ondes gravitationnelles - Physique et Astrophysique
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CHAPITRE HUIT – ONDES GRAVITATIONNELLES 8.22<br />
τ spirale ∆E<br />
−3 spirale<br />
∼10 <strong>et</strong><br />
τ ellipse Eellipse − Ecirculaire<br />
−3<br />
∼ 10<br />
(8.119)<br />
Le système passe donc la majeure partie de sa vie dans la phase « excentrique » <strong>et</strong> y ém<strong>et</strong> la plus<br />
grande partie de l’énergie rayonnée totale. La fréquence est plus faible dans la phase « excentrique »,<br />
mais la forme du signal indique qu’une grande partie de l’énergie est émise dans les harmoniques. En<br />
eff<strong>et</strong>, la décomposition en série de Fourier du signal en créneau est :<br />
2 52<br />
32 µ ⎧ 1 n<br />
⎫<br />
E M ⎪ Ω ⎛ Ω ⎞ ⎪<br />
() t = sinc cos<br />
72⎨<br />
+ π ( n t)<br />
72<br />
∑ ⎜ ⎟ Ω ⎬<br />
5 a ( 1− e)<br />
⎪⎩πΩc π n ⎝ 2πΩc<br />
⎠ ⎭⎪<br />
La largeur à mi-hauteur de c<strong>et</strong>te décomposition est :<br />
(8.120)<br />
c π<br />
nLMH<br />
π 1 32<br />
( 1 e)<br />
Ω ∼ = (8.121)<br />
Ω −<br />
L’énergie est donc émise en grande partie dans des harmoniques de rang élevé : un détecteur conçu<br />
pour observer les derniers instants des spirales adiabatiques verra donc les signaux pollués (entre<br />
autres sources de bruit) par les harmoniques élevés de l’émission de binaires d’orbites très<br />
excentriques.<br />
IV. DETECTION D’ONDES GRAVITATIONNELLES