Vous pouvez dire que ce fut leur<br />
équivalent d’un manuel pour rejoindre les dieux dans le ciel et atteindre ainsi l’immortalité.<br />
Le Temple du Soleil et la Pierre sacrée<br />
Depuis son début, en Égypte, l’oiseau Phénix a été associé à la pratique de l’adoration du soleil.<br />
Cela est noté dans le coloris du Phénix, sa naissance miraculeuse et son rapport avec le feu, tous<br />
symboliques du Soleil lui-même. Cependant, comme nous le verrons, ces caractéristiques se prêtent<br />
à une explication plus intéressante.<br />
Le sanctum intérieur du Temple du Soleil à la Ville d’Anou était la plus sacrée de toutes les places.<br />
Il était la maison de la Pierre du Soleil que les Égyptiens appelèrent le "Ben-Ben." Montée sur une<br />
pyramide tronquée, le "Ben-Ben" fût une plate-forme de pierre carrée sur laquelle se trouvait une<br />
pierre en forme de pyramide ou pyramidion, donnant l’apparence d’un obélisque trapu. C’était sur<br />
cette pierre que le Phénix ou oiseau Benu se posait.<br />
Dès les temps préhistoriques, la Pierre du Soleil fut révéré comme l’habitation du Dieu Soleil. Vers<br />
2 000 avant J.-C., une nouvelle version de la Pierre du Soleil apparue en Égypte - le pyramidion<br />
était placé sur une grande colonne carrée et il devint connu comme "l’obélisque." Des obélisques<br />
furent élevés par tous les pharaons subséquents.<br />
Les pierres d’ancrage du sommet des pyramides étaient décrites comme des pyramidions et furent<br />
vénérées comme l’habitation physique du Dieu Soleil. On croyait que le roi mort et enterré à<br />
l’intérieur de la pyramide était donc sous la protection directe du dieu lui-même. Ce pyramidion,<br />
utilisé comme la pierre d’ancrage du sommet des obélisques et des pyramides, est devenu le fétiche<br />
le plus sacré des Égyptiens.<br />
La caractéristique étrange de la légende du Phénix est qu’elle est provenue d’ailleurs et fut<br />
assimilée dans la vénération Égyptienne du soleil par les prêtres d’Anou à Héliopolis. Les légendes<br />
racontent que l’oiseau Phénix est venu de l’Est. Quelques-unes disent de l’Arabie, d’autres<br />
l’Assyrie et qu’il vole vers la Pierre du Soleil en Égypte pour répéter sa performance dans les<br />
flammes. Puisque les Égyptiens étaient très provinciaux dans leur vue du monde, la terre d’Arabie<br />
pourrait très bien être n’importe lequel endroit à l’Est de la région du delta.<br />
Le Phénix du Moyen-Orient<br />
En Palestine, en Syrie et au Liban, la Pierre du Soleil a aussi été révérée comme l’habitation du<br />
Dieu Soleil. Elle fut non seulement décrite comme un obélisque trapu mais souvent comme une<br />
pierre conique verticale. À Byblos, la plus ancienne des villes Phéniciennes qui date d’au moins à<br />
3 500 avant J.-C., les dieux Égyptiens furent vénérés côte à côte avec ceux du panthéon de Canaan.<br />
Certains de ces sanctuaires contenaient une chapelle sacrée. On en voit un exemple sur une pièce de<br />
monnaie de Byblos de l’Empereur Romain Macronus (217 après J.-C.) qui représente un lieu de<br />
pèlerinage vieux de plusieurs siècles. Elle démontre une enceinte sacrée contenant une habitation de